Levallois-Perret est unecommune française située sur la rive droite de laSeine, dans ledépartement desHauts-de-Seine enrégionÎle-de-France, limitrophe du nord-ouest deParis. C'est la commune la plus densément peuplée de France et une des plus denses au monde[1]. Avec sa voisineNeuilly-sur-Seine, il s'agit également d'une des communes les plus aisées de la région parisienne[2].
La commune est délimitée par le17e arrondissement de Paris (au sud-est) et laSeine (au nord-ouest). Au nord-est, elle est voisine deClichy, tandis qu'au sud-ouest elle est limitrophe deNeuilly-sur-Seine. De l'autre côté de la Seine, elle fait face àCourbevoie etAsnières-sur-Seine. Hormis l'île de la Jatte, le territoire communal s'inscrit quasiment dans un carré de 1,5 kilomètre de côté.
Aux abords immédiats de la Seine, lesquartiers Front de Villiers, Front-de-Seine et Collange ont unealtitude (25 mètres) qui est la moins élevée de la ville. En progressant vers l'est (Front de Paris, Eiffel, Front de Neuilly) et leversant occidental de lacolline deMontmartre l'altitude culmine en revanche à 33 mètres.
La profondeur quasi nulle de lanappe phréatique dans les quartiers qui bordent la Seine les rend vulnérables auxcrues qui ont à plusieurs reprises, entre autres en 1830 et 1910, affecté la commune. Ces quartiers sont aujourd'hui bénéficiaires duPlan de prévention du risque inondation.
La partie septentrionale de l'île de la Jatte appartient au territoire de la commune. Elle abrite unrucher dont la production, lemiel de Levallois-Perret, fait partie du patrimoine culinaire local. Lesabeilles apparaissent d'ailleurs dans lesarmoiries de la ville, même si la signification héraldique qui leur est attribuée renvoie aux nombreusesindustries présentes sur le territoire de la ville au tournant du siècle et jusqu'auxannées 1970.
Situation de Levallois-Perret
Carte de la commune.
Vue de la commune deLevallois-Perret en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
La superficie de la commune est de241 hectares ; l'altitude varie de23 à 34mètres[3].
La commune est située au centre d'une grande cuvettesédimentaire : lebassin parisien. Elle comporte en profondeur une épaisse couche decraiecrétacé et de roches dutertiaire d'une épaisseur de 500 mètres.
À la suite de la visite de l'une des nombreuses sablières exploitées dans la commune, cesgéologues etpréhistoriens ont pu décrire une méthode de taille dusilex appelée depuisméthode Levallois (cf.infra).
Au, Levallois-Perret est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[12]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].
La commune se caractérise par sa densité : avec plus de 27 000 habitants/km2, elle détient le record national et européen dedensité de population, elle serait classée10e au niveau mondial[15].
Son tissu urbain se caractérise par des rues étroites, qui sont quasiment toutes en sens unique, d'une largeur moyenne de 10 mètres maximum environ. Quasiment tous les carrefours sont en angle droit, car toute l'organisation des rues suit un plan quasiment en quadrillage. La circulation y est particulièrement difficile en raison de cette étroitesse, tout comme le centre de Paris.
Le contraste est particulièrement frappant avec les communes voisines, notammentNeuilly-sur-Seine qui est séparée sur son côté ouest par larue de Villiers, commune avec de très larges avenues boisées et ses immeubles en retrait par rapport à la rue : à Levallois-Perret, les immeubles sont majoritairement en façade de rue.
Depuis le début des années 1980, le tissu urbain de Levallois-Perret est en plein renouvellement. De nombreux chantiers, sous l'impulsion et les aides financières de la SEMARELP, organisme municipal chargé du développement du logement sur le territoire de la commune, ont remplacé de vieux immeubles par des nouveaux ensembles immobiliers respectant la normeHaute qualité environnementale (HQE). En effet, les anciennes usines industrielles sur le bord de Seine, près du quai Michelet, ont été remplacées par des bâtiments d'architecture plus contemporaine. Est ainsi né le Quartier de l'Europe, autour de la nouvelle place Georges-Pompidou.
Le tissu des logements à Levallois-Perret a tendance à s'homogénéiser du fait de ce renouvellement urbain.
Vue nocturne sur Levallois-Perret du pont de Levallois.
Conséquence des projets immobiliers sur son territoire, la commune voit régulièrement le prix de son mètre carré flamber. Elle pourrait devenir l'une des communes les plus chères pour la pierre de la région parisienne en raison de l'augmentation de ses prix beaucoup plus forte que la moyenne régionale[19].
Jusqu'à sa création officielle en1867, l'histoire de Levallois-Perret se confond avec celle deClichy à laquelle elle était incorporée. En1215, l'abbaye deSaint-Denis, propriétaire du palais royal de Clichy, acquiert une parcelle sur le site dit de « la vigne aux prêtres » pour y pratiquer la viticulture.
À la fin duXIXe siècle, despréhistoriens identifient pour la première fois dans les graviers de laSeine à Levallois une méthode dedébitage qui consiste à extraire des éclats de formes prédéterminées d'unnucléus. Cette méthode, nomméeméthode Levallois, est apparue à l'Acheuléen en Afrique avant de se généraliser en Europe auPaléolithique moyen, il y a environ 300 000 ans.
625 : premières traces dans les chroniques du Palais royal deClippiacum (Clichy).Clotaire II, père deDagobert Ier, y a en fait installé sa résidence principale et sa cour depuis 614. L'École du Palais, qui se répartit entre lequartier latin de Paris et la plaine de Clichy-Levallois, forme tous les enfants des grands dignitaires du royaume (saint Éloi,saint Ouen,saint Didier…). C'est dans cette école que le prince Dagobert fait la rencontre de tous ces saints qui administreront quelques années plus tard le royaume des Francs.
633 : au terme d'une assemblée exceptionnelle des laïcs et des ecclésiastiques,Sigebert III est nommé roi d'Austrasie (Francie orientale), d'Aquitaine et de Provence.
684 : quelques années après avoir habilement négocié la paix entre la Neustrie (France occidentale) et l'Austrasie (France orientale) à Cologne, le diplomatesaint Ouen se retire dans sa villa de Clichy, où il meurt.
1215 : la partie levalloisienne de la seigneurie de Clichy se spécialise dans la viticulture. Elle doit approvisionner en vins de messe l'abbaye de Saint-Denis dont elle dépend. Levallois s'identifie alors au site de « la vigne aux prêtres ».
1429 :Jeanne d'Arc rassemble son armée sur la plaine de Clichy-Levallois pour la levée de Montjoie (l'oriflamme des seigneurs de France). Cet épisode précède l'assaut infructueux de Paris,Porte Saint-Honoré (aujourd'hui 15rue de Richelieu).
Clichy et Levallois dans l'ombre de Saint Vincent de Paul
« La Providence ménagea à Saint Vincent de Paul l'occasion de connaître à Clichy, Mademoiselle Le Gras,Louise de Marillac. Elle avait des liens intimes avec le château de Clichy et y passait souvent. En 1595, son père Louis de Marillac était tuteur d’Alexandre Hennequin et du sieur de la Bazinière, co-seigneurs de Clichy. Il résida souvent au château de Clichy avec sa jeune fille »
C'est à Clichy que « monsieur Vincent » fait la rencontre d’Antoine Portail,son plus cher et plus ancien compagnon à la Congrégation de la Mission[24]. Après avoir été son élève en cours decatéchisme, l'abbé Portail est son premier assistant, le premier secrétaire de la Congrégation et le premier directeur desFilles de la Charité. Il meurt en 1660, la même année que deux autres Clichois : Louise de Marillac et Vincent de Paul.
Nicolas Levallois avait une telle vénération pour saint Vincent de Paul qu'il fonda le village de Levallois, le, fête liturgique catholique en l'honneur du saint patron de Clichy[25].
Le fondateur de la ville fait exécuter en 1876, une statue enbronze vénitien en l'honneur de « monsieur Vincent ». Ironie de l'histoire, cette statue est offerte à la paroisse Saint-Vincent-de-Paul de Clichy, commune dont Levallois s’était détachée exactement dix ans plus tôt[26].
Levallois donne par ailleurs le nom de ce saint protecteur au marché et à la rue y menant. Il veille enfin à ce que Vincent de Paul figure sur l'un des trois vitraux surmontant letabernacle de l'église Saint-Justin. De part et d'autre du vitrail représentant l’Ascension du Christ devant la Vierge Marie et les apôtres, on observe, à droite le vitrail desaint Justin, patron de Levallois et, à gauche, le vitrail de saint Vincent de Paul, patron de Clichy.
Au sortir de la Révolution française, le territoire actuel de la commune de Levallois conserve un caractère rural. Deux hameaux existent alors dans la plaine :Villiers-la-Garenne, dans la commune de Neuilly, sur l'actuellerue Paul-Vaillant-Couturier, au niveau de l'actuelleplace de la Libération, etCourcelles, dans la commune de Clichy, à l'angle des actuellesrue Paul-Vaillant-Couturier et Président-Wilson. Le territoire est traversé par quelques voies, les plus importantes étant la route du bac d'Asnières (actuellerue Victor-Hugo), le chemin de Neuilly à Clichy (actuelle rue Paul-Vaillant-Couturier), ainsi que les chemins permettant d’accéder depuis Paris aux villages de Villiers et Courcelles (rue de Villiers et actuellerue du Président-Wilson)[27],[28].
En 1806, le comteJean Bérenger achète une grande propriété au hameau de Courcelles (Clichy), au lieu-dit la Planchette. À cette époque, le village de Levallois n'existe pas encore. L'acte de vente est signé en 1806 pour 51 000 francs, mais la valeur de ce bien montera en flèche pour atteindre 100 000 francs à la mort de Bérenger en 1850.
Sur la parcelle de Bérenger, figure une belle dépendance du château (le Club de la Planchette actuel).
Vingt ans après l'achat de cette maison, une des filles de Bérenger, épouse de l'agent de change Henri Lhuillier, acquiert l'une des dépendances de la ferme de Courcelles avec une maison et deux hectares de terrain. La famille Bérenger se retrouve ainsi à la tête d'un des plus gros domaines de la région.
En 1814, Paris se défend devant les Russes. Legénéral Moncey établit son quartier général à labarrière de Clichy. En 1815, Clichy, évacuée, est livrée au pillage des Prussiens et des Anglais qui y campent et y saccagent les habitations.
Le projet d'une ville sur le futur site de Levallois-Perret naît en1822 quand une opération delotissements est lancée au lieu-dit Champerret(le champ pierreux)[Information douteuse] par Jean-Jacques Perret, riche propriétaire terrien. Ce lieu-dit se trouve à Neuilly, à l'est de la rue de Villiers, au sud de l'ancien bourg du village[29]. Il tente de lotir soixante terrains sur vingt hectares. Mais son opération échoue car les terrains sont mal desservis et les parcelles trop grandes.
En 1837, le territoire de l'actuel Levallois-Perret est physiquement séparé du village de Clichy par la nouvelleligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye. Une gare ouvre le5 juillet1838, elle ferme dès le 13 août, faute de voyageurs. Entre 1842 et 1844, une nouvelle tentative se solde également par un échec, les terrains conservant un caractère essentiellement rural.
Le projet de Perret est repris parNicolas Eugène Levallois, avec l'aide d'un ami géomètre Rivay, et cette fois, l'opération connaît un vif succès. Le village de Levallois est officiellement né le, jour de la fête desaint Vincent-de-Paul (ancien curé de Clichy). Il correspond au jour oùNicolas Eugène Levallois acheta sa première parcelle, « la vigne aux prêtres », située au sud-est hameau de Courcelles, sur le chemin du Bois (actuelle rue Jean-Jaurès), à Clichy[30].
En 1845, quandNicolas Levallois trace les plans de « sa ville », il y intègre sans état d'âme la propriété de Jean Bérenger. Mais celui-ci refuse catégoriquement toute intrusion dans son domaine, et ne veut pas vendre son bien. Nicolas Levallois devra attendre son décès, en 1850, pour commencer le morcellement du lieu-dit la Planchette. Il faudra près d'un demi-siècle. La famille du comte Bérenger sera expropriée de ses dernières parcelles (l'actuelparc de la Planchette mais aussi les terrains utilisés pour réaliser la place des Fêtes, actuelle place de Verdun) en 1924.
Un décret de 1857 érige l'église de Levallois ensuccursale de la paroisse de Clichy[31]. Les limites de cette succursale ne correspondent pas aux limites communales actuelles car la partie de l'actuelle commune située alors à Neuilly n'est pas comprise dans ce périmètre[32].
Le,Napoléon III promulgue une loi de création de la commune de Levallois-Perret, loi prenant effet le. La commune est créée de la réunion du territoire deNeuilly-sur-Seine situé à l'est de la rue de Villiers et d'une partie du territoire deClichy situé à l'ouest de la ligne de Paris à Saint-Germain. Elle incorpore les anciens hameaux de Villiers (Neuilly) et Courcelles (Clichy) et les nouveaux lotissements de Champerret (Neuilly) et de Levallois (Clichy)[33].
En 1903, quai Michelet, est créée une première usine de fabrication d'automobiles : lesAutomobiles Clément-Bayard, qui fermera en 1920.
Début 1911,Marc Birkigt, chef motoriste de la firmeHispano-Suiza, fonde lui aussi un atelier de production d'automobiles à Levallois, dont le premier modèle fut une "15 ch Sport type Alphonse XIII", suivi en 1913 par les "Hispano" type 21, 22 et 23, qui connurent un certain succès, la firme ouvrant une usine la même année àBois-Colombes.
En 1914, l'atelier et l'usine sont réquisitionnés pour produire des moteurs d'avionsGnome et Rhône, puis en 1915 des moteurs "Hispano-Suiza", et ce jusqu'à la fin du conflit (ils motorisèrent nombre d'avionsSpad etCaudron).
La date de fermeture de l'atelier est incertaine : avant ou après 1918 ? Tout fut transféré à Bois-Colombes.
Auno 138rue Victor-Hugo, est implantée une usine d'oxylithe. Elle est reprise par la sociétéDunlop. Peu après, le 13 janvier 1920, elle est détruite par un incendie[39].
La première voiture produite sera la "Petite Citroën" 5 HP, puis suivront les autochenillesCitroën Kégresse, puis des roulements à billes et pièces de rechange pour les véhicules de la marque.
De 1949 jusqu'au 29 février 1988, date de fermeture de l'usine, elle sera le principal centre de production de la célèbreCitroën 2 CV, dont les prototypes furent créés ici, en 1939.
Levallois-Perret, lors de sa création, faisait partie ducanton de Neuilly-sur-Seine. Elle devient en 1893 lechef-lieu ducanton de Levallois-Perret de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine en 1967, le territoire communal est divisé en deux cantons[40] :
La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[42].
Le maire de Levallois-Perret est Agnès Pottier-Dumas (LR). Celle-ci est également :
Conseillère départementale du canton de Levallois-Perret ;
10e vice-présidente chargée de la prévention et de la politique de la ville ;
Membre de la commission permanente.
Elle succède à Patrick Balkany.
Le prédécesseur de ce dernier dans cette charge fut le communisteParfait Jans (1926-2011), maire de Levallois-Perret de 1965 à 1983, député des Hauts-de-Seine en 1967-68, puis de 1973 à 1986, et conseiller général des Hauts-de-Seine de 1976 à 1982 - qu'il a battu aux cantonales de 1982 et aux municipales de 1983, avant de lui succéder comme député de la circonscription de Levallois-Perret en 1988.
Défait en 1995, Patrick Balkany laisse son fauteuil de maire - puis de député en 1997 - àOlivier de Chazeaux (« divers droite », puisRPR). Il reprend la ville en 2001, puis le siège de député de lacinquième circonscription des Hauts-de-Seine en 2002. Membre de l'UMP à titre individuel, il siège tout d'abord chez les « non-inscrits » jusqu'à ce queAlain Juppé soit déclaré inéligible et donc contraint d'abandonner la présidence de l'UMP. Il intègre alors le groupe UMP après l'arrivée deNicolas Sarkozy à sa tête.
Auxmunicipales de 2014, la liste de Patrick Balkany est élue dès le premier tour avec 51,56 % des voix — soit légèrement mieux qu'en 2008, où il avait obtenu 51,5 % des suffrages exprimés — battant la liste menée par le conseiller général DVD Arnaud de Courson (32,36 %), celle de Anne-Eugénie Faure (PS - 13,33 %) et celle de Annie Mandois (PCF - 2,72 %)[44].
Lors du premier tour desmunicipales de 2020, Agnès Pottier-Dumas, ancienne directrice de cabinet de Patrick Balkany, qui lui avait apporté son soutien[45], obtient 34,6 % des suffrages exprimés, mais trois autres listes sont en mesure de se maintenir pour le second tour : celles menées par Arnaud de Courson (DVD - 20,8 %), parMaud Bregeon (LREM - 15 %) et par Lies Messatfa (Mouvement Radical - 14,2 %). Deux listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés peuvent également fusionner avec les précédentes : celles menées par Sylvie Ramond (DVD - 6,2 %) et par Frédéric Léger (union de la gauche : EELV-PS-PCF-LFI-Génération.s - 7,4 %)[46],[47].
Cette condamnation est réduite par lacour d'appel de Paris le à quatre ans de prison, dont un avec sursis, et dix ans d’inéligibilité[49]. Le condamné ayant fait savoir qu'il ne saisirait pas laCour de cassation, cet arrêt est devenu définitif, et le préfet des Hauts-de-Seine a pris un arrêté le déclarant démissionnaire d'office le[50].
L'exécution du jugement du 13 septembre 2019 a donc été suspendue dans l'attente de l'arrêt d'appel[51]. Toutefois, ayant fait l'objet d'unmandat de dépôt à l'audience, il est incarcéré dès le. Patrick Balkany étantempêché d'exercer ses fonctions de maire par cet emprisonnement, est alors remplacé de plein droit par sa première adjointe, sa femme,Isabelle Balkany, également condamnée dans la même affaire mais qui n'avait pas fait l'objet d'un mandat de dépôt[52]. Après l'arrêté préfectoral déclarant Isabelle Balkany démissionnaire d'office, l'intérim de la fonction de maire est assuré par le deuxième adjoint Jean-Yves Cavallini (UDI)[53] jusqu'à l'élection du nouveau maire par le conseil municipal élu après le second tour des élections municipales de 2020.
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La commune intègre dans ses nouveaux projets les problèmes environnementaux. La construction du dernier groupe scolaire Buffon respectera ainsi la normeHaute qualité environnementale. La mise en place d'un récupérateur de chaleur du réseau d'assainissement pour le centre aquatique a permis de réduire la consommation d'énergie de 24 %. Ce projet a permis à la ville d'obtenir le prix de la Marianne d'Or et le grand prix de l'environnement[67] en 2010.
Depuis de nombreuses années, la capacité d'autofinancement[Note 4] reste largement supérieure à la moyenne de lastrate (communes de50 000 à 100 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé)[70] :
Capacité d'autofinancement par habitant (en euros)
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
Levallois-Perret
502
455
349
415
253
327
400
503
452
436
285
460
Moyenne de la strate
209
197
184
169
148
166
172
176
169
146
136
150
Encours de la dette par habitant (en euros)
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
Levallois-Perret
5387
5734
6520
7478
8352
9188
11447
11484
11318
12412
9030
5204
Moyenne de la strate
1384
1416
1430
1960
2107
2455
2430
2377
2171
2076
1960
1716
Cette importante capacité d'autofinancement, presque toujours supérieure au double de la moyenne de la strate, permet à la commune de financer son endettement. En 2015, Levallois-Perret était la commune la plus endettée de France[71], avec une dette record de 8 352 euros par habitant en 2014, en baisse de 8,5 % par rapport à 2013. Sa dette totale, qui s'élève à 544 millions d'euros, est dépassée uniquement par celles deParis etMarseille, communes considérablement plus peuplées, mais aux capacités d'autofinancement bien inférieures[72]. L'encours de la dette par habitant continue à diminuer : il est de 5 387 euros en 2018 en même temps que la capacité d'autofinancement continue à augmenter[70].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[75],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 68 412 habitants[Note 8], en évolution de +7,8 % par rapport à 2016 (Hauts-de-Seine : +2,75 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 19,0 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 30 594 hommes pour 35 223 femmes, soit un taux de 53,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[77]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,3
4,6
75-89 ans
6,6
11,6
60-74 ans
13,0
17,1
45-59 ans
17,7
25,6
30-44 ans
24,1
20,2
15-29 ans
20,2
20,4
0-14 ans
17,0
Pyramide des âges du département desHauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[78]
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L'Institut hospitalier franco-britannique (IHFB) est un établissement privé d’intérêt collectif qui regroupe depuis juin 2008 les services de l'hôpital Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et du Hertford British Hospital[80] et qui, en 2019, compte 270 lits et places et emploie 700 professionnels, dont 120 médecins[81]
Depuis janvier 2010, la commune de Levallois-Perret fait partie du doyenné des Deux-Rives, l'un des neufdoyennés dudiocèse de Nanterre[83].
Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de laparoisse de Levallois[84],[85], dont l'animation a été confiée par l'évêque de Nanterre à lacommunauté du Chemin-Neuf[86] :
L'ancienne mosquée, sise rue du Viaduc[88],[89] a laissé la place au centre commercialSo Ouest. La communauté musulmane dispose d'une salle de prière[90], et de la mosquée, rue Jules-Verne, siège de l'Union des musulmans de Levallois[91].
Levallois-Perret regroupe près de 4 500 entreprises et commerces pour près de 60 000 emplois[93].
Les experts en géographie économique[Qui ?] rangent cette ville dans le « Croissant d'or » qui désigne, outre les communes desHauts-de-Seine :Issy-les-Moulineaux,Boulogne-Billancourt,Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret etClichy, les arrondissements de l'ouest deParis situés sur la rive droite de laSeine. De nombreux sièges sociaux des grandes entreprises s'y concentrent en dépit de son manque d'infrastructure detransport public. Sa proximité avec le quartier d'affaires dela Défense privilégie cet espace économique.
Les principales entreprises ayant leur siège social à Levallois-Perret sont les suivantes :
Florent Marchet dans sa chansonLevallois etFrédéric Beigbeder dans99 Francs la citent comme l'archétype desannées 2000 de la ville de première couronne parisienne, refuge d'une jeunesse médiocre (emplois tertiaires dans la capitale), de droite (non-boboïsée), contrainte de quitter Paris à cause des prix de l'immobilier pour y installer leur famille.
2007 :Mauvaise Foi, film réalisé parRoschdy Zem - Lieux : vue sur le stade Louison-Bobet depuis les immeubles du 4 rue Arthur-Ladwig, vue sur le stade Louison-Bobet depuis la rue Victor-Hugo[98]
Elles peuvent seblasonner ainsi aujourd’hui :De gueules à la bande d'argent chargée de trois abeilles du champ, accompagnée en chef d'un brûle-parfum d'or et en pointe d'une roue d'engrenage du même.
É. Boëda :Le concept Levallois : variabilité des méthodes, Monographie du CRA, CNRS (1994)(ISBN2-222-04772-2)* M.-L. Inizan, M. Reduron-Ballinger, H. Roche, et J. Tixier :Préhistoire de la Pierre Taillée - t. 4 : Technologie de la pierre taillée, Meudon, CREP, (1995)(ISBN2-903516-04-9)
Informations utiles sur l'évolution du domaine de La Planchette.
Abbé Lecanu,Histoire de Clichy-la-Garenne, Paris, Éditions Poussielgue,1848
Abbé Narbey,Histoire de l'Ancien Clichy et de ses dépendances depuis l'origine jusqu'en 1793, Paris, Monographies des Villes et Villages de France,1908(ISBN2-84373-754-0)
Isabelle Balkany, Jean Bouvet,Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville, Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville,1991
Isabelle Balkany, Véronique Soulié, Nathalie Nouette-Delorme,Levallois, mémoires, Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville,1991
Pierre Hénon,Levallois: histoire d'une banlieue, Bruxelles, Éditions Pierre Mardaga,1981(ISBN2-87009-138-9)
Isabelle Balkany, Véronique Soulié, Nathalie Nouette-Delorme,Levallois, mémoires. Les pionniers de l'aviation, Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville,1993
Isabelle Balkany,Made in Levallois. Deux siècles d'innovations, de créations, d'intelligences, Levallois, 2010
Isabelle Balkany et Romuald Hambert,Levallois Mémoires, l’album de cartes postales, 2012.
Collectif,Levallois, mémoires des rues, mémoires des pierres, 1991.
Info-Levallois, magazine mensuel édité par la commune.
Revue mensuelle de la Société historique de Levallois-Perret.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement. Cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[69].
↑Le jumelage de Levallois-Perret avec Molenbeek-Saint-Jean a été voté par le conseil municipal de Levallois-Perret ayant pour maire Charles Deutschmann le 12 mars 1956, la cérémonie officielle a lieu le 5 mai 1956, et le serment de jumelage prêté par MM. Machtens, sénateur et bourgmestre de Molenbeek et Deutschmann, maire de Levallois-Perret[73]
↑L'Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, publié par le ministère des Affaires étrangères, à partir des informations communiquées par les mairies indique l'année 1981[74]
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑M.Th. Morlet,Dictionnaire étymologique des noms de famille,(ISBN978-2262013509).
↑Abbé LecanuHistoire de Clichy-la-Garenne, Paris, Éditions Poussielgue, 1848,p. 131.
↑Michel Maynard,Saint Vincent de Paul, 1860,p. 289.
↑Jean Bouvet-Isabelle Balkany,Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville,p. 36.
↑Jean Bouvet-Isabelle Balkany,Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville,p. 208].
↑Cadastre napoléonien des communes annexées (1808-1825), Montmartre, Clichy, La Villette, tableau d'assemblage Toutes sections, 1ère partie, PLANS/3394
↑a etbA.-S.D., « Municipales à Levallois-Perret : Balkany (UMP) réélu dès le premier tour »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne).
↑Anne-Sophie Damecour, « Municipales à Levallois : Agnès Pottier-Dumas adoubée tête de liste par les Balkany : Patrick et Isabelle Balkany ont désigné qui conduira à leur place la liste de la majorité aux municipales : la directrice de cabinet du maire, en binôme avec le maire-adjoint David-Xavier Weiss. »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne, consulté le)« Pour Agnès-Pottier Dumas, 34 ans, dont dix passés au côté de Patrick Balkany, d'abord comme attachée parlementaire, puis comme élue et enfin comme directrice de cabinet, le challenge est de taille ».
↑Anne-Sophie Damecour, « Municipales à Levallois : l’héritière des Balkany vire en tête : Si Agnès Pottier-Dumas, la candidate de la majorité, arrive en tête avec 34,6% des suffrages, trois autres listes sont en mesure de se maintenir pour le second tour »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne, consulté le).
↑Anne-Sophie Damecour, « Municipales à Levallois-Perret: les listes se parlent mais pas d’accord de fusion pour le moment : Dans l’attente des décisions sur le second tour des élections municipales, les têtes de listes ayant obtenu plus de 10 % discutent sans pour autant se mettre d’accord »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne, consulté le).
↑AFP, « Fraude fiscale : quatre ans ferme et incarcération immédiate pour Patrick Balkany : Isabelle Balkany a quant à elle été condamnée à trois ans de prison ferme, sans mandat de dépôt. Le jugement du procès pour blanchiment et corruption sera rendu le 18 octobre »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le)« Cette peine correspond aux réquisitions prises par le Parquet national financier (PNF) lors du procès pour fraude fiscale qui avait eu lieu du 13 au 17 mai. Un second procès, pour blanchiment de fraude fiscale et corruption, s’était déroulé dans la foulée, du 20 mai au 19 juin. ». L'incarcération immédiate a été motivée par le tribunal par le fait qu’il n’était pas exclu que ce dernier soit« incité à se soustraire, autrement que par l’exercice des voies de recours légalement prévues, à l’application de la sanction pénale prononcée ».
↑Henri Seckel, « Patrick et Isabelle Balkany condamnés à de la prison ferme en appel pour fraude fiscale : Quatre ans de prison, dont un avec sursis, ont été prononcés contre l’ancien maire de Levallois qui n’a pas été incarcéré en raison de son état de santé, et trois ans contre son épouse »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑a etbValérie Mahaut, « Les Balkany ne sont plus les élus de Levallois : Les arrêtés de démission du préfet leur ont été notifiés ce vendredi. »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne, consulté le).
↑Valérie Mahaut, « Condamné pour fraude fiscale, Patrick Balkany a passé sa première nuit en prison »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le).
↑Julie Carriat, « Isabelle Balkany va assurer l’intérim à la mairie de Levallois : Après la condamnation pour « fraude fiscale » de Patrick Balkany et son incarcération, son épouse et première adjointe, elle aussi condamnée, va occuper le fauteuil de maire de la ville des Hauts-de-Seine »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑Anne-Sophie Damecour, « Patrick et Isabelle Balkany inéligibles : qui va gérer la ville de Levallois ? : La condamnation à dix ans d’inéligibilité du maire Levallois-Perret et de sa première adjointe ne sera effective qu’après intervention du préfet des Hauts-de-Seine »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne, consulté le).
↑« Olivier de Chazeaux, un challenger chiraquien pour Balkany à Levallois »,Libération,(lire en ligne, consulté le).
↑Philippe Lançon, « A Levallois, la joie de voir Balkany K-O.Sa défaite face au RPR Chazeaux a comblé une opposition disparate »,Libération,(lire en ligne).
↑Dominique Chapuis, « Levallois-Perret : la donne politique chamboulée par le retour de Patrick Balkany »,Les Échos,(lire en ligne).
↑Laurent Boissieu, « Levallois-Perret choisit Balkany dès le premier tour : Patrick Balkany, maire de Levallois de 1983 à 1995, a remporté le scrutin suscité par l'annulation de son élection »,La Croix,(lire en ligne).
↑Béatrice Houchard, « Municipales 2014 : Ca se passe comme ça, à Balkany City : Patrick Balkany a 65 ans. Isabelle, un an de plus. Cette année, ils sont partis tôt en campagne à Levallois-Perret. On disait le maire assagi et fatigué. Mais les « affaires » reprennent… »,L'Opinion,(lire en ligne).
↑Anne-Sophie Damecour, « Agnès Pottier-Dumas, première femme maire de Levallois-Perret : Les nouveaux élus du conseil municipal se sont réunis pour la première fois, ce vendredi soir. Malgré les frictions pendant la campagne, l’ancien maire, Patrick Balkany, absent, a été ovationné »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne, consulté le)« À 35 ans, la tête de liste de la majorité municipale, qui a remporté les élections le 28 juin, avec 45,8 % des suffrages, devient la première femme maire de cette ville de 64 000 habitants ».