Lacommune nouvelle regroupe les communes duChâteau-d'Olonne, d'Olonne-sur-Mer et des Sables-d'Olonne, qui deviennent des communes déléguées, le et qui sont supprimées par décision du conseil municipal du.
Le chef-lieu de la commune nouvelle, Les Sables-d'Olonne, se situe au centre-ouest du département de laVendée[2], en bordure de l'océan Atlantique.
Le territoire municipal des Sables-d'Olonne s'étend sur8 607 hectares[3]. Les niveaux d'altitude de la commune nouvelle fluctuent entre 0 et 59 mètres[4].
Les Sables-d'Olonne disposent d’une longue bande côtière à l'ouest avec près de douze kilomètres de plages bordées par une forêt départementale. Au sud, la grande plage et l'entrée du port sont entourées par les roches deLa Chaume et la bande de roche s'étendant versTalmont-Saint-Hilaire[5].
Elle est bordée au nord par l'Auzance, fleuve côtier qui se jette dans l'océan Atlantique au havre de la Gachère, ainsi que, à l'est, par un affluent, laVertonne. Ces deux cours d'eau alimentent lesmarais d'Olonne.
Ce trait est d'autant plus marqué aux Sables-d'Olonne, où la ville connaît unclimat océanique (Cfb) situé en bordure d'unclimat supra-méditerranéen (Csb). Ainsi, du point de vue de laclassification de Koppen, et si l'on s'en réfère aux derniers relevés climatiques de Météo-France (cf. ci-dessous), deux sur trois des critères qui permettent de caractériser la sécheresse estivale sont remplis :
Les précipitations moyennes (P) y sont inférieures à 40 mm pendant les mois de juin et juillet ;
En revanche, les précipitations moyennes du mois de juillet (33,8 mm) sont très légèrement supérieures aux précipitations du mois le plus pluvieux (novembre) divisées par 3 (33,6 mm).
La commune déléguée d'Olonne-sur-Mer dispose d'un important accès au littoral (environ 8 kilomètres) comportant desplages de sable fin, de rochers et dedunes en lisière de laForêt domaniale d'Olonne :
la plage de Sauveterre, spot de surf réputé ;
la plage des Granges située au nord de la commune entre la forêt d'Olonne et le chenal du Havre de la Gachère qui matérialise la séparation avec les communes deBrem-sur-Mer etBretignolles-sur-Mer ;
la plage de l'Aubraie entre la plage de Paracou (la Chaume) et celle de Sauveterre ;
lesMarais d'Olonne qui commencent à La Roulière, l'ancien port d’Olonne avant son envasement.
Le zoo des Sables est unparc zoologique situé à quelques pas des plages des Sables-d'Olonne dans le quartier de la Rudelière. Fondé en 1963, le zoo participe à des projets de sauvegarde d'espèces menacées, dont les principales actions sont la protection et la réhabilitation des milieux naturels[11].
Au, Les Sables-d'Olonne sont catégorisés petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle appartient à l'unité urbaine des Sables-d'Olonne[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[I 1].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Sables-d'Olonne, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[17].
La commune, avec 2 302 logements sociaux au sens de laloi SRU en 2019, ne respecte pas les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de cette loi de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constituées delogements sociaux[18].
La gare est aussi desservie par desTGV quotidiens à destination ou en provenance deParis-Montparnasse,via Nantes etLa Roche-sur-Yon. Les premiers TGV à arriver aux Sables-d'Olonne sont tractés par des motrices diesels le temps que la ligne Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne soit électrifiée. Les TGV tractés sont remplacés par des TER de 2004 à 2008, année où le TGV est réintroduit grâce à l'électrification de la ligne. Elle est aussi desservie par lagare d'Olonne-sur-Mer qui est desservie par lesTER Pays de la Loire faisant une liaison entreNantes -La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne.
La ville dispose de trois lignes de navettes maritimes (piétons et cyclistes) desservant trois débarcadères dans le port (6 en été). Le passage est gratuit pour les habitants, payant pour les non résidents.
BusOléane à l'arrêtHôtel-de-Ville, terminus de la plupart des lignes.
Accostage de la ligne Passeur C au niveau de la Grande-Jetée.
Le site des Sables-d'Olonne dispose, au sein desSables-d'Olonne-Agglomération, d'un réseau de transport en commun baptiséOléane, anciennementTusco (pourTransports urbains des Sables-d’Olonne, du Château-d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer), exploitant 8 lignes de bus urbains. Le ticket de bus valable1 h est au prix de 1€50. De nombreuses cartes et abonnements existent.
De 1898 à 1925, la ville bénéficiait des services dutramway des Sables-d'Olonne, untramway électrique qui circulait sur leRemblai et qui, sur une distance de six kilomètres, reliait les casinos à la gare. La mauvaise gestion de la compagnie fondée par le directeur du Grand Casino fera abandonner ce mode de transport.
La fondation desSables-d'Olonne remonte à 1218. L'actuel bourg d'Olonne-sur-Mer était auMoyen Âge un port très actif situé au fond d'une baie abritée. L'envasement de cette baie ainsi que celle de Talmont conduisent le prince Savary de Mauléon à fonder un nouveau port à l'emplacement de l'actuel quartier de la Chaume et dans les dunes d'Olonne (d'où vient le nom de la ville). La ville va alors se développer sur le versant nord de la dune.
En 1754,Les Sables-d'Olonne etla Chaume fusionnent. En 1844, la loi attribue à la ville quatre-vingt-quatre hectares de terrains marécageux situés alors sur la commune d’Olonne sur lesquels seront aménagés par la suite la place de la Liberté et le cours Dupont. La même année, la commune du Château-d'Olonne cède à la ville soixante et un hectares de terrains situés à l'est du cimetière Arago. Toujours pour assurer le développement des Sables, la commune du Château-d'Olonne vendra à la ville l'embouchure du Tanchet en 1875 et la forêt de la Rudelière en 1913. Les frontières de ces trois communes resteront identiques jusqu'en 2019.
L'arrivée du chemin de fer en 1866 voit l'émergence des quartiers de la gare et de Saint-Michel au nord de la ville. Les constructions ne cesseront de s'étendre le long des grands axes entre le centre-ville des Sables et les bourgs périphériques d'Olonne et du Château-d'Olonne. À partir desannées 1930, la ville commence à se développer à l'est du boulevard de Castelnau et au sud de l'avenue d'Aquitaine. Ce nouveau quartier résidentiel sera doté de l'école Clemenceau, de l'église Saint-Pierre, de l'hôpital et du marché Arago qui lui donnera son nom . Ce développement se poursuivra vers l'actuel quartier des Présidents.
Tramway sur la côte ouest de la grande plage en 1905
Par ailleurs, de 1898/1899 à 1925, letramway des Sables-d'Olonne reliait le Grand Casino jusqu'à la gare, permettant ainsi de « relier la gare au casino et aux nouveaux quartiers balnéaires du Bout de Ville »[19]. L'exploitation réalisée par le concessionnaire initial se révélant médiocre, la ville rachète dès 1905 la société et son matériel. Après une interruption durant laPremière Guerre mondiale, le service reprend après-guerre et est définitivement supprimée le[20],[21], époque où elle fut remplacée par des autobus Schneider de type H[22]. Ce moyen de transport a contribué au développement urbain de la ville.
Jusqu'auxannées 1950, les communes d'Olonne-sur-Mer et du Château-d'Olonne se sont essentiellement développées autour de leurs centres bourgs. En effet, ces deux communes ont longtemps gardé un caractère rural où la vie économique est essentiellement marquée par l'agriculture et l'artisanat. L'essor démographique de l'après-guerre pousse néanmoins les communes à construire de nouveaux lotissements. Le quartier de la Tonnelle à Olonne-sur-Mer et celui de la Pironnière au Château sont aménagés respectivement en 1957 et 1959 à proximité immédiate de la ville des Sables et non pas autour des centres bourgs historiques. À partir desannées 1960, la ville ne va alors cesser de s'étendre sur les deux communes périphériques avec la cité Charcot en 1965, la Tournée des Olonnes, le Havre de la Mérinière en 1971, le hameau des Moinardes en 1973, la cité de la Gillerie puis le village de la Paillolière en 1977. Au Château-d'Olonne, les terrains situés entre le centre bourg et le quartier des Nouettes sont également progressivement urbanisés au cours desdernières décennies[Lesquelles ?], tout comme la partie sud de la ville, entre la route deTalmont et le littoral. Ces deux communes vont aussi faire le choix du développement de l'habitat maison individuel en raison de l'importante réserve foncière disponible sur leur territoire. Parmi les rares grands ensembles HLM construits dans lesannées 1960, on peut citer : la résidence des Aubépines (1961), la cité du Moulin (1963) ou encore la cité Charcot (1965).
Cette extension rapide pousse les trois communes à créer en 1964 unsyndicat intercommunal à vocation multiple (Sivom) afin de travailler ensemble sur plusieurs projets nécessaires à leur développement. Parmi ces projets, on peut relever la création des zones d'activités des Fruchardières en 1968 et des Plesses en 1978, de nombreux établissements scolaires (écoles, collèges et lycées publics) ou encore du vaste espace sportif des Chirons en 1975. Pour plus d'efficacité, ce SIVOM sera remplacé en 1994 par lacommunauté de communes des Olonnes. Dans lesannées 1980, l'idée de fusionner les trois communes fait son chemin parmi des citoyens qui décident de se regrouper au sein de l'association Arepo (Association pour la réunification et l'expansion du pays des Olonnes). Une étude présentée en 2009 par KPMG concluant à la nécessité d'une fusion relance le débat. L'élection ou la réélection de listes municipales ouvertement favorables à la fusion lors des élections municipales de 2008 et 2014 vont alors donner un coup d'accélérateur à la fusion. En 2017, la communauté de communes fusionne avec celle del'Auzance et de la Vertonne pour former lacommunauté d'agglomération des Sables-d'Olonne, puis c'est au tour des trois communes des Olonnes de fusionner en 2019.
Carte des communes fondatrices de la commune nouvelle jusqu'au.
Afin de pallier la baisse des dotations de l'Etat, les trois communes fondatrice décident par délibérations de leurs conseils municipaux leur fusion, envisagée depuis une décennie, sous le statut decommune nouvelle[23], ce qui est entériné par un arrêté préfectoral du qui prend effet le[24],[25],[26].
Les anciennes communes ont été transformées en communes déléguées lors de la création de la commune nouvelle, mais cette structure administrative est supprimée le par décision du conseil municipal du à la suite de la démission des maires délégués Didier Gallot et Joël Mercier[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 2016. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 6].
En 2022, la commune comptait 48 740 habitants[Note 7], en évolution de +12,77 % par rapport à 2016 (France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2022, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 21,6 %, soit au-dessous de la moyenne départementale (30,6 %) et le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 48,7 %, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.
En 2022, la commune comptait 22 612 hommes pour 26 128 femmes, soit un taux de 53,61 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2022 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,7
90 ou +
3,3
16,1
75-89 ans
19
27,2
60-74 ans
29,7
18,4
45-59 ans
17,4
12,4
30-44 ans
11,4
12,9
15-29 ans
9,9
11,4
0-14 ans
9,4
Pyramide des âges du département de laVendée en 2021 en pourcentage[42]
La Grande Bordée, festival organisé par l'association La Commune Libre de La Chaume[45], avait lieu tous les ans en fin d'été. Il s'agit à la fois fête des gens de mer[46] – avec l'accueil de vieux gréements notamment – et de soirées de concerts. Depuis 2024, elle a lieu une année sur deux, en alternance avec Tous en bordée, portée par la même association[47].
le port de plaisance,Port Olona, accueille de nombreuses manifestations nautiques dont la plus prestigieuse est leVendée Globe et Port Garnier (emprise sur le port de pêche).
Le manoir de la Mortière : Situé au nord du bourg, le manoir de la Mortière est une ancienne maison forte. Un départ de voûte sur sa façade nord suggère une entrée médiévale. Le porche et la tour carrée datent du XVIIe siècle. Offert par le roi à Jacques Martin pour son héroïsme lors du siège de La Rochelle en 1628, le manoir présente une pierre sculptée en forme de coquille, rappelant son emplacement sur un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
LeRemblai (promenades Lafargue et Clemenceau) accueille de nombreuses villas duXIXe siècle, faisant face à la mer et figurant à l'inventaire desmonuments historiques[48], les autres étant disséminées dans le centre-ville. Parmi les villas qui bordent le Remblai, une des plus emblématiques est le Palazzo Clementina, édifié en 1919, œuvre de l’architecte sablais Charles Charrier. Appartenant à l’architecture balnéaire sablaise, lepalazzo fait partie des villas de typecastle puisqu’il emprunte son éclectisme aux châteaux et aux palais italiens. D’un côté, la façade imposante donne une impression de forteresse, renforcée par la tour, les échauguettes (guérite en pierre) et les meurtrières ; de l'autre, diverses touches fantaisistes rappellent la maison de villégiature. La fonction balnéaire est renforcée par la célèbre tour crénelée assimilable à un phare. Fenêtres et terrasses sont orientées vers la mer pour donner à ses occupants la jouissance d'un panorama exceptionnel.
Plaque commémorative pour François Gabart, vainqueur du Vendée Globe 2012-2013, aux Sables-d'Olonne.
l'abbaye Sainte-Croix, construite de 1633 à 1639. elle abrite, après le départ des religieuses, l'hôpital militaire, un camp d'internement, un centre de perfectionnement militaire, est réquisitionnée par les Allemands puis, rachetée par la municipalité, accueille le centre culturel, le musée des Sables, l'école de musique, et, actuellement, la médiathèque[52],[53] ;
la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Espérance, dite Notre-Dame-des-Marins, construite en1850, abrite une statue de la Vierge en bois polychrome, ancienne figure de proue d'un navire, qui aurait sauvé la vie de Flandrine de Nassau, naufragée au large deBourgenay. Elle se trouve au 37 de la rue de l'Amidonnerie ;
l'église Saint-Michel. Sur son nouveau parvis est installée en 2018 une statue de saint Michel présente auparavant entre 1935 et 2017 dans l'enceinte d'une école privée. Après qu'une association a demandé son retrait de l'espace public en s'appuyant sur la loi de 1905, une consultation a lieu dont 94,51 % des participants se prononcent pour son maintien[54]. La cour administrative d’appel de Nantes confirme néanmoins son retrait[55].
L'église Sainte-Marie et son clocher.Le mur sud de l'église et la « tour des sarments ».
Église Sainte-Marie d’Olonne : Lestyle basilical du plus vieil édifice du Pays des Olonnes, utilisé par lesCarolingiens, laisse supposer que l’église Sainte-Marie d’Olonne existait avant sa première mention en 1042[57]. L’église fut incendiée à deux reprises lors des guerres de Religion et son mobilier fut utilisé comme bois de chauffe par les troupes stationnées au camp de Pierre Levée lors des guerres de Vendée. Marquée par l’épisode révolutionnaire (sa flèche et son toit avaient, selon les mémoires de l'armateur sablais Collinet, brûlé en 1797 après avoir été frappés par la foudre), l’église ne retrouva sa toiture qu’en 1805. Elle fit l’objet de campagnes de restauration auxXIXe et XXe siècles, et est classée commemonument historique depuis 1908.
Grande verrière du chevet de l'église.
L'église présente la particularité de posséder une nef romane et un chœur gothique. Sa flèche octogonale culmine à quarante-cinq mètres. L'extrémité ouest du collatéral nord de la nef constitue la partie la plus ancienne de l'édifice (des pierres de taille typiques peuvent être observées sur le mur extérieur nord). En plus de ses voûtes romanes, l'église Sainte-Marie d’Olonne possède des clefs de voûte pendantes ouvragées duXVe siècle et accueille depuis 1937 dans son chœur lachâsse de saint Vivent, évangélisateur du Pays des Olonnes (les reliques avaient été transférées enBourgogne au moment desinvasions normandes). La grande verrière du chevet date de 1884.
Le bourg d'Olonne comptait un autre édifice religieux avant la période révolutionnaire, un couvent de l'ordre des Cordeliers. Celui-ci est incendié lors desguerres de Religion et son clocher est, comme celui de l'église voisine, détruit par un incendie en 1797. L'édifice est démantelé et vendu commebien national sous la Révolution. Il n'en subsiste plus de trace aujourd’hui.
Le quartier compte unmonument historique, l'abbaye Saint-Jean d'Orbestier, abbaye bénédictine fondée en 1107 par Guillaume, comte de Poitou et duc d'Aquitaine, dont les parties encore existantes sont inscrites depuis le[59]. .
Il compte également des château et manoirs, tels que :
Entrée du château de Pierre-Levée.Le Puits d'Enfer (2012).La Baie de Cayola (2012).
LeChâteau de Pierre-Levée (monument historique) est construit sur le modèle duPetit Trianon de Versailles auXVIIIe siècle par l'architecte parisienNicolas Ducret pour Luc Pezot, armateur et receveur destailles de l’élection des Sables. Achevé en 1777, le château accueille un camp où logent une partie des troupes chargées de la défense du port des Sables lors desguerres de Vendée. Plusieurs parties du château (propriété privée) sont classées. L'entrée de la cour d'honneur se fait par une belle grille en fer forgé. Le château dispose de jardins desquels furent enlevées auXIXe siècle les statues de déesses dénudées qui l’ornaient à l’origine.
Chaque été, une scénographie bénévole se tient dans les jardins du château. Elle retrace l'histoire du Pays des Olonnes depuis la préhistoire.
Le manoir de la Mortière (propriété de la commune) est une autre maison forte située au nord du bourg. Un départ de voûte subsistant sur sa façade nord fait penser à une ancienne entrée de l'époque médiévale. Le porche et la tour carrée seraient duXVIe siècle. Le manoir est offert par le roiLouisXIII à Jacques Martin, anobli pour lui avoir sauvé la vie lors dusiège de la Rochelle (1628) et en être sorti mutilé, avec les deux bras arrachés par un boulet.
Sur l'angle sud-ouest du mur, une pierre sculptée en forme de coquille rappelle que le bourg se trouvait sur l'un des chemins deSaint Jacques de Compostelle.
À la sortie du bourg, route de Vairé, se dresse le monument aux morts. Celui-ci est réalisé en 1922 parles frères Jan et Joël Martel. Ce monument est constitué d’une statue représentant une femme en deuil habillée dans son costume local (appelé lamère Susane en référence au modèle supposé), reposant sur un socle orné de deux bas reliefs représentant desPoilus appuyés sur leurs fusils.
La maison du Père Tranquille (propriété privée), située à proximité du bourg, est utilisée lors du tournage dufilm homonyme (1946).
La salle des Œuvres Post-Scolaires inaugurée en 1927 parÉdouard Herriot, ministre de l’Instruction Publique et des Beaux Arts de l’époque, possède une intéressante charpente métallique. Elle estactuellement en voie de réhabilitation[Quand ?] pour accueillir l’office de tourisme de la commune.
André Dechezelles (1909-1997), magistrat, premier président de la cour d'appel de Paris, membre du comité de l'ONU pour l'élimination des discriminations raciales.
Marcel Hordenneau (1922-2020), résistant, président de l'amicale sablaise des déportés[63].
Jean Huguet (1925-2006), écrivain, auteur de très nombreux ouvrages régionaux et historiques, éditeur.
Michel Laurent (1926-2010), avocat, maire de 1959 à 1965, auteur duPetit Chaumois Illustré, anthologie du parler chaumois.
Louis Guédon (1935-), député-maire des Sables-d'Olonne, on lui doit notamment la création du port de plaisancePort Olona, ce qui entraîna la destruction du pont reliantLa Chaume aux Sables-d'Olonne, la rénovation duRemblai et le développement de la course duVendée Globe, créée parPhilippe Jeantot en partenariat avec le Conseil général de Vendée.
Claude Robin (1941-2010), international français de football.
Jean Mauclère (1887-1951), journaliste et auteur de romans populaires. Il a souvent évoqué Les Sables-d'Olonne et sa région dans des études savantes et des récits fictifs.
D'azur au vaisseau équipé et habillé d'argent voguant sur unemer desinople mouvant de la pointe, surmonté de la Vierge aussi d'argent, les bras croisés sur la poitrine et au voile mouvant à senestre, posée sur une nuée du même, accostée de deux chérubins aux ailes déployées d'argent cantonnés l'un en barre à dextre, l'autre en bande à senestre.
Devise / Cri
Advocata Nostra Ora Pro Nobis (Ô notre médiatrice, intercède pour nous!)
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑les soldats allemands ont également détruit les archives du manoir à leur départ
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑« Les Sables-d'Olonne »,Simulateur Solidarité et renouvellement urbain (SRU), Ministères aménagement du territoire Transition écologique,(consulté le).
↑Marylise Kerjouan, « C’est fait, la Ville des Sables-d’Olonne a changé de dimension ! »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le)« Depuis ce 1er janvier 2019, les communes des Sables-d’Olonne, du Château-d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer n’en forment plus qu’une. Voilà cinq choses à savoir sur la désormais deuxième ville de Vendée ».
↑Franck Hermel, « Le 1er janvier, Les Sables-d’Olonne deviendra la deuxième ville de Vendée »,Les Sables - Vendée Journal,(lire en ligne, consulté le)« La cité balnéaire fusionne avec ses voisines d’Olonne-sur-Mer et du Château-d’Olonne et comptera à partir du 1er janvier 2019, 45 000 habitants ».
↑Laurence Monard, « Les Sables-d’Olonne. Aux entrées de ville, la valse des panneaux »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le).
↑Lucie Diat, « Les Sables-d’Olonne : Comme attendu, Yannick Moreau élu maire »,Ouest-France,(lire en ligne).
↑Marylise Kerjouan, « Les partis politiques en voie de disparition »,Ouest-France, édition des Sables-d’Olonne,,p. 10.
↑Marylise Kerjouan, « Le maire confirme sa candidature »,Ouest-France, édition des Sables-d’Olonne,,p. 11.
↑Laurène Trillard, « "J'aspire à une autre vie" : démission surprise du maire des Sables-d’Olonne à un peu plus d’un an des municipales »,Le Figaro Nantes,(lire en ligne).
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée enitalique, cela signifie qu’une nouvelleentité est créée.