
Cet article n’est pas rédigé dans unstyle encyclopédique().

La mise en forme de cet article est à améliorer().
La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».
Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents. Le détail des points à revoir est peut-être précisé sur lapage de discussion.
Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].Pour une aide détaillée, merci de consulterAide:Wikification.
Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau etaméliorer la mise en forme d'un autre article.

Latypographie de cet article ou de cette section ne respecte pas lesconventions de Wikipédia().
Pour l’article homonyme, voirLe Violon de Rothschild (nouvelle).
| Réalisation | Edgardo Cozarinsky |
|---|---|
| Scénario | Edgardo Cozarinsky |
| Acteurs principaux | Sergey Makovetskiy Dainius Kazlauskas Tõnu Kark |
| Sociétés de production | CAB Productions France Télécom Hansamedia Hunnia Filmgyár La Sept Les Films d'Ici |
| Pays de production | |
| Genre | Biopic |
| Durée | 101 minutes |
| Sortie | 1996 |
Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.
Le Violon de Rothschild est unfilm finlando-hungaro-franco-suisse réalisé par l'ArgentinEdgardo Cozarinsky, sorti en1996.
Le sujet du film est l'opéra inachevé éponyme, deBenjamin Fleischmann, un élève du compositeurDimitri Chostakovitch.
Le film"Le violon de Rostschild" présente l'entreprise de Chostakovitch d'orchestrer l'opéra en un acte de Benjamin Fleishmann, un de ses anciens élèves juif du conservatoire de Leningrad avant la "grande guerre patriotique". Fleishmann disparait en participant à la défense de Léningrad encerclée par les troupes allemandes laissant son opéra inachevé. Cet opéra était directement inspiré d'une nouvelle de Tchekhov du même nom. Il raconte comment un violoniste (Iakov), homme mesquin,antisémite, en guerre avec tout le village, finit par prendre conscience de l'étroitesse de sa vie à la mort de son épouse et, sur le point de mourir à son tour, donne son violon à un musicien juif (Rotschild) l'homme le plus pauvre de la ville, qu'il avait maltraité un peu plus tôt. (Pour plus de détails on peut lire l'article "Le Violon de Tcheckhov ici :https://www.persee.fr/doc/litts_0563-9751_1991_num_25_1_1565)Le film comporte une partie consacrée à l'opéra, précédée par une introduction comportant des bandes d'actualités soviétiques de la période d'avant la guerre et de quelques scènes rappelant la position incertaine de Chostakovitch, et suivie d'une autre partie concernant les difficultés que rencontre Chostakovitch du fait de sa musique d'une part (mais c'est aussi elle qui le protège) et d'autre part pour cette entreprise de sauver de l'oubli l’œuvre d'un compositeur juif à propos d'une histoire dont l'un des héros est un musicien juif. Le film signale d'ailleurs que l'opéra ne fut joué qu'une fois en 1968 à Léningrad puis interdit le lendemain pour propagande sioniste.Il s'achève sur l'image d'un enfant jouant un violon bleu dans la rue, et sur une citation de Chostakovitch :« Trop de gens chez nous ont été tués et personne ne sait où ils sont enterrés. Qui peut ériger un monument à leur mémoire ? Seule la musique peut le faire. » Ce qui en soit est aussi un résumé du synopsis.
« Le Violon de Rothschild est l’un des rares films contemporains à prendre la mesure de l’histoire de ce siècle, et doit être compté à ce titre comme une des très grandes œuvres de cinéma réalisées depuis l’après-guerre. Produit en France et tourné en langue russe par un cinéaste d’origine argentine, il incarne de surcroît un « cosmopolitisme » que le siècle en question n’a pas cessé de victimiser, ce qui ne gâche rien. »[1]