En, le parti estsecoué par la décision d'Éric Ciotti, son président, de faire alliance avec leRassemblement national pour lesélections législatives. LR n'obtient que cinquante sièges de député à l'issue des scrutins, mais douze postes ministériels, dont celui de Premier ministre, dans legouvernement suivant. Éric Ciotti annonce finalement son départ définitif du parti le 22 septembre et fonde l’Union des droites pour la République (UDR), laissant la présidence du parti vacante. L'année suivante,Bruno Retailleau est élu président du parti.
Les Républicains, à la suite de l'UMP, est un parti politique héritier d'une longue lignée de différents partis gaullistes ou proches des majorités gaullistes.
En 2000, le RPR lance un chantier de création d'un parti unique de la droite parlementaire : l'Union en mouvement (UEM) se donne pour tâche de préparer l'élection présidentielle de 2002, en rassemblant les tendances gaullistes, libérales et démocrates chrétiennes pour la réélection deJacques Chirac. Cependant, le président deDémocratie libérale (DL),Alain Madelin, est candidat contre Jacques Chirac en 2002.
Le, le RPR approuve la création d'uneUnion pour la majorité présidentielle (UMP), destinée à soutenirJacques Chirac pour le second tour de la présidentielle[27]. La quasi-totalité des députés de Démocratie libérale rejoignent l'UMP, dontJean-Pierre Raffarin qui est nommé Premier ministre le 6 mai 2002. Cette coalition remporte lesélections législatives en juin 2002, avant de devenir un parti en novembre de la même année.
Le de la même année, les assises extraordinaires deVillepinte adoptent à 86,5 % la dissolution du RPR au sein de l'UMP, nouveau parti dont les assises fondatrices — qui lui donnent le nom d'Union pour un mouvement populaire — ont lieu le. DL ainsi qu'Écologie bleue se dissolvent également à la même date pour être fusionnées dans l'UMP.
Plusieurs partis ayant conservé leur autonomie sont associés à l'UMP dontFRS,CNIP,Parti radical, tandis que des parlementaires dissidents de l'UDF tels quePhilippe Douste-Blazy la rejoignent. Le Parti radical, dirigé parJean-Louis Borloo quitte finalement l'UMP en 2011, avant de créer l'UDI en 2012. Ce parti reste néanmoins allié à l'UMP lors de nombreuses élections.
L'UMP soutient les gouvernements nommés parJacques Chirac entre 2002 et 2007, puis parNicolas Sarkozy entre 2007 et 2012. Celui-ci prend le contrôle du parti à partir de la fin 2004. Dans l'opposition à partir de 2012, le parti connaît une succession de crises internes. En 2014, alors queJean-François Copé est président du parti à la suite deson élection contestée en 2012, la révélation de l'affaire Bygmalion conduit à une démission de la direction du parti. Sortant de sa retraite politique, Nicolas Sarkozy fait campagne en vue ducongrès de 2014 pour la présidence du parti, et promet, en cas de victoire, de changer le nom de l’UMP et de réformer ses statuts. Il est élu au premier tour de scrutin.
Transformation de l'UMP en LR
C'est le nom « Les Républicains » qui est retenu par la direction du parti[28],[29],[30]. À l’issue d'un vote des adhérents des et sur internet, la nouvelle appellation est approuvée par 83,3 %, les nouveaux statuts à hauteur de 96,3 % et la composition du nouveau bureau politique par 94,8 %, avec un taux de participation de 45,7 %[31],[32]. Le changement de nom est officialisé lors du « congrès fondateur » du auParis Event Center, devant près de 10 000 personnes[33]. Cependant, juridiquement, il s'agit d'un changement de nom et non pas de la création d'un nouveau parti[34].
Ce nouveau nom, relativement large et consensuel au sein du parti, provoque néanmoins une polémique au sein d'une partie de l'opinion publique[35],[36]. Le, letribunal de grande instance de Paris rejette le recours enréféré, constitué par quatre partis ou associations de gauche et143 particuliers et intenté contre l'utilisation du nom, estimant que« le trouble manifestement illicite et le dommage imminent ne sont pas démontrés »[37].
À l'Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire,Christian Jacob, souhaite que le groupe ne soit pas désigné sous l'abréviation « LR » mais par le nom complet « Les Républicains »[39],[40]. Malgré cette volonté du parti, celui-ci est généralement abrégé « LR » dans les médias[41],[42],[43].
Donné grand favori de l'élection présidentielle, François Fillon doit faire face à des critiques sur son projetlibéral-conservateur assumé, puis à uneaffaire politico-judiciaire de plusieurs mois, qui remet en cause la légitimité de sa candidature au sein de son camp. Il se maintient cependant et termine à la troisième position du premier tour, avec 20 % des suffrages exprimés. En vue du second tour, il appelle à soutenirEmmanuel Macron contreMarine Le Pen, tout comme la grande majorité des personnalités du parti, même si certaines refusent le« front républicain »[a],[47],[48], voire appellent à voter Marine Le Pen[b].Laurent Wauquiez ne tranche pas entre vote pour Emmanuel Macron etvote blanc[51]. Emmanuel Macron est finalement élu et nomme Premier ministreÉdouard Philippe, député et maire LR. Plusieurs élus LR signent alors une tribune dans laquelle ils indiquent souhaiter travailler avec le nouveau président[52], suscitant des tensions au sein du parti, où plusieurs s'y refusent.Bruno Le Maire etGérald Darmanin sont nommés ministres[53].
François Baroin est désigné chef de file du parti pour lesélections législatives de. Le projet de François Fillon pour l'élection présidentielle est alors amendé concernant des sujets polémiques, notamment sur la hausse de laTVA, la suppression du nombre de fonctionnaires ou encore des sujets de santé[54]. À l'issue du second tour de ces législatives, LR ne compte plus que112 sièges à l'Assemblée nationale, un nombre néanmoins supérieur à ce que laissait présager le premier tour et les sondages.
Premier quinquennat d'Emmanuel Macron
Mais les dissensions ne disparaissent pas pour autant entre les députés souhaitant œuvrer dans une démarche« constructive » à l'égard dudeuxième gouvernement Philippe et ceux qui y sont beaucoup plus réticents[55]. Douze d'entre eux, emmenés par Thierry Solère etFranck Riester, s'associent avec les seize élusUDI et quelquesdivers droite pour constituerun groupe autonome à l'Assemblée[56]. Legroupe Les Républicains, réduit à cent députés, reste néanmoins le plus important groupe d'opposition à l'Assemblée nationale. Le, le bureau politique de Les Républicains exclut les membres du gouvernementGérald Darmanin,Sébastien Lecornu,Franck Riester etThierry Solère, tandis qu'il« prend acte du départ » d'Édouard Philippe, que celui-ci n'a lui-même pas annoncé, mais sans toutefois l'exclure formellement du parti[57],[58].Bruno Le Maire n'était déjà plus membre de Les Républicains depuis sa nomination dans le gouvernement Philippe selonBernard Accoyer[53]. Le, plusieurs élus LR lancent un nouveau parti de droite,Agir[59].
Auxélections européennes de 2019, Les Républicains enregistrent un résultat historiquement faible pour le principal parti de droite : créditée de 13 % dans lesderniers sondages, la liste LR-LC-CPNT, conduite parFrançois-Xavier Bellamy, arrive en quatrième position du scrutin, avec 8,5 % des voix[65]. Après le scrutin, plusieurs personnalités de LR, dontValérie Pécresse,Bruno Retailleau etGérard Larcher, remettent en cause la ligne prônée par Laurent Wauquiez. Celui-ci démissionne le de la présidence des Républicains, tandis que Valérie Pécresse et plusieurs autres élus quittent le parti[66],[67]. Lecongrès d' voit le chiraquienChristian Jacob l'emporter sur le souverainisteJulien Aubert et sur le national-libéralGuillaume Larrivé. Le parti perd les trois quarts de ses adhérents entre 2015 et 2019, leur nombre étant passé de 238 000 à 58 000[68]. Ce nombre remonte à 91 000 en 2021[69].
Les Républicains annoncent lors d'un congrès organisé le 25 septembre 2021 qu'ils choisiront leur candidat à l'issue d'une primaire interne (dite « fermée », par opposition à laprimaire « ouverte » de 2016), appelée « congrès pour la France »[70]. Le candidat de droite favori des sondages,Xavier Bertrand, refuse dans un premier temps un tel scrutin, avant de s'y résoudre[71]. La primaire est organisée sous le contrôle d’un comité présidé par Christian Jacob qui valide cinq candidatures à la suite de l’obtention du nombre de parrainages d'élus requis :Michel Barnier,Xavier Bertrand,Éric Ciotti,Philippe Juvin etValérie Pécresse[72],[73]. Les adhérents placent Éric Ciotti (25,6%) et Valérie Pécresse (25,0%) en tête au premier tour, de peu devant Michel Barnier (23,9%) et Xavier Bertrand (22,6%)[74]. Les trois candidats éliminés appellent tous à voter pour Valérie Pécresse, qui remporte le second tour avec 61 % des voix des quelque 114 000 votants[75]. Ce second tour est analysé par les médias comme un vote pour la ligne politique à suivre pendant l'élection présidentielle entre « la droite sans tabou » d'Éric Ciotti et la présidente deSoyons libres, plus modérée[76],[77].
La campagne de Valérie Pécresse commence officiellement avec son premier meeting, le 11 décembre 2021[78]. Longtemps au coude-à-coude avecMarine Le Pen etÉric Zemmour dans les intentions de vote, elle voit progressivement l'« effet primaire » s'éroder lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février, au bénéfice d'Emmanuel Macron. Son meeting auZenith de Paris le 13 février est jugé par la presse comme« catastrophique »[79]. Son débat avecÉric Zemmour le 10 mars ne lui permet pas de rebondir[80].
Le soir du premier tour, Valérie Pécresse obtient4,78 % des suffrages, un score inférieur à ce que lui prédisait les sondages et qui ne permet pas au parti d'être remboursé de ses frais de campagne s'élevant à15 millions d'euros, s'obligeant en conséquence un appel au don[81]. Valérie Pécresse affirme également s'être endettée personnellement à hauteur de5 millions d'euros[82]. Cette dette laisse craindre pour la survie du parti de la droite parlementaire[83]. De plus, Les Républicains réalisent ainsi la pire performance pour un candidat gaulliste à l'élection présidentielle. Le parti vote le lendemain une motion concernant le second tour affirmant qu’« aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen » alors que Valérie Pécresse indique qu'elle votera pour Emmanuel Macron, et que Xavier Bertrand et Michel Barnier appellent explicitement au vote Macron, qui est au contraire refusé par Éric Ciotti[84].
Lesélections législatives qui suivent confirment l'érosion de LR qui perd une cinquantaine de députés par rapport à la précédente législature, soit près de la moitié de leur groupe[85], ainsi que son statut de premier parti d'opposition au profit duRassemblement national qui multiplie par onze son nombre de députés[86]. Le parti se retrouve également dépassé en nombre parLa France insoumise et l'union des partis de gauche au sein de laNUPES[87]. Christian Jacob quitte la présidence de LR le 30 juin 2022.Annie Genevard lui succède, par intérim, à compter du 4 juillet suivant[88]. Un nouveau congrès, incluant une élection d'un nouveau président des Républicains est prévu début décembre 2022[89]. Éric Ciotti,Bruno Retailleau etAurélien Pradié décident chacun de leur côté de se présenter à la présidence du parti[90]. Éric Ciotti est élu président du parti le 11 décembre 2022[91].
Deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron
Malgré la chute du nombre d'élus du parti à l'Assemblée, la situation demajorité relative de lacoalition présidentielle positionne LR comme « faiseurs de rois » pour faire adopter les textes de la majorité, notamment sur les sujets liés à l'immigration et la sécurité. Le refus de la majorité des députés Les Républicains de voter unemotion de censure en réponse à l'utilisation multiples de l'article 49.3 permet augouvernement Borne de se maintenir en place[92].
Lors desélections sénatoriales de 2023, le parti perd douze sénateurs, notamment aux profits descommunistes etécologistes, mais l'équilibre des forces à lachambre haute reste toutefois en sa faveur, permettant la reconduction deGérard Larcher à sa tête[93],[94]. En décembre 2023, après l'adoption d'une motion de rejet de la version du projet deloi immigration du gouvernement Borne[95], Les Républicains parviennent à imposer encommission mixte paritaire une version proche de celle votée par le Sénat, plus répressive, en retirant toutefois la suppression de l'aide médicale d'état après l'engagement de la Première ministre d'un débat sur le dispositif au début de l'année 2024[96] ; grâce aux voix du Rassemblement national et de la majorité, le texte est adopté par les deux chambres du Parlement[97].
Après la nomination deGabriel Attal au poste de Premier ministre,Rachida Dati est nomméministre de la Culture au sein de son gouvernement, provoquant ainsi le transfuge d'une figure des Républicains[98],[99]. Éric Ciotti annonce dans la foulée son exclusion[100] et écarte tout vote de confiance pour legouvernement Attal mais maintient aussi le refus du parti de déposer ou de voter une motion de censure[101].
Lors desélections européennes de 2024, le parti réfléchit et spécule sur son avenir, évoquant l'hypothèse d'une future alliance avec lamacronie[102]. Plusieurs membres sont partagés sur le sujet :Laurent Wauquiez est hostile à toute coalition, maisGérard Larcher ne fait pas vraiment taire les spéculations. Quant àÉric Ciotti, il se pose en adversaire de la macronie mais ne dit pas« jamais de la vie »[102].
Crise interne pour les élections législatives de 2024
Jordan Bardella et Éric Ciotti annoncent que « plusieurs dizaines » de candidats LR seront « soutenus » via cet « accord »[113] mais sans préciser de noms[113]. Sur les 61 députés sortants, seuleChristelle d'Intorni le soutient. Il cite ensuite les députés européensCéline Imart etChristophe Gomart[114], mais la première se désolidarise plus tard[115]. Éric Ciotti investira finalement 62 personnes dont seulement une sur deux est adhérente LR[116]. Parmi elles,« de nombreux anciens soutiens » d'Éric Zemmour, mais aussi« des proches de Marion Maréchal Le Pen, des chroniqueurs deCNews, un porte-parole deDonald Trump en France, une ex-députée macroniste »[116] et de« très nombreux » parachutés depuis Paris[116].
Gérard Larcher, président LR du Sénat etOlivier Marleix, président du groupe parlementaire LR[117] demandent la démission d'Éric Ciotti[118], qui répond par« un affrontement surréaliste sur les réseaux sociaux » avec« le reste de sa famille politique »[119]. Gauthier Le Bret, journaliste de CNews, affirme queGérard Larcher« négocie un accord avec la majorité présidentielle », ce qu'il dément immédiatement[105].
Éric Ciotti conteste son exclusion du parti Les Républicains, votée à l'unanimité du bureau politique, car ce dernier doit se réunir« sur convocation du président » ou« à l’initiative d’un quart des membres du conseil national », selon les statuts[120]. Unréféré dutribunal judiciaire de Paris ordonne le la suspension des effets des deux décisions d'exclusion prononcées contre lui les 12 et 14 juin, à condition que sa défense saisisse dans les huit jours la justice sur le fond du dossier[121],[122]. Le 11 juin, il lance de concert avec Vincent Bolloré une pétition en ligne[123] mais jugée« manifestement illicite » par Alexandre Archambault, avocat spécialisé en droit du numérique, car sans précision sur l'usage des données personnelles[124].
Élections législatives de 2024 et gouvernements suivants
Le, alors que la crise que traverse le parti n'a pas encore été résolue, Éric Ciotti annonce son intention de transformer le mouvement et de le rebaptiserUnion des droites pour la République, faisant écho à l'ancien du parti gaulliste Union des démocrates pour la République (UDR)[125].
Le,Bruno Retailleau annonce candidater pour la présidence du parti, souhaitant "parler vrai et agir vite"[128]. Le lendemain,Laurent Wauquiez annonce officiellement candidater également, son camp accusant le ministre de l'Intérieur de diviser le parti[129]. Le scrutin a lieu les 17 et 18 mai[130] et voit une large victoire de Bruno Retailleau qui devient le nouveau dirigeant du parti après presque un an de crise en interne.
Les statuts de l'UMP prévoyaient le dépôt et le vote de déclarations de principe lors des congrès. Cette possibilité est mise en œuvre et choisie par plus de 150 000 adhérents lors duCongrès de l'UMP de novembre 2012.
En, la reconnaissance institutionnelle des courants au sein du parti n'est pas reprise dans les statuts du nouveau parti Les Républicains[131].
Depuis, un « conseil des sensibilités »,« instance nouvelle qui rassemble des gaullistes, des libéraux et des centristes, avec pour mission de travailler au projet du parti » est créé par Laurent Wauquiez. Jean Leonetti (vice-président, centriste) plaide à ce moment :« Nous avons un président, Laurent Wauquiez, qui n'est pas contesté. Il ne peut rassembler que dans la diversité et l'innovation »[132].
Depuis la création de laVe République en1958, lesgaullistes constituentde facto la force principale de la droite française. Ils se placent dans l'héritage dugénéral de Gaulle, dont ils mettent en avant le volontarisme politique au service de la grandeur et des intérêts du pays. D'abord regroupés au sein de l'UNR et de l'UDR, ils sont à l'origine de la création duRPR (1976).
Avec le temps, des filiations politiques s'opèrent dans les rangs néo-gaullistes, selon l'influence particulière de personnalités qui les incarnent. On peut distinguer ainsi :
Les« chiraquiens », fidèles à l'action de Jacques Chirac et majoritaires au RPR puis à l'UMP jusqu'en 2004. Leurs représentants — parmi lesquelsAlain Juppé,François Baroin,Hervé Gaymard —, un moment appelés« chiraco-villepinistes », ont gardé du général de Gaulle une approche pragmatique du pouvoir qui peut les amener, parfois inspirés aussi par le radicalisme, à défendre tantôt des idées d'inspiration libérale, tantôt des positions sociales et étatistes, mais nuancent fortement pour la plupart la geste transpartisane du gaullisme traditionnel : même si certains s'en défendent, ils ont été les artisans de l'ancrage« à droite » du gaullisme, à la suite deGeorges Pompidou. Attachés à l'indépendance nationale, ils se rallient à la construction politique de l'Union européenne en privilégiant la démarche intergouvernementale. Vigilants sur les enjeux militaires, diplomatiques et culturels, ils sont soucieux du rôle régulateur de l'État dans la mondialisation. Parmi eux, les gaullistes dits« légitimistes », attentifs à la question de l'autorité et au respect de la lecture gaullienne des institutions de la République, tels queMichèle Alliot-Marie (via son mouvementLe Chêne), ne perçoivent pas lelibéralisme comme solution globale et apparaissent comme les lointains héritiers de la traditionbonapartiste.
Les gaullistes sociaux ou« séguinistes » (en référence àPhilippe Séguin), dontFrançois Fillon,Roger Karoutchi etHenri Guaino. Sensibles au thème de la participation ou plus généralement augaullisme de gauche, continuateurs du courant d'idées représenté en son temps parLouis Vallon,René Capitant ou dans une moindre mesureJacques Chaban-Delmas, ils mettent l'accent sur une certaine forme de démocratie sociale, teintée de dirigisme, sans toutefois remettre en cause les fondements du libéralisme. Ils s'avèrent souvent progressistes sur les questions de société et comprennent une tendancecogestionnaire. Ils sont notamment présents dans le clubForce républicaine deFrançois Fillon, le Club Nouveau siècle, ainsi qu'à l'Union des jeunes pour le progrès (UJP) de Ferréol Delmas. À l'origine hostiles à une Europe supranationale et trop libérale, ils se sont, derrièrePhilippe Séguin, opposés autraité de Maastricht (1992). Néanmoins, ils ont évolué depuis sur cette question et certains ont fait campagne pour le« oui » lors du référendum de 2005 sur leTraité établissant une Constitution pour l'Europe. Lors de lacampagne présidentielle 2017, François Fillon, vainqueur de laprimaire organisée par le parti, défend l'idée d'une« France souveraine dans une Europe respectueuse des nations » tout en plaidant pour un renforcement de l’Union européenne en matière d'immigration ou de fiscalité, mais aussi pour un rapprochement avec la Russie[133].
Les libéraux réformateurs trouvent leur origine àDL (Hervé Novelli), auRPR (Patrick Devedjian) ou à l'UDF (Pierre Méhaignerie), ils sont notamment regroupés au sein du club Les Réformateurs, et des Cercles libéraux présidés parAlain Madelin. Cette famille trouve dans lelibéralisme politique etéconomique une solution globale pour la société française. La liberté est donc leur valeur fondamentale et doit prévaloir à tous les niveaux qu'il s'agisse du développement économique, sur lequel ils mettent le plus l'accent, du champ d'intervention de l'État ou des questions sociétales (liberté individuelle). Ils rejettent l'égalitarisme, le dirigisme et encouragent les mouvements demondialisation et de libéralisation de l'économie qu'ils estiment positifs. Cette famille constitue un soutien important de Nicolas Sarkozy qui, cependant, apparaît un peu moins libéral qu'il ne l'a été. On peut notamment citerDavid Martinon, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy, ou encoreEmmanuelle Mignon, sa directrice de cabinet et l'une de ses« plumes »[136].
Les conservateurs trouvent leur origine au sein duRPR, duRPF deCharles Pasqua ou duMPF et constituent l'aile la plusconservatrice du parti, avecLa Droite populaire. Ils se réclament généralement de l'héritagegaulliste, dont ils retiennent essentiellement les prises de positions souverainistes et en faveur d'une« Europe des Nations », mais s'en écartent en assumant la promotion d'une droite« décomplexée ».Eurosceptique, cette tendance est souvent considérée proche de mouvements externes classés à la droite du parti, comme les partissouverainistes (MPF dePhilippe de Villiers ou bienDebout la France deNicolas Dupont-Aignan), et exprime son attachement à la prise en compte des aspirations des électeurs duFront national, tout en affirmant vouloir indéfectiblement rester dans la famille de ladroite républicaine. Le positionnementpatriote et souverainiste de cette tendance lui donne une influence plus grande que son poids réel au sein du parti en ce qu'elle tient un discours susceptible d'attirer les suffrages d'électeurs du Front national.
Les chrétiens conservateurs sociétaux (Christine Boutin) sont notamment rassemblés au sein duParti chrétien-démocrate. Historiquement proches desdémocrates chrétiens, ils en constituent une tendance plus affirmée dans son attachement aux valeurscatholiques, rejetant lelibéralisme à la fois d'un point de vue sociétal (participation auxmarches anti-IVG,opposition au PACS) et économique. Ils se caractérisent notamment par des prises de positions très sociales (par exemple le revenu universel) dans une démarche vers des catégories de populations qu'ils estiment négligées ou rejetées par la société (les détenus, sans abris…), souhaitant ainsi être les tenants d'une droite« plus humaine ».
Les idées des conservateurs, incluant un questionnement sur l'identité nationale mais aussi un renforcement des mesures de lutte contre l'immigration et l'insécurité, sont reprises — sur les conseils de Patrick Buisson — parNicolas Sarkozy dans l'optique de prendre des voix au Front national[141]. Ces positions ont pu créer des tensions au sein de la droite : ainsi, début 2011, un débat sur lalaïcité, considéré comme anti-islam par des médias et les différents cultes[142], provoque des dissensions entre le ministre de l'Intérieur,Claude Guéant, le secrétaire général de l'UMP,Jean-François Copé, et le Premier ministre,François Fillon[143]. Deux mois plus tard, un débat sur ladouble nationalité, reprenant des propositions deClaude Goasguen[144] mais aussi deMarine Le Pen[145], oppose les députés deLa Droite populaire à des élus centristes ou plus modérés commeÉtienne Pinte ouNathalie Kosciusko-Morizet[146].
L'historienNicolas Lebourg estime alors que« la droite est aujourd'hui invertébrée, elle ne sait plus se différencier des autres courants de pensée pour proposer une offre politique autonome. Elle parle sans cesse de combat culturel mais n'offre pas de conception du monde qui lui soit propre, et se limite en général en cette matière à des problématiques sociétales contre la société multiculturelle […]. Elle n'a d'ailleurs pas de revue théorique, preuve que cette prétendue prétention au combat culturel n'est que slogan »[147].
L'organisation repose sur une direction, un bureau politique et un conseil national.
Les statuts ont été révisés à plusieurs reprises. La version actuelle est le fruit d'une dernière révision, validée par les adhérents en 2021, dans le but de donner davantage de poids aux jeunes[122], qui sont représentés dans les strates dirigeantes nationales[150].
Nommée parNicolas Sarkozy. Elle est évincée de la direction en raison de sa prise de position contre la politique électorale du parti pour le second tour desélections régionales de 2015.
Nommée vice-président délégué parChristian Jacob. Il est rétrogradé au statut de simple vice-président le 6 juillet 2021 puis le 7 décembre 2021 il est démis de sa fonction parChristian Jacob après un tweet où il se demandait « comment rester insensible » au discours d'Éric Zemmour.
Nommée vice-présidente déléguée parChristian Jacob. À ce titre, elle assure l’intérim de la présidence à partir du 4 juillet 2022, à la suite de la démission.
Nommé vice-président exécutif parÉric Ciotti. Il est démis de ces fonctions un mois plus tard à la suite de son opposition intransigeante à laréforme des retraites, soutenue par la direction du parti.
Le, Nicolas Sarkozy désigne25 nouveaux membres à la direction du parti. AinsiValérie Pécresse est désignée comme la« coordonnatrice desélections régionales », secondée parGuillaume Peltier.Maud Fontenoy est nommée déléguée à l'environnement. L'économisteChristian Saint-Étienne, ancien membre de l'UDI, est nommé au poste de délégué à l'économie.Olivier Dassault est nommé président du comité des entrepreneurs, afin de permettre à ces derniers de participer à l'élaboration du projet présidentiel.Édouard Courtial est conseiller politique aux côtés de Brice Hortefeux et Luc Chatel.Bérengère Poletti est secrétaire générale adjointe aux fédérations professionnelles. L'ancien ministreRoger Karoutchi est délégué à la riposte. La commission nationale d'investiture sera présidée parChristian Estrosi.Valérie Debord avecMadeleine de Jessey, leader de l'associationSens commun sont responsables des programmes de formation[152],[153]. Le, Nicolas Sarkozy complète la direction du parti avec des délégués nationaux dontThierry Mariani, délégué national aux Français de l'étranger, assisté deChristophe-André Frassa.Jean Rottner est responsable des élus locaux et secrétaire général du comité des maires[154].
Après la victoire deLaurent Wauquiez lors ducongrès de 2017, une nouvelle direction est annoncée le :Virginie Calmels devient première vice-présidente et vice-présidente déléguée,Guillaume Peltier deuxième vice-président,Damien Abad troisième vice-président,Annie Genevard secrétaire générale,Geoffroy Didier secrétaire général délégué chargé notamment de la stratégie de communication et du porte-parolat,Julien Aubert secrétaire général adjoint chargé de la formation,Valérie Boyer secrétaire générale adjointe chargée des relations avec la société civile,Mathieu Darnaud secrétaire général adjoint chargé des élus locaux,Fabien Di Filippo secrétaire général adjoint chargé des adhésions,Virginie Duby-Muller secrétaire générale adjointe chargée des fédérations,Sophie Primas secrétaire générale adjointe chargée des relations avec les parlementaires,Lydia Guirous, Gilles Platret et Laurence Sailliet porte-paroles.
D'après les statuts de 2015, le bureau politique du parti est composé de115 membres contre 61 pour l'ancienneUMP. L'ensemble des composantes du parti doit y être représenté. Dix-sept personnalités en sont membres de droit, avec les trois premiers dirigeants du parti (président, vice-président et secrétaire général), auxquelles s'ajoutent les anciens Premiers ministres et les anciens présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Dix-huit personnalités sont des« membres invités permanents ». Enfin, trois collèges viennent compléter le bureau et sont composés comme suit : cinquante parlementaires, vingt élus non parlementaires et dix représentants des fédérations[166],[167].
Conseil national
Le Conseil national détermine, dans l’intervalle des sessions du Congrès, les orientations politiques du Mouvement. Il veille au bon fonctionnement du mouvement. En 2015, le Conseil national est présidé parJean-Pierre Raffarin.Luc Chatel lui succède le, jusqu'à sa démission, le. Tous deux quittent la vie politique, le premier en[168], le second en novembre de la même année[169]. Le Conseil national est par la suite présidé successivement parJean Leonetti de 2018 à 2019, puisAnnie Genevard de 2019 à 2023, puisRachida Dati de 2023 à 2024. En 2025,Michel Barnier est nommé président.
AncienPremier ministre de 2002 à 2005, il est nommé président du Conseil national en 2015 parNicolas Sarkozy. Il démissionne en 2016 et soutient la candidature d'Alain Juppé lors de laprimaire présidentielle. Il se retire finalement de la vie politique en 2017.
Il est nommé président du Conseil national parNicolas Sarkozy. Il démissionne en 2017 après l'élection deLaurent Wauquiez à la présidence du parti et annonce quitter la vie politique.
Il est nommé président du Conseil national parLaurent Wauquiez et devient également vice-président délégué du parti. Après la démission deLaurent Wauquiez, il devient président du parti par intérim et quitte ses fonctions à la suite de l'élection deChristian Jacob.
Elle est nommée présidente du Conseil national parChristian Jacob. Elle cumule cette fonction avec celle de vice-présidente déléguée du parti entre 2021 et 2023. Après la démission deChristian Jacob, elle devient présidente du parti par intérim jusqu'à l'élection d'Éric Ciotti. Elle quitte sa fonction en 2023 lorsqu'elle est nommée par ce dernier secrétaire générale du parti.
Le congrès, qui constitue l'assemblée générale de LR, regroupe les adhérents à jour de cotisation et délibère sur l’action générale et les orientations politiques du parti[170].
Les Jeunes Républicains rassemblent les adhérents du parti Les Républicains âgés de 16 à 29 ans jusqu'en 2021, puis de 16 à 34 ans. Le mouvement a à sa tête, un président élu pour deux ans. Tous les adhérents du parti rentrant dans cette catégorie d'âge sont inscrits automatiquement chez les Jeunes Républicains. Une fois le cap des35 ans atteint, les adhérents sont radiés dumouvement de jeunesse.
Son fonctionnement repose sur une organisation décentralisée. Ce fonctionnement est confirmé en 2004 avec l'établissement de statuts garantissant l'élection du président des Jeunes Républicains par les conseillers nationaux des Jeunes Républicains (CNJR), eux-mêmes élus par l'ensemble des adhérents.
Au niveau local cependant, les responsables départementaux jeunes (RDJ) sont nommés par le président des Jeunes Républicains en accord avec le secrétaire départemental de la fédération Les Républicains. Un responsable départemental ne peut donc être nommé si le parti ne le souhaite pas. Inversement, le RDJ ne peut pas être nommé sur ordre du secrétaire départemental. Dans la réalité, il s'agit le plus souvent d'un accord entre les parties.
En 2020, sur quelque 50 000 adhérents à LR, moins de 500 ont moins de35 ans, ce qui conduit à élargir la catégorie d'âge et à leur accorder plus de place dans les instances dirigeantes[171],[122].
Académie Georges Mandel
En mai 2023, Éric Ciotti, président du parti, annonce la création de l'AcadémieGeorges Mandel, une structure destinée à former de jeunes talents pour refonder l'idéologie du mouvement[27].
Siège et finances
Ancien siège de l'UMP puis des Républicains, au 238,rue de Vaugirard.
En,Le Monde fait état d'une situation financière comprenant une dette à hauteur de55 millions d'euros[174]. Cet endettement financier, de74 millions d'euros en 2014, est dû au coût d'acquisition du siège, aux conséquences de l'affaire Bygmalion[175], et à une forte baisse du nombre d'adhérents, qui n'étaient que 56 000 à avoir acquitté leur cotisation en 2019[173].
En novembre 2019, l'endettement est ramené à 13,2 millions d'euros,36 millions d'euros sur les 46 de prix de cession du siège ayant été affectés au remboursement de la dette, et des économies ayant été réalisées sur les plus hauts salaires[c] et sur les frais de personnel dont les effectifs sont passés de 101 en 2013 à 66 en 2019[173].
Le parti Les Républicains compte ou a compté dans ses rangs plusieurs personnalités figures de la politique française, qui ont parfois pu occuper les plus hautes fonctions de la République :
un ancien président de la République :Nicolas Sarkozy (2007-2012), président du parti de 2015 à 2016.
Dominique Bourg, Nathalie Kosciusko-Morizet, David Levaï, Henri Weber, et Bernard Cazeneuve, « L’écologie dans la politique. Autour de Bernard Cazeneuve », Le Débat, 2019,no 207, nᵒ 5,p. 4.
Littérature secondaire
Florence Haegel, Les droites en fusion: transformations de l’UMP, Paris, Presses de la fondation nationale de sciences politiques, 2012, 339 p.
Perrineau P. et C. Ysmal (dir.), Le vote de tous les refus: les élections présidentielle et législatives 2002, Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques, 2003, 444 p.
Florence Haegel et Gérard Grunberg, La France vers le bipartisme ?: La présidentialisation du PS et de l’UMP, Presses de Sciences Po, 2007.
Jérôme Fourquet, « Primaire à droite et au centre: Le rapport de force à un an du scrutin », Commentaire, 2015, Automn, nᵒ 3,p. 531.
Pierre Martin, « La gauche, la droite et les élections municipales », Commentaire, 2014, Numéro 146, nᵒ 2,p. 357.
Lucie Bargel et Anne-Sophie Petitfils, « « Militants et populaires ! » une organisation de jeunesse sarkozyste en campagne: L’activation périodique d’une offre organisationnelle de militantisme et ses appropriations pratiques et symboliques », Revue française de science politique, 2009, vol. 59, nᵒ 1,p. 51.
Yann Raison du Cleuziou, « Un ralliement inversé ?: Le discours néo-républicain de droite depuis la Manif pour tous », Mil neuf cent, 2016,no 34, nᵒ 1,p. 125.
Yann Raison du Cleuziou, « Sens commun : un combat conservateur entre deux fronts », Le Débat, 2018, vol. 199, nᵒ 2,p. 105.
Laurent de Boissieu, « Droite, année triple zéro », Le Débat, 2013, vol. 176, nᵒ 4,p. 26.
Guillaume Tabard, La malédiction de la droite, Éditions Perrin, 2019.
Pascal Drouhaud, « L’UMP et les relations internationales », Revue internationale et stratégique, 2004, vol. 55, nᵒ 3,p. 11.
Rémi Lefebvre, « Du PS à l’UMP: De quoi les primaires sont-elles le nom ? », Savoir/Agir, 2015, vol. 32, nᵒ 2,p. 21.
↑Médiapart, revenant sur la condamnation en raison d'un problème de forme de LR par le tribunal des prud'hommes pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse d'Éric Cesari, directeur général au moment de l'affaire Bygmalion, fait état d'un salaire mensuel de 12 000 euros en 2014. LR condamné pour le licenciement de son ancien directeur général, lIlyes Ramdani, Mediapart, 7 janvier 2021
↑« Congrès des Républicains : près de 53 % de participation après dix heures de vote pour désigner le candidat à l’élection présidentielle »,Le Monde.fr,(lire en ligne, consulté le)
↑« En un graphique : l’effondrement des Républicains et du Parti socialiste au fil des dernières présidentielles »,Le Monde.fr,(lire en ligne, consulté le)
↑a etb« LR, à l'offensive sur l’immigration, veut afficher une image d’unité après les divisions sur les retraites »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le)
↑« Loi « immigration » adoptée au Parlement, crise dans le camp présidentiel… Retrouvez les réponses à vos questions »,Le Monde.fr,(lire en ligne, consulté le)
↑« Loi « immigration » : « une déflagration », le récit d’une soirée de vote houleuse à l’Assemblée nationale »,Le Monde.fr,(lire en ligne, consulté le)
↑a etb"Législatives 2024 : comment les médias de Vincent Bolloré orchestrent l’alliance du RN et de la droite" par Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach le 16 juin 2024[1]
↑« Après Guilhem Carayon, l’eurodéputée LR Céline Imart soutient Éric Ciotti »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑a etb"Elections législatives 2024 : Jordan Bardella annonce un « accord » entre le RN et Éric Ciotti avec « plusieurs dizaines » de députés LR « soutenus »[4]
↑Article par François Blanchard et Alexis Cuvillier, BFM TV le 12/06/2024[5]
↑ab etc"Législatives 2024 : les amis d’Éric Ciotti » alliés avec le RN, un ensemble hétéroclite où les LR sont minoritaires", article par Alexandre Pedro et Clément Guillou, dansLe Monde le 17 juin 2024[6]
↑« En direct, élections législatives : Éric Ciotti veut une alliance de la droite avec le RN, les appels à sa démission se multiplient chez LR »,Le Monde.fr,(lire en ligne, consulté le)
↑Éric Ciotti a préparé avec Vincent Bolloré son ralliement au RN en vue des législatives françaises. Article dans le quotidien suisseLe Temps du 13 juin 2024[8]
↑« Présidentielle 2022 : le Mouvement conservateur, affilié à LR, rejoint Eric Zemmour après la défaite d'Eric Ciotti »,France Info,(lire en ligne, consulté le).
↑« Election présidentielle 2022 : Valérie Pécresse conteste également la primauté du droit européen, après la décision prise par la Pologne »,Le Monde.fr,(lire en ligne, consulté le).