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Lesneven

48° 34′ nord, 4° 19′ ouest
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Lesneven
Lesneven
Église Saint-Michel de Lesneven.
Blason de Lesneven
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementFinistère
ArrondissementBrest
IntercommunalitéCommunauté Lesneven Côte des Légendes
(siège)
Maire
Mandat
Claudie Balcon
2020-2026
Code postal29260co
Code commune29124
Démographie
GentiléLesneviens
Population
municipale
7 471 hab.(2022en évolution de +2,33 % par rapport à 2016)
Densité727 hab./km2
Population
agglomération
25 712 hab.
Géographie
Coordonnées48° 34′ nord, 4° 19′ ouest
AltitudeMin. 14 m
Max. 79 
m
Superficie10,27 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineLesneven
(ville-centre)
Aire d'attractionBrest
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Lesneven
(bureau centralisateur)
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Lesneven
Géolocalisation sur la carte :France
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Lesneven
Géolocalisation sur la carte :Finistère
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Lesneven
Géolocalisation sur la carte :Bretagne (région administrative)
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Lesneven
Liens
Site webSite municipal
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Lesneven[lɛsnəvɛ̃] est unecommune dudépartement duFinistère, enrégionBretagne.

Géographie

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Localisation

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Lesneven se situe à un carrefour routier important, au cœur du plateau du Léon, à 5 km du littoral de laManche. C'est l'ancienne capitale historique duPays de Léon, et encore de nos jours son principal centre commercial. Le territoire communal, peu étendu, est essentiellement occupé par l'agglomération. L'agglomération de Lesneven et celle de la commune voisine duFolgoët constituent d'ailleurs un seul et même noyau urbain, dont l'extension est limitée au sud par le territoire de la commune dePloudaniel.

Jacques Cambry décrit ainsi en 1794 la situation de Lesneven[N 1] :

« La commune de Lesneven est située sur le milieu d'une plaine qu'elle domine ; on a du clocher de cette ville une vue très étendue, mais dépouillée, sans grands effets ; la mer ne s'aperçoit que sur un angle à l'horizon. La vue vers l'ouest est plate, elle s'étend jusqu'audistrict de Brest. Les montagnes deLanderneau, les sommets desmontagnes d'Arès arrêtent l'œil au loin : au sud, sud-est, les champs s'élèvent en amphithéâtre ; à l'orient, à quelques mille de Lesneven, ils sont bornés par des collines sur lesquelles on distingue le clocher dePlonnévès, et la commune deLanhouarneau vers le sud-est, les clochers dePlonneventer, deBolilis : ce dernier point de l'horizon se termine encore à 7 ou 8 lieues par une chaîne des montagnes d'Arès[1]. »

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deLesneven
KernouësPlouiderPlouider
Le FolgoëtLesnevenSaint-Méen,Plouider
Le FolgoëtPloudanielPloudaniel

À l'est, Lesneven est séparée des communes voisines de Saint-Méen et Plouider par un petitfleuve côtier, le Quillimadec[2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat du Finistère.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de9,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 042 mm, avec 16,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune dePloudaniel à 4 km àvol d'oiseau[6], est de11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 146,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Lesneven est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine de Lesneven, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,1 %),terres arables (18,8 %), prairies (13,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), forêts (0,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Héraldique

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Blason de Lesneven

D'or au lion morné de sable, tenant entre ses pattes de devant un guidon d'azur chargé d'une fleur de lys d'or, la hampe de gueules.
Aurait été donné d'office dans l'armorial d'Hozier en 1696[16].
Explications = Le lion morné de sable est le lion duLéon.

Toponymie

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Article détaillé :toponymie bretonne.

La tradition désigne le mythiquecomte Even (ou Neven), parfois surnommé Even le Grand en raison de ses victoires contre lesNormands, qui aurait vécu vers900, comme étant le bâtisseur de la cité de Lesneven, au départ une simplemotte féodale, dont l'étymologie serait alorsAula Eveni (« la Cour d'Even ») (en fait ce serait plutôtAula Neveni (« la Cour de Neven »), anthroponyme que l'on retrouve dans le nom de lieuRuneven àPlouider[17] et dans le nom breton de la commune voisine de Saint-Méen : « Sant Neven ». La légende dit que le comte Even aurait vaincu les envahisseursnormands en875, avec l'aide desaint Goulven.

Une autre hypothèse existe : le nom de Lesneven proviendrait dubretonles (château) et du saint breton Néven (Nevyn, en gallois) fête le dans lecalendrier breton[18].

Histoire

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Origines

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La fondation de Lesneven remonte auhaut Moyen Âge avec la paroisse primitive de Notre-Dame. Cette paroisse faisait partie de l'archidiaconé de Kemenet-Ily relevant de l'évêché de Léon. Elle avait commetrèveLanguengar. Elle est issue d'un démembrement de la paroisse dePlouider. L'église Notre-Dame aurait été fondée en 1111 parAlain Fergent selonBertrand d'Argentré[19] ; en 1209 elle est donnée, ainsi que lefour à ban de la ville[20], parAlix de Bretagne à Ameline d'Écosse[21],abbesse de Saint-Sulpice des Bois. L'église Notre-Dame devient alors unprieuré[22] ; la liste des prieures ainsi que celle des prêtres desservant la paroisse est en partie connue jusqu'en 1713[23].

L'église Notre-Dame est reconstruite en 1348 par le ducJean IV de Bretagne et transformée encollégiale[24] à laquelle se joindra, plus tard, celle de Saint-Michel[25].

Le Moyen Âge

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Guerres et troubles

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Lesneven (XIIIe siècle),Vierge à l'Enfant Jésus,Rennes,musée de Bretagne.

Lesneven fut, durant tout leMoyen Âge, la capitale militaire descomtes de Léon qui y installèrent une de leurs quatrechâtellenies, et y construisirent auXIIIe siècle un imposant château fort (lors de la construction de la prison entre 1782 et 1784, on trouva « quelques restes du château d'Even, entre autres un appartement octogone et voûté »[26]), à l'emplacement de l'actuelle Place du Château. AuXIIe siècle, le duc de BretagneAlain Fergent établit à Lesneven une cour de justice pour tout le pays de Léon[27]. Entre 1214 et 1216, le Léon est envahi parPierre de Dreux, dit Mauclerc, qui conquiert Lesneven en1216. Le pouvoir des comtes de Léon prit alors fin,Pierre Mauclerc, jouant des dissensions internes à la famille de Léon, et s'emparant des terres deConanIer de Léon pour les intégrer au domaine ducal duduché de Bretagne.

Durant laguerre de Succession de Bretagne, les partisans deCharles de Blois développent la forteresse de Lesneven pour faire contrepoids à celle deBrest, aux mains des partisans deJean de Montfort, mais la ville passa plusieurs fois alternativement aux mains des Français et des Anglais, alliés de Jean de Monfort : en 1372, la population de Lesneven, excédée par les pillages de la garnison anglaise, aida les partisans de Charles de Blois à la massacrer[28]. En 1374, le duc de BretagneJean IV prit la ville, et passa au fil de l'épée toute la garnison française qui la défendait[29].Bertrand Du Guesclin s'empare de la ville en 1375. Les Anglais n'abandonnèrent définitivement la ville qu'en1397. Par la suite, la forteresse de Lesneven perdit son importance stratégique, servant même de carrière de pierre auXVIIe siècle.

Entre 1426 et 1544, la noblesse duLéon organise plusieursmontres à Lesneven, qui sont aussi l'occasion de grandes foires animant la ville.

En 1509, une terrible épidémie depeste sévit à Lesneven.

Pendant lesguerres de la Ligue, après des combats extrêmement violents, la population finit par se rallier le augouverneur deBrest,René de Rieux, dit « Sourdéac ».

Jehan Marec'h, l'« Attila de Lesneven »

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Jehan Marec'h, seigneur qui habitait le manoir deGuiquelleau (une paroisse voisine, désormais incluse dans la commune duFolgoët), fut célèbre pour ses actes de banditisme et surnommé pour cette raison l'« Attila de Lesneven ». Entre 1514 et 1527, il fit de nombreuses victimes, s'attaquant à des personnes de toutes conditions, gentilshommes, prêtres, roturiers. Il osa même attaquer la garde personnelle du roiFrançoisIer lorsque celui-ci vint faire ses dévotions au Folgoët en 1518. Le, il assassine son voisin et suzerain, le baron Henri de Penmarc'h (enSaint-Frégant), qu'il tue d'un carreau d'arbalète et de 65 coups d'épée à la fin d'un banquet[30]. Il est alors arrêté et condamné le à être décapité sur la place de la Cohue à Lesneven ; on lui coupa son bras droit, qui fut attaché à un poteau près des douves du château de Lesneven et sa tête fut piquée sur un pieu pour être exposée[28].

À Lesneven, le nombre des baptêmes passe d'une moyenne de 15 par an entre 1545 et 1549 à une quarantaine entre 1571 et 1590, mais baisse à une moyenne de 22 par an entre 1591 et 1600 (quatre en 1597, cinq en 1598) en raison desGuerres de la Ligue et des mauvaises conditions climatiques[31].

L'hospice de Saint-Maudez

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L'hospice de Saint-Maudez aurait été fondé auXIIIe siècle par la famille Gouzillon de Kerno, probablement à un retour decroisade ; ils le dotèrent de terres et de rentes pour en financer le fonctionnement ; destiné à recevoir les vieillards nécessiteux et les petits enfants, il fut placé sous le patronage desaint Maudez[32]. Il servit entre autres lors de l'épidémie depeste de 1627.

Cet hospice est abandonné en 1713, mais un hôpital est construit dans le courant duXVIIIe siècle par Claude-Alain Barbier, comte de Lescoët, qui demeurait au château de Kerno en Ploudaniel et fit reconstruire également en 1786 (la chapelle antérieure datait duXVe siècle) la chapelle Saint-Maudez, qui fut abandonnée pendant la Révolution française[33]. En 1788, l'hôpital possède de 50 à 60 lits[34].

La sénéchaussée et la communauté de Lesneven

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Jusqu'à laRévolution française, la ville fut aussi le siège d'une importantesénéchaussée (circonscription judiciaire), créée en 1565 par le roiCharles IX, dont le ressort s'étendait sur une bonne partie du Nord-Finistère actuel ; 26justices seigneuriales en dépendaient, dont celle de laprincipauté de Léon (son siège était àLanderneau et elle appartenait à lamaison de Rohan) et celle deSaint-Renan). Plusieurs membres de la famille de Poulpry se succédèrent dans cette charge, dont Alain Jacques de Poulpry de Kerillas en 1722 ; le dernier sénéchal fut à partir de 1784 Nicolas-Jacques Cosson de Kervodiès.

Jusqu'à la Révolution française, la ville fut dirigée par une « Communauté », qui avait le droit de députer auxÉtats de Bretagne, chargée« de l'administration de la ville, sous la surveillance minutieuse de l'intendant de la province. Elle n'avait la charge ni de répartir les impôts, ni de les percevoir, mais elle nommait des personnes “intelligentes” pour en établir les rôles et pour le percevoir des personnes “sachant lire et écrire” (ce qui était rare alors à Lesneven) et assez riches pour pouvoir en répondre sur leur fortune personnelle. […] Quand ses membres n'étaient plus assez nombreux, [la Communauté] se réunissait, et de nouveaux collègues étaient élus à la majorité des voix ». La dernière élection connue eut lieu le : 19 nouveaux conseillers furent élus ce jour-là.« Les conseillers ainsi nommés montraient peu d'enthousiasme pour assister aux séances », l'absentéisme était fréquent, indique René Leroy qui cite l'exemple de la réunion du où, huit conseillers seulement étaient présents, en nombre insuffisant pour pouvoir délibérer alors qu'il fallait réparer les pavés de la ville qui en avaient bien besoin, ne l'ayant pas été depuis au moins quinze ans. L'Intendant dut menacer les conseillers de déchéance et d'amendes pour les contraindre à participer aux réunions[35].

Languengar

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Article détaillé :Languengar.

Languengar fut, jusqu'à la Révolution française, une petite paroisse située au nord-ouest de Lesneven et incorporée dans la commune de Lesneven en1791. Il n'en reste presque aucune trace, même l'église et le cimetière de Languengar ont disparu[36].

La tradition du gui à Lesneven

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Max Radiguet, La fête de l'Épigane à Lesneven (L'Illustration, 1854).
La tradition de la fête du Nouvel An à Lesneven.

Jacques Cambry décrit comme la survivance d'une tradition druidique[37] la procession du gui (fête de l'éguigané, qui avait lieu entre Noël et le Nouvel An) àLanderneau et à Lesneven :

« En 1788, les échevins, les administrateurs de l’hôpital promenoient encore un bœuf et un cheval couvert de fleurs et de lauriers, dans toutes les rues de Lesneven ; la marche était précédée d’instrumens, de fifres, de tambours ; on s’arrêtoit de tems en tems, en s’écriant :Guy na-né,Voilà le guy. La quête qu’on faisoit à la porte des riches se partageoit entre les prisonniers, les hôpitaux, les récolets, et les pauvres honteux ; il n’est aucun de nos lecteurs qui ne sache à quels siècles se rapporte cet ancien usage. Qui ne se rappelle les taureaux que les Druides immoloient dans leurs forêts aux pieds de leurs chênes sacrés, à l’époque du nouvel an ? qui ne les voit vêtus de blanc, à l’aide d’une serpe d’or, détachant en silence le guy du rouvre ? Des Vacies les recevoient dans un voile de lin ; le peuple prosterné attendoit qu’on lui distribuât des parcelles de ce rameau tombé du Ciel, né sans germe : il éloignoit les enchanteurs, les prestiges ; les esprits malfaisans ne pouvoient rien contre la puissance céleste : trempé dans les fontaines ou dans les eaux qu’on distribuoit aux animaux il détruisoit toute influence dangéreuse ; la foudre respectoit la maison qui le recevoit[38]. »

DuXVIe siècle auXVIIIe siècle

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Le cloître du couvent des Ursulines, construit entre 1715 et 1748 (actuelmusée du Léon).

AuXVIIe siècle, l'église Notre-Dame, qui bénéficiait de nombreuses donations etfondations[39], possédait au moins cinqconfréries : de la Trinité, du Rosaire, de Notre-Dame du Mont-Carmel des Agonisants[40] et des maîtres es arts. Les seigneurs de Kergoff et de Lesdourdu y jouissaient d'undroit de prééminence, Alain Barbier, seigneur de Kerno, acquit en 1646 les droits du seigneur de Kergoff[41]. En 1777, l'église Notre-Dame est dans un si piteux état qu'il est décidé de la reconstruire entièrement, la communauté de ville s'en chargeant : l'église fut alors démolie, ses matériaux vendus, en prévision de sa reconstruction, mais la Révolution française l'empêcha[42].

Deuxcouvents furent construits grâce à d'importantes donations : le couvent desUrsulines[43], entre 1678 et 1746 (actuel « Musée du Léon », ce couvent comprenait une quarantaine de religieuses qui veillaient à l'éducation des jeunes filles) et le couvent desRécollets, fondé en 1625 par le seigneur de Kerno, dePloudaniel (actuel lycée Saint-François). La communauté des Ursulines accueillait des demoiselles issues des plus grandes familles de la noblesse léonarde auxquelles elles enseignaient la lecture, l'écriture, le calcul, la morale chrétienne et, pour les filles les plus démunies, l'art ménager. À la veille de la Révolution française, une soixante de pensionnaires étaient accueillies.

L'église paroissiale Saint-Michel fut rebâtie entre 1755 et 1763, mais a conservé son portailRenaissance daté de1634, ainsi qu'une « Vierge » duXVe siècle et un tableau (Nativité) duFrère Luc[28].

Plusieurs hôtels particuliers sont construits auXVIIe siècle comme l'hôtel de Kermenguy, destyle Renaissance, avec ses lucarnes à fronton en arc de cercle, d'une architecture austère, construit par Henry de Kermenguy et qui fut, à la fin duXVIIIe siècle la demeure de Jean Marie Henry de Kermenguy, procureur du Roi et maire de la ville ; comme l'hôtel de Kerdanet, construit au début duXVIIIe siècle par René Calvez de Kerambartz qui se qualifiait alors de « maire perpétuel et héréditaire », qui appartint ensuite à lafamille Miorcec de Kerdanet[44] ou encore l'hôtel Barbier de Lescoët[45], dit aussi hôtel de France, qui date duXVIIe siècle[46].

Article détaillé :Famille Miorcec de Kerdanet.

Le rôle commercial de Lesneven s'affirma également, avec ses foires très réputées (9 par an auXVe siècle, quatre par an duXVIe siècle auXVIIIe siècle), et ses marchés chaque lundi dès le Moyen Âge ; seshalles construites en 1659 étaient réputées être les plus vastes de Bretagne. Joseph-Émile Gridel[47] écrit en 1862 : « Les halles de Lesneven « sont une véritable cour des miracles qui sert d'asile à une foule de malingreux couverts des guenilles les plus fantastiques »[48] ; elles furent détruites en 1893. Le plus important marché du Léon se déroule toujours chaque lundi à Lesneven.

En 1759, une ordonnance deLouis XV ordonne à la « campagne de Lesneven » de fournir quatre hommes et de payer 26livres pour« la dépense annuelle de lagarde-côte de Bretagne[49] ».

En 1773, Christophe Castel, 23 ans, originaire de Lesneven, qui a dérobé 273 livres dans la paroisse deSizun, et volé un cheval au pâturage sur la paroisse deGuimiliau, est condamné« d'être pendu et étranglé, jusqu'à ce que mort s'ensuive, par l'exécuteur dehaute justice, à une potence qui sera pour cet effet plantée à la place publique et patibulaire de la ville [Lesneven] » et, en outre, à la confiscation de ses meubles et aux dépens[50].

Une épidémie defièvre typhoïde sévit, comme dans la plupart des paroisses voisines, à Lesneven en 1775, y faisant cette année-là 86 morts[51]. En 1777, une épidémie depeste fait des ravages à Lesneven. Lesubdélégué de Lesneven écrit :

« La maladie fait un ravage affreux. Il y a dans la ville cent dix-neuf malades. À ce que m'a dit lerecteur, il n'y a que les pauvres qui en soient attaqués. LeSaint-Sacrement sort trois à quatre fois par jour et on fait aussi jusqu'à trois enterrements par jour. Le meilleur confesseur de cette ville est mort de la maladie, après les plus grands travaux (souffrances). »

Selon Jacques Cambry, Lesneven vers 1780 avait 2 300 « communiants »[52], unesubdélégation, une brigade demaréchaussée et deux couvents (Récollets etUrsulines). La ville était le siège ordinaire des juges royaux du Léon, juridiction de vaste étendue. Il s'y tenait alors neuf foires par an et un marché chaque semaine.

La région de Lesneven auXVIIIe siècle a fait l'objet d'une étude dePierre Tanguy publiée dans leBulletin de la Société archéologique du Finistère[53].

La Révolution française

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Le, les 158 délégués de la sénéchaussée du Léon se réunirent à Lesneven pour coordonner lescahiers de doléances des 97 paroisses et procéder à l'élection de deux députés auxÉtats généraux :Guy Le Guen de Kerangal, négociant et propriétaire àLandivisiau, etFrançois-Augustin Prudhomme de Kérangon[54], furent élus[18].

Les Ursulines sont expulsées de leur couvent en 1792 ; les bâtiments du couvent servent un temps de caserne, puis d'annexe à l'hôpital maritime de Brest.

Lesneven fut chef-lieu duDistrict de Lesneven de 1790 à 1795.Jacques Cambry décrit alors ainsi la ville :

« Lesneven est petit, on n'y voit pas un bâtiment de marque, excepté l'hospice de la Marine[55], assez vaste, mais sans architecture ; c'étoit uncouvent d'Ursulines[56] : cet hospice est bien loin de Brest. J'ai vu mourir sur des charrettes les matelots qu'on y portoit […]. Cinq cent douze malades peuvent être soignés dans les treize salles de l'hospice de Lesneven. […] L'hôpital civil […] n'est composé que de cent lits. […] On frémit en entrant dans la prison[57] de Lesneven. Quelle infection, quelle malpropreté, quelle cruelle démonstration de la haine de l'homme pour ses semblables, ou de son inconcevable insouciance[58] ! »

Surnommé le « Coblentz finistérien », le district de Lesneven, suspecté de complaisance à l'égard des aristocrates et des réfractaires, vit le Conseil général ordonner le la mise en arrestation des cinq membres de son directoire et du procureur syndic, remplacés par une administration sous la tutelle de Brest[59].

En, toute la région de Lesneven s'insurge à l'occasion de lalevée de 300 000 hommes, mais l'insurrection est écrasée parJean Baptiste Camille de Canclaux, commandant en chef de l'Armée des côtes de Brest. Le, à la suite de labataille de Kerguidu, Jean Prigent, maire dePlouzévédé estguillotiné à Lesneven[60].

Le 25 germinal an II (), un lundi, jour de marché, deuxprêtres réfractaires sontguillotinés à Lesneven. La sentence est justifiée ainsi par letribunal révolutionnaire :« Tous les deux sont convaincus d'être prêtres non assermentés et comme tels avoir été sujet à la déportation. En conséquence, ordonne que les dits Jean HABASQUE et Guillaume PETON seront livrés dans les 24 heures à l'exécuteur des jugements criminels pour être mis à mort sur la place du marché publique de Lesneven[61] ». Jean Habasque, 42 ans, né au terroir de Keraigen enKerlouan le est arrêté à Kerlouan le. Guillaume Péton, 41 ans, né àPlourin-Ploudalmézeau en 1753, demeurant à Saint-Thégarec, commune de Kerlouan, devenu prêtre le, puis prêtre de Kerlouan, est arrêté le. Un vitrail de l'église de Lesneven représente la mise à mort de ces deux prêtres léonards.

Toussaint Perrot né le 12 février 1761 - Lestevennec - Plouider, décédé le 22 janvier 1804[62] - Moulin Nevez - 1 pluviose an XII - Trégarantec, à l'âge de 42 ans fut capitaine de la Garde Nationale de Lesneven en 1794. Il était aussi cultivateur sur Lestevennec, meunier au moulin de Coatmenach, à Plouider. En 1798, un commissaire de district porte sur lui le jugement suivant : « bon patriote, sachant lire et écrire, ayant du bon sens mais peu de conduite ». Il profite de la nationalisation des biens du clergé et de la noblesse pour acheter quelques biens nationaux.

LeXIXe siècle

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Du pensionnat de la Retraite au Musée du Léon

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Lesneven :retraitantes de la Retraite vers 1920.

En 1828, l'ancien couvent des Ursulines, devenu ensuite hôpital maritime, est cédé aux religieuses des Dames de la Retraite[63], qui en firent un pensionnat, qui exista jusqu'en 1907 ; l'établissement accueillit ensuite desretraitantes jusqu'à ce qu'un incendie le ravage en. Les travaux de reconstruction furent interrompus par la Seconde Guerre mondiale ; en 1946, les religieuses ouvrirent une école de couture, puis un foyer socio-éducatif pour jeunes filles en difficulté dénommé en bretonTy ar Gwenan (« Maison des Abeilles ») qui ferme en 1973 ; les religieuses quittent alors Lesneven et vendent l'ancien couvent des Ursulines à la ville de Lesneven qui le transforme en partie en Musée du Léon installé dans l'ancienne chapelle du couvent[64].

Lesneven en 1843

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Selon A. Marteville et P. Varin, en 1843, Lesneven était alors chef-lieu de canton, disposait d'une perception, d'un bureau d'enregistrement et d'une brigade de gendarmerie à cheval. Outre la partie urbanisée, Lesneven possédait alors quatre villages (Pratdon, Castel-an-ter, Pen-ar-choat, Poulbriant), deux manoirs (Trougourun et Lescoat), deux moulins à eau (Trougourun et Lancelin) ; pour une superficie totale de 493 ha, dont 16 ha occupés par les propriétés bâties, Lesneven possédait alors 343 ha de terres labourables, 44 ha de prés et pâturages, 15 ha de bois, 7 ha de vergers et jardins et 32 ha de landes et incultes[65].

Les voies ferrées desservant Lesneven

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Le tracé de la voie ferrée allant deLanderneau àBrignoganvia Lesneven.

Une loi dudéclare d'utilité publique la construction d'un réseau dechemin de fer d'intérêt local, à voie d'un mètre de largeur et comprenant entre autres lignes celle allant deLanderneau à Lesneven et àPlounéour-Trez par ou prèsPlouédern,Trémaouézan,Ploudaniel, Lesneven,Plouider etGoulven[66]. Des stations pour les voyageurs sont prévues à Landerneau, Trémaouézan, Ploudaniel, Lesneven, Plouider, Goulven et Plounéour-Trez et de simples haltes à Plouédern etLe Folgoët[67]. Cette voie ferrée desChemins de fer départementaux du Finistère est mise en service en 1894 jusqu'àPlounéour-Trez et prolongée en 1901 jusqu'àBrignogan ; une seconde voie ferrée allant dePlabennec à Lesneven ouvre en 1904 ; les deux lignes ont été fermées en 1946.

La forte pratique religieuse

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Fête-Dieu à Lesneven avant 1910.

Vers 1890, il y avait plus de 99 % de messalisants[68] dans lecanton de Lesneven, ainsi que dans lecanton voisin de Plouzévédé[69].

LeXXe siècle

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Les foires et marchés de Lesneven

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En 1886, René Leroy fait cette description des foires de Lesneven :

« Un jour seulement par mois, Lesneven semble retrouver sa vie active d'autrefois et redevenir ce qu'elle était encore auXVIIIe siècle, la ville la plus importante duLéonnais. C'est le jour de la foire, le dernier lundi de chaque mois. Dès le matin, les halles et la place de l'église se couvrent de bancs et de tables sur lesquels les marchands disposent des articles de toutes sortes, des draps, des laines, de la toile, des quincailleries, des graines, voire même [sic] du lard, de la viande de boucherie, du pain de toutes les couleurs, de toutes les formes et sans doute de tous les goûts. Peu à peu, marchands et paysans arrivent, les premiers entassés avec leurs marchandises dans de longues voitures couvertes, les seconds sur de grosses charrettes ou dans des voitures mal suspendues, ou encore à pied, les hommes le bâton à la main, et les femmes brochant de toute la rapidité de leurs dix doigts. À onze heures, la circulation est rendue difficile par le nombre des chevaux, des vaches, des porcs, des moutons, des charrettes et des voitures qui vont dans chaque sens. À midi, les jours de grandes foires, il y a des endroits où l'on se porte pour ainsi dire les uns les autres. Sur tous les marchés cette foule nombreuse remue, se bouscule, s'appelle, qui en français, qui en breton, et la voix de tout le monde se mêlant aux disputes des marchands et aux cris des animaux, on finit par ne plus s'entendre. Mais vienne à sonner l'Angélus, le bruit cesse dans quelques groupes de vieux Bretons bretonnants : les femmes se recueillent, les hommes quittent leur bonnet bleu, et tous ensemble disent pieusement leur prière, sans plus de respect humain que s'ils étaient seuls au milieu de leurs champs. La foire ne commence pas de bonne heure le matin ; mais, en revanche, elle se termine tard le soir : il fait déjà noir que de nombreux paysans sont encore à Lesneven et remplissent les nombreux cafés de la ville[70]. »

Lesneven : le marché aux sabots vers 1890.
Lesneven : la place général Le Flô un jour de marché vers 1930.
Paysans de Lesneven vers 1850 (dessin d'Henri-Désiré Charpentier).

Lesneven, qui a tôt perdu ses fonctions de capitale administrative, est restée au début duXXe siècle un centre commercial fréquenté, particulièrement les jours de foires et marchés.Louis Gillet, qui fut pendant l'année scolaire 1901-1902 professeur de philosophie au collège de Lesneven en fait cette description :

« Le bourg n'a rien de remarquable. C'est un gros village endormi, composé de quatre ou cinq rues qui vont se perdre dans la campagne et qui, au centre, s'évasent en deux places assez vastes. Sur celle de l'église se dresse - car Lesneven a son grand homme - une statue en bronze dugénéral Le Flô, d'un prodigieux vert grenouille, qui me fait encore rêver à ce précurseur de l'alliance russe. Les jours de marché, c'est-à-dire le dernier lundi du mois, la petite ville s'emplit de blouses bleues, de charrettes, de coups de fouet, de meuglements de bestiaux ; toute une chouannerie extraordinaire, faces rasées et chapeaux cirés, surgit de tous les chemins creux, à dix lieues à la ronde : car, de son ancienne importance, la vieille capitale du Léon n'a guère conservé que son rôle de foire. Ce jour-là, les cabarets ne désemplissent pas, et il y a toujours, sous les ormes de l'église, la baraque de toile où les filles du pays viennent vendre leurs cheveux pour s'acheter des mouchoirs. La nuit venue, tout se disperse, se terre on ne sait où, et la petite ville retombe dans sa torpeur, jusqu'au marché suivant[71]. »

Le docteur Chevrey, qui a visité la Bretagne en1924, fait cette description du marché de Lesneven :

« Nous partons pour Lesneven : à mesure que nous approchons de cette ville, la route se peuple de plus en plus, nous tombons, hélas ! sur le jour du marché. Automobiles mes frères, le Ciel vous préserve toujours de circuler sur une route venant ou allant à un marché breton. C'est une cohue de charrettes attelées de bidets fringants et peureux, de brouettes, de bestiaux, de femmes, d'hommes, d'enfants, endimanchés, enrubannés et hélas ! surtout ivres à ne plus tenir debout. La plaie de la Bretagne, l'alcool, s'étale dans toute sa laideur. Devant moi, un paysan, qui n'a pu vendre sa vache, est ramené par elle; suspendu au licol et tiré par la bonne bête, il titube, zigzague, embrassant à tout moment la coupe du ruminant qu'il étreint amoureusement de ses deux bras. Les moutons bêlent, les bestiaux meuglent ; les cochons crient, comme savent crier des gorets affolés ; des juments poulinières, attachées derrière les charrettes, sont suivies en liberté de leurs poulains fous, aux jambes raides comme des échasses, au poil bourru, bondissant, sautillant sans rime ni raison, folâtres comme des écoliers en vacances. Et je vais à contre-courant de tout cela, l'œil aux aguets, le pied sur le frein, crispé sur ma direction, évitant un cochon fou pour raser une vache vagabonde, frôlant une charrette surchargée de Bretonnes pour, à moitié, accrocher la camionnette Citroën que conduit, gravement, un Breton en costume local, accompagné de son épouse enrubannée. Dans la ville même, la cohue est indescriptible : chaque rue autour de l'église est affectée à un rayon, oserai-je dire, du marché. Voici la rue des Vaches, présentant, sur les trottoirs, une haie régulière de bêtes encornées qui regardent, c'est bien leur tour, passer les humains. La rue des Poules, où des cageots, entassés jusqu'au premier étage, retiennent captifs un orchestre caquetant et claironnant de volailles. La rue des Cochons, où ces messieurs, gras et roses, couinent, braillent, hurlent, suivant leur humeur et les attouchements, plus ou moins brutaux, que leur font subir les acheteurs. La rue des Casseroles et des Pots, envahie de ferblanterie et de faïences, et enfin la rue des Serviteurs où, alignés sur le trottoir, les hommes à droite, les femmes à gauche, semblant attendre le passage de quelque souverain, les gens de ferme espèrent la louée annuelle[72] »

Les foires de Lesneven ont disparu vers 1965.

Le collège de Lesneven

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Une classe du collège de Lesneven, photographiée parJules David (1891/92).

Le collège de Lesneven[73], actuel collège Saint-François de Lesneven, est un ancien couvent de Récollets construit auXVIIe siècle, qui fut vendu commebien national pendant la Révolution française, et racheté par l'abbé Roudaut, alors recteur de Plounéour-Trez, pour en faire une maison d'éducation, autorisée par une délibération du conseil municipal de Lesneven en date du et qui fut rapidement transformé en collège communal par une ordonnance royale en date du[73]. Ce collège fut créé par des partisans de lamonarchie de Juillet à la suite de l'effondrement des effectifs du collège du Kreisker àSaint-Pol-de-Léon dont tous les enseignants, prêtres, refusèrent de prêter serment au nouveau régime et furent remplacés par des laïcs[74]. En 1893, le collège communal de Lesneven compte 407 élèves et 354 en 1899 ; il n'en a plus que 185 en 1906[69]. Louis Gillet en fait cette description au début duXXe siècle :

« C'est un grand bâtiment de grise mine, très nu, aux trois étages de croisées régulières, l'une de ces architectures à physionomie spéciale, sentant la caserne et le séminaire, et fait pour imposer une discipline uniforme à tout ce qui y vit. Deux cours, l'une devant, l'autre derrière, celle-ci suivie d'un jardin, demi-potager, demi-parterre, avec des allées droites pour la promenade des régents (c'était le nom des professeurs) complètent le tableau, marqué d'une si forte empreinte ecclésiastique. Une vingtaine de maîtres et environ trois cents élèves, composent le personnel de la maison. Tout ce monde se lève, marche, se rend à l'étude et aux récréations, à la chapelle, au réfectoire, vit, agit et se couche au son de la cloche conventuelle, qui tinte les heures rauques au silence de la petite ville. (...) Le sol des classes était de terre battue, tout le monde allait en sabots (...) Des élèves, pas un bourgeois : tous enfants de la glèbe, fils de petits fermiers, de pauvres cultivateurs (...) Un tiers à peu près se destinaient aux ordres[71]. »

Lesneven : la chapelle du collège Saint-François.

Le même auteur évoque la condition des élèves qui, pour la plupart, étaient « chambriers » :

« Mais si tous les élèves, sauf quatre ou cinq exceptions, étaient internes, tous n'étaient pas pensionnaires, c'est-à-dire assez riches pour payer la pension complète. […] [La plupart étaient] "chambriers". Le chambrier était un élève au rabais, trop pauvre pour payer comme les riches et qui, moyennant une somme modique, avait dans la maison [collège] droit au couvert, au lit et à la chandelle, mais non à la nourriture. Quant aux leçons, elles étaient gratuites […]. La famille du chambrier lui apportait, tous les lundis, la miche [de pain] et le morceau de [lard] salé de la semaine. […] Le chambrier, pour cuire lard et pommes de terre, se servait du fourneau commun[71]. »

Ce collège ferma ses portes le, touché tardivement par les mesures de laïcisation en vertu de laloi sur les congrégations, malgré le soutien qui lui fut apporté (par exemple, le conseil municipal de Lesneven vota à l'unanimité contre la laïcisation du collège le). L'abbé Alain Moënner ouvre alors l'institution Saint-François d'Assise, qui devint par la suite le collège Saint-François, qui eût entre 430 et 500 élèves chaque année pendant l'Entre-deux-guerres. Pour les filles, l'école Notre-Dame-de-Lourdes, ouverte en 1908, fut transformée par la suite en cours complémentaire du Sacré-Cœur en 1926[75], puis après 1945 en collège et lycée, avant la fusion des deux établissements survenue en 1968[76]. C'est désormais le collège et lycée privé Saint-François-Notre-Dame[77]. Marcel Thomas, qui a fréquenté le collège Saint-François entre 1951 et 1958 qualifie l'internat de « régime quasi-carcéral »[78].

La Première Guerre mondiale

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LeMonument aux morts de Lesneven.

LeMonument aux morts de Lesneven, édifié en 1922 par l'architecteCharles Chaussepied (la sculpture, qui représente un groupe de femmes et enfant devant une croix surmontée d'un casque, est d'Hortense Tanvet), porte les noms de 112 soldatsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale. Parmi eux, plusieurs ont été décorés comme Paul Bergot[79],lieutenant-colonel au125e régiment d'infanterie, officier de laLégion d'honneur et décoré de lacroix de guerre ; Émile Le Corre[80],sergent au91e régiment d'infanterie, décoré de lamédaille militaire et de lacroix de guerre avec palme ; Victor Roué[81], matelot cuisinier à bord du sous-marinAriane[82], décoré de la médaille militaire[83].

Sept soldats non originaires de Lesneven sont morts alors qu'ils étaient hospitalisés à Lesneven dans l'hôpital temporaireno 45 ; ils sont inhumés dans le cimetière communal[84].

La Seconde Guerre mondiale

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Des enseignants du collège Saint-François s'engagèrent dans la Résistance, par exemple le chanoine Kerbrat, l'abbé Caro, etc.[85].

  • Le cimetière allemand de Ploudaniel - Lesneven 1.
    Le cimetière allemand de Ploudaniel - Lesneven 1.
  • Le cimetière allemand de Ploudaniel - Lesneven 2.
    Le cimetière allemand de Ploudaniel - Lesneven 2.
  • Plaque commémorative en la mémoire de neuf marins allemands péris noyés lors du naufrage du contre-torpilleur Z 32 le 9 juin 1944 au large de l'Île de Batz.
    Plaque commémorative en la mémoire de neuf marins allemands péris noyés lors du naufrage ducontre-torpilleurZ 32 le au large de l'Île de Batz.

Le, leCombat Command B, de la6e division blindée américaine, venant duCloître-Saint-Thégonnec en évitantMorlaix puissamment défendu par environ3500 hommes de la266e division d'infanterie allemande, parvient à Lesneven qu'elle conquiert après une faible résistance allemande, détruisant notamment trois canons et un dépôt de mines près de la gare, vers 22 heures. Cette unité américaine bivouaqua à l'est de Lesneven après cette attaque, avant de continuer son avancée en direction de Brest[86].

L'hôpital de Lesneven

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Construit au début duXVe siècle et reconstruit auXVIIIe siècle, tenu par les religieuses de Saint-Laurent jusqu'en 1978, abrita un service de médecine et de chirurgie jusqu'en 1958. En 1962, il devienthôpital local, abritant également une maternité et une maison de retraite. En 1976, des bâtiments neufs sont construits (les anciens bâtiments sont abattus en 1983), et l'hôpital abrite désormais une maison de convalescence et de gériatrie.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[87]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[88].

En 2022, la commune comptait 7 471 habitants[Note 2], en évolution de +2,33 % par rapport à 2016 (Finistère : +2,16 %,France horsMayotte : +2,11 %). Le maximum de la population a été atteint en 2013 avec 7 229 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
3 2001 8602 1782 3142 4042 6642 8322 8472 847
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 6632 6622 7592 9782 9052 9503 0283 2843 488
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
3 4963 3753 7763 8993 9694 1114 3004 8255 181
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
5 0715 6266 0836 1456 2506 3486 6906 7407 167
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
7 3117 471-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[89] puisInsee à partir de 2006[90].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,0 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 385 hommes pour 3 921 femmes, soit un taux de 53,67 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[91]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
3,2 
7,4 
75-89 ans
13,7 
15,8 
60-74 ans
16,3 
21,4 
45-59 ans
20,0 
18,5 
30-44 ans
16,3 
17,2 
15-29 ans
14,5 
18,5 
0-14 ans
16,0 
Pyramide des âges du département duFinistère en 2021 en pourcentage[92]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,2 
7,8 
75-89 ans
11,5 
19,2 
60-74 ans
20,1 
20,8 
45-59 ans
19,7 
17,7 
30-44 ans
16,6 
17,1 
15-29 ans
14,7 
16,8 
0-14 ans
15,2 

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 dans le Finistère.
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Liste des maires

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Mairie de Lesneven.
Liste des procureurs-syndic successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
16201623Yves Le Guen  
16231630Alexandre Benaud, sieur des Isles  
16301638Jean Bohier de Kerferré  
16381642sieur Guyomar  
16421644Christophe de Cadrouillac  
16441646Jacques Huillard de Tregouinec  
16461648François Tremel de Kermabusson  
16481649Hamon Le Dall de Feunteunméan  
16491651Jean Bohier de Kerferré  
16511655François Ponce de La Villeneuve  
16551659Olivier Larvor, sieur de la Haye  
16601669Yves Le Reffloc'h, sieur de Kernéaval  
16691673Claude Laoust, sieur de Kernech  
16731677Nicolas Chauvel de Montreuil  
16771678Gabriel Steven de Creachsalaun  
16781680Alain Blouin de Kerascouet  
16801682Jean Bihan de Keruzouarn  
16821684Guillaume Cabon de Chateaurun  
16841686Yves Laoust, sieur de Mesgouez  
16861688Jean Godefroy de Kersengar  
16881690Sébastien Crouézé de Kerguyomar  
16901692Claude Geslard de Menhoignon  
16921696René Le Carrec de Lezongar  
16961697Yves Laoust, sieur de Mesgouez  
16971697Claude Geslard de Menhoignon  
16971698Prigent Le Bec de Villejégu  
Les données manquantes sont à compléter.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1952
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
16981717René Calvez, sieur de Kerambars  
17191731René Calvez, sieur de Kerambars  
1791 Daniel Nicolas Miorcec de Kerdanet  
17911792Louis Guivarch  
1793 Pierre Le Brun  
1793 François Le Goff  
17931794Jean Quélennec  
17941795Yves Henry  
18001801Mathurin Marie Testard du Cosquer  
18011802Ursin Le Gall  
18031804Joseph Charles Condamain  
1808 Armand Comu  
1809 Joseph Charles Condamain  
1809 Miorcec de Kerdanet  
18091810Paul Benjamin Le Marrec  
1810 Perrinelle  
1810 Mathurin Marie Testard du Cosquer  
18161819Joseph Marie Perrinelle  
1819 Paul Benjamin Lamarre  
18211829Yves Julien Marie, comte de Chateaufur  
1830 Daniel Louis Olivier Marie Miorcec de Kerdanet  
18301832Jacques Louis Désiré Le Bars  
18321833Le Tersec  
18341835Benjamin Martial Marie Testard du Cosquer[93] Notaire. Il fut aussi maire deGuissény entre 1808 et 1815.
18471853René-Alain Fauger-Dupesseau[94] Docteur en médecine.
18541861Brichet  
1862 Bergot Médecin
18631869Hardy  
18691870Joseph-Lucien Pilven[95] Négociant. Il a été antérieurement maire deGuissény.
18711878René Bergot Médecin
18781882Émile Sébastien Marie Constantin Deschamps Médecin
18821886René Bergot Médecin
18861887Alfre Lunven  
18871888Joseph Henry  
18881892Alfred Lunven  
18921896Joseph Henry  
18961900Félix Quirin  
19001904Louis Soubigou  
19041919Joseph Odeyé (d) Médecin à l’hôpital de Lesneven, fondateur des dispensaires de Lesneven etLannilis[96].
1919
(décès)
Jules DuterqueMRP[97]Médecin
 
19521957
(décès)
Étienne Airiau[N 2]RI puisDVDConseiller général ducanton de Lesneven(1964 → 1982)[Passage contradictoire (la date de fin de mandat de maire indique un décès en 1957)]
19571965Joseph Martin  
19651968
(démission)
Claude Cozanet  
19681977Yves Le Hir Assureur
19771983Jean BourgèsRPR 
19831989Yves Le HirUDF-CDSAssureur
19891995Jean BoulicDVDProfesseur de sciences naturelles
19952001Prosper QuellecDVGProfesseur d'histoire-géographie
20012014Jean-Yves Le GoffUMPMédecin pédiatre
2014En coursClaudie BalconDVGEmployée
Présidente de laCommunauté Lesneven Côte des Légendes(depuis 2020)
Les données manquantes sont à compléter.

Langue bretonne

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Ya d'ar brezhoneg

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L’adhésion à la charteYa d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le.

La ville a reçu le label de niveau 1 de la charte le.

Enseignement

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Culture

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La vie culturelle de la commune est assurée par de très nombreuses associations et par le Comité des fêtes et de l'animation culturelle. Lesneven centralise différentes associations culturelles dupays de Léon au sein d'une fédération de pays (emglev),Ti ar Vro Bro-Leon.

Lesneven dispose, par ailleurs, d'une salle de spectacle (L'Arvorik, 350 places), d'un centre socioculturel intercommunal et d'une maison des associations (L'Atelier, dans l'ancien collège Notre-Dame-de-Lourdes).

Bibliothèque

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Une nouvelle médiathèque municipale a ouvert ses portes le, rue le Vilaren.

Musée du Léon

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Façade de l'ancien couvent des Ursulines (actuel office du tourisme etmusée du Léon).

Installé dans un cadre prestigieux et entouré d'un parc, lemusée du Léon a rouvert ses portes en après deux ans de fermeture pour travaux.

L'ancien couvent des Ursulines, du débutXVIIIe siècle, a conservé une série d'arcades et de piliers formant un cloître et a fait l'objet d'un plan de rénovation sur plusieurs années. L'aile ouest, ancienne chapelle du couvent, abrite désormais le musée du Léon et le nouvel office de tourisme.

Grâce à une riche collection, le musée présente aux visiteurs un panorama de l'histoire du Léon, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. L'économie, l'histoire et la culture locale y sont retracées pour mieux comprendre cette région particulière qui occupe tout le nord du Finistère.

Le nouveau centre d'interprétation présente des pièces de collections très rares qui côtoient les dernières innovations technologiques pour offrir au public une visite riche d'enseignement. Les plus jeunes n'ont pas été oubliés puisqu'un espace pédagogique leur a été réservé.

Galeries d'art

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Chapelle Saint-Joseph (place du Château) et chapelle Saint-Maudez (rue de la Libération).

Festivals

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  • Rencontres historiques du Léon : chaque année depuis 1987, un samedi du mois d'octobre, colloque sur un thème lié à l'histoire du Léon. Conférences, expositions… Organisation : musée du Léon.
  • Léon's Blues Festival : chaque année, en avril, des groupes de la scène blues se produisent à la salle Arvorik.
  • Lesneven en Scène : chaque année, en novembre/décembre, festival de théâtre amateur, remise du Prix Yves Moraud.
  • Festival Legend'air : chaque année, en novembre, depuis 2015, festival demusiques actuelles.

Groupes et ensembles musicaux

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  • Association Musique Loisir, association de musiciens (groupes : Shadyon, Koumoul'Zo, Moaï, Shamrock, Violet Smile, Macadam, Out Of Mind…) propose des concerts, local de répétition et matériel.
  • Musique de rues : la Lyre Lesnevienne anime la ville depuis 1906.
  • École intercommunale de musique.
  • Chorale de la Côte des Légendes.
  • Bagad Bro Even.

Radios FM associatives

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Lieux patrimoniaux et monuments

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Poutcheck Kapricoff,Monument augénéral Le Flô (1804-1887), Lesneven.
  • La chapelle Saint-Maudez, de style néogothique, reconstruite en 1867
  • Façade.
    Façade.
  • Abside.
    Abside.
  • Chapelle Saint-Joseph, construite en 1881 par l'abbé Kervennic, curé de Lesneven, à l'emplacement d'une ancienne chapelle datant de 1509 dédiée àsaint Yves ; de style néogothique, elle est désormais désaffectée pour le culte et sert de lieu d'exposition[100].
  • Chapelle Saint-Egarec, construite en 1936 par le chanoine Hervé Calvez[101], à la place d'une autre chapelle datant duXVIe siècle, tombée en ruines[102]. Consacrée à saint Egarec[103], construite en béton, elle est considérée comme la plus récente des chapelles bretonnes. Sonpardon a lieu ledimanche de la Trinité[104].

Personnalités liées à la commune

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Événements

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  • Chaque été, un stage international d'aïkido et d'iaïdo se déroule à Lesneven. Il est conduit par maîtreNobuyoshi Tamura et ses invités qui sont, en général, maîtreYoshimitsu Yamada,Toshiro Suga etMalcom Tiki Shewan.
  • Chaque printemps et chaque été depuis 2004,Ti ar Vro - Bro Leon organise un stage de bretonB & B (« Bevañ ha Brezhoneg » mais également jeu de mots sur « Bod ha Boued »,Bed and breakfast) en immersion dans des familles bretonnantes du cru. La fédération organise également en mars des pré-sélections pour le concoursKan ar Bobl.
  • En septembre (le deuxième week-end du mois) : fêtes publiques de la ville avec feu d'artifice, course cycliste et fête foraine.
  • En novembre-décembre : festival de théâtre amateur « Lesneven en Scène » avec six troupes régionales, différentes chaque année, à l'Arvorik. Un jury décerne à l'une d'elles le prix Yves Moraud.
  • Grand marché tous les lundis.

Jumelages

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Notes et références

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Notes

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. L'orthographe de l'époque a été respectée.
  2. Ancien premier adjoint de Jules Duterque

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Jacques Cambry,Voyage dans le Finistère, ou État de ce département en 1794 et 1795, Tome second, Paris, Librairie du Cercle social, 1798,p. 20.
  2. Le Quillimadec est un petit cours d'eau long de 26,5 km, qui prend sa source sur les hauteurs dePlounéventer et forme la limite entre les communes dePloudaniel,Trégarantec, Lesneven,Kernouës,Saint-Frégant etGuissény, situées sur sarive gauche, et celles deSaint-Méen,Plouider etKerlouan, situées sur sarive droite. À la fin duXVIIIe siècle, selonJean-Baptiste Ogée, il faisait tourner 14 moulins.
  3. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  5. « Les zones climatiques en Bretagne. », surbretagne-environnement.fr,(consulté le).
  6. « Orthodromie entre Lesneven et Ploudaniel », surfr.distance.to(consulté le).
  7. « Station Météo-France « Ploudaniel-Inra » (commune de Ploudaniel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  8. « Station Météo-France « Ploudaniel-Inra » (commune de Ploudaniel) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  10. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  11. « Unité urbaine 2020 de Lesneven », surinsee.fr(consulté le).
  12. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brest », surinsee.fr(consulté le).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  16. Site de la ville de Lesneven
  17. http://www.tudchentil.org/IMG/pdf/Genealogie_des_vicomtes_de_Leon.pdf
  18. a etbhttp://www.infobretagne.com/lesneven.htm
  19. Bertrand d'Argentré,Histoire de Bretagne, livre IV, 1588
  20. http://www.infobretagne.com/lesneven-four-banal.htm
  21. Aanor Ameline de Cadeville, d'une famille originaire d'Écosse,abbesse de Saint-Sulpice des Bois entre 1198 et 1210, ordre de Saint-Benoît, dans le diocèse de Rennes, voir Nicolas Viton de Saint-Allais,Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies, Paris, 1815, consultablehttps://books.google.fr/books?id=dpMOAAAAQAAJ&pg=PA295&lpg=PA295&dq=Ameline+d%27Ecosse&source=bl&ots=v-1aBEvOkW&sig=1llbpN4zGVmRQ0bg4OLpznhGZBc&hl=fr&sa=X&ei=mVU8VfzDIs2_PPWwgLAL&ved=0CCYQ6AEwAQ#v=onepage&q=Ameline%20d'Ecosse&f=false
  22. http://www.infobretagne.com/lesneven-prieure-notredame.htm
  23. http://www.infobretagne.com/lesneven-prieurs-notredame.htm
  24. Les ruines de l'église Notre-Dame existaient encore en 1794, « sur la place la plus élevée de la ville » selon Jacques Cambry (c'est-à-dire en haut de l'actuelle rue Notre-Dame)Page 23.
  25. Jean-Baptiste Ogée,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Nantes, 1778-1780
  26. Daniel Louis Olivier Miorcec de Kerdanet,Notice sur la ville de Lesneven, Rennes, 1825, in-18
  27. Jacques Cambry, revu et augmenté parÉmile SouvestreVoyage dans le Finistère ou État de ce département en 1794 et 1795, Brest, Come fils aîné et Benetbeau fils, 1835-1838,page 70
  28. ab etcNoémie Ledouble et Colette Vlérick,Lesneven et la Côte des légendes, Keltia Graphic, 2007(ISBN 978-2-35313-019-1).
  29. Jean-Baptiste Ogée,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, en 4 volumes, Nantes, 1778-1780
  30. http://fr.topic-topos.com/manoir-de-guicquelleau-le-folgoet
  31. Histoire de la Bretagne et des pays celtiques, tome 3, « La Bretagne province », Skol Vreiz, 1986.
  32. http://www.infobretagne.com/lesneven-hospice-saintmaudez.htm
  33. a etbhttp://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-maudez-lesneven
  34. http://www.infobretagne.com/lesneven-hopital-saintmaudez.htm
  35. René Leroy, « Scènes de la vie municipale à Lesneven »,Revue historique de l'Ouest, 1886 (en ligne sur Gallica).
  36. http://www.infobretagne.com/languengar.htm
  37. http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/45/64/72/PDF/Postic_Cambry_.pdf
  38. Jacques Cambry,Voyage dans le Finistère, ou État de ce département en 1794 et 1795, Tome second, pages 26-27, librairie du Cercle social, Paris, 1798
  39. http://www.infobretagne.com/lesneven-notredame-fondations.htm
  40. http://www.infobretagne.com/lesneven-notredame-confreries.htm
  41. http://www.infobretagne.com/lesneven-notredame-preeminences.htm
  42. http://www.infobretagne.com/lesneven-notredame-reparations.htm
  43. En 1678, Louis XIV autorise les religieuses ursulines de Saint-Pol-de-Léon à établir un nouveau couvent à Lesneven, voirhttp://www.lesarcades-ma-lesneven.fr/historique/
  44. http://fr.topic-topos.com/hotels-particuliers-lesneven
  45. La famille Barbier de Lescoët habitait le château de Kerno enPloudaniel
  46. http://www.monument-historique-minerve.fr/wp-content/uploads/2013/07/historique.pdf
  47. Joseph-Émile Gridel (1839-1901) est un peintre lorrain qui visita la Bretagne entre 1862 et 1878
  48. Joseph-Émile Gridel, « Notes et renseignements pris par un touriste dans un voyage en Bretagne, 1862 »,Ar Men,no 32, 1991.
  49. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
  50. Armand Corre et Paul Aubry,Documents de criminologie rétrospective (Bretagne,XVIIe et XVIIIe siècles), Lyon, A. Storck, 1895en ligne sur Gallica).
  51. A. Dupuy,Les épidémies en Bretagne au XVIIIe siècle, revue "Annales de Bretagne" , novembre 1886, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f47.image.r=Kerlouan.langFR
  52. Un « communiant » est une personne en âge de communier, en gros cela exclu les enfants de moins de 7 ans
  53. Pierre Tanguy, « La région de Lesneven auXVIIIe siècle. Étude économique, sociale et démographique »,Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome XCVI, 1970.
  54. François-Augustin Prud'homme de Kerangon, né le à Saint-Pol-de-Léon, mort le à Morlaix, lieutenant des canonniers garde-côtes, et commissaire desÉtats de Bretagne, avocat àSaint-Pol. Il fut par la suite maire de Saint-Pol-de-Léon de 1791 à 1807 et visiteur des douanes impériales sous lePremier Empire. Pour son portrait, voirbanqueimages.crcv.fr.
  55. Après l'expulsion des religieuses en 1792, le couvent des Ursulines fut transformé en hôpital maritime et le resta pendant l'Empire
  56. Le couvent des Ursulines, devenubien national, fut converti en hospice de la Marine le 2 messidor an II ()
  57. Une prison fut construite à Lesneven entre 1782 et 1784, mais elle était en si mauvais état que la prison fut transférée dans la maison du maire, Daniel-Nicolas Miorcec de Kerdanet, rue Notre-Dame ; c'est celle-ci que décrit Jacques Cambry.
  58. Jacques Cambry,Voyage dans le Finistère ou État de ce département en 1794 et 1795, Tome second, Paris, Librairie du Cercle social, 1798,pp. 20 à 22 (en ligne sur Gallica).
  59. Yves Le Gallo,Le Finistère de la Préhistoire à nos jours, Bordessoules,, 592 p.(ISBN 2-903504-37-7), page 324.
  60. « Bataille de Kerguiduff », surskoluhelarvro.org(version du surInternet Archive)
  61. prospection.net.
  62. CHARLET Frédéric, « Travaux généalogiques »
  63. La congrégation des Dames de la Retraite, dite aussi Filles du Sacré-Cœur de Jésus, voirhttp://data.bnf.fr/15513741/dames_de_la_retraite_-_filles_du_sacre-coeur_de_jesus/
  64. D'après un panneau d'information touristique apposé sur le mur du musée du Léon.
  65. A. Marteville et P. Varin, continuateurs de Jean-Baptiste Ogée,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, 1843 (en ligne).
  66. Bulletin des lois de la République française, 1891, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2147845/f253.image.r=Ploudaniel.langFR
  67. Bulletin des lois de la République française, 1891, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2147845/f261.image.r=Ploudaniel.langFR
  68. Personnes se rendant régulièrement à lamesse
  69. a etbJean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [(ISBN 978-2-918135-37-1)].
  70. René Leroy, « Scènes de la vie municipale à Lesneven »,Revue historique de l'Ouest, 1886, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67162q/f277.image.r=Brignogan.langFR
  71. ab etcLouis Gillet, « Le collège de Lesneven », article publié initialement dans le journalLe Gaulois en 1914 et republié dans la revueLes cahiers de l'Iroiseno 75, 1972
  72. Docteur Chevrey,Impressions de voyage en Bretagne, Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, 1925, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5419025v/f35.image.r=Guimiliau.langFR
  73. a etbhttp://www.infobretagne.com/lesneven-college.htm
  74. Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France,(ISBN 978-27373-3908-0).
  75. http://fr.topic-topos.com/pensionnat-du-sacre-coeur-lesneven
  76. « Historique » Saint-François Notre-Dame », sursfnd.fr(version du surInternet Archive).
  77. « Accueil » Saint-François Notre-Dame », surSaint-François Notre-Dame(consulté le).
  78. Marcel Thomas, "Au collège de Basse Bretagne. Formation, déformation, insoumission. Lesneven 1951-1958 avec les écoles de Plabennec et de Lannilis", éditions Goater, 2010.
  79. Paul Bergot, né le à Lesneven, mort des suites de maladie contractée en service le àDijon (Côte-d'Or)
  80. Mort le àSoissons (Aisne
  81. Victor Roué, né le àBrest (Finistère), disparu le lors du naufrage du sous-marinAriane au large deBizerte
  82. http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/ariane-marin-sujet_560_1.htm
  83. memorialgenweb.org Lesneven (29) : monument aux morts.
  84. memorialgenweb.org Lesneven (29) : carré militaire.
  85. Michelle Sénant-Loussouarn,Saint-François de Lesneven, un collège au cœur de la Seconde Guerre mondiale, éditions des Montagnes Noires.
  86. Éric Rondel,La libération de la Bretagne, éditions Ouestetcompagnie, 2014(ISBN 978-2-36428-039-7).
  87. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  88. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  89. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  90. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  91. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lesneven (29124) »,(consulté le).
  92. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Finistère (29) »,(consulté le).
  93. Benjamin Testard du Cosquer, baptisé le à Lesneven, décédé le à Lesneven.
  94. René-Alain Fauger-Dupesseau, né en 1794 àGuissény, décédé en 1853 à Lesneven.
  95. Joseph-Lucien Pilven, né le àPorspoder, décédé le à Lesneven.
  96. « Notice de Joseph Victor Marie Odeyé », surBase Léonore.
  97. « Dans le Finistère, la première section du MRP est fondée à Morlaix en février 1945 par le Dr Jean Le Duc, résistant des réseaux d’évasion, interné et évadé, membre du comité local de libération, et elle compte bientôt une centaine de membres. Il est suivi en mars par le Dr Duterque, maire de la libération de Lesneven. »[1]
  98. http://fr.topic-topos.com/ancien-couvent-des-ursulines-lesneven
  99. « L'église coiffée d'un nouveau dôme »,Le Télégramme, 12 novembre 2013.
  100. http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-joseph-lesneven
  101. Le chanoine Hervé Calvez, auteur deLes Grands saints bretons. Grenoble, Arthaud, 1936, fut curé et historien de Lesneven
  102. http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-egarec-lesneven
  103. Saint Egarec serait un abbé breton fort peu connu, honoré aussi àKerlouan, auFolgoët et àLampaul-Plouarzel, invoqué pour les maux d'oreille et la surdité, voirhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/12561/Saint-Egarec.html
  104. http://www.agencebretagnepresse.com/id=18498
  105. Charles-François Farcy et François-Fortuné Guyot de Fère, « Le Foll-Goët »,Journal des artistes : annonce et compte rendu des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, lithographie, poésie, musique et art dramatique, 1844 (en ligne sur Gallica).

Annexes

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Bibliographie

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Ouvrages sur l'histoire de Lesneven et de sa région

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  • Jean-Yves Le Goff,Lesneven, destins d'une capitale, Éditions Musée du Léon.
  • Jean-Yves Le Goff,Lesneven et son patrimoine, Éditions Musée du Léon.
  • Jean-Yves Le Goff,Le général Adolphe Le Flô, Éditions Musée du Léon.
  • Claude Le Menn,Saint-François de Lesneven, 1625-2005, Éd. Keltia Graphic, 2005.
  • Claude Le Menn,Étonnants Léonards, tome 1, Éd. Keltia Graphic, 2007.
  • Claude Le Menn,Étonnants Léonards, tome 2, Éd. des Montagnes Noires, 2011.
  • Claude Le Menn,Étonnants Léonards, tome 3, Éd. des Montagnes Noires, 2014.
  • Claude Le Menn,Les rues de Lesneven, leur nom, leur histoire, Ed. Stéphane Batigne, 2022
  • C. Vlerick et N. Ledouble,Lesneven et la côte des légendes, Éd. Keltia graphic, 2007.
  • Marius-Fernand et Louis Blanc,Histoire de Lesneven, du Folgoët et alentours, Le Thabor Éditions, 2009(ISBN 978-2-917018-26-2).

Liens externes

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