Visi cilvēki piedzimst brīvi un vienlīdzīgi savā pašcieņā un tiesībās. Viņi ir apveltīti ar saprātu un sirdsapziņu, un viņiem jāizturas citam pret citu brālības garā.
Leletton, oulette, (en letton :latviešu (valoda)[n 1]) est unelangue qui appartient au groupebalteoriental de la familleindo-européenne. Environ deux millions de personnes parlent letton[2].
Étroitement apparenté aulituanien, le letton s'est formé jusqu'auXVIe siècle à partir des dialectes lettes,couronien, lesémigalien et lesélonien maintenant disparus.Ces dialectes semblent avoir émergé au cours du haut Moyen Âge avec l'affirmation des tribus du même nom et les contacts et influences mutuelles importantes avec les tribus finno-ougriennes voisines (Estoniens,Oeseliens,Lives à partir duXe siècle). On trouve ainsi de nombreuxfennicismes dans le letton ainsi qu'à l'inverse dans l'estonien un certain nombre de mots empruntés aux langues baltes. Plutôt qu'une hypothétique langue balto-slave, les chercheurs s'accordent à penser que ce sont aussi les multiples contacts avec les Slaves durant cette même période ainsi que la slavisation des territoires baltes plus à l'Est durant le Moyen Âge qui expliquent la présence cependant limitée d'un vocabulaire d'origine slave dans la langue lettonne (comme lituanienne). De manière ainsi caractéristique de nombreux mots lettons concernant le christianisme semblent d'origine slave, attestant des premiers contacts établis entre les tribus baltes et des missionnaires ou populations slaves christianisés dès leXe siècle.
Avec les croisades allemandes et la conquête des territoires lettons, les dialectes lettons restent cantonnés au monde paysan et à partir duXe siècle aux serfs, l'allemand étant la langue des élites. Cette christianisation par le fer et cette domination politique et culturelle des élites allemandes aboutiront à une influence importante de l'allemand sur le letton.Il faudra attendre la Réforme et le souci d'utiliser les langues locales pour effectuer le travail évangélique pour voir apparaître les premiers textes écrits en letton, souvent à l'usage des pasteurs allemands envoyés dans les campagnes.
La disparition des anciennes tribus et la vie sous un même régime politique et social, les différentes migrations liées à celui-ci et aux différents conflits ont abouti à l'unification progressive de la nation lettonne et au rapprochement progressivement des dialectes, avec la mise au point progressive d'une langue commune qui va devenir le letton.
Seul lelatgalien va connaître une évolution originale en raison du rattachement du territoire de Latgale (Livonie Polonaise) à la Pologne en 1629 et donc à une influence catholique et polonaise prolongée qui vont dissocier l'évolution de la région du reste du pays. De ce fait se maintiendra jusqu'à nos jours ce dialecte particulier.
Les plus anciens textes écrits en letton sont des hymnes traduits par Nicholas Ramm, un pasteur allemand à Rīga, recueil qui date de1530.
Le passage sous domination russe auXVIIIe siècle a renforcé l'influence de la langue russe même si le mouvement de renouveau national a permis la codification d'une langue écrite et l’essor d'un mouvement littéraire qui vont profiter de la création de l’État letton en 1918.
Pendant l'occupationsoviétique dans la seconde moitié duXXe siècle, des Russes ont immigré dans le pays sans apprendre le letton. Le russe dominait dans presque toutes les sphères de la société, et le letton devenait de plus en plus marginalisé dans le pays. Cependant, le letton ne perdit pas pour autant son statut de langue officielle. En 2000, le letton était la langue maternelle de 58 % de la population du pays (62 % en 2024), cette part étant nettement moindre dans les grandes villes (53 % àJelgava, 50 % àLiepāja, 41 % àRiga, 11 % àDaugavpils)[3]. Dans le processus pour l'indépendance du début desannées 1990, la Lettonie, tout comme l'Estonie, proposa des lois pour prévenir l'extinction de la langue.
Le letton utilise l'alphabet latin enrichi de signesdiacritiques (macron,háček,cédille). Son alphabet de 34 lettres ne contient pasq,w,x niy (sauf dans des mots étrangers), mais y ajoute les lettres diacritéesā,č,ē,ģ,ī,ķ,ļ,ņ,ŗ,š,ū etž. Le phonème noté parŗ s'étant amuï, la lettre est de nos jours généralement ignorée, du moins dans les publications de Lettonie propre. Le digraphech [x] a disparu également. Leō n'est utilisé que dans le dialecte latgalien et on a cessé son utilisation au début desannées 1940. Avant 1921, les cédilles sous les lettres ģ, ķ, ņ, ŗ pouvaient être rendues par des barres obliques avec les lettresꞡ,ꞣ,ꞥ,ꞧ.
Chaquephonème est noté par une lettre propre, à l'exception dedz etdž, des deux sons écrits par les lettrese etē (ouvert et fermé), et la voyelle oraleo (longue ou brève) des mots étrangers n'est pas distinguée graphiquement de la diphtongue proprement lettonneo – laquelle peut être notée dans des ouvrages didactiquesuo. Il est donc facile de deviner la prononciation d'un mot en le lisant. L'accent de hauteur n'est pas mobile comme enlituanien, mais se place sur la premièresyllabe, à quelques exceptions près.
Décrire l'alphabet letton sans y intégrer les digrammes (dz,dž et lech aujourd'hui abandonné, ainsi que les diphtongues) montre la grande confusion qui règne dans les ouvrages et les esprits. À l'exception parfois deie — qu'on peut trouver placée aprèsi etī —, les diphtongues ne sont pas distinguées dans les listes alphabétiques. On les trouve donc dans l'ordre purement alphabétique latin.
Les noms se répartissent comme en français entre deuxgenres : masculin ou féminin, chacun étant caractérisé par des terminaisons spécifiques. Lenombreduel apparaît dans de rares cas.
Les noms se répartissent en six ou sept groupes dedéclinaison, selon les grammairiens et leur appréciation des exceptions – peu nombreuses, dans un système certes complexe, mais régulier.
Le système de déclinaison comprend sept cas :nominatif,génitif,accusatif,datif,instrumental,locatif,vocatif. Toutefois, l'instrumental étant — presque toujours — identique au singulier à l'accusatif, au pluriel au datif, des grammairiens — peu soucieux de rigueur — l'ont évacué de leurs ouvrages.
Il n'existe pas d'article.
Pour les adjectifs — variables en genre et en nombre —, il existe une forme définie et une forme indéfinie, chacune suivant sa déclinaison.
Le Letton possède deux genres (masculin et féminin) ainsi que 7 cas grammaticaux. Les adjectifs épithètes précèdent généralement le nom qu'ils modifient et s'accordent en genre, en nombre et en cas. De même, les adjectifs prennent un suffixe différent pour indiquer une interprétation définie ou indéfinie :
Viņa nopirka vecu māju. « Elle a achetéune vieille maison. » Viņa nopirka veco māju. « Elle a achetéla vieille maison. »
Les noms peuvent être classés comme étant soit déclinables soit indéclinables. La plupart d'entre eux sont déclinables et appartiennent à l'une des six classes de déclinaison (trois pour les noms masculins et trois pour les noms féminins). Le cas instrumental est toujours identique à l'accusatif au singulier et au datif au pluriel. Il est utilisé en tant que cas indépendant (c.-à-d. sans utiliser de préposition) seulement dans des contextes très particuliers en Letton moderne.
↑Valoda signifiant « langue » en letton, etlatviešu étant legénitif pluriel delatvietis (« Letton »), il s'agit donc de « la langue des Lettons », c'est-à-dire la langue lettone. Bien que le motlatviešu seul signifie simplement « des Lettons », il n'est pas incorrect de l'utiliser ainsi pour désigner la langue.