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Le Vésinet

48° 53′ 41″ nord, 2° 07′ 59″ est
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Le Vésinet
Le Vésinet
L'hôtel de ville.
Blason de Le Vésinet
Blason
Image illustrative de l’article Le Vésinet
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementYvelines
ArrondissementSaint-Germain-en-Laye
IntercommunalitéCA Saint Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat
Bruno Coradetti
2020-2026
Code postal78110
Code commune78650
Démographie
GentiléVésigondins, Vésigondines
Population
municipale
15 712 hab.(2022en évolution de −2,09 % par rapport à 2016)
Densité3 142 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 53′ 41″ nord, 2° 07′ 59″ est
AltitudeMin. 26 m
Max. 47 
m
Superficie5,00 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineParis
(banlieue)
Aire d'attractionParis
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Chatou
Législatives5e circonscription des Yvelines
Localisation
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Le Vésinet
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Le Vésinet
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Le Vésinet
Liens
Site webhttps://www.levesinet.fr/
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Le Vésinet est unecommune française située à l'est dudépartement desYvelines enrégionÎle-de-France.

Officiellement érigée en commune autonome le, elle présente la particularité d'être née d'un des premierslotissements créés en région parisienne à la fin duXIXe siècle.

C'est une commune résidentielle de l'ouest parisien s'ordonnant autour de parcs, lacs et rivières artificiels, desservie par des artères vertes aux arbres plus que centenaires.

Ses résidents sont appelésVésigondines etVésigondins.

Géographie

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Position du Vésinet dans les Yvelines.

Localisation

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La commune du Vésinet se trouve au milieu d'un méandre de la Seine, sans accès au fleuve, à 19 kilomètres à l'ouest de Paris et à quatre kilomètres à l'est de Saint-Germain-en-Laye. Les communes limitrophes sontChatou à l'est,Croissy-sur-Seine au sud,Le Pecq à l'ouest et au nord,Montesson au nord.

Le territoire est constitué par une plaine alluviale s'étageant entre 28 mètres (au niveau du rond-point du Pecq) et 45 mètres d'altitude (à l'extrémité est de la route de Montesson), en légère pente du nord-est vers le sud-ouest.


Carte
Les limites communales de Le Vésinet et celles de ses communes adjacentes.

Communes limitrophes

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Le Vésinet a été créée par prélèvement de territoires surChatou à l'est,Croissy-sur-Seine au sud,Le Pecq à l'ouest,Montesson La Borde au nord.

Communes limitrophes deVésinet[1]
MontessonMontessonChatou
Le PecqVésinetChatou
Croissy-sur-SeineCroissy-sur-SeineCroissy-sur-Seine

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat des Yvelines.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[3]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré[4] et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 644 mm, avec10,6 jours de précipitations en janvier et0,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deTrappes à16 km àvol d'oiseau[8], est de11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 686,3 mm[9],[10]. La température maximale relevée sur cette station est de40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−15,8 °C, atteinte le[Note 1].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Le Vésinet est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[12],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].

Habitat et logement

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En 2019, le nombre total delogements dans la commune était de 7 387, alors qu'il était de 7 239 en 2014 et de 7 335 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 88,7 % étaient desrésidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 8,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 45,4 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 53,1 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Vésinet en 2019 en comparaison avec celle des Yvelines et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (2,7 %) supérieure à celle du département (2,6 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,1 % en 2014), contre 58,6 % pour les Yvelines et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement au Le Vésinet en 2019.
TypologieLe Vésinet[I 2]Yvelines[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)88,79182,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)2,72,69,7
Logements vacants (en %)8,66,48,2

La commune est une ville résidentielle. Selon plusieurs palmarès, Le Vésinet est une des villes regroupant le plus d'expatriés et la plus chère de l'immobilier d'Île-de-France avec un prix médian des maisons de 1 000 000 [15].

La commune ne respecte pas ses obligations instituées par l'article 55 de laloi SRU de 2000, qui lui font obligation de disposer d'au moins 25 % delogements sociaux, alors qu'elle n'en a que 12,2 % en 2021[16],[17]. Elle est donc placée en état de carence et les permis de construire sont donc délivrés par le préfet.

Voies de communication et transport

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Voies routières

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Les communications sont assurées par quatre grands axes rayonnant à partir de la place de la République située sur l'emplacement de l'étoile forestière : la route de Sartrouville (RD 121) en direction du nord, la route de Montesson (RD 311) en direction du nord-est, le boulevard Carnot (RD 186) en direction de l'est et la route de Croissy (RD 121) en direction du sud-est. Le boulevard Carnot relie lepont du Pecq aupont de Chatou et constitue l'artère principale de la commune.

La commune est reliée à l'A86 via le pont de Chatou et à l'A13, échangeur de Rocquencourt via Saint-Germain-en-Laye (RN13).

Le stationnement va de payant en cœur de ville (géré par une socité privée, avec 1/2h gratuite et possibilité d'un abonnement mensuel) à limité à 4 h (par affichage d'un disque de stationnement), les résidents étant identifiés par une carte délivrée par la mairie.

Transport en commun

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Le Vésinet est desservie par deux stations duRER A[18] :Le Vésinet-Centre etLe Vésinet - Le Pecq, qui la relient à Paris via La Défense et à Saint-Germain-en-Laye.

Elle dispose également de gares de bus dans les deux stations du RER assurant les liaisons avec les gares de Sartrouville, Houilles-Carrières, le Pecq (Vignes-Benettes, Mexique) et Chatou.

Avec un arrêt boulevard Carnot, au niveau de l'avenue Georges Bizet, elle est desservie par la ligne RATP du Noctilien Paris / Saint-Germain-en-Laye.

Entre le 13 octobre 2022 et le 30 juin 2023, une ligne de mini-bus électrique a été expérimentée entre le centre et le sud de la commune. Mais, après 8 mois d’exploitation, malgré une campagne d’information et de communication, il a été constaté que la fréquentation était insuffisante. Île-de-France Mobilités a donc mis fin à l’expérimentation.

Transport actif

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Le Vésinet a des dénivelés faibles et un site patrimonial rendant la ville particulièrement praticable à pied et à vélo.

Le Vésinet est parcouru par des sentiers piétonniers qui serpentent le long des pelouses et lacs. La traversée piétonne de sa voie la plus passante, le boulevard Carnot (RD 186), a été sécurisée. La voie assurant le tour des Ibis est réservée aux piétons et véhicules non motorisés depuis 2021.

La voirie communale est limitée à 30 km/h depuis le1er janvier 2023. Elle est aussi interdite aux véhicules de plus de 3,5 t sauf desserte et livraison locales.

Les quatre voies départementales (Carnot, Croissy, Sartrouville, Montesson) sont limitées à 50 km/h[19]. Depuis le 28 avril 2025, deux sections du boulevard Carnot à proximité des établissements scolaires sont aussi limitées à 30 km/h.

La ville a adopté une signalétique de voies partagées entre automobiles et vélo sur les quelques axes secondaires et a balisé plusieurs double-sens cyclables.

Seule la RD 121 (route de Croissy) est pourvue d'une piste cyclable, réalisée dans le cadre du Plan Vélo 2019-2026 de laCASGBS. La RD 186 (boulevard Carnot) est un axe du réseau cyclable régional, leVIF, mais son aménagement, prévu par le département des Yvelines en 2023, a finalement été suspendu. La RD 311 doit également être aménagée dans le cadre du plan vélo 2019-2026 de la CASGBS.

Il est prévu depuis de nombreuses années le réaménagement du carrefour de la République (dit "rond-point du Pecq") par le Conseil départemental. Ce projet a été évoqué plusieurs fois par les différentes municipalités mais sans qu'aucune date ne soit arrêtée.

Intermodalité
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La ville dispose de grands parkings vélos sécurisés aux abords des deux gares de RER ainsi que d'une gare routière au Vésinet/Le Pecq.

Le vaste parking voiture payant, rue Alexandre Dumas, à côté de la gare, géré par la RATP, a été fortement endommagé en mars 2023 et fermé. Au printemps 2025, il est toujours interdit.

Toponymie

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La mention duVésinet apparaît pour la première fois dans une charte de 704, du roiChildebert III sous l'appellationVisinolium[20],vesiniolum[21],visiniotum[22],[23],Visiniolo en 768[24],[25].

Selon une première hypothèse par Dauzat, désormais généralement rejetée, le nom « Vésinet » viendrait du latinvicinicum et signifierait « hameau ». Une seconde hypothèse, désormais plus largement acceptée, suggère en revanche comme origine le motvisiniolum signifiant un « lieu voisin ». La raison pour laquelle cette seconde hypothèse est plus probante est car au moment de la rédaction des documents les plus anciens, entre leVIIIe et leIXe siècle, lorsque apparaissent les motsvisiniolum etvisiniolo, il n'y a pas encore de hameau sur le territoire de la future commune, mais seulement une terre non-bâtie, un bois qui est en l'occurrence cédé àAlpicum (Le Pecq) en sous-fief qui a longuement fonction de réserve de bois pour le modeste prieuré qui s'établit au Pecq et pour les quelques dizaines de familles qui se serrent autour du petit oratoire en bois de Saint-Wandrille, sur la rive gauche de la Seine[26],[27].

Histoire

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Moyen Âge

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Dans une charte de 704, le roiChildebert III octroie la terre du Pecq et son annexe Le Vésinet aux moines de l'abbaye de Fontenelle devenue Saint-Wandrille auXIIe siècle.

Le territoire actuel du Vésinet est alors recouvert par une forêt, une partie de l'ancienneforêt d'Yveline, acquise par le roiFrançoisIer auXVIe siècle et restant longtemps un domaine de chasse de la couronne.

DuMoyen Âge au règne deLouis XIV, la forêt a mauvaise réputation ; cela n'empêche cependant pas Louis XIV d'y chasser au vol.

Temps modernes

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La forêt du Vésinet dans une boucle de la Seine vers 1780 (carte de Cassini).

Lecardinal de Noailles fait défricher la forêt et y bâtit des maisons et une chapelle pour les cultivateurs.

Le Vésinet est un hameau deChatou avant 1726, puisdu Pecq entre 1726 et 1874[28].

Révolution française et Empire

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Sous laRévolution, le 20 frimaire an II (soit le 10 décembre 1793), ce territoire est partagé entre les nouvelles communes deCroissy (qui en récupère 120 hectares),Chatou (138 hectares),Montesson (53 hectares et demi) etLe Pecq (97 hectares). Le territoire du Pecq a désormais un pied sur la rive droite de la Seine[29].

Époque contemporaine

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Wood Cottage, boulevard des États-Unis.
La ligne de train et l'ancienne gare

En 1837, la nouvelle ligne dechemin de fer de Paris-Saint-Lazare au Pecq est inaugurée. Le train ne pouvant franchir le dénivelé jusqu'à Saint-Germain-en-Laye, la gare se situe sur la commune du Pecq, sur la rive droite de la Seine, au pied du pont dit « pont du Pecq », reconstruit en 1963 et baptisé « pont Georges Pompidou » en 1996 . Grâce à un chantier pour un programme immobilier (sur le terrain de l'ancienne concession Toyota), des vestiges de cette gare ont été découverts début 2017.

En 1848, la construction d'un viaduc enjambant la Seine et la création d'un train dit « atmosphérique », permet le prolongement de la ligne jusqu'àSaint-Germain-en-Laye ; ce train subit un accident dans la gare du Vésinet le 6 septembre 1858, qui fait trois morts et 35 blessés[30].

Le tracé de la ligne étant modifié pour se raccorder avec le viaduc, cette première gare est abandonnée et, en 1862, une deuxième gare est ouverte, 1 km en amont. Située sur la commune du Vésinet, cette nouvelle gare s'appelle « Le Vésinet-Le-Pecq » pour la distinguer de la gare Vésinet-centre. En 1955, un nouveau bâtiment voyageurs est construit rue Watteau 50 mètres plus loin, sans détruire le précédent bâtiment ; après avoir servi de bureau de vente pour la SNCF,il a été désaffecté vers 2009, en attente d'une réhabilitation lourde après un effondrement et d'une destination non encore définie.

La ligne devient la ligne A du RER en 1972.

Création de la ville

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En 1855,Napoléon III décrète qu'il sera bâti au sud du bois du Vésinet un asile pour les ouvriers convalescents ou mutilés dans le cours de leurs travaux. Le,l'asile impérial du Vésinet est inauguré. C'est toujours actuellement un établissement de santé, propriété du département des Yvelines.[1]

Par ailleurs, Henri Place, banquier, possède de nombreux espaces boisés dans la région de Saint-Germain-en-Laye et Marly. Sa gestion de la banque donne des signes de fragilité, et leduc de Morny, demi-frère deNapoléon III, est inquiet pour les deux millions qu'il y a déposés.

Le duc de Morny (ou l’un de ses proches) a l’idée de provoquer l’échange de la plaine dite « de la Jonction » située entre Saint-Germain-en-Laye et Marly pour agrandir la chasse de l’État, contre les bois du Vésinet situés sur quatre communes et peu propres à la chasse mais qui peuvent être d’un excellent rapport pour les créanciers du banquier. Pour diriger l’opération Morny pense àAlphonse Pallu, dynamique industriel installé en Auvergne, mais aussi maire de Pontgibaud et conseiller général du Puy-de-Dôme.

Le contrat provisoire d’échange est signé le 2 octobre 1855 entre Achille Fould, ministre des Finances, et Henri Place.

Le est fondée la sociétéPallu et Cie, dont l'objectif est d'urbaniser la forêt du Vésinet afin de fonder uneville nouvelle. Le gérant est Alphonse Pallu, associé à Morny, à l'origine également de l'urbanisation de Deauville et Biarritz. Est donc ainsi acté l’échange de terrains avec Napoléon III, troquant321 ha de terrains situés entre les forêts de Saint-Germain-en-Laye et Marly, ce qui permet de réunir les terrains de chasse en un seul tenant contre436 ha au Vésinet et49 ha dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye[31].

La création du plan de la ville est confiée aucomte de Choulot[18] suivant un plan decité-jardin « à l'anglaise » avec un plan en damier pour le centre-ville, mais des voies courbes en second réseau de circulation ainsi que des coulées vertes accompagnées de rivières artificielles. Les travaux de défrichement, de terrassement, de création des réseaux de lacs et rivières, d'installation du réseau d'eau potable ainsi que les ouvrages d'art sont réalisés parPierre-Joseph Olive, architecte attitré de la société Pallu.

Choulot et Olive cosignent la vue cavalière du Vésinet datée de 1858. Comme le veut la tradition, le centre-ville comporte une église,Sainte-Marguerite, conçue par les architectes Louis Auguste Boileau et Louis Gilbert, l'un des premiers bâtiments publics réalisés enbéton en France. Elle est consacrée le 2 juillet 1865.

La société Pallu aménage ce qui va devenir un des tout premierslotissements de France et la vente par adjudication des premiers lots commence le. Des affiches sont éditées pour promouvoir le caractère de villégiature de la ville et attirer ainsi les bourgeois parisiens[32] : prendre le train à partir de la gare Saint-Lazare pour s'y rendre est très prisé. Le pont en bois du Pecq ne permettant pas le passage du train, une diligence (patache) permet aux promeneurs de se rendre ensuite à Saint-Germain-en Laye avec sa forêt, ses terrasses et son château.

En 1858, uncahier des charges est établi et modifié en septembre 1865 et mai 1869. Il fixe les règles auxquelles doivent se conformer les acquéreurs pour préserver le caractère résidentiel du lotissement. En particulier, sont interdites toutes les activités industrielles ; seuls sont autorisés à s'installer « les commerces, métiers et industries utiles aux constructions ou aux besoins domestiques pourront seuls s'établir [...] sur ceux des lots seulement qui seront spécialement indiqués à cet effet par MM. Pallu et Cie. » Les jardiniers et fleuristes sont libres de s'installer où bon leur semble.

C'est l'un des premiers règlements d'urbanisme établis en France dont les grandes notions ont été conservées dans le PLU.

En 1866, est installé unchamp de courses autour de l'actuel Grand Lac, appelé aussi lac des Ibis (appelé à l'époque « lac du Champ de Courses »)[18],[33],[34].

Le, le Vésinet est érigée encommune autonome[35]. Alphonse Pallu en est le premier maire.

En 1934, la plus grande partie des pelouses et des rivières sont classées ou inscrites à l'inventaire des sites pittoresques protégés[36].

Le Tour de France

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LeTour de France part du Vésinet en 1925 puis, chaque année, de 1927 à 1939 inclus. Le démarrage de l'épreuve se fait à Paris, à proximité de l'Étoile, mais le départ réel est donné au Vésinet et parfois de nuit, vers deux ou trois heures du matin. L'organisateur du départ est Julien Rudolphe, coureur sur piste, cycliste de demi-fond d'avant la Première Guerre mondiale. En 1917, il installe au Vésinet son atelier et son magasin de construction et de réparation de cycles dans l'immeuble qu'il fait construire au 15 bis boulevard Carnot, bâtiment qui appartient maintenant à la Ville. Une plaque commémorative est posée sur la façade.

Seconde Guerre mondiale

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La ville est bombardée notamment trois fois[37] :

  • par les Allemands le 3 juin 1940, au moins une victime ;
  • par les Britanniques le 3 mars 1942, deux ou trois morts, quinze blessés ;
  • par les Américains le1er juin 1944, trois ou quatre morts.

André Douminjou est fusillé par les Allemands le 21 août 1944 au Vésinet lors d'une prise d'otages devant le café de la Mairie, boulevard Carnot[38].

L'après-guerre

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En 1970, l'ensemble des secteurs résidentiels d'habitations individuelles de la commune est à son tour inscrit à l'inventaire des sites pittoresques du département des Yvelines[39]. Enfin, en 1983 est classé l'ensemble des lacs, rivières, pelouses, coulées et autres espaces verts publics[40].

Le lac des Ibis.

Le lac des Ibis (ou Grand Lac ou lac du Champ de Courses) est acheté par la ville en 1914. Les quatre autres lacs et les rivières qui les relient, relevant d'un traité de concession conclu entre laLyonnaise des Eaux et la ville (en 1949, renouvelé en 1974), sont intégrés au domaine public plus tard, en 2005[réf. nécessaire].

Cet ensemble de mesures de protection permet au Vésinet de demeurer l'exemple unique en France de « ville-parc ». Par ailleurs, depuis 1997, Le Vésinet bénéficie de la distinction suprême des Quatre Fleurs auConcours des villes et villages fleuris[réf. nécessaire].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[41], la commune faisait partie du département deSeine-et-Oise. Laréorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient depuis au département desYvelines et à sonarrondissement de Saint-Germain-en-Laye, après un transfert administratif effectif au.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de lacinquième circonscription des Yvelines.

De sa création en 1875 à 1964, la commune faisait partie ducanton de Saint-Germain-en-Laye, année où elle rejoint lecanton de Chatou. Lors de la mise en place du département des Yvelines, elle devient en 1967 lechef-lieu ducanton du Vésinet[42]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, elle réintègre lecanton de Chatou, dans une composition redéfinie.

Intercommunalité

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La commune était membre fondateur de lacommunauté de communes de la Boucle de la Seine, créée fin 2004 et qui s'est transformée ultérieurement encommunauté d'agglomération sous le nom de lacommunauté d'agglomération de la Boucle de la Seine.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loiMAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante en Île-de-France, capables de dialoguer avec lamétropole du Grand Paris, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le, lacommunauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine, dont la commune est membre.

Tendances politiques et résultats

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Au second tour desélections municipales de 2014 marqué par une quadrangulaire, la liste menée par Bernard Grouchko (DVD) remporte la majorité des voix avec 36,94 % des suffrages exprimés, suivi par la liste de Philippe Bastard De Crisnay (DVD, 24,15 %), celle de Stanislas Chesnais (DVD, 21,98 %) et celle d'André Michel (PS-PCF-EELV , 16,92 %)t[43].

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans les Yvelines.

Au second tour desélections municipales de 2020, quatre listes restent à nouveau en présence. Celle de Bruno Coradetti, investi par LREM, qui obtient 32,53 % des suffrages exprimés (22 élus), suivi par celles de Thibault Gripoix (LR), 31,64 % (5 élus), celle du maire sortant Bernard Grouchko (DVD), 18,31 % (3 élus) et celle de François Bonnin : 17,50 % (3 élus)

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Yvelines.

Politique locale

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Après avoir eu deux maires en 43 ans entre 1965 et 2008 - à savoir Alain Jonemann (1919-1998) avec cinq mandats et Alain-Marie Foy avec deux mandats - la commune est marquée par une très forte instabilité politique avec quatre maires élus entre 2008 et 2014 dont trois ne sont pas parvenus au terme de leur mandat.

  • Robert Varèse (1940-2024) (mandat de mars 2008 à janvier 2012) démissionne, officiellement pour raison de santé[44] ;
  • Philippe Bastard de Crinay (janvier 2012-avril 2013) perd son poste après de nouvelles élections dues à sa mise en minorité par le conseil municipal[45] ;
  • Didier Jonemann (avril 2013-avril 2014) voit son élection invalidée par le Tribunal de Versailles au vu de ses comptes de campagne[46] ;
  • Bernard Grouchko, élu en mars 2014, mis en minorité au sein de sa majorité[47],[48] début 2018, annonce sa démission en mars 2018 avant de la retirer et de constituer une nouvelle alliance au sein du conseil municipal[49],[50],[51] avec une partie de ses anciens opposants, certains de ses anciens partisans rejoignant l'opposition.

Les conseils municipaux deviennent houleux et tendus[52].

Le 29 mars 2019, le conseil municipal rejette le projet de budget primitif 2019 présenté par le maire. Le préfet des Yvelines saisit la Chambre régionale des comptes Île-de-France (article L.1612-2 du code général des collectivités territoriales).

Le 24 mai 2019, la Chambre régionale des comptes procède à divers ajustements des dépenses et des recettes de la section de fonctionnement[53],[54].

Lors desélections municipales de 2020, la liste du maire sortant Bernard Groucko est largement battue par celle du LREM Bruno Coradetti.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[55]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18751879Alphonse Pallu Industriel
18791887Jean Laurent Commerçant (restaurateur)
18871888Aimé FoucaultRépublicain radicalAvoué
18881892Alphonse LedruUnion républicaine (clérical)Avocat
18921904Charles DrevetUnion républicaine (clérical)officier d'académie
19041908Gaston de CasteranUnion républicaineAvocat
19081919Gaston RouvierRadical socialisteJournaliste, haut fonctionnaire
19191929Camille SaulnierRadical socialiste 
19291934Henri CloppetUnion républicaine démocratiqueJournaliste
19341935Émile Aubrun Négociant
19351941Émile Thiébaut Commerçant (horticulteur, fleuriste)
Démissionnaire
mai 1941[56]1944Georges Dessoudeix[57] Journaliste, écrivain, critique littéraire
Nommé conseiller départemental de Seine-et-Oise(1943 → 1944)
Nommé par leGouvernement de Vichy
octobre 19441945Max Boisville[58] Électricien
Membre du Comité de Libération du Vésinet
Nommé par le préfet de la Libération
avril 19451953Jean-Marie Louvel[59],[60],[61]MRPPolytechnicien
Ministre de l'industrie et du commerce(1950 → 1954)
Sénateur du Calvados(1959 → 1970)
Député du Calvados(1945 → 1958)
Maire deCaen(1959 → 1970)
19531965Marc Ferlet[62] Ingénieur
19651995Alain Jonemann[63]RI puis
UDF-PR puisRPR
Journaliste puis chef d'entreprise (transports)
Député des Yvelines (5e circ)(1988 → 1993)
Conseiller général du Vésinet (1967 → 1992)
Vice-président duconseil général des Yvelines(1970 → 1992)
Conseiller régional (1976 → 1986)
19952008[64]Alain-Marie Foy[65]RPR puisUMPCadre de banque
Président de laCC Boucle de la Seine(2005 → 2008)
2008janvier 2012[44]Robert Varèse[66]UMPIngénieur civil du Génie maritime
Vice-président de laCC Boucle de la Seine(2008 → 2012[67])
Démissionnaire
janvier 2012[68]avril 2013[45]Philippe Bastard de Crisnay[69],[70]UMPChef d'une grande entreprise
Vice-président de laCC Boucle de la Seine(2012[67] → ?)
Mandat écourté à la suite de la démission de 11 conseillers municipaux
avril 2013[71],[72]avril 2014[46]Didier Jonemann[73]DVDMédecin généraliste.
Fils d'Alain Jonemann, maire de 1965 à 1995
Déclaré inéligible en mai 2014 à la suite du rejet de son compte de mandat de la municipale partielle d'avril 2013
avril 2014juillet 2020Bernard Grouchko[74]DVDDirigeant de société
Vice-président de laCA Saint Germain Boucles de Seine(2016 → 2020)
juillet 2020[75]en coursBruno Coradetti[76]LREM puisHorizonsCadre commercial
Vice-président de laCA Saint Germain Boucles de Seine(2020 → )

Distinctions et labels

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Site résidentiel partiellement classé pour ses espaces verts dès 1934, Le Vésinet, ville-parc conçue par lecomte de Choulot est protégée au titre desmonuments historiques (loi de 1913) et dessites (loi de 1930). Elle est devenueSite patrimonial remarquable (SPR) en 2018. Seul 20 % de sa surface n'est pas classée (secteur Princesse). Sont classés les lacs, rivières, pelouses ou coulées vertes et même la route royale (Bd Carnot) pour la perspective depuis la terrasse de Saint-Germain.

Plusieurs de ses maisons sont remarquables, près d'une centaine figurent à l'inventaire des Monuments et richesses artistiques du ministère de la Culture[77] et cinq édifices sont classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

478 arbres remarquables ont également été classés au PLU de 2014, sur les 40 000 que compte la commune. Plusieurs chênes sont âgés de plus de 250 ans.

La commune dispose de trois fleurs auConcours des villes et villages fleuris[78].

Jumelages

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Pacte d’amitié

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Équipements et services publics

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Enseignement

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Le lycée Alain, vue du côté de la route de Croissy.
Enseignement public[réf. nécessaire]
  • Cinq écoles maternelles : Centre, Charmettes, la Borde, Princesse, les Cygnes
  • Quatre écoles élémentaires : Merlettes, Pallu, Pasteur, Princesse
  • Un collège : Le Cèdre
  • Un lycée d'enseignement général : Alain (pseudonyme de l'écrivainÉmile Chartier, qui habita le Vésinet jusqu’à sa mort en 1951)
Enseignementprivé sous contrat[réf. nécessaire]
  • L'école Saint-Charles (élémentaire) (Fondation des Orphelins apprentis d'Auteuil)
  • L'ensemble scolaire Le Bon-Sauveur (de la maternelle au lycée), fondé en 1922[79]
  • L’école Sainte-Odile (maternelle et élémentaire)
  • L'école Sainte-Jeanne-d'Arc (maternelle et élémentaire)

Par ailleurs, la fondation desOrphelins Apprentis d'Auteuil, possède l'Institution Saint-Charles au 23 avenue de Lorraine.

Petite enfance

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Le Vésinet possède six crèches « multi-accueils », dont une crèche intercommunale partagée avec Chatou et Montesson[80].

Personnes âgées

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Il y a trois résidences-autonomie (ex-foyers-logements) (Jean Laurent, Sully et Pallu) et unEhpad à l'hôpital du Vésinet, avenue de la Princesse.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[81],[Note 5].

En 2022, la commune comptait 15 712 habitants[Note 6], en évolution de −2,09 % par rapport à 2016 (Yvelines : +2,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
187218761881188618911896190119061911
2 2852 4653 3294 4604 3424 8955 4145 6806 353
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
192119261931193619461954196219681975
7 6109 40511 22211 71213 02015 66517 96418 45917 986
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
19821990199920062011201620212022-
17 27215 94515 92116 41915 92916 04715 64615 712-
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puisInsee à partir de 2006[82].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 7 590 hommes pour 8 275 femmes, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[83]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,0 
7,6 
75-89 ans
9,9 
13,8 
60-74 ans
15,4 
22,1 
45-59 ans
21,6 
17,8 
30-44 ans
18,7 
16,5 
15-29 ans
14,7 
21,1 
0-14 ans
17,8 
Pyramide des âges du département desYvelines en 2021 en pourcentage[84]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,8 
20,7 
45-59 ans
20,1 
19,6 
30-44 ans
19,9 
18,5 
15-29 ans
16,8 
21,2 
0-14 ans
19,2 

Manifestations culturelles et festivités

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La bibliothèque municipale est renommée en avril 2018bibliothèqueMarcel-Gotlib, du nom du dessinateur qui habita longtemps la commune[85].

Du 18 au 26 octobre 2019, pour commémorer les 150 ans de l'Asile, a lieu l'exposition« 1859 : inauguration de l’Asile impérial du Vésinet », dans la salle des spectacles de l’hôpital du Vésinet, organisée par la Société d’histoire du Vésinet et l’association historique La Mémoire de Croissy.

Du 5 au 16 novembre 2019 l'exposition est visible dans le foyer du Théâtre du Vésinet puis en janvier 2020 dans la chapelle Saint-Léonard de Croissy.

Sports et loisirs

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L'Union sportive du Vésinet (USV[86]) est fondée dès 1922 pour pratiquer sur les pelouses du Vésinet.

Elle bénéficie des installations de trois gymnases et du stade des Merlettes, qui comprend un stade de football, une piste d'athlétisme, 14 courts de tennis dont 4 couverts et deux gymnases multi-sport (dojo, salles de danse et d'escrime). Les escrimeurs champions olympiquesBrice Guyart etAstrid Guyart y ont été formés.

Article détaillé :Union sportive Le Vésinet hockey.

L'île des Ibis comprend un club de tennis privé pourvu de quatre courts en terre-battue.

Un stand de tir à l'arc a été construit pour lesJeux olympiques d'été de 2024.

Le Vésinet comprend en centre-ville le cinéma Jean-Marais, classé art et essai, un théâtre pourvu d'une salle de 811 places et la bibliothèque municipale Marcel-Gotlib.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2010)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 56 706 €, ce qui place Le Vésinet au71e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[87].

En 2012, la part des ménages fiscaux imposables est de 84,9 %[88].

Emploi

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2009)
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En 2009, la commune du Vésinet fait partie de la zone d’emploi deNanterre[89].

Recensement de 2006

Icône d'horloge obsolète.
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La commune compte 4 727 emplois dont 4007 salariés (84,8 %) et 720 non salariés (15,2 %). Ces emplois se répartissent massivement (4371 soit 92,7 %) dans lesecteur tertiaire (administration, enseignement, santé, commerce, services, transports, immobilier).

Répartition des emplois par domaines d'activité

 AgricultureIndustrieConstructionTertiairedont Commercedont Services
Le Vésinet0,3 %3,5 %3,4 %92,7 %7,9 %31,9 %
Moyenne nationale3,5 %15,2 %6,4 %74,8 %13,3 %20,9 %
Sources des données :INSEE[90]

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles

 AgriculteursArtisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
EmployésOuvriers
Le Vésinet0,0 %6,9 %19,1 %28,1 %36,8 %9,1 %
Moyenne nationale2,2 %6,0 %15,4 %24,6 %28,7 %23,2 %
Sources des données :INSEE[90]

La population active compte 7 130 personnes, soit untaux d'activité de 72,2 %. Parmi celles-ci, 6 549 ont un emploi, soit untaux d'emploi de 66,3 % et 581 sont en chômage, soit untaux de chômage de 8,2 %[90], très proche du taux national (8,3 %) mais un peu plus élevé que la moyenne départementale égale à 6,3 %. Les moins de 24 ans sont les plus touchés, avec un taux de chômage de 16,8 %. Parmi les personnes ayant un emploi, près des deux-tiers (63,6 %) travaillent dans un autre département francilien, seulement 17,4 % dans la commune et également 17,4 % dans une autre commune des Yvelines[91]. Pour les déplacements domicile-travail, 43,2 % d'entre elles utilisent des véhicules automobiles et 43 % les transports en commun, ce dernier chiffre s'élevant à 60,7 % pour les personnes travaillant dans un autre département de la Région[92]. Ces chiffres reflètent l'importance de la liaison directe assurée par la ligne A du RER entre Le Vésinet et les zones d'emploi deLa Défense et deParis.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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VillaOlivia bâtie par l'architecte Pierre-Joseph Olive au bord du Lac de la Station.

Le Vésinet comporte de nombreuses villas à l'architecture pittoresque et très diverse en styles (anglo-normand, néo-gothique, « romain »...) dès fin duXIXe siècle et début duXXe siècle.

Beaucoup d'entre elles sont répertoriées dans l'Inventaire général du patrimoine culturel d'Île-de-France par le ministère de la Culture[93].

Sont classésmonuments historiques deux édifices et un lac :

  • Wood Cottage (122, boulevard des États-Unis) : maison fabrique construite en 1863/1864 par l'entrepreneur Tricotel[18] pour M. Taconnet. Ses façades présentent des modénatures en béton représentant des branches d'arbre. Inscrite à l'inventaire supplémentaire en1993, cette maison est classée monument historique en2000. Elle est léguée à la Ville en 2007 par Monique Suzanné, sa dernière propriétaire, pour être aménagée en musée ;
  • l'église Sainte-Marguerite (place de l'Église) : c'est le premier bâtiment non industriel réalisé enbéton en France. L'église est construite de 1862 à 1865 sur commande de la société Pallu par l'architecteLouis-Auguste Boileau, qui adopte un parti novateur, l'emploi d'une structure métallique accompagnée d'une maçonnerie de remplissage préfabriqué en béton selon leprocédé Coignet, imitant la pierre, couverte par un système de pendentifs à nervures métalliques. Cette église est très critiquée lors de sa réalisation en raison de sa morphologie mais aussi du procédé Coignet qui fait débat. Les vitraux de la nef et du chœur, offerts par Alphonse Pallu et de généreux paroissiens, sont mis en place entre 1865 et 1904. En 1866, est érigée la paroisse du Vésinet parNapoléon III. En 1896, unesacristie est ajoutée dans l'axe du chœur ainsi que deux chapelles latérales reliées par un déambulatoire sur les plans de l'architecte Louis Gilbert. De 1901 à 1903,Maurice Denis décore les chapelles, qui sont entièrement restaurées en 2007-2008. En 1980, Emmanuel Chauche, maître-verrier et Vésigondin, restaure les vitraux et en pose trois nouveaux. En juillet 2009, un incendie en endommage gravement une partie, rendant indispensable une nouvelle restauration, poursuivie par celles du chœur et du déambulatoire (2012-2014). Inscrite à l'inventaire supplémentaire en1978, elle est classée depuis avril 2016.
  • le lac des Ibis est classé depuis 1934[18].

Trois édifices sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH) :

Sortie de messe en 1913 à Sainte-Marguerite.

On peut également signaler comme constructions remarquables :

La ville du Vésinet est classée au Conseil national des Villes et Villages Fleuris. La ville présente un cadre paysager né des travaux ducomte Paul de Lavenne de Choulot, paysagiste français, réalisés à partir de 1830.

  • L'église Sainte-Pauline.
    L'église Sainte-Pauline.
  • Porche de l'église Sainte-Pauline.
    Porche de l'église Sainte-Pauline.
  • Panneau d'information sur l'église Sainte-Marguerite.
    Panneau d'information sur l'église Sainte-Marguerite.
  • Temple protestant du Vésinet.
  • Monument aux morts au cimetière.
    Monument aux morts au cimetière.

Personnalités liées à la commune

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La maison du Vésinet où vécut lephilosopheAlain de 1917 à 1951, au 75, rue Maurice-Berteaux.
  • Alain (1868-1951), écrivain et philosophe, a vécu au Vésinet jusqu'à sa mort au 75 rue Maurice-Berteaux dans une villa achetée en 1917 et nommée « La maisonnette ». Une plaque commémorative, visible de la rue, est apposée sur la façade. Le lycée situé sur la commune porte son nom.
  • Guillaume Apollinaire (1880-1918), poète, a vécu son enfance au Vésinet avec sa mère et son frère Albert, au 8, boulevard Carnot (démolie).
  • Robert Aron (1898-1975), écrivain et académicien français, est né au Vésinet au 55, avenue Georges-Clemenceau (à l'époque avenue Centrale).
  • Joséphine Baker (1906-1975), chanteuse, danseuse et meneuse de revues, a vécu de 1929 à 1947 dans la villa « Le Beau-Chêne »[95] au 52 avenue Georges-Clemenceau.
  • Jean-Louis Barrault (1910-1994), acteur, metteur en scène et directeur de théâtre, naît au Vésinet le 8 septembre 1910 au 11 rue de l'Église où son père tenait une pharmacie.
  • André Beaunier (1869-1925), écrivain et critique littéraire, a vécu avenue de la Prise-d'Eau dans les années 1920.
  • Emmanuel Berl (1892-1976), journaliste, est né au Vésinet.
  • Roland Berthon (1909-1990), artiste peintre, est né au Vésinet.
  • Walerian Borowczyk (1923-2006), cinéaste, plasticien et écrivain a vécu au Vésinet, 8 avenue du Belloy, durant une trentaine d'années jusqu'à la fin de sa vie.
  • Antoine Bourdelle (1861-1929) est un sculpteur français. En 1929, il est malade. Son ami fondeur, Eugène Rudier, l'invite à passer l'été au Vésinet[96] au 18 route des Bouleaux. Le sculpteur y meurt en octobre et est enterré aucimetière du Montparnasse.
  • Philippe Bouvard (1929-), journaliste et animateur de radio, a résidé durant une trentaine d'années au 82 route de Montesson.
  • Yaël Braun-Pivet (1970-), femme d'État, députée depuis 2017 etprésidente de l'Assemblée nationale depuis 2022, vit au Vésinet dont elle est conseillère municipale depuis 2020.
  • Julien Carette (1897-1966), acteur prolifique, a vécu au Vésinet jusqu'à son décès au 13 avenue du Grand-Veneur.
  • Luisa Casati (1881-1957), muse et mécène d'un grand nombre d'artistes du début duXXe siècle, a vécu de 1924 à 1932 au Palais rose, 12 rue Diderot.
  • Cécile Chaminade (1857-1944), pianiste et compositrice, soutenue parGeorges Bizet, vécut au 39 boulevard du Midi (aujourd'hui 41 boulevard du Président-Roosevelt) de 1865 à 1925. Elle fut la première musicienne à être promue chevalier de la Légion d'honneur.
  • François Ceyrac (1912-2010), industriel, président de l'Union des Industries Métallurgiques et Minières (UIMM) puis duConseil national du patronat français (CNPF), a occupé à partir de 1959, une villa 11 boulevard de Belgique, construite pour Jeanne Lanvin par l'architecte Robert Fournez.
  • Victor Contamin (1840-1893), ingénieur en chef de lagalerie des Machines, professeur à l'École centrale de Paris, y est décédé en 1893.
  • Charles de Gaulle (1890-1970) installa son quartier général en mai 1940 à « la Gouvrière », 34 boulevard Carnot.
  • Robert de Montesquiou (1855-1921), écrivain etdandy, fut propriétaire du Palais Rose, 12, allée Diderot, et y habita de 1908 à 1921
  • Maurice de Vlaminck (1876-1958) a passé son enfance au Vésinet à partir de 1879.
  • Claude Darget (1910-1992) - Christian Savarit de son nom de naissance - journaliste de télévision, résidait au début des années 1960 au 1, boulevard de la République (2, boulevard Carnot), villa Les Chênes.
  • Marcel Delannoy (1898-1962), compositeur, a vécu au Vésinet, au 36 rue Alphonse-Pallu, de la fin des années 1920 à 1940[97].
  • Sylvine Delannoy (1929-1993), actrice française et fille de Marcel Delannoy, est née au Vésinet.
  • Arthur Dénouveaux, essayiste et écrivain, chevalier de l'ordre national du Mérite. Président de l'association de victimes desattentats du 13 novembre 2015,Life for Paris et rescapé de ces mêmes attentats.
  • Bianca Donadio (1848-1911),soprane française née Fanny Dieudonné, a vécu au 11 rue Thiers, de 1878 à sa mort.
  • Jacques Duboin (1878-1976), député, sous-secrétaire d'État au Trésor, économiste, écrivain et journaliste, vécut au 88 boulevard Carnot[97].
  • Patrick Font (1940-2018), humoriste et chansonnier français ancien membre de l'équipe deLaurent Ruquier.
  • Fernand Fournier-Aubry ditDon Fernando (1901-1972), aventurier. Sa famille était originaire du Vésinet[97],[98].
  • Louis Gilbert (1831-1904), architecte de la mairie en 1877, il réalise de nombreuses villas cossues au Vésinet.
  • Georges Gimel (1898-1962) artiste expressionniste français[97] habitait avec son épouse, Madeleine Louise Jeannest, au 16 avenue du Grand-Veneur.
  • Jean Gorin (1899-1981), peintre et sculpteur néo-plasticien, a résidé 8 rue Thiers à partir de 1934.
  • Marcel Gottlieb ditGotlib (1934-2016), dessinateur et scénariste de bande dessinée, a vécu des années 1970 à son décès dans la maison qu'il avait fait construire au 2 rue du Petit-Montesson, au quartier des Charmettes[99],[97],[100].
  • Julien Green (1900-1998), écrivain américain de langue française, a vécu au Vésinet dans la grande maison « villa du Lac », 1 avenue Scribe, que ses parents avaient louée de début 1913 à septembre 1915[97].
  • Léon Groc (1882-1956), journaliste et écrivain, a vécu au Vésinet[97], de 1930 à 1938 au 23, allée de la Meute et de 1938 à 1941 au 43, avenue Corot.
  • Brice Guyart (né en 1981) etAstrid Guyart (née en 1983), frère et soeur, champions olympiques d'escrime, ont été formés à ce sport à l'Union sportive du Vésinet (USV), par maître Gérard Rousseau (1950-2009)
  • Alain Jonemann (1919-1998) homme politique français, maire du Vésinet (Yvelines) de 1965 à 1995. Il a exercé des mandats dans les Yvelines et dans les organismes représentatifs des transports.
  • Madeleine Louise Jeannest (1892-1957), dessinatrice de mode et haute-couture Parisienne, épouse de Georges Gimel, artiste expressionniste français.
  • Le pèreAlexis Kniazeff (ru) (1913-1991), archiprêtre (protopresbytre à partir de 1975) russe naturalisé français, recteur de l'institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris a eu, longtemps et jusqu'à sa mort, son domicile 8, rue Jean-Laurent[101].
  • Jeanne Lanvin (1867-1946), créatrice de mode et de parfums, vécut plusieurs années au Vésinet dans sa villa, « les Vieilles Tuiles », au 8, boulevard de Belgique. Elle est enterrée dans le cimetière communal[97],[102].
  • Jean Lattès (1917-1996), photographe, habita Le Vésinet de 1955 à 1996 au 49 ter avenue de la Princesse.
  • Auguste Le Breton (1913-1999), écrivain, a vécu ses dernières années au Vésinet, au 12 rue Pasteur. Il est enterré dans le cimetière communal.
  • Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953), peintre pastelliste et céramiste, est mort au Vésinet au 9 avenue des Pages.
  • Francis Lopez (1916-1995), compositeur d'opérettes, habita au Vésinet de 1948 à 1950 dans une villa située dans l'île-du-Rêve (lac Inférieur) détruite par un incendie en 1991.
  • Paul-Louis (1872-1955), homme politique et journaliste socialiste est mort au Vésinet le 10 juillet 1955.
  • Jean-Marie Louvel (1900-1970), industriel, homme politique, maire du Vésinet de 1945 à 1953. Il résidait au 74 boulevard de Belgique.
  • Brigitte Lozerec'h (1945), écrivain, y a vécu de 1950 à 1960.
  • Jean Marais (1913-1998), acteur de cinéma, vécut une partie de son enfance au Vésinet, boulevard de Belgique, actuellement au n° 90[103], où il fut élevé avec son frère par leur mère, leur tante et leur grand-mère. Il fréquenta l'école Saint-Charles[104]. Le cinéma du Vésinet porte son nom.
  • Luis Mariano (1914-1970), chanteur d'opérettes, habita dans la villa « Magreluma » située au 86 boulevard Carnot, devenue « Les Lionceaux ».
  • Alphonse Péphau (1837-1921), ami deLéon Gambetta, directeur de l'hospice national des Quinze-Vingts, fondateur de laSociété d'assistance pour les aveugles, reconnue d'utilité publique en 1886, habita au 14 rue des Chênes, où il est mort[105].
  • Anne Marie Peysson (1935-2015), journaliste et présentatrice de télévision, habita de nombreuses années 27 avenue des Pages.
  • Ruddy Pomarede (1978), acteur, réalisateur et scénariste des web-sériesDamned etFlander's Company, est professeur de physique-chimie au collège du Cèdre.
  • Charles Rigoulot (1903-1962), haltérophile et coureur automobile français, est né au Vésinet au 63 boulevard Carnot où son père tenait une boucherie. Mort d'un cancer le 22 août 1962 à Paris, il est inhumé à Saint-Mandé.
  • Albert Robida (1848-1926) dessinateur, lithographe, aquafortiste, caricaturiste et romancier, fait construire une villa au 15 route de la Plaine. Il la quitte après la Première Guerre mondiale. Il a été conseiller municipal du Vésinet de 1900 à 1908.
  • Robert Rodrigue (1900-1982), peintre affichiste, vit la plus grande partie de sa vie au Vésinet.
  • Eugène Rudier (1855-1952), fondeur, s'installe au Vésinet en 1918, au 18 rue des Bouleaux puis au 84-86 rue Georges Clemenceau. Il meurt le 18 juin 1952 à Malakoff. Il est inhumé au cimetière du Vésinet. Une sculpture de Rodin,La Grande Ombre, décore sa tombe.
  • Pierre Satre (1909-1980), ingénieur aéronautique, « père » de laCaravelle, habita au 2, allée du Lac-Supérieur. Mort le àSaint-Germain-en-Laye, il est inhumé au cimetière du Vésinet[106].
  • Jean Séphériades (1922-2001), champion de France d'aviron (de 1942 à 1946) habitait au 46 bis, route de Croissy.
  • Jean Schiffer (1891-1965), ancien combattant de la guerre 14-18, grand officier de la Légion d'honneur, secrétaire général du syndicat d'initiative au début des années 1930, auteur d'un ouvrage sur l'aménagement du Vésinet (1932), conseiller municipal (1941-1945). Il habita au 77 route de Croissy de 1931 à 1960[107].
  • Lilian Silburn (1908-1993),indianiste,directrice de recherches au CNRS et spécialiste dushivaïsme du Cachemire[108].
  • Jeanne Thil (1887-1968), artiste-peintre française, a vécu et est morte au Vésinet, 29, avenue des Pages.
  • Maurice Utrillo (1883-1955), artiste-peintre, a vécu au Vésinet avec sa femme peintre Lucie Pauwels diteLucie Valore une vingtaine d'années jusqu'à sa mort en 1955, tout d'abord au 27 route de la Plaine jusqu’en 1936 puis au 18 route des Bouleaux (villaLa Bonne Lucie).
  • Pierre-Jean Vaillard (1918-1988), humoriste et chansonnier, a vécu au 31 route de Montesson et est mort à Paris.
  • Iannis Xenakis (1922-2001), compositeur, architecte et ingénieur civil, a séjourné au Vésinet dans la villa « Les Vertes Feuilles » au 35 avenue de la Princesse, maison que les éditions Salabert mettaient à la disposition des artistes pour leur permettre de travailler au calme.

Héraldique

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Blason de Le VésinetBlason
De gueules au cor de chasse d'or, contourné et virolé d'argent, au chef cousu d'azur, chargé d'une marguerite d'argent, boutonnée d'or, tigée et feuillée de sinople, accostée de deux feuilles de chêne d'or en bande et en barre.
Détails
Les armoiries ont été dessinées par Eugène Bénard, deuxième secrétaire de mairie du Vésinet, et définitivement officialisées en1898. Il n'y a plus de devise associée aux armoiries[109],[110].
Elles font apparaître un cor, rappelant la légende du cor deRoland àRoncevaux, associée à la forêt du Vésinet oùGanelon aurait préparé sa trahison[110]. Lecor serait également associé aux parties de chasse que faisaient les rois dans la forêt du Vésinet[109].
La guirlande de feuille de chêne entourant l'écu symbolise l'ancienne forêt[109],[110].
Lamarguerite, hommage àsainte Marguerite, patronne du Vésinet, choisie par le fondateurAlphonse Pallu[109],[110].
Pour finir, la couronne rappelle l'appartenance de la forêt au domaine royal durant de nombreux siècles[109].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Le Vésinet dans les arts et la culture

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Le Vésinet est le cadre de l'intrigue du filmHibernatus (1969) d'Édouard Molinaro. Mais le tournage a eu lieu en fait àVersailles dans le parc de Glatigny, dont les rues ressemblent au Vésinet, et àParis auhameau Boileau[111],[112].

Un pavillon du Vésinet, près du lac de Croissy, a servi d'extérieur à la maison de Lady Hodwin, l'un des personnages de la série française de 1965,Belphégor ou le Fantôme du Louvre, réalisée parClaude Barma.

Le Vézinet (avec un Z) est aussi la commune où est censée résider l’héroïne de la série téléviséeMaguy (1985-1993).

Dans la saison 4 de la sérieLes Brigades du tigre, l'épisode 2 intitulé « Les demoiselles du Vésinet » se déroule dans la ville à laBelle Époque. Deux femmes âgées (« vieilles gamines » selon un auxiliaire de police au commissaire Faivre) séquestrent dans leur pavillon du Vésinet des parlementaires français dans le but d'obtenir ledroit de vote des femmes.

Voir aussi

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Bibliographie

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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Articles connexes

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Liens externes

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