Pour les articles homonymes, voirFrank.
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| Archives conservées par | Archives littéraires allemandes de Marbach (A:Frank, Leonhard)[1] |
Leonhard Frank, né le àWurtzbourg et mort le àMunich, est unécrivainexpressionnisteallemand.
D'origine pauvre, Leonhard Frank étudie lapeinture et lesarts graphiques de 1904 à 1910 àMunich. En 1914, il obtient le prix Fontane pour son premier roman,Die Räuberbande (« La Bande de brigands »)[2].
Opposé à la guerre etpacifiste convaincu, il gifle, dans un café àBerlin en 1915, un journaliste social-démocrate, Felix Stössinger, qui a célébré dans un article le torpillage du navireRMS Lusitania par unsous-marin allemand comme « le plus grand acte héroïque de l'histoire de l'humanité ». À la suite de ce coup d'éclat, il s'exile enSuisse jusqu'en 1918, où il écrit un recueil de nouvelles pacifistes,Der Mensch ist gut (« L'Homme est bon »), publiées en 1917 en Suisse[3].
Il retourne en Allemagne à la fin de laPremière Guerre mondiale puis est lauréat duprix Kleist en 1918 pour sa nouvelleDie Ursache[2]. Durant lesannées 1920, il connaît le succès.Willy Haas le décrira comme l'un des hommes les mieux habillés de Berlin, roulant en voiture de sport, accompagné d'une très belle compagne et joueur forcené[3].
Après l'arrivée au pouvoir d'Hitler en 1933, son nom figure dans laliste des auteurs interdits par le régime nazi. Frank émigre et s'exile àZurich en Suisse, puis àParis en 1937. Interné enFrance en 1940, comme nombre d'émigrés allemands, il parvient à quitter le pays après s'être évadé d'uncamp d'internement. Il passe par lePortugal, puisLondres pour rejoindre lesÉtats-Unis[4]. Il retourne à Munich en 1950 où il meurt en 1961 sans avoir pu retrouver sa popularité d'avant la guerre.
Ses romans les plus connus sontDans la dernière voiture en 1925 etKarl et Anna, adaptant ce dernier authéâtre en 1929. En 1947,Metro-Goldwyn-Mayer produit un film,La Femme de l'autre, inspiré de cette histoire.