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Le Soler

42° 40′ 58″ nord, 2° 47′ 38″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSoler.

Le Soler
Le Soler
Mairie du Soler.
Blason de Le Soler
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementPyrénées-Orientales
ArrondissementPerpignan
IntercommunalitéPerpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Armelle Revel Fourcade
2020-2026
Code postal66270
Code commune66195
Démographie
GentiléSolérien, Solérienne
Population
municipale
7 896 hab.(2022en évolution de +3 % par rapport à 2016)
Densité763 hab./km2
Géographie
Coordonnées42° 40′ 58″ nord, 2° 47′ 38″ est
AltitudeMin. 43 m
Max. 92 
m
Superficie10,35 km2
TypeCeinture urbaine
Unité urbainePerpignan
(banlieue)
Aire d'attractionPerpignan
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de la Vallée de la Têt
(bureau centralisateur)
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Le Soler
Géolocalisation sur la carte :France
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Le Soler
Géolocalisation sur la carte :Pyrénées-Orientales
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Le Soler
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
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Le Soler
Liens
Site webwww.lesoler.comVoir et modifier les données sur Wikidata
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Le Soler[lə sɔle]Écouter est unecommune française située dans le nord-est dudépartement desPyrénées-Orientales, enrégionOccitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans leRoussillon, uneancienne province duroyaume de France, qui a existé de1659 jusqu'en1790 et qui recouvrait les troisvigueries du Roussillon, duConflent et deCerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par laTêt, laBasse, le ruisseau du Soler, Agouille d'en Biagnes, le ruisseau de Sainte-Eugénie et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'unezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Soler est une commune urbaine qui compte 7 896 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Perpignan et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitantssont appelés les Solériens ou Solériennes.

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune du Soler se trouve dans ledépartement desPyrénées-Orientales, enrégionOccitanie[I 1].

Elle se situe à 8 km à vol d'oiseau dePerpignan[1],préfecture du département[2],bureau centralisateur ducanton de la Vallée de la Têt dont dépend la commune depuis 2015 pour lesélections départementales[I 1]La commune fait en outre partie dubassin de vie de Perpignan[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] :Villeneuve-la-Rivière (1,5 km),Pézilla-la-Rivière (2,4 km),Baho (3,1 km),Toulouges (3,4 km),Saint-Féliu-d'Avall (4,5 km),Canohès (4,7 km),Saint-Estève (5,3 km),Corneilla-la-Rivière (5,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Le Soler fait partie de l'ancienne province duroyaume de France, leRoussillon, qui a existé de1659 jusqu'à la création du département desPyrénées-Orientales en1790[4] et qui recouvrait les troisvigueries du Roussillon, duConflent et deCerdagne[5].

Communes limitrophesdu Soler[6]
Pézilla-la-RivièreVilleneuve-la-RivièreBaho
Saint-Féliu-d'Avalldu Soler[6]Perpignan
(sur 120 m)
ThuirToulouges
Situation de la commune.

Géologie et relief

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L'altitude de la commune varie entre 43 et 92 mètres.

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

Hydrographie

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Le village, situé sur un promontoireargileux, surplombe, rive droite, à 73 mètres d'altitude, lefleuve côtierTêt. La Têt traverse la commune dans une direction générale ouest-est. L’une de ses crues, auXVIe siècle, a ruiné le castrum du Soler de Mont et emporté le Soler de Vall, et l'une des dernières, celle d'octobre 1940, est resté incrustée dans toutes les mémoires.

Le village possède tout un réseau de canaux d’irrigation et de rus, alimentés par de nombreuses sources : la font del Bearnés ou de Sancta Eugenia, la font d'en Simon, la font del Moli, la font del Casot, la font del Sabater, la font de l'Hospital, la font de Sant Jaume, la font del Castanyer, la font d'en Not, la font del Caporal, la font d'en Noguer, la font d'en Costa, la fontem Cybélis ou font de l'Eula.. et, intra muros, la Font d'en Ghilasbert ou Fontaine de Lassus.

Deux plans d'eau artificiels occupent une partie du territoire du Soler. L’un est creusé à la fin duXVIIIe et au début duXIXe siècle par les Hainaut en restructuration des canaux anciens, et l’autre est plus récent et alimenté par les sources et fontaines résurgeant à flanc de coteau. Il date du dernier quart duXXe siècle et le fruit d’une réhabilitation d'unesablière désaffectée.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat des Pyrénées-Orientales.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[9]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat méditerranéen[10] et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents >5 m/s) et peu de brouillards[11]. Elle est en outre dans lazone H3 au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[12],[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de14,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 641 mm, avec5,6 jours de précipitations en janvier et3,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune dePerpignan à9 km àvol d'oiseau[14], est de16,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 578,3 mm[15],[16]. La température maximale relevée sur cette station est de42,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de−11 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station PERPIGNAN (66)- alt : 42 m, lat : 42°44'13"N, lon : 2°52'22"E
Records établis sur la période du
1er novembre 1924 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)4,857,69,713,317,219,719,716,112,98,45,311,6
Température moyenne (°C)8,79,21214,217,82224,624,520,91712,39,316
Température maximale moyenne (°C)12,713,416,418,722,326,829,529,425,621,216,313,320,5
Record de froid (°C)
date du record
−8,2
23.01.1963
−11
10.02.1956
−5,9
07.03.1971
0,2
10.04.1977
2,4
05.05.1977
7,4
17.06.1978
11,2
04.07.1925
10,4
30.08.1992
5
24.09.1928
1,2
27.10.1973
−5,7
22.11.1998
−6,3
27.12.1931
−11
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
25
29.01.1944
26,5
05.02.1933
28
17.03.1997
32,4
20.04.1945
34,4
29.05.01
42,4
28.06.19
40,5
07.07.1982
40,7
16.08.25
36,8
01.09.1936
34,2
03.10.1985
28,1
09.11.1927
26,7
29.12.1925
42,4
2019
Ensoleillement (h)140,9163,6206,6219,8240,7267,6299,9272,9223,8175,1146,81312 488,6
Précipitations (mm)60,140,951,666,145,623,615,122,74382,172,654,9578,3
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
123,6
29.01.06
177,8
16.02.1982
164
02.03.1930
130,6
16.04.04
127,2
18.05.1977
91
05.06.1953
45
23.07.1959
67,2
24.08.02
186,1
02.09.1959
165,2
10.10.1965
222
12.11.1999
184,4
14.12.1932
222
1999
Source :« Fiche 66136001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le1er novembre 2025)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12,7
4,8
60,1
 
 
 
13,4
5
40,9
 
 
 
16,4
7,6
51,6
 
 
 
18,7
9,7
66,1
 
 
 
22,3
13,3
45,6
 
 
 
26,8
17,2
23,6
 
 
 
29,5
19,7
15,1
 
 
 
29,4
19,7
22,7
 
 
 
25,6
16,1
43
 
 
 
21,2
12,9
82,1
 
 
 
16,3
8,4
72,6
 
 
 
13,3
5,3
54,9
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Milieux naturels et biodiversité

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Carte de la ZNIEFF detype 1 localisée sur la commune.

L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 3] est recensée sur la commune[17] :la « vallée de la Têt de Vinça à Perpignan » (554 ha), couvrant 10 communes du département[18].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Le Soler est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle appartient à l'unité urbaine de Perpignan[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant15 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,4 %), zones urbanisées (21,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), cultures permanentes (3,9 %),terres arables (2,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux

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Outre l'actuel village du Soler, la commune comprend le hameau de Sainte-Eugénie, le mas ou prieuré de Santa Maria de l'Eula et pléthore de masets et villas essaimées sur tout le terroir.

Voies de communication et transports

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Cinq routes convergent vers le village, dont une à deux fois deux voies qui vient de Perpignan en suivant la Têt. La deuxième, construite sur décision du roiLouis XIV en visite dans la province deRoussillon, tracée et aménagée auXVIIIe siècle, successivement dénommée, est l’ancienneRN 116, aujourd'hui déclassée en RD 916. Elle parcourt un terrain plat et limoneux, propre à l'agriculture. Jusqu'en 1960, elle était bordée de platanes séculaires dont il ne subsiste plus que quelques spécimens dans la traversée du hameau de Sainte-Eugénie et au lieu-dit Campellanes. La troisième relie les communes d’Estagel,Pézilla etVilleneuve-la-Rivière à celle deToulouges (ancien chemin communalno 7), et, au-delà,Canohès etPollestres. Enfin, les deux dernières, par champs et vignes, filent, l'une, longeant le Mas et le prieuré de Santa Maria de l'Eula, sur Ponteilla,Trouillas etVillemolaque, l'autre frôlant Copons et son moulin, surThuir.

La commune est desservie par la ligne1 du réseau urbainSankéo, la reliant au Mas Saint-Pierre àPerpignan via le centre de la ville.

Le Soler est également desservie par plusieurs lignes du réseau régionalliO. La ligne510 la relie à lagare dePerpignan depuisMillas, la ligne512 la relie également à la gare de Perpignan depuisCorbère, et la ligne520 la relie à la gare de Perpignan depuisPrades.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune duSoler est vulnérable à différents aléas naturels :inondations, climatiques (grand froid oucanicule), mouvements de terrains etséisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et larupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[20],[21].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau dubassin de laTêt. La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant43 communes dubassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des31 TRI qui ont été arrêtés le sur lebassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22],[23].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés auretrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[24]. Une cartographie nationale de l'aléaretrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[25].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de surfaces submersibles valantplan de prévention des risques[26].

  • Carte des zones inondables.
    Carte des zones inondables.
  • Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

Risques technologiques

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Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas derupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages deVinça ou desBouillouses sur la Têt[28].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Soler est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[29].

Toponymie

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Encatalan, le nom de la commune estEl Soler[30].

Histoire

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Antiquité

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Plusieurs villas et lieux antiques ont été découverts sur le territoire du Soler : le Soler ferréol, Pallagianum, Taurinianum, Campillano, palatio Monniano, mansio Eugeniae, la Chasa Sancti Petri et de la parrochia Sancti Mauricii de Solerio inferiori, Campellanes et Monyas. Ces lieux disparaissant dès leXe siècle.

Le territoire communal du Soler garde la trace de lacadastration romaine : plusieurs chemins, certains encore praticables, goudronnés ou entretenus, repris au titre de rues, en suivent le tracé. On peut citer les rues de la Têt, Edouard Herriot et Roger Salengro, de chemins d'intérêt communal, les traverses de Pesillà i de Vilanova de Reuter, lecami (chemin) clos, les chemins (camins) del Pilo, de l'Oratori, de Monyàs, de Terres Negres, de la Sanya i de Capons. C’est aussi le cas des D 37, du Soler à Pontellà, D 39 de la croisade dels très chemins à Toulouges, et D 85, du Soler à Thuir. D’autres ont disparu : les chemins de Malloles vel Santa Eugènia de la Riba i Sant Pere, d'Illa, de Força Real vel Sant Andreu i Sant Marti de la Ribera…, et de Cotlliure.

Anciennement, venant dePerpignan, depuis les quartiers "Malloles" et "Sant Ciscle", le voyageur empruntait le "Cami Vell del Conflent" qui courait les terroirs de "La Carrerassa", des "Mas del Cup" et du "Puigsec" avant de pénétrer sur le territoire communal au terroir de "Santa Eugènia", et, par "Monyàs", le "Cami Clos", les "Set Aiminates" et l'"Empedrat", filait sur "la Romaneta", Saint Féliu d'Avall, Bouleternère, et grimpait, s'échinant à flanc de vallée, via Rodés, Rigarda, Joch, Estoher, le Conflent et ses graus, sur le Vilar d'0vança et la Perxà. Ce chemin, à l'époque romaine, reliait les civitas de Ruscino, "Château Roussillon" et de Julia Livica, "Llivia". Il formait la seconde des trois voies composant la "Via Confluentana", la première prenant origine à Combusta près Salsulae, la troisième à Illibéris. Au Moyen Âge, cette voie fut réaménagée et ré-empierrée, et connue, depuis, sous le toponyme de Strata Francisca.

Moyen Âge

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Les plus anciens des canaux d’irrigation de la commune sont creusés dès la fin duVIIIe et début duIXe siècle, afin d'assécher lesmarais de la Salanque intérieure, derniers vestiges du comblement du golfe marin de Bouleternère, dit aussi de Roussillon, et ainsi mettre les terres en culture, après déboisement. Ils sont ouvrage des moines d'Eixalada et de Sant Miquel de Cuixà, le grand œuvre ne s'achevant, véritablement, qu'auXIVe siècle,avec les Templiers du Mas Deu[réf. nécessaire].

Ces canaux comportent divers éléments techniques intéressants : lessiphons, lesaqueducs, drains,vannes, serrures en fer forgé, ponts, palanques, moulins, lavoirs.

XIXe siècle

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La ligne dechemin de fer, dressée d'après un rapport daté du 27 avril 1862, est promulguée d’utilité publique le 18 juin 1863. Il relie Perpignan à Prades, et dessert les mines de Saint-Michel, ainsi que, par une station de4e catégorie, le village du Soler. Cette ligne est mise en service le1er janvier 1884 puis électrifiée en 1911. Jusqu'en 1910, la gare du Soler est utilisée par les établissements Violet de Thuir pour expédier, à travers la France et l'Europe, voire les Amériques, le fameuxByrrh.

XXe siècle

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XXIe siècle

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Le, un important incendie détruit totalement les ateliers techniques municipaux ainsi que les archives municipales de la ville[31].

Chronologie

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Hameaux

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Le hameau de Santa Eugènia (Sainte-Eugénie)

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À l'est du Soler, se situe le hameau de Sainte-Eugénie, originellement communauté villageoise et domaine seigneurial flanqué d'un château dont une première mention, en 1244, en donne état. Ce castel, probablement une maison forte, subit les outrages de l’Inquisition, le 21 octobre 1585, et existe toujours en 1643. À cette date, des travaux de restauration y sont réalisés. Plusieurs bourgeois honorés de Perpignan, Béranger Germa, Jean Vola, Pierre Bou, Guiot Aquet, Jean Maura…, et des familles nobiliaires de Sainte-Eugénie, de Pau, de Béarn et de Foix, tinrent ce domaine en fief.

Son terroir est riche en sites archéologiques datant duPaléolithique, ouÂge du Renne[réf. nécessaire], avec présence d’hommes de Néandertal, et des premières sépultures, et duNéolithique, avec l'existence d’hommes de Cro-Magnon.

Son église, aujourd'hui disparue, déjà existante en 743, était citée au rang deParrochia, en 988, était dédiée à sainteEugénie,martyre. Les lieux de culte implantés dans un simplevillaris (une maison de ferme) sont rares. Elle est dotée, en 1258, d'une chapelle célébrant saint Dominique. La même année, elle est qualifiée deherema, déserte, par Bernard de Berga, évêque d'Elne, qui, n'ayant pas accepté que les habitants du lieu, sans accord épiscopal, aient érigé un sanctuaire au moine prêcheur, la donna au prêtre qu'il venait d'installer à Saint-Julien-et-Sainte-Baselice, église castrale deSan Julianus de Solerio. Tout comme pour Le Soler, il ne reste de l’ancien village de Sainte-Eugénie que quelques vestiges. Édifiée en façade d'une falaise alluviale, elle s'étendait beaucoup plus au Nord. Sous l'action des agents d'érosion anéantissant les assises, la paroi argileuse qui en constitue la limite septentrionale, s'est avancée, au cours des siècles, vers le Sud, endommageant, ruinant et détruisant les habitats, les bâtisses et les édifices seigneuriaux et religieux.

Tout comme pouvait l'être Le Soler auVe siècle, le hameau de Sainte-Eugénie, à la même période, sous domination romaine, était un domaine viticole. En effet, sous référence documentaire attenante à la production épistolière deSidoine Apollinaire, l'une des lettres de cet évêque de Clermont adressée à son ami Ferreol, préfet de la Narbonnaise, fait éloge duMansio Eugeniæ Vitiarium propere Solerium ad Ferreolus, tous deux propriétés du préfet. L’étude étymologique du toponymeEugeniæ, Eugenius ou Eugenus indique que le vin d’Eugénia est un bon vin pourPline,Cicéron,Virgile ouColumelle. Et tout comme le ferreol, l’eugenia est une espèce de vigne antique. Sidoine Apollinaire remercie son hôte de l'avoir convié à participer aux vendanges et aux fêtes des vendanges qui suivirent.

Le nom du hameau de Sainte Eugénie s'est, tour à tour écrit,Mansio Eugeniæ Vitiarium, auVe siècle,Villarium Eugeniæ, en 674,Villarium deSanctæ Eugeniæ, en 743, 809 et 877,Sancta Eugenia, en 988,Villare de Sancta Eugenia vel Chasa Sancti Petri, en 1026, 1035 et 1040,Villa Sancte Eugenie etEcclesiæ Sanctæ Eugeniæ, en 1048 et 1051,Ecclesiæ Sancta Eugeniæ, en 1128, 1132, 1149 et 1258,Loci de Sancta Eugenia, en 1328, 1359 et 1385,Locus de Sancta Eugenia prope (propere) Solarium, en 1428 et 1435,Santa Eugenia (Augenia), en 1629 et 1633, et, depuis 1680, manifestement et notoirement, Sainte-Eugénie.

Les Cases de Sant Père

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À l'est du village, aux portes de Sainte-Eugénie, sur l'ancien chemin dit de "Soler d'Amunt a Malloles", en surplomb du fleuve côtier, au lieu-dit "Les Capelles", existait une communauté villageoise dépendante des seigneurs de Sainte-Eugénie. Elle est nommée successivementVillarium de Sanctus Petri, en 876,Chasa de Sancti Petri, en 1026,Casa Sancti Petri, en 1032 et 1035, etCasas Sancti Petri vel Sancta Eugenia, en 1033, 1037 et 1040, soitla [ou les] maisons de Saint-Pierre, ouchapelle Saint-Pierre. Ce village connut la ruine probablement à l'époque de lagrande peste, dans lesannées 1380[réf. nécessaire], ou lors dutremblement de terre meurtrier et dévastateur de1428. Il était doté d'une église dédiée à saintPierre et d'un cimetière. Certains historiens, suivant Jean-Bernard Alart, assimilent cette agglomération perchée sur la falaise à celle du Soler de Vall, ce qui est équivoque, géographiquement parlant, cette dernière localité se nichant, elle, face au midi, dans le lit majeur du fleuve côtier.

À l’ouest, le long de la falaise argileuse, espace longtemps laissé en l'état de landes et de friches, du mobilier archéologique a été découvert au lieu-dit "Las Coronnes" ou "Las Escoronnes". D’abord en 1985, par Jérôme Kotarba, à la "Dona Morta", et en 1993, par Raymond Matabosch et Bernard-Raoul Levavasseur, aux "Camps de la Torra." Ce mobilier date duIer siècle av. J.-C. auxVe – VIe siècle de notre ère chrétienne, et proposait de belles séries campaniennes de type A, et une diversité desigillée deLa Graufesenque, de pâtes italiques et paléochrétiennes. Des indices de la présence d’une tour de guet médiévale ont également été découverts. Le lieu-dit est actuellement occupé par unlotissement.

Les toponymes des lieux attenants, "Les Corones" ou "Les Escorones" et "Les Capelles", formant les terres de la "Dona Morta", sont énigmatiques et prêtent à réflexion. L’association de couronnes et de chapelles à une femme morte n’est pas explicitée. On peut aussi avancer l’hypothèse selon laquelle en latinDona, Donaria, Donarius qualifient un sanctuaire.Dona Morta serait ainsi un lieu de culte consacré àMorta, nom donné à l'une des troisParques, divinités qui présidaient à la destinée humaine dans la mythologie romaine, des divinités assimilées auxMoires grecques.[réf. nécessaire]

Le Mas de l’Eula

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Au sud de la commune du Soler, se trouve le Mas de l'Eula. Son terroir empiète sur le territoire communal thurinois et englobe les lieux-dits cadastraux "las Sanyes" et son annexeCopons ouCapons, leSerrat d'en Pontic,els Tamarius etels terrenys de l'Eula, des lieux-dits anciennement regroupés sous le toponymeTaurinyà. LaVilla Taurinianum est citée en l'an 879, contemporain de laVilla Campillano, sur le patrimoine domanial de Campellanes, et de laVilla Moniano ouPalatio Monnoso, sur celui de Monyas.

Implanté au cœur de cette région marécageuse, sous domination romaine, ce domaine agricole était voué à l'élevage de taureaux et de bœufs,taurus, ou d'animaux de combat, dans les cirques, pour les jeux et sacrifices.

Monyàs

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Au sud-est de la commune, entre les Bassettes, Toulouges et Sainte Eugénie, s'étend le lieu-dit "Monyàs." Une étude approfondie des centuriations romaines, telles qu'elles ont pu être dressées par, et des cartes d'état-major reproduisant le découpage parcellaire, montre une concentration de terrains délimités dans un carré d'environ 500 mètres de côté, bordé au nord, par les vestiges de la Via Confluentana "Ruscino à Julia Livicæ"[33]. En outre, des prospections archéologiques, menées en ces lieux, en 1994 et 1995, par Raymond Matabosch et Bernard-Raoul Levavasseur, ont permis d'y déterminer plusieurs sites d'habitats d'époque romaine, République et Haut-Empire. En l'an 854, la "Villa Moniano" avait été concédée aux aprisionnaires goths, Simniud et Riculfe. Elle est à nouveau citée en 967.

Pour les linguistes, ce domaine agricole véhicule le nom domanial de Moniano, pour forme antique du nom de "Maunius", le ou l'un des propriétaires supposés de la villa, complétée du suffixeanum qui, après avoir subi une mutation tardive avec un suffixe enano, ouanos, a abouti au toponyme catalan,Monyans réduit enMonyàs. Une citation duVe siècle, extraite de l'une des lettres de Sidoine Apollinaire adressées à son bienfaiteur et ami Ferreol, laisse penser qu'il pouvait exister, à Monyàs, un palais ou une maison surpilotis, un sanctuaire ou un temple entouré de murailles où demeuraient des femmes ou des prêtresses vouant un culte à la déesse du feu, "ventum erat ad vestæ", Vesta, et où se déroulaient desvestaliorum, des fêtes en l'honneur de la divinité.[réf. nécessaire]

Campellanes

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Contemporaine de la "villa Taurinianum" et du "Palatio Moniano", la "Villa Campillano", citée en 877, et implantée à l'Ouest de la commune du Soler, au lieu-dit Campellanes, confirme la présencewisigothique et la réminiscence de l'époque romaine sur le terroir. De plus, ses racines sont attestées, au plan archéologique, parJean Abélanet qui a découvert, en ce lieu, une stationchalcolithique ayant livré de la céramique campaniforme pyrénéenne, une intéressante série lithique et du mobilier divers, autorisant à croire en une occupation ininterrompue, sur près de 3 000 ans, duVérazien, vers2 500 ansav. J.-C., au Moyen Âge,IXe siècle.

Le lieu-dit Campellanes était mentionné sous le toponyme devilla Campillani,Campillano,Campillanus, en 682, 711 et 877.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Pyrénées-Orientales.
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Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mars 1971juin 1995André DaugnacUDF-CDSEntrepreneur
Sénateur desPyrénées-Orientales(1987 → 1992)
juin 199516 octobre 2017François Calvet[34],[35]UDF puisDL
puisUMP-LR
Avocat
Député de la3e circonscription des Pyrénées-Orientales(1993 → 1997 puis 2002 → 2011)
Sénateur desPyrénées-Orientales(2011 → )
Conseiller régional deLanguedoc-Roussillon(1992 → 2002)
16 octobre 2017en coursArmelle Revel-Fourcade[36]LRTechnicien, conseillère départementale depuis 2021

Population et société

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Démographie ancienne

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La population est exprimée en nombre defeux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
135813651378147015151553164317091720
48 f68 f25 f16 f32 f20 f12 f66 f94 f
Évolution de la population, suite (1)
17301767177417891790----
111 f612 H520 H135 f708 H----
(Sources :Jean-PierrePélissier,Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique,vol. 66 :Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS,, 378 p.(ISBN 2-222-03821-9))

Notes :

  • 1365 : dont 8 f pourSainte-Eugénie ;
  • 1378 : dont 7 f pourSainte-Eugénie et 13 f pourLe Soler d'Amont ;
  • 1553 : dont 3 f pourSainte-Eugénie.

Démographie contemporaine

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2022, la commune comptait 7 896 habitants[Note 7], en évolution de +3 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Orientales : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
5596406628928769731 0421 1351 161
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 1591 1621 2431 3481 4161 5471 5551 5471 521
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 5691 5631 5311 3401 4251 5661 5671 6001 701
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620082013
2 1412 7153 3404 4015 1475 8256 5246 7377 300
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20182022-------
7 7537 896-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puisInsee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années :1968[41]1975[41]1982[41]1990[41]1999[41]2006[42]2009[43]2013[44]
Rang de la commune dans le département1717151514141413
Nombre de communes du département232217220225226226226226

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fêtes patronale et communale : 7 janvier et 4 août[45].

Sports

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Rugby à XIII

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La commune pratique le rugby à XIII et possède un club qui réussit un véritable exploit sportif en1983. Bien que d'un niveau modeste (nationale III), il réalise un parcours impressionnant enCoupe de France; le club bat d'abordPalau sur le score de 28 à 0. Puis au tour suivant, les Solériens rencontrentLimoux en seizième de finale : ils battent le club audois 16 à 7. En huitième de finale c'est l'équipe duPenneautier qu'ils battent sur le score serré de 5 à 2. Le Soler bat égalementPia sur le score de 18 à 17.

Seul leXIII Catalan finit par barrer la route du petit poucet catalan en battant les Solériens sur le score de 15 à 5[46].

Autres sports

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Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 3 216 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 7 611 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 20 120 [I 6] 19 350 € dans le département[I 7]). 44 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1 % dans le département).

Emploi

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Taux de chômage
200820132018
Commune[I 8]8,4 %11,8 %11,5 %
Département[I 9]10,3 %12,9 %13,3 %
France entière[I 10]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 662 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (63 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 1 739 emplois en 2018, contre 1 738 en 2013 et 1 710 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 978, soit unindicateur de concentration d'emploi de 58,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,1 %[I 12].

Sur ces 2 978 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 601 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % lestransports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 27 626 [I 15].

Entreprises et commerces

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L'entreprise Derancourt est installée sur la commune. Elle est principalement connue pour ses outils isolés à destination des agents de l'EDF-GDF, aux électriciens, etc.
La commune héberge sur son sol unecentrale solaire photovoltaïque orientable de 15,4 MWc sur45 ha, construite parArkolia Énergies en 2016[48].

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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  • Église Saint-Julien-et-Sainte-Baselisse du Soler
    Église Saint-Julien-et-Sainte-Baselisse du Soler
  • Chapelle Saint-Dominique du château
    Chapelle Saint-Dominique du château

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Soler (Le)Blason
De gueules au château donjonné couvert d’or, maçonné de sable, ouvert et ajouré de trois pièces du champ, soutenu de l’inscription VILLA PALAGIANUM en lettre capitales de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Le Soler, ombre et lumière, porte de la Vallée de la Têt.
  • Pierre Ponsich,Répertoire des lieux habités du Roussillon.
  • Abbé Roudière,L'écho du Soler, mai 1907.
  • Abbé Jean Gibrat,Une paroisse dominicaine en Roussillon, 1916.
  • Édouard Taillant,Mon village Le Soler, 1968.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Perpignan comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », surl'observatoire des territoires(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  1. abcd eteInsee, « Métadonnées de la commune de Le Soler ».
  2. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  3. « Unité urbaine 2020 de Perpignan », surle site de l'Insee(consulté le).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », surle site de l'Insee(consulté le).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Soler »(consulté le).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales »(consulté le).
  8. a etb« Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Soler »(consulté le).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales »(consulté le).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière »(consulté le).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sursite de l'Insee(consulté le).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Soler »(consulté le).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 »(consulté le).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 »(consulté le).
  15. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 »(consulté le).

Autres sources

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Le Soler et Le Soler », surfr.distance.to(consulté le).
  3. « Communes les plus proches du Le Soler », survillorama.com(consulté le).
  4. Carrere, J.B.,Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy,, 438 p.(lire en ligne).
  5. Frédéric Zégierman,Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard,(ISBN 2-213-59961-0),p. 222-225.
  6. Carte IGN sousGéoportail
  7. « Plan séisme »(consulté le).
  8. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  9. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  10. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  12. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  13. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le1er novembre 2025)
  14. « Orthodromie entre Le Soler et Perpignan », surfr.distance.to(consulté le).
  15. « Station Météo-France « Perpignan », sur la commune de Perpignan - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  16. « Station Météo-France « Perpignan », sur la commune de Perpignan - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  17. « Liste des ZNIEFF de la commune duSoler », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  18. « ZNIEFF la « vallée de la Têt de Vinça à Perpignan » - fiche descriptive », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
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  23. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », surle site de la préfecture, édition 2017(consulté le), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  24. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », surle site de la préfecture, édition 2017(consulté le), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  25. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  26. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », surgeorisques.gouv.fr/(consulté le).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », surle site de la préfecture, édition 2017(consulté le), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  28. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », surle site de la préfecture, édition 2017(consulté le), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
  29. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », surirsn.fr,(consulté le).
  30. (ca + fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan,Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone,(lire en ligne).
  31. L'Indépendant,Les ateliers techniques de la ville du Soler totalement détruits par un violent incendie, 26 novembre 2013
  32. Raymond Matabosch et Bernard-Raoul Levavasseur
  33. Jacqueline Soyer, dans sa note sur les "Centuriations dans la plaine de Roussillon"
  34. Préfecture des Pyrénées-Orientales,Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  35. [PDF]« Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surla-clau.net.
  36. J. M., « Armelle Revel-Fourcade désignée nouvelle maire du Soler »,L'Indépendant,‎(lire en ligne, consulté le).
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  38. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  41. abcd eteINSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », surinsee.fr,(consulté le).
  42. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », surinsee.fr,(consulté le).
  43. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », surinsee.fr,(consulté le).
  44. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », surinsee.fr,(consulté le).
  45. Michel deLa Torre,Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste,coll. « Villes et villages de France »,(ISBN 2-7399-5066-7).
  46. Hervé Girette, « Quand Le Soler faisait trembler le XIII Catalan »,Planète XIII,‎,p. 42-47(ISSN 2647-8323).
  47. Site du club de football du Soler
  48. Sylvie Brouillet, « Arkolia Énergies met en service la plus grande centrale solaire "orientable" de France », surusinenouvelle.com,(consulté le).
v ·m
Communes duRibéral
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