| Le Rozier | |||||
Vue générale du Rozier. | |||||
Blason | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Occitanie | ||||
| Département | Lozère | ||||
| Arrondissement | Florac | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes de Millau Grands Causses | ||||
| Maire Mandat | Arnaud Curvelier 2020-2026 | ||||
| Code postal | 48150 | ||||
| Code commune | 48131 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Roziéens ou Roziérains | ||||
| Population municipale | 128 hab.(2022 | ||||
| Densité | 63 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 44° 11′ 30″ nord, 3° 12′ 39″ est | ||||
| Altitude | Min. 387 m Max. 849 m | ||||
| Superficie | 2,03 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Florac Trois Rivières | ||||
| Législatives | Circonscription de la Lozère | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Lozère Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
| Liens | |||||
| Site web | www.la-mairie.com/rozier | ||||
| modifier | |||||
Le Rozier est unecommune française, située dans le sud-ouest dudépartement de laLozère, enrégionOccitanie.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par leTarn, laJonte et par un autre cours d'eau. Incluse dans lesCévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : unsite Natura 2000 (les « gorges du Tarn etde la Jonte ») et sixzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Rozier est une commune rurale qui compte 128 habitants en 2022. Ses habitantssont appelés les Roziérois ou Roziéroises.

Dans le quart sud-ouest du département de laLozère et limitrophe du département de l'Aveyron, Le Rozier est une commune faisant partie ducausse Méjean, dans sa limite sud-ouest. À la périphérie duparc national des Cévennes, le territoire communal forme unquadrilatère irrégulier qui s'étend sur 2,03 km2. Il est bordé au nord-ouest par leTarn etses gorges et au sud par son affluent laJonte dans la partie aval deses gorges. Les deux rivières confluent en limite de la commune.
L'altitude minimale, 387 mètres, se trouve localisée à l'extrême ouest, au confluent de la Jonte et du Tarn. À l'est, l'altitude maximale avec 849 mètres est en limite de la commune deSaint-Pierre-des-Tripiers.
En bordure de la Jonte et traversé par laroute départementale (RD) 996, le bourg du Rozier est situé, endistances orthodromiques, quatorze kilomètres au nord-est deMillau.
Au sud du bourg, laRD 29 franchit la Jonte et mène au bourg dePeyreleau.
En provenance de la commune de Saint-Pierre-des-Tripiers et y retournant, leGR 6 participant alors au parcours du chemin deSaint-Guilhem, fait une boucle à travers le territoire communal sur plus de cinq kilomètres, longeant les gorges du Tarn et passant dans le nord du bourg.
Le Rozier est limitrophe de trois autres communes dont deux dans le département de l'Aveyron. Au sud-est, son territoire est distant d'environ520 mètres de celui deVeyreau, dans l'Aveyron.
| Mostuéjouls (Aveyron) | ||
| Saint-Pierre-des-Tripiers | ||
| Peyreleau (Aveyron) |
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat de la Lozère.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[3]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[4] et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 167 mm, avec10,4 jours de précipitations en janvier et4,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deSaint-Pierre-des-Tripiers à4 km àvol d'oiseau[8], est de9,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,3 mm[9],[10]. La température maximale relevée sur cette station est de37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de−16,7 °C, atteinte le[Note 1].
Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[11],[12]. La commune fait partie de la zone de transition desCévennes, un territoire d'une superficie de116 032 ha reconnuréserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses,lichens, champignons[13],[14].

Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges du Tarn et de la Jonte »[16], d'une superficie de41 801 ha, englobant le territoire de près des trois-quarts de la population deVautours fauves des grands causses qui furent l'un des principaux sites français de réintroduction de cette espèce[17].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Trois ZNIEFF detype 1[Note 3] sont recensées sur la commune[18] :
et trois ZNIEFF detype 2[Note 4],[18] :
Au, Le Rozier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,3 %), zones urbanisées (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Le territoire de la commune du Rozier est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité faible)[26]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment leTarn et laJonte. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2011 et 2020[28],[26].
Le Rozier est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[29]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du, complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du, abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[29],[30].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[31]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 0,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 98 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[33],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
C'est au confluent duTarn et de laJonte, à « Inter-Aquas » que des potiers gallo-romains s'établirent pour la fabrication de poteries (jusqu'à l'an II ou III après Jésus-Christ). En 1075, des moines de l'abbaye d'Aniane bâtirent l'église Saint-Sauveur. Tout autour ils y cultivaient des roses. Ce lieu prit alors le nom de « Campum Dictum Rosarium », ou « Campus Rosarium ». Appelé en occitan « Lou Rousio », (avec un « s »), il s'appelle aujourd'hui « Le Rozier » (avec un « z »).
Le, Le Rozier quitte lacommunauté de communes de la Vallée de la Jonte[34] pour rejoindre lacommunauté de communes de Millau Grands Causses[35] le.
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| Martial Graille | ||||
| 2003 | en cours | Arnaud Curvelier | ||
Les habitants de la communesont appelés lesRoziéens ouRoziérains. Enoccitan, on ditLo Rosiar (prononciation :lou Rousio).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2022, la commune comptait 128 habitants[Note 6], en évolution de −5,88 % par rapport à 2016 (Lozère : +0,11 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 103 | 111 | 105 | 113 | 145 | 147 | 140 | 131 | 147 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 135 | 138 | 150 | 150 | 165 | 207 | 199 | 213 | 199 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 235 | 227 | 210 | 205 | 200 | 200 | 199 | 174 | 158 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 145 | 118 | 114 | 111 | 157 | 153 | 150 | 149 | 152 |
| 2017 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 132 | 128 | - | - | - | - | - | - | - |

| 2008 | 2013 | 2018 | |
|---|---|---|---|
| Commune[I 5] | 6,5 % | 15 % | 13,5 % |
| Département[I 6] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
| France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 74 personnes, parmi lesquelles on compte 71,6 % d'actifs (58,1 % ayant un emploi et 13,5 % de chômeurs) et 28,4 % d'inactifs[Note 7],[I 5]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 8]. Elle compte 36 emplois en 2018, contre 59 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 43, soit unindicateur de concentration d'emploi de 83,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47 %[I 9].
Sur ces 43 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 58,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,7 % lestransports en commun, 23,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Dumonastère Saint-Sauveur du Rozier fondé auXIe siècle par des moinesbénédictins, il ne reste que l'église, inscrite en 1960 au titre desmonuments historiques[40].
Le Rozier se situe au confluent du Tarn et de la Jonte et au point de rencontre de leurs gorges.
Formation rocheuse ressemblant à un château en ruines, le rocher de Capluc domine le bourg du Rozier ainsi que les gorges du Tarn et celles de la Jonte.
| Blasonnement : D'or, au pairle ondé d'azur, accompagné en chef d'uncalicegallo-romain, sigillé, de gueules et de deux roses feuillées et tigées du même aux flancs. |