Au, Lens-Lestang est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaurepaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (44,1 %), forêts (35,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), prairies (8,1 %), zones urbanisées (3,6 %), cultures permanentes (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Peut-être d'un nom de personne gauloisLentus, variation deLentius[17].
Plus sérieusement : du mot gauloislindon « liquide », semblable au vieil irlandaislind, irlandaislin (cf. Dublin), vieux bretonlin « étang, lac »[18].
Le sens de ce mot étant devenu opaque, il a été traduit par son correspondant romanestang, estanc « étendue d'eau dont les bords arrêtent l'écoulement » puisétang[réf. nécessaire].
Au point de vue féodal, Lens-Lestang était une partie de la terre deMoras.
Elle fait partie du domaine des dauphins.
1574 : acquise par les Murat de l'estang. Lentio, devient Lens-Lestang.
1643 : Les Murat obtiennent l'érection de leurs terres (Lens-Lestang, Lentiol, Marcolin et Vinay) en marquisat de Lestang. Ce marquisat est resté dans la famille des Murat jusqu'à la Révolution.
La paroisse de Lens-Lestang dépendait de Moras jusqu'auXVIIe siècle[19].
1650 : Lens-Lestang fut distraite de la communauté de Moras[16] (ou 1654[20]).
Avant 1790, Lens-Lestang était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin. Elle formait une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église, dédiée à saint Jean-Baptiste, dépendait du prieur du Grand-Serre qui y prenait la dîme et présentait à la cure[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2022, la commune comptait 885 habitants[Note 3], en évolution de +3,03 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Moulin à farine référencé sur cartographies de Cassini publiées en. Moulin modernisé en. Cessation en[réf. nécessaire].
Église Saint-Jean-Baptiste, construite entre et. De dimensions imposantes, sa construction nécessita des techniques audacieuses pour vaincre l'instabilité du sol due à la présence de la nappe phréatique. Le clocher, surmonté d'une croix, culmine à 48 mètres. Il abrite trois cloches, remarquablement accordées, dont le fameux bourdon « Jean- Baptiste » qui pèse plus de 1 500 kg[réf. nécessaire].
Maison décorée dans le styleart brut d'objets chinés à la brocante et peints de couleurs vives par Christian Guillaud dit « le Marin »[réf. nécessaire].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).