La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Elnon, la Rue des Buissons[1], le Courant des Muchottes[2], le ruisseau de Hautour[3], le ruisseau de la Basse Frète[4], le ruisseau de la Basse Nérie[5], le ruisseau de la Blanche Barrière[6], le ruisseau de Poquin[7], le ruisseau de Roteleux[8], le ruisseau de Wahempré[9], le ruisseau des épêches[10] et divers autres petits cours d'eau[11],[Carte 1].
Au, Lecelles est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant15 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[25],[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[26]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[27],[28].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (55 %), zones agricoles hétérogènes (19,2 %), prairies (14 %), zones urbanisées (11,8 %)[29]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Son nomviendrait[évasif] du latincella signifiant « cellule ». En effet, les moines de l'abbaye deSaint-Amand-les-Eaux logeaient dans des cellules situées sur l'actuel territoire lecellois. Année après année, de génération en génération, le nom du village a dérivé jusqu'à son nom actuel : Lecelles.
La carte (1725) du diocèse de Tournay - conservée à la bibliothèque Municipale de Lille (carton 48-5) - mentionneCelles et lacarte de Cassini (1750) mentionneLe Celles, ce qui renforce cette hypothèse.
La commune est drainée par une rivière principale,l'Elnon alimentée par plusieurs ruisseaux ou "courants". Sans relief, le territoire communal abrite des "plats" où subsistent encore des mares ou petites zones humides. On peut leur attribuer un intérêt patrimonial zoologique, avec notamment descrapauds,grenouilles,tritons etsalamandres (espèces menacées etprotégées).
Terroir de basse vallée, drainé et mis en valeur sous l'impulsion des moines de l'abbaye de Saint-Amand les eaux. Lecelles est un village frontalier à la position géographique déterminante. Tout proche de la frontière, il a connu de nombreux assauts, des conquêtes et reconquêtes et ce, jusqu'en 1713, date de la signature dutraité d'Utrecht. Ce traité est celui qui fixa, dans leurs contours quasiment définitifs, les limites du territoire français. La frontière est là, tout est fait pour nous le rappeler, du paysage particulier aux constructions anciennes.
En 1802-1803, Lecelles fait partie des quelques communes du département du Nord où existe un culteprotestant, de même qu'àIllies,Walincourt,Saulzoir[30]...
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2022, la commune comptait 3 048 habitants[Note 7], en évolution de +9,21 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 413 hommes pour 1 415 femmes, soit un taux de 50,04 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
0,4
5,1
75-89 ans
8,1
18,2
60-74 ans
18,6
22,2
45-59 ans
21,7
19,4
30-44 ans
19,3
14,6
15-29 ans
14,2
20,0
0-14 ans
17,7
Pyramide des âges du département duNord en 2021 en pourcentage[36]
Commune d'accueil : nombreux résidents travaillant dans les centres urbains voisins : Lille, Valenciennes.La vocationagricole reste présente malgré le développement de l'urbanisation liée à la densification de l'espace rural autour de lamétropole lilloise. Spécialités :polyculture,élevagelaitier, culture de lafraise, Pépinières.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 375 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/11/1982 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).