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Leonardo Bruni

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Pour les articles homonymes, voirBruni etAretin.

Leonardo Bruni
Leonardo Bruni
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Œuvres principales
Historiae Florentini populi(d),Rerum suo tempore gestarum commentarius(d),De bello italico adversus Gothos(d),Commentarius de bello Punico(d),De militia(d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Leonardo Bruni (en françaisLéonard Bruni et en latinLeonardus Brunus Aretinus), également connu en français sous le nom de Léonard l'Arétin, né vers1370 àArezzo et mort le àFlorence, est un chancelier florentin, unphilosophe, unhumaniste, un historien et un traducteur italien. — Il est considéré comme le créateur de la forme renaissance de la traduction — actif àFlorence dans la première moitié duQuattrocento.

Biographie

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Secrétaire apostolique du papeInnocent VII puis de ses trois successeurs, Leonardo Bruni se retire àFlorence où il succède àColuccio Salutati à la chancellerie après avoir fait partie de son cercle de lettrés qui comprenait, entre autres,Poggio Bracciolini et l'éruditNiccolò Niccoli, pour discuter des œuvres dePétrarque et deBoccace[1].

Il apprend legrec et l'art de la rhétorique avecManuel Chrysoloras, qui resta cinq ans à Florence[2].

Il rédige l'histoire des Florentins (Historiarium Florentinarum Libri XII), ce qui lui vaut la citoyenneté florentine et une exemption d'impôts à vie. CetteHistoire de Florence, en 12 livres, rédigée en latin et publiée en 1610, est le plus important de ses ouvrages[1].

Il fut un des premiers à étudier lalittérature grecque et il a contribué grandement à l'étude dulatin et dugrec ancien, en proposant la traduction d'Aristote, dePlutarque, deDémosthène, dePlaton et d'Eschine[3].

Ce qui était nouveau, c'est sa théorie et sa pratique matière de traduction. Il fut le premier à utiliser le termetraductio, au lieu detranslatio dans le sens de traduction et non dans sa signification traditionnelle de « transfert ». Bruni se concentrait sur le sens, non sur les mots. Il s'efforçait d'éviter les anachronismes et d'imiter le style personnel de l'auteur. Dans sa traduction de laPolitique d'Aristote, il a employé, par exemple, le termemagistratus, fonction publique ou magistrat, là où ses prédécesseurs médiévaux avaient écritprincipatus, exercice du pouvoir impérial, projetant sur la Grèce antique leur propre régie monarchique[2].

Grâce à Chrysoloras, Bruni découvrit la grande histoire de la guerre du Péloponnèse deThucydide, ainsi que l'éloge d'Athènes composé par un rhéteur classique tardif, Aelius Aristide. Il lui servit de modèle pour son propre éloge de Florence, laLaudatio florentinae urbis[4].

Son monument funéraire, œuvre en marbre de 1444 deBernardo Rossellino, se trouve dans la nef deSanta Croce[5].

Œuvres

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De primo bello punico, 1471
  • Historiarium Florentinarum
  • lesVies deDante et dePétrarque
  • desLettres et desMémoires, précieux pour l'histoire de son temps.
  • De interpretatione recta (1420–1426) - présenté et partiellement traduit dans :J.-Ch. Vegliante,D'écrire la traduction, Paris, PSN, 1991 et 1996.
  • De Interpretatione recta (1420-1426). Traduction intégrale (avec texte latin en regard), introduction et notes de Charles Le Blanc. Presses Universitaires d'Ottawa, 2008. [Achetable en version papier ou pdf. Consultable en ligne (site payant ScholarVox.com).]
  • Laudatio Florentinae urbis, une Florence idéalisée.
  • De studiis et litteris liber
  • Cicero novus
  • Vita Aristotelis
  • Dialogi ad Petrum Paulum Histrum
  • l’Oratio in funere Johannis Strozzae (Oraison funèbre de Nanni Strozzi)
  • De primo bello Punico
  • De bello italico
  • De militia
  • Constitution florentine
  • Difesa contro i riprensori del popolu di Firenze
  • Canzone a laude di Venere
  • Spenta veggio
  • Isagogicon moralis disciplinae
  • Bruni Leonardo,De la traduction parfaite, traduit du latin et préfacé parCharles Le Blanc, Presses de l'université d'Ottawa, 2009.

Voir aussi

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Article connexe

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Notes et références

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  1. a etb(it) VVasoli, « BruniI, Leonardo, detto Leonardo Aretino - Enciclopedia », surTreccani,(consulté le).
  2. a etbPeterBurke,La Renaissance européenne, Seuil,coll. « Points Histoire »,, p.41.
  3. (it) « Bruni, Leonardo », surTreccani : Enciclopedia,(consulté le).
  4. Burke 2002,p. 41-42.
  5. (it) Emilio Santini, « Bruni, Leonardo », surTreccani - Enciclopedia-Italiana,(consulté le).

Bibliographie

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Liens externes

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