| Leintrey | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Grand Est | ||||
| Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
| Arrondissement | Lunéville | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes de Vezouze en Piémont | ||||
| Maire Mandat | Lionel Jacques 2020-2026 | ||||
| Code postal | 54450 | ||||
| Code commune | 54308 | ||||
| Démographie | |||||
| Population municipale | 149 hab.(2022 | ||||
| Densité | 9,7 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 48° 37′ 28″ nord, 6° 44′ 19″ est | ||||
| Altitude | Min. 247 m Max. 313 m | ||||
| Superficie | 15,44 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Baccarat | ||||
| Législatives | Quatrième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Meurthe-et-Moselle Géolocalisation sur la carte :Grand Est | |||||
| modifier | |||||
Leintrey est unecommune française située dans ledépartement deMeurthe-et-Moselle enrégionGrand Est.
La commune est située à l'extrémité d'un beau vallon qui s'étend du nord au sud bordé par les villages deReillon,Blémerey,Vého etDomjevin et qui vient aboutir à angle droit à la grande vallée de laVezouze.
La commune est traversée par quelques ruisseaux dont le Ruisseau d'Albe, le Ruisseau des Abouilles et le Ruisseau de Cambra.
| Xousse | Remoncourt | Avricourt (Moselle) |
| Emberménil | Amenoncourt | |
| Vého | Reillon | Autrepierre, Gondrexon |
La commune est dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Goutte des Fosses, le ruisseau de Cambra, le ruisseau de la Bonne Goutte, le ruisseau Dessous l'Étang, le ruisseau le Remoncourt et le ruisseau Les Aulnes[1],[Carte 1].

Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de Meurthe-et-Moselle.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[3]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental[4] et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de1 °C)[5]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 863 mm, avec12,3 jours de précipitations en janvier et9,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deSaint-Maurice-aux-Forges à15 km àvol d'oiseau[8], est de10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 837,4 mm[9],[10]. La température maximale relevée sur cette station est de39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,9 °C, atteinte le[Note 2].
Au, Leintrey est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,3 %),terres arables (33,6 %), prairies (22,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Anciennes mentions :Lenterio (1175),Lentrey (1304),Lintrey (1782)[16].
D'aprèsAlbert Dauzat etCharles Rostaing, ce toponyme est composé du nom d'homme germanique*Lind-Hari et du suffixe latin-iacum[17].
La population était de cinq cent vingt-quatre habitants avant laPremière Guerre mondiale et de six cent trente-neuf en 1836. Leintrey étaitchef-lieu de canton en 1790.
Situé sur la route des invasions, beaucoup de malheurs se sont abattus sur le village et ses habitants.
Le village fut réduit en cendres par les troupes de Gallas en 1636. Il n'y eut plus que cinq maisons. En 1688, d'autres, reconstruites, furent à nouveau incendiées.
-En 1751, Christophe BRENON (v 1695, + Lunéville 4/10/1768, inh caveau des chanoines réguliers), conseiller du roi, maître des eaux-et-forêts du département de Luneville, est Seigneur de Leintrey; marié à Anne-Françoise de la TOUR (v 1706, + Lunéville 31/1/156, inhumée dans le caveau des Chanoines réguliers/St Jacques).
AuXIXe siècle, le village connut les malheurs de la guerre de 1870-1871.
De 1914 à 1918, le village fut occupé par les Allemands. Les maisons, son église étant détruite, canonnées à longueur de journée, la vie fut intenable et les habitants furent évacués pour ne revenir qu'après l'Armistice (il ne restait que deux maisons). À mille cinq cents mètres du village se trouvait la ligne des tranchées des unités françaises, positions indélogeables qu'elles gardèrent toute la guerre, malgré l'acharnement de l'adversaire. Ces derniers utilisèrent la technique des galeries souterraines pour déposer sous les tranchées des tonnes d'explosifs et les faire sauter pour forcer le passage. Quatre-vingt-trois soldats du162e Régiment d'infanterie périrent dans l'explosion de mines le.
Le village fut reconstruit en 1925. La maison commune, son école et son presbytère sont l'œuvre de l'architecte Joseph Hornecker, auteur dugrand théâtre deNancy.
LaSeconde Guerre mondiale entraîna une nouvelle occupation du secteur après la défaite de. Les premiers alliés firent une incursion en et le village ne fut toutefois libéré qu'en novembre de la même année. L'église fut à nouveau partiellement détruite en 1944 ainsi que bon nombre de maisons.
La commune fait partie de lacommunauté de communes de Vezouze en Piémont.
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| mars 2001 | mai 2020 | Bernard Batho[18] | Retraité agricole | |
| mai 2020 | en cours | Lionel Jacques[18],[19] | Contremaître, agent de maîtrise | |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2022, la commune comptait 149 habitants[Note 3], en évolution de +7,19 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 518 | 577 | 565 | 631 | 635 | 645 | 624 | 624 | 650 |
| 1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 597 | 602 | 589 | 600 | 524 | 502 | 482 | 445 | 395 |
| 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 383 | 349 | 255 | 248 | 234 | 229 | 139 | 186 | 210 |
| 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 240 | 209 | 175 | 161 | 136 | 150 | 154 | 140 | 145 |
| 2022 | - | - | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 149 | - | - | - | - | - | - | - | - |


| Blason | Blasonnement : de gueules à l'épi d'or et à la branche d'osier du même au chef triangulaire coupé ondé d'azur et d'argent. | |
|---|---|---|
| Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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