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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Avec une population d’environ 3 000 personnes[1], lesLhoba (珞巴 ou Bokaer, Bengni, Luoba, Lhopa, Loba, Yidu, Bengru, Idu) sont le plus petit des56 groupes ethniques officiellement reconnus par larépublique populaire de Chine. Ils sont divisés entre les Boga'er et les Yidu (Idu), qui sont classifiés comme des sous–tribus desMishmi.
Les Lhoba vivent principalement dans le sud-est duTibet, notamment dans les districts deMainling,Mêdog,Lhünzê etNang, ainsi que dans l'Étatindien de l'Arunachal Pradesh, à la limite de la vallée duDibang, où ils pratiquent la chasse et une agriculture traditionnelle.
Jusqu’en 1950, les Lhoba n’avaient pas de langue écrite. Bien qu’un alphabet latin ait été développé pour leur langue, de nombreux Lhoba ne savent ni lire, ni écrire.
Avec les fouilles faites à Bhismakanagar, un centre de la caste Chutiya, qui exista jusqu’auXVIe siècle, les archéologues ont entrouvert une petite fenêtre sur l’histoire traditionnelle des Lhobas « Yidu » et de leur rôle dans la culture indienne.
L'occupation du Tibet a apporté de nombreux changements à la culture traditionnelle Lhoba. D’une manière significative, elle aida à intégrer les Lhoba au sein de la culture dominante tibétaine et à mettre fin au système rigide des classes, au travers duquel les Lhoba étaient divisés en deux castes distinctes – les nobles oumaide et les autres ounieba - qui ne pouvaient pas se mélanger. Lesnieba ou leurs descendants ne pouvaient pas devenirmaide, même s’ils étaient riches ou possédaient des esclaves. Tout au plus pouvaient-ils devenirwubus, un groupe de gens ayant une position légèrement supérieure à celle desnieba. Lesnieba, qui étaient esclaves desmaide, n’avaient aucun moyen de production. Ils étaient battus, emprisonnés et même exécutés s’ils étaient surpris à s’enfuir ou voler.
Les femmes avaient un statut très bas dans la société et leur propre famille et n’avaient aucun droit d’héritage.
Les coutumes, habits et robes des divers clans peuvent varier. Les hommes Lhoba à Luoyu portent des vestes noires qui arrivent aux genoux, sans manches et avec des boutons faits de laine de mouton. Ils portent des chapeaux en forme de casque en peau d’ours ou de bambou ou de rotin tissé attaché avec de la peau d’ours. Ils portent aussi des ornements qui comprennent des boucles d’oreille et des colliers et peuvent avoir des arcs et des flèches ou des épées à leur côté. Les femmes Lhoba portent des blouses avec des manches étroites et des robes en laine de mouton. La masse des bijoux des femmes est un symbole de richesse ; ceci peut inclure des coquilles, des pièces en argent, des chaînes d’acier, des cloches, des boucles d’oreille en argent ou en laiton. Les deux sexes en général vont pieds nus. Leur habit est similaire à celui des Tibétains.
Peu connaissent la languetibétaine. Dans le passé, quand il n’y avait pas d’écriture, les Lhobas gardaient la trace de leur histoire en la racontant à leurs descendants. Les Lhobas conservaient des données en faisant des encoches dans du bois ou des nœuds sur une corde.
Ils font du troc avec lesTibetains, échangeant des peaux d’animaux, du musc et des pattes d’ours contre des outils agricoles, du sel, de la laine, des graines et du thé avec des commerçants tibétains.
Beaucoup de Lhobas se sont convertis aulamaïsme récemment, en raison de leur commerce avec les monastères bouddhistes. D’autres restentanimistes ou pratiquent une religion nouvellement institutionnalisée, leDonyi-Polo, en particulier ceux qui vivent enArunachal Pradesh. Le centre de pèlerinage de la communauté se trouve àAtho-Popu dans la vallée du Dibang.
Les Lhobas participant à des fêtes telles que le festival de Reh pour célébrer la paix et la prospérité au sein du peuple. Ces fêtes sont censées apaiser les dieux qui traditionnellement contrôlent la paix et la prospérité.
Leur cuisine de base est composée de quenelles faites de farine de maïs ou de millet et de riz. Dans les zones proches des communautés tibétaines, ils se nourrissent detsampa, de pommes de terre et de nourritures épicées. Ce sont de gros buveurs et fumeurs, surtout durant les célébrations des bonnes récoltes. Le thé au beurre est leur boisson favorite.
Cependant, en raison de carences eniode, ils ont souffert d’une manière endémique degoitres. Beaucoup étaient mal nourris et nombreux sont ceux qui sont nés sourds ou muets. Des épidémies étaient fréquentes en raison des mauvaises conditions de vie. La population de ce groupe ethnique a diminué jusqu’en 1951.