Les Films du 3 Mars est fondé le24février2005 par 45 membres[5], à la suite de la fermeture du distributeur Cinéma Libre. Le nom de l'organisme correspond à la date de sa première assemblée, qui s'est tenue le3mars2005[1].
Les Films du 3 Mars vise à faire la promotion de films orphelins de distributeur, tels que les « documentaires de cinéma », jugés plus à risque[3]. L'organisme adapte son mandat : celui d’accompagner et soutenir lecinéma d'auteur, particulièrement les documentaires, lescourts métrages et les projets cinématographiques situés enrégion[6].
La maison de distribution met également en place une alliance entreproducteurs etréalisateurs indépendants dans un contexte de précarité du milieu du cinéma indépendant et d’auteur québécois[7]. Qualifiée de cyclique, cette crise se caractérise par un manque de fonds alloués à certains projets, particulièrement desdocumentaires[7].
En2005,La Classe de Madame Lise deSylvie Groulx marque le coup d'envoi des Films du 3 Mars en étant le premier film distribué par l'organisme. Le film reçoit leJutra du meilleur documentaire[2].
Les Films du 3 Mars possède une expertise de sortie de films en salles dans un contexte où la diffusion deslongs métragesdocumentaires en salle représente un risque pour lesdistributeurs privés[1].
L'organisme remet également des œuvres du patrimoine cinématographiques québécois en circulation, comme les premiers documentaires deBernard Émond[8] afin de rendre accessible lecinéma indépendant.
Festival Hot Docs 2017 : Prix spécial du jury pour le long métrage documentaireLa résurrection d'Hassan de Carlo Guillermo Proto[30]
Rendez-vous Québec Cinéma 2018 : Prix Pierre-et-Yolande-Perreault du meilleur premier ou deuxième long métrage documentaire pourSur la lune de nickel de François Jacob[31]
2016 – Finaliste au 31ème Grand Prix duConseil des arts de Montréal pour« le caractère unique de son mandat, pour l'accompagnement exemplaire de chaque titre de son catalogue ainsi que pour son flair à dénicher des œuvres importantes de créateurs indépendants, connus, issus de la relève ou de la diversité culturelle »[1]
↑abcd eteAndré Duchesne, « Les films du 3 mars : la cour des miracles »,La Presse,, CINEMA10(lire en ligne)
↑abc etdÉric Perron, Éric. « Je t’aime moi non plus : financement et diffusion ». Ciné-Bulles, vol. 33 no 3 (été 2015)., « Je t’aime moi non plus : financement et diffusion »,Ciné-Bulles,vol. 33,no 3,,p. 29 ; 30(ISSN0820-8921,lire en ligne)
↑ab etcLe Devoir, « En bref : Films du 3 mars, nouvelle direction »,Le Devoir,, B8(lire en ligne)
↑« En bref : Films du 3 mars, nouvelle direction »,Le Devoir,, B8
↑a etbAndré Duchesne, « Les Films du 3 mars : la cour des miracles »,La Presse,(lire en ligne) :
« Pourquoi dites-vous «une fois de plus»?Denis McCready: «Parce que c’est cyclique. J’ai commencé à étudier en cinéma en 1989. Depuis, une soudaine mobilisation est survenue deux ou trois fois parce qu’il y avait une crise dans le cinéma d’auteur.» »
↑André Duchesne, « Les Films du 3 Mars : la cour des miracles »,La Presse,(lire en ligne) :
« Des cinéastes ont entre leurs mains des bobines, des films sans distributeur. Ils nous demandent si nous pourrions remettre ces oeuvres en circulation, les numériser et les remettre dans un format permettant leur diffusion. »
↑« Les Films du 3 Mars célèbre les fêtes avec 10 films en location gratuite et disponibles partout au Canada »,CTVM,(lire en ligne)