Leon Battista Alberti est né le[1], fils naturel de Lorenzo Degli Alberti, d'une famille comtale florentine qui donna aussi une célèbre lignée de banquiers et marchandsflorentins : lesAlberti.
Sa mère, Bianca Fieschi, d'une des familles génoises les plus nobles et connues de l'époque, avait déjà eu de Lorenzo Alberti un fils, Carlo, né selon toute probabilité en 1402, deux ans avant Battista ; elle allait par ailleurs mourir dès 1406, ne laissant à ses enfants presque aucun souvenir.
Battista, qui choisira plus tard de s'appeler aussi Leon ou Leone, en hommage sans doute à la ville,Venise, dans laquelle il allait passer l'essentiel de son enfance, se forma principalement àPadoue, à la célèbre école de Gasparino Barzizza, puis àBologne, où il étudia notamment le droit.
Après la mort de son père, en1421 àPadoue, il se consacre aux lettres et aux arts (studia humanitatis) refusant de s'engager dans ce qui avait fait la fortune de la famille, c'est-à-dire le commerce et la banque (les Alberti étaient les banquiers des papes à la fin duXIVe et au début duXVe siècle).
Au début desannées 1430, àRome, Battista entre au service du patriarche de Grado / Aquileia Biagio Molin ou da Molin, alors secrétaire d’État auVatican, prend vraisemblablement les ordres mineurs et devient « abréviateur apostolique », c'est-à-dire rédacteur des brefs pontificaux ; il reçoit par ailleurs quelques bénéfices ecclésiastiques à l'intérieur du territoire florentin.
C'est d'abord grâce aux lettres qu'il se fait reconnaître et apprécier, en suscitant toutefois àFlorence (qu'il visite pour la première fois en 1434-1435), l'hostilité, voire l'ostracisme.
Il est vrai que dans ses écrits satiriques (Momus,Intercœnales, etc.), Alberti n'hésite pas à s'en prendre au milieuhumaniste et à lacurie romaine avec un ton mordant et une verve qu'on ne retrouvera pas de sitôt dans la littérature mondiale.
Le premier document qui prouve qu'Alberti est impliqué dans un chantier architectural date vraisemblablement de1454 (lettre à Matteo de' Pasti, directeur du chantier duTempio malatestiano àRimini). Alberti obtient alors véritablement la reconnaissance, et même la gloire qu'il recherchait sans doute.
En 1468, un arbitrage en sa faveur lui permet de prendre possession d'une partie de la tour ancestrale des Alberti àFlorence, le palais où son grand-père Benedetto avait demeuré en Santa Croce ; il gardera toutefois sa résidence principale àRome où il pouvait poursuivre son étude des textes classiques et plus particulièrement deVitruve à laBibliothèque Vaticane ainsi que ses recherches sur les ruines antiques[2].
Il conservera par ailleurs de très nombreux liens aussi bien professionnels que d'amitié en plusieurs villes d'Italie du Nord (Venise,Mantoue,Ferrare,Urbino,Bologne…), ainsi qu'àNaples et jusqu'enSicile.
Sa place est alors celle d'une autorité intellectuelle et morale reconnue. Il meurt àRome, quelques mois après avoir fait visiter les ruines romaines au jeuneLaurent le Magnifique.
C'est une des figures les plus importantes de laRenaissance, grand écrivain et philosophe, en latin comme envolgare, premier théoricien de laperspective et plus généralement des arts.
Au service du papeEugène IV, il en suivit les déplacements dans plusieurs villes de l'Italie du centre et du nord (Florence et Ferrare, notamment) pendant une dizaine d'années, de1434 à1443 environ. Pendant cette période, il tente en particulier de promouvoir àFlorence la littérature envolgare ; c'est ainsi qu'il y organise en octobre1441 un concours depoésie envolgare, lecertame coronario, destiné dans son projet à renforcer le prestige de la nouvelle langue ; l'échec de sa tentative, dû à l'hostilité des intellectuels humanistes qu'il venait de défier, le pousse vers d'autres territoires, et particulièrement vers des travaux de génie et vers l'architecture. Revenant àRome, il rédige laDescriptio Urbis Romae, premier plan « scientifique » d'uneville.
À partir de l'art de l'antiquité, il élabora la théorie de la beauté en tant qu'harmonie, exprimable mathématiquement dans ses parties et son tout ; ainsi, la base de la projection architecturale se trouve dans la « proportionnalité » des édifices romains. Cette vision harmonique est présente dans toutes ses œuvres.
Le temps se passa en longues causeries, « dans une prairie arrosée d'un ruisseau, à l'ombre d'un platane ».
Tous cesplatoniciens de laRenaissance, groupés autour d'Alberti, écoutèrent disserter dusouverain bien, de la vie contemplative et de la vie active, des allégories deVirgile, tout cela, écritLandino, « memoriter, lucide ac copiose ».
Il est certain que Landino connaissait bien Alberti, mais il est tout aussi certain que le portrait qu'il dresse de sa pensée dans lesDisputationes camaldulenses, quelques années après sa mort, n'a pas grand-chose à voir avec ce qu'Alberti a exprimé dans ses œuvres écrites.
Pire, cette image romancée a poussé les historiens vers une interprétation platonicienne de la pensée d'Alberti qui est aux antipodes du réalisme presquearistotélicien de cette pensée.
Alberti a donné une méthode de construction de la décroissance de la profondeur apparente des carreaux lorsque l'on s'éloigne de la ligne de terre enperspective.
Alberti, en effet, rédige un essai où il analyse la fréquence des lettres dans les textes en latin et en italien, démontrant ainsi son impact dans le déchiffrement. Il invente lecadran chiffrant réunion de deux disques marqués de chiffres et des lettres de l'alphabet, dont le plus grand est fixe et le petit mobile. En modifiant leur alignement, on produit de nouvelles équivalences, ce qui inaugure la méthode de la substitution polyalphabétique. Puis il va améliorer sa découverte pour proposer lesurchiffrement codique, une révolution qui ne sera comprise qu’auXIXe siècle.
Grand ingénieur de la Renaissance, il imagina le premieranémomètre en 1450. Il utilise une plaque mobile tournant autour d’un axe horizontal pour estimer la force du vent, l’angle formé entre la palette et la verticale (position repos) permettant d’évaluer cette force[5].
C’est dans leDe Statua, traité de la sculpture composé vers 1450, qui complète sa trilogie sur les arts majeurs, qu'Alberti va exposer son système, radicalement nouveau, de définition tridimensionnelle des volumes.
Tout d’abord, dans le sillage dePline l’Ancien, Alberti distingue la sculpture par ajout ou par enlèvement selon la technique utilisée :
apposer ou ajouter de la matière molle, terre ou cire, s’applique à une sculpture réalisée par des « modélistes »,
soustraire de la matière se pratique en sculptant la pierre, ce que font des « sculpteurs ».
Ce distinguo, déterminant dans la conception artistique de nombreux sculpteurs à l'instar deMichel-Ange, n’avait jamais été exprimé avec une telle clarté. Quant à la méthode à suivre pour atteindre le but de la sculpture, qui est l’imitation de la nature, Alberti distingue ensuite :
ladimensio, mesure qui définit les proportions générales de l’objet représenté au moyen de l’exempeda, sorte de règle droite modulaire servant à relever les longueurs au moyen d’équerres mobiles en forme de compas (normae), avec lequel mesurer les épaisseurs, les distances et les diamètres,
lafinitio, définition individuelle des détails et des mouvements de l’objet représenté, pour laquelle Alberti propose un instrument de son invention : ledefinitor oufinitorium, disque circulaire auquel est fixée une baguette graduée pivotante d’où pend un fil à plomb. Un instrument avec lequel on peut déterminer n’importe quel point du modèle selon une combinaison de coordonnées polaires et axiales, par transfert mécanique du modèle à la sculpture.
Alberti pose ainsi les bases de la représentation ‘scientifique’ du corps humain, un des thèmes sous-jacents à toute la culture figurative européenne de laRenaissance[6]. Même si leTraité ne fut traduit en italien qu’un siècle plus tard, en 1568, et même si le texte original en latin ne fut publié qu’à la fin duXIXe siècle[6], les artistes de son temps en avaient manifestement connaissance. En effet, le système d’Alberti de définition mécanique des volumes devait passionner, entre autres,Léonard de Vinci, qui s’en inspira pour mettre au point des systèmes similaires, comme en témoignent ses carnets. Léonard utilisa également lesTabulae dimensionum hominis duDe statua pour réaliser le célèbre « Homme de Vitruve »[7].
On peut considérer en outre que les techniques tridimensionnelles mises au point par Alberti dans ce traité préfigurent le dessin d’architecture (cf. leModulor du Corbusier, puis leDAO) ou industriel moderne (la3D), et même lamodélisation numérique (sur laquelle se basent, par exemple, les travaux duGIEC), puisque ledefinitor transforme des points relevés sur le modèle en données alphanumériques[8].
SiBrunelleschi construisit, Alberti construisit et théorisa à la fois : il appliqua son fondement scientifique à l'œuvre d'art, redonna de la noblesse au rang d'artiste, mit laPeinture, laSculpture et l'Architecture sur le même plan que laLittérature et que laPhilosophie.
SelonFocillon, il conféra à son auteur une autorité comparable à celle deVitruve. Il a joué avec leDe pictura, un rôle de premier plan dans l'évolution de l'art de laRenaissance.
Il y restaure le langage formel de l'architecture classique avec des conceptions imprégnées d'harmonies et de rapports. Il compare le corps humain à un immeuble[9]. Dans les cinquième et sixième chapitres, il s'inspire également des conceptions musicales des anciens et explique que les conditions de la beauté reposent aussi sur l’utilisation de certains rapports musicaux agréables à l’oreille : l’octave (1/2), laquinte (2/3), laquarte (3/4).
Sa réflexion sur l'architecture est aussi une réflexion d'urbaniste sur la fonction des villes.
Dans cet ouvrage, les murs de la ville sont pour lui des édifices sacrés, en tant que signes visibles de la protection des habitants devant les ennemis extérieurs[10].
Il propose de nouvelles méthodes defortification qui sont devenues classiques pour les villes, à l'époque de l'artillerie et des sièges, pendant plusieurs dizaines d'années.
La même année, il fut chargé par le marquis Ludovico Gonzaga, seigneur de Mantoue mais aussipatronus de la SS. Annunziata à Florence, de réaliser la tribune de cette l'église (aujourd'hui perdue).
Il compléta ensuite la façade de labasilique Santa Maria Novella (1470) sur une commande de la famille Rucellai, en recouvrant demarbre la partie supérieure et le portail majeur, mais surtout en couronnant l'ensemble d'untympan triangulaire classique et en rajoutant deuxvolutesmarquetées aux côtés cachant ainsi lestoits inclinés desnefs latérales.
Toutefois, c'est ailleurs qu'il a développé la majeure partie de son activité dans le domaine architectural.
Si, contrairement aux allégations dépourvues de tout fondement réel de nombreux historiens du passé, il n'a selon toute probabilité jamais œuvré àRome, en revanche àRimini il construit letemple Malatesta (1447-1468), véritable manifeste duclassicisme de la Renaissance, dans le pur respect d'une églisegothique qui avait préalablement existé.
Il vint àMantoue en 1459 à l'occasion duconcile, à la suite du papePie II, alors qu'il travaillait déjà pour les Malatesta àRimini et pour les Este àFerrare. Approché parLudovic Gonzague, il conçut dès des projets pour l'église San Sebastiano, la réfection de larotonde San Lorenzo, un monument à Virgile[2] et, ultérieurement pour l'égliseSant'Andrea (1471 et suivants). L'église San Sebastiano fut terminée quelques décennies plus tard sans que le projet d'Alberti ait été respecté[2].
Outre les mathématiques et l'architecture, Alberti a contribué à de nombreux domaines :
En art, il est plus connu pour ses traités dontDe pictura (De la peinture) (1435-1436) qui contenait la première étude scientifique de laperspective. Une traduction italienne (volgare) ou à tout le moins, un des manuscrits, et l'année suivante la version latine dédiée àFilippo Brunelleschi. Il écrivit aussi des travaux à propos de la sculpture,De Statua vers1450 environ.
Il était tellement doué en versificationlatine qu’unecomédie qu’il avait écrite dans sa vingtième année,Philodoxius, a trompé plus tardAlde le Jeune, qui l’édita et la publia comme une œuvre véritable deLepidus.
Il a été crédité en 1986 comme auteur deHypnerotomachia Poliphili, un étrange roman d’imagination érotique dont les qualités typographiques et les illustrations font l'un des plus beaux livres jamais édités, écrit en 1467 et imprimé en 1499, probablement le tout premier.
En musique, il était réputé pour être l'un des meilleursorganistes de l'époque.
Alberti était uncryptographe accompli pour son époque, et inventa le chiffrement polyalphabétique. Celui-ci était, au moins sur le principe, même s’il n'a pas vraiment été utilisé avant plusieurs dizaines d'années, l'avancée la plus significative en la matière depuis l'époque deJules César. L'historien en cryptographie David Kahn le surnomma le « Père de la cryptographie occidentale », grâce à trois avancées significatives dans ce domaine qui peuvent être attribuées à Alberti : « la plus ancienne théorie occidentale de cryptanalyse, l'invention de la substitution polyalphabétique, et l'invention du code de chiffrement[4]. »
Selon certaines sources[11], Alberti était capable de se tenir debout pieds joints, et de sauter au-dessus de la tête d'un homme. « Nous sommes en présence d'un homme qui n'entre dans aucune catégorie. Leon Battista Alberti… est né à Venise après un exil florentin… et est tombé amoureux de l'art, de la musique, de la littérature et des cercles philosophiques. Florence répondit en l'acclamant comme un homme quasiment parfait. Il était très beau et fort ; excellait dans tous les exercices physiques ; pouvait, avec les pieds attachés, sauter au-dessus d'un homme debout […] s'amusait à apprivoiser des chevaux sauvages et à gravir des montagnes. Il était bon chanteur, éminent organiste, avait une charmante conversation, était un orateur éloquent, un homme d'une intelligence, alerte mais sobre, un gentilhomme de raffinement et de courtoisie… commeLéonard un demi-siècle plus tard, Alberti était un maître, ou au moins un praticien compétent, dans une douzaine de domaines - mathématique, mécanique, architecture, sculpture, peinture, musique, poésie, drame, philosophie, code civil et droit canon… »
De familia (1433-1437), dialogue sur la famille, il se décompose en quatre livres dans lesquels l'auteur aborde les sujets suivants : l'éducation des enfants (livre I), l'amour et le mariage (livre II), l'administration des richesses et le bon usage de l'âme, du corps et du temps (livre III), l'amitié (livre IV). La famille y est exaltée comme la plus importante institution naturelle et civile. Alberti revendique la puissance de la liberté humaine contre les obstacles de la fortune ; il théorise un art du savoir-vivre fondé sur la maîtrise de la réalité et la réalisation du bonheur par une vie sereine et équilibrée ;
De re aedificatoria (L'Art d'édifier), traité d'architecture commencé en 1449 imprimé en 1485 à Florence[12], puis en 1512 à Paris et 1541 à Strasbourg. Il a été traduit en français par Jean Martin en1553 sous le titreL’Architecture et Art de bien bastir[13]. Il a également été traduit enespagnol et portugais auXVIe siècle, puis enanglais auXVIIIe siècle, et en allemand, russe, japonais, etc. auXXe siècle.
Le traitéVilla sur l'architecture desvillas à la campagne ;
De pictura, en deux rédactions, latine et italienne, remontant à 1435-1436); un traité sur la peinture qui a pu influencerLéonard de Vinci et d'autres artistes[14]. Traduit en français par Claudius Popelin en1868 sous le titreDe la peinture (Consultation de l'ouvrage) ;
De statua, traité de la sculpture composé vers 1450, complète sa trilogie sur les arts majeurs. Alberti y expose en19 chapitres une définition de l’art plastique tridimensionnel qui accorde à la sculpture, considérée jusqu’alors comme une vulgaire activité manuelle, la dignité intellectuelle qui lui était niée. Cetraité fut traduit en italien en 1568 parCosimo Bartoli, le texte original latin n’étant publié qu’à la fin duXIXe siècle, et ce n’est qu’à la fin duXXe que des traductions modernes en ont été publiées[6]. Mais son importance, déjà perceptible depuis laRenaissance, en fait un texte précurseur de toute l’imagerie numérique moderne,DAO, dessin3D etmodélisation numérique ;
Philodoxeus fabula, comédie dont la première rédaction remonte à 1424 environ, et la seconde à 1437.
Momus (avant 1472), fable politique
De pictura : il existe plusieurs traductions récentes en français, de qualité variable :
De pictura, traduction par J.-L. Schefer, Paris, Macula, 1995
La Peinture, traduction par T. Golsenne et B. Prévost, Paris, Seuil, 2004(ISBN2-02-066203-5)
Momus ou Le Prince, trad. franç. par C. Laurens, Paris, Les Belles Lettres, 1993(ISBN2-251-46004-7).
Fables sans morale, trad. franç. desApologi centum, par C. Laurens, Paris, Les Belles Lettres, 1997(ISBN2-251-46014-4).
Avantages et inconvénients des Lettres, première trad. franç. par Ch. Carraud et R. Lenoir, Grenoble, Jérôme Millon, 2004(ISBN2-84137-152-2).
Rime / Poèmes Suivis de la Protesta / Protestation,édition critique, introduction et notes par G. Gorn, traduction de l'italien par M. Sabbatini, Les Belles Lettres, 2002.
Grammaire De la langue toscane. Précédé de Ordine delle Laettere / Ordre des lettres,édition critique, introduction et notes de G. Patota, traduction de l'italien par L. Vallance, Les Belles Lettres, Paris, 2003.
La Statue, suivi de La vie de L.B. Alberti par lui-même, traduction de D. Arbib avec la collaboration d'A.-M. Certin, Paris, Éditions Rue d'Ulm,2011.
De la famille, traduit par M. Castro, Paris, Les Belles Lettres, 2013.
Entretiens sur la tranquillité de l’âme, Paris, Le Seuil, 2016(ISBN978-2-02-129614-3).
Propos de table - Intercenales, texte latin et traduction française, édition critique par Roberto Cardini, traduction de Claude Laurens, Paris, Les Belles Lettres, 2 vol., 2018.(ISBN978-2-251-80133-9)
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Sous la direction de Françoise Choay, Michel Paoli,Alberti. Humaniste, architecte, Louvre/École nationale supérieure des beaux-arts, Paris, 2007(ISBN978-2-84056-211-5) ; 288p.
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