Statistiques 1991-2020 et records NEUILLY-SUR-M. (93) - alt : 45m, lat : 48°51'37"N, lon : 2°32'58"E Records établis sur la période du 01-01-1981 au 03-12-2023
Aucune rue n'est nommée comme telle au Raincy, les voies sont des allées, avenues, boulevards, villas, chemins[13],[14].
Le tracé des voies reprend partiellement le plan du parc duchâteau du Raincy : l'avenue Thiers et l'avenue de Livry sont dues àLe Nôtre et desservaient l'entrée du château ; les autres voies reprennent les allées du parc du château, dessinées à l'anglaise probablement parThomas Blaikie ou bien par Pottier, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Le nom des voies fait souvent référence à l'ancienne configuration du parc et à son histoire :
allée Augusta : faisant référence à Augusta Marie Jeanne de Bade, mère duduc d'Orléans ancien propriétaire du château du Raincy ;
allée Baratin : mécène de la ville ;
allée de l'Aqueduc-Saint-Fiacre : reprend le tracé de l'aqueduc qui approvisionnait les fontaines du château ;
allée Frion : géomètre qui lotit le Raincy ;
allée de l'Ermitage : référence à une anecdote qui s'est déroulée durant unechasse à courre dans le parc, les invités auraient vu un ermite se tapir dans les fourrés en effet durant les réceptions un domestique se déguisait en ermite et disait la bonne aventure aux hôtes ;
allée Charles-Hildevert : ancien résistant[15] originaire du Raincy ;
allée des Maisons-Russes : là où étaient construites les fameusesisba (maisons traditionnelles russes), sortes de « cottages » qui étaient une des originalités du parc du Raincy, et où résidaient les invités à des parties de chasse ;
allée du Jardin-Anglais et de Finchley : le parc fut un des premiers en France à être configuré à l'anglaise,Finchley est la ville jumelée avec Le Raincy et se trouve dans ledistrict londonien de Barnet enAngleterre ;
allée du Village : durant les modifications apportées au parc parThomas Blaikie, vers1787, la main-d'œuvre qui était anglaise fut logée à cet endroit... qui donnait ainsi l'air d'un village « anglais ».
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 6 813, alors qu'il était de 6 480 en 1999[Insee 2].
Parmi ces logements, 89,0 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 31,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,7 % des appartements[Insee 3].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 63,5 %, en légère hausse par rapport à 1999 (60,7 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % (passé depuis à 25%) défini par laloi SRU : 5,4 % contre 4,8 % en 1999, leur nombre ayant augmenté de 268 à 325[Insee 4].
Le château du Raincy.Le château du Raincy.L'église Saint-Louis du Raincy a été aménagée dans la grange de l'ancienne ferme du Château en 1858. D'abord simplechapelle, elle a été transformée enéglise paroissiale en 1869 par mandement de l'évêque de Versailles.
La commune du Raincy est formée par décret impérial du 20 mai 1869 par le détachement d'une partie deLivry.
En1684, la princesse décéda et le domaine revint àLouis II de Bourbon-Condé; celui-ci le vendit en1694 au marquis de Livry,Louis Sanguin, alors premier maître d'hôtel du Roi et capitaine des chasses. Il réunit les terres de Livry et celles du Raincy, et le château devint celui deLivry.
En1769,Louis-Philippe d'Orléans, acheta le domaine en se défaisant de sonchâteau de Bagnolet; il acquit le domaine pour 1 000 000 francs ; il n'en paya que 763 000, le reste ne fût jamais soldé. Venant d'offrir la seigneurie de Villemomble à Mademoiselle Le Marquis, diteMadame de Villemomble, avec laquelle il entretenait des liens cordiaux, et souhaitant continuer à pouvoir la rencontrer amicalement, il fit pratiquer le percement d'une porte dans le mur d'enceinte donnant surVillemomble. Il confia la modification des intérieurs à l'architecte Henri Piètre, alors architecte ordinaire du prince.
Il fit redessiner le parc « à l'anglaise » par un certain Pottier, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis ce dernier, retiré du service, s’était fait une réputation de dessinateur de jardins anglais ; ce fut l'un des premiers parcs à l'anglaise de France.
En1785, le fils de Louis-Philippe d'Orléans,Louis-Philippe Joseph d'Orléans, hérita du domaine. En1787, il ordonna d'embellir les jardins, le parc et le château. Pour cela il fit appel àThomas Blaikie. Ce jardinier écossais renommé, réputé notamment pour la conception dujardin de Bagatelle, dont le style était très en vogue à l'époque, transforma le parc en jardin paysager, une mode arrivant de Grande-Bretagne, et s’appliqua à répartir bosquets et plantations tout en respectant les irrégularités du terrain, comme le veut la conception de ces parcs nouvelle manière. Il y bâtit des installations agricoles, une ferme mais aussi une ménagerie, intégrées au parc paysager.
Alexander Howatson succéda àBlaikie : ce dernier le trouvait médiocre mais considérait malgré tout qu'il s'occupait avec brio des pelouses du château du Raincy dont il avait la charge.
En héritant du château,Louis-Philippe Joseph d'Orléans, le futur Philippe Égalité (1747-1793), engagea du personnel d’outre-Manche pour gérer l’ensemble des plantations et activités du parc. Le personnel et leurs familles furent logés dans des maisons individuelles et autorisés à cultiver quelques arpents de terre pour leur propre compte. Progressivement, ce que l’on appellera le « hameau anglais » se constitua et la maison dite du régisseur (18 bis boulevard du Nord) en rappelle le souvenir. Du temps de Philippe Égalité, les employés vécurent dans une espèce de vie communautaire indépendante qui, à l’époque, fut perçue comme une idée novatrice. Les historiens qui, plus tard, se pencheront sur ce fonctionnement, parleront d’un concept de parc paysager à vocation sociale.
Sous leDirectoire, le domaine passa de mains en mains d'hommes fortunés, comme l'un des frères Perrin, entrepreneur général des Maisons de jeux en France, qui le loua au munitionnaireOuvrard.
Ouvrard confia la démolition et la reconstruction d'un édifice de taille plus modeste à l'architecteLouis-Martin Berthault. Ce dernier remania également le parc.
Ouvrard y donna de somptueuses réceptions ainsi que de grandes battues auxquelles participèrentMadame de Récamier etMadame de Tallien, qu'il évoqua dans ses Mémoires de 1799.
En1811,NapoléonIer, méprisantOuvrard qu'il considérait comme un exploiteur, racheta le parc mais le délaissa. Lors de la campagne de France, celui-ci fut occupé à la fin mars1814 par l'armée prussienne qui y commit de nombreuses dégradations.
Le château et son parc ne furent rendus auxOrléans qu’en1819.Louis PhilippeIer, alors duc d'Orléans, et sa sœur Adélaïde rachetèrent le domaine alors que le château était complètement détruit. Ses habitants devaient loger dans les quatre pavillons, appelés les « maisons russes », lesquels avaient été construits vers 1775-1780. Ils seront eux-mêmes dévastés en1848, après la chute du roi.
Le, durant la vague révolutionnaire,Louis PhilippeIer quitta son château deNeuilly habillé en bourgeois et coupa à travers champs pour se cacher dans sa propriété du Raincy.Thiers le rejoignit pour lui proposer la Couronne de France.
Larévolution de février 1848 conduisitLouis PhilippeIer à abdiquer le et à quitter Paris puis la France pour s'exiler en Angleterre. La foule furieuse et affamée se précipita à l'entrée du parc. Monsieur Guinet, garde général du domaine, proposa d’ouvrir les grilles afin de lâcher les daims et les cerfs, élevés en liberté dans le parc, pour disperser la foule. Cette initiative lui fut refusée. La foule réussit à se frayer un chemin en détruisant les grilles du parc et se mit à saccager les habitations, pillant tout ce qu'elle trouvait, allant jusqu'à décimer le gibier aux abois. Pour les habitants révoltés, la prise du parc du Raincy fut alors considérée comme une victoire symbolique sur la monarchie.
En septembre1848, les chasses de la forêt de Bondy, incluant les parties boisées du domaine du Raincy, furent louées par adjudication publique. La vénerie subsista encore un certain temps grâce à l’acquéreur du parc,Léon Bertrand. Celui-ci, grand amateur de chasse, dirigeait à Paris leJournal des Chasseurs. Pourtant, les battues qu’il organisa furent sans commune mesure avec les grandes chasses organisées par la famille d’Orléans qui avaient fait la renommée du domaine.
Le à la suite du décret du ordonnant la confiscation des biens de lamaison d'Orléans, le parc fut déclaré propriété nationale. Il futloti à partir de1854.
Le Raincy fut érigée en commune par décret impérial du 20 mai 1869 par le détachement d'une partie deLivry et la municipalité acquit le domaine vers 1880.
Enfin, l’ancien chenil, connu aujourd’hui sous le nom des « Tourelles », a été transformé en logements sociaux. Toutefois, au gré de ses promenades, le Raincéen attentif peut remarquer le chêne de l’allée des Acacias et le séquoia de l’avenue de Livry, seuls survivants des arbres du parc du château du Raincy. Il demeure peu de traces de ce parc en dehors de la maison du régisseur et de la pièce d’eau. Celle-ci est aujourd’hui intégrée dans le parc du lycée Albert Schweitzer. Citons aussi le pavillon de l’Horloge (7 boulevard du Nord), surmonté d’un clocheton, vestige d’une ancienne dépendance construite dans le parc ayant abrité, sous le Premier Empire, le général Jean Audoche Junot, duc d’Abrantès, un clocheton en vitraux situé allée des Hêtres vestige du pavillon de la boucherie là où était dépecé le gibier après les chasses.
Au début de l'urbanisation, de nombreuses familles bourgeoises etaristocrates très aisées achètent des parcelles et construisent de splendides demeures dont certaines ont subsisté jusqu'à nos jours. La commune était alors très peu peuplée et était un lieu de villégiature renommé par son histoire et apprécié pour sa verdure et son calme. Bien qu'entièrement urbanisée, la ville a su garder ces derniers caractères de nos jours.
Le décret du crée l'arrondissement du Raincy, la commune devenant ainsi sous-préfecture du département deSeine-et-Oise. La loi duModèle:Date10 juillet 1964 définit la réorganisation administrative de la région parisienne... et le Raincy devientsous-préfecture du nouveau département de laSeine-Saint-Denis.
Depuis son urbanisation, la ville a toujours abrité une population aisée ainsi que de nombreuses personnalités.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée[22].
Dans le cadre de la mise en place de lamétropole du Grand Paris, laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.
Lors du second tour desélections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[26],[27], la liste UDI menée par le maire sortant Jean-Michel Genestier remporte lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 882 voix (50,33 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant largement les listes menées respectivement par[28] :
Claire Gizard — qui bénéficiait du report de la liste du1er tour LREM[29] - Agir de David Pereira — (DVD - SL, 1 353 voix, 36,18 %, 6 conseillers municipaux élus) ;
Pierre-Marie Salle — qui bénéficiait du report de la liste LR diss. du1er tour de l'ancien maireÉric Raoult — (504 voix, 13,47 %, 2 conseillers municipaux élus).
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L'ancien maire,Éric Raoult, a fait de la sécurité dans la ville une des questions phares de ses mandats. La ville bénéficie depuis longtemps d'uncommissariat de police auparavant partagé avecClichy-sous-Bois et après redécoupage des zones,désormais[Quand ?] partagé avecVillemomble. La caserne de gendarmerie inoccupée est transformée en hébergement d'urgence d'une capacité de 70 places et gérée par une association[39].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 14 778 habitants[Note 5], en évolution de +1,91 % par rapport à 2016 (Seine-Saint-Denis : +4,67 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La ville disposait auparavant d'un hôpital situé au Boulevard de l'Ouest, nommée Hôpital Valère Lefebvre. Cet hôpital a fermé et est désaffecté depuis lesannées 1990, ce qui pousse les habitants à se rendre àl'hôpital de Montfermeil duquel ils dépendent.
Une salle de musculation, située boulevard du Nord ;
Un terrain de football et des tennis, situés boulevard du Nord ;
Un dojo, situé allée des Bosquets
D'autre part, Le Raincy abrite différentes associations sportives permettant la pratique des sports suivants : l'aïkido / kempo, l'aqua-sport, la culture physique, l'escrime, lefootball, le football de table, legolf, la gymnastique volontaire, lehandball, lejudo /ju-jitsu, lekaraté, lamusculation, lefitness, la plongée sous-marine, lanatation, le self défense, le taekwondo, letennis, le tennis de table, levolley-ball.
La ville disposait autrefois d'unepatinoire, qui a fermé en 1999. Le bâtiment est resté abandonné jusqu'en 2008, lorsqu'il a été détruit afin de construire l'espace Raymond Mège, un centre destiné aux associations de jeunesse.
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La ville possédant moins de 20 000 habitants, à ce titre ne dispose pas de statistiquesINSEE concernant son nombre de contributeurs redevables à l'ISF. Toutefois sur un plan départemental,75 % des contributeurs redevables à l'ISF du département résident au Raincy[réf. nécessaire].
La part des revenus de professions non salariées est une des plus élevées de la région Île-de-France, à savoir 9,6 % des revenus de professions non salariées (en comparaison,Neuilly-sur-Seine n'en compte pour la même période que 8,8 %) (source Insee 2006[Quoi ?]).
La ville, atypique dans le département, est souvent qualifiée « d'enclave bourgeoise » et surnommée « Le Petit Neuilly du 93 »[45].
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En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 9 106 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,6 % d'actifs dont 68,6 % ayant un emploi et 7,0 % de chômeurs[Insee 6].
On comptait 4 479 emplois dans la zone d'emploi, contre 4 633 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 6 313, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 70,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi n'offre que deux emplois pour trois habitants actifs[Insee 7].
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Au, Le Raincy comptait 3 921 établissements : aucun dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 53 dans l'industrie, 544 dans la construction, 1 588 dans le commerce-transports-services divers et 1 736 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 10].
Les établissements Simoneton,filatures et constructions de filtres industriels,pompes et matériel pour le service d'incendie furent une importanteusine située sur le plateau du Raincy entre 1876 et 1969. D’une superficie de près de trois hectares, l’usine du Raincy occupa dans les années 1920 plus de 200 personnes dans ses ateliers et bureaux, ouvriers et ouvrières du Raincy et de la région. Les lignes detramway de l’époque « Gare du Raincy-Montfermeil » et « Opéra-Raincy » avaient un arrêt facultatif avenue Thiers à la hauteur de l’allée des Coteaux pour favoriser l’accès entre la gare et l’usine[46]. La qualité de fabrication de ses appareils et la modernité de sa technologie permirent à cette entreprise d’acquérir un renom mondial dans ce genre de fabrication qui fut ainsi récompensée par de nombreux prix auxexpositions universelles et internationales de l’époque. En effet, l’usine du Raincy exportait déjà sa production sur tous lescontinents.
Bien que principalement résidentielle, la commune accueille aujourd’hui des entreprises dusecteur tertiaire, pour la plupart des commerces de proximité. Le centre-ville est particulièrement dense en commerces, services et cabinets médicaux. La commune dispose en outre d’un bureau dePoste, d’agences de chaque banque nationale et société d’assurance. Un marché se tient tous les jours de la semaine.
Le Raincy offre ainsi aux employés de ces entreprises un cadre vivant et familial.
La célèbreéglise Notre-Dame du Raincy, chef-d’œuvre d'Auguste Perret, première église construite entièrement enbéton. Cet édifice datant de1923 a été classéMonuments historiques dès1966. Construit par la paroisse du Raincy, grâce à un legs et de nombreux dons à la suite de la souscription lancée par le chanoine Félix Nègre, il est la propriété du diocèse de Saint-Denis[47]. Il existe aussi au Raincy une autre église catholique, l'église Saint-Louis qui fut établie dans l'ancienne grange de la ferme du parc d'origine (inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques), un temple protestant et une synagogue construite par l'architecte Henri Guimonneau, un des anciens maires du Raincy.
La Montagnette, ancienne demeure de Hermann Herold, banquier suisse.
Un lycée à l'architecture originale, dû à un élève deLe Corbusier, Raymond Petit, architecte des Palais Nationaux[48], inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques avec tout le parc du lycée comprenant des essences remarquables, y compris l'ancienne orangerie du parc[49].
Le quadrilatère formé par le parc du lycée Albert Schweitzer est bâti sur l'ancien jardin à la française, il reprend le contour du tracé dessiné parLe Nôtre son contenu ayant été modifié durant les phases de modifications topographiques (grotte et lac artificiel) effectuées à l'anglaise.
L'ancien chenil du château, réhabilité en logements sociaux (résidence des Tourelles), avait été bâti en1773 par Pottier pour le duc d'Orléans, féru de chasse à courre[50].
De nombreuses demeures ou bâtiments publics datant du début de la Colonie du Raincy ou des années 1900 peuvent encore témoigner de l'âge d'or du Raincy : l'ancien bureau de Poste du Raincy située allée Théophile Binet, l'Hôtel de Ville, avenue de la Résistance.
Une plaque située au 100, avenue de la Résistance rappelle le passé prestigieux de la ville ainsi que l'emplacement de l'ancien château du Raincy.« Ici s’éleva de 1641 à 1852 le célèbre château du Raincy, bâtit par Le Vau dans les jardins dessinés par Le Nôtre pour l'intendant des finances Jacques Bordier ensuite propriété de la princesse Palatine puis de la Maison D'Orléans avant d'être confisqué, le domaine fut loti et naquit la ville du Raincy ».
L'entrée du parc du château du Raincy se situait au bord de la route nationale 3 où se trouvent encore les deux pavillons de garde qui ont donné son nom à la commune desPavillons-sous-Bois.
Cette approche contraste fortement avec la vision la plus fréquente du Raincy dont l'image est, en général, celle d'une ville relativement riche et sécurisée.
École de musique : trente-trois professeurs proposent des cours d’instruments (sur une quinzaine d'instruments différents) ainsi que des pratiques collectives (chant, orchestre, musique de chambre…)
Médiathèque : met à la disposition des ouvrages, mais aussi des cédéroms et un accès à internet.
Centre culturel Thierry-le-Luron : propose des animations ;
École municipale d'arts plastiques : trois professeurs proposent des cours en journée et en soirée.
M. Perrin, entrepreneur général des « Maisons de Jeux en France » qui acquit le château avant de le revendre sous l'Empire àGabriel Julien Ouvrard[52].
Gabriel-Julien Ouvrard, financier français qui loua le château du Raincy en 1799, l'acheta en 1806 et fit faillite l'année suivante.
Jean-Andoche Junot, général et duc d'Abrantès, il y résida sous lePremier Empire, loua le château à Carvillon des Tillères de 1807 à 1812.
Alexandre Chatrian, écrivain français, maire du Raincy en 1878, a vécu dans la ville pendant vingt ans (1870-1890).
LaComtesse de Poix y possédait sa propriété aux environs de 1887 (1 boulevard du Nord, aujourd'hui collège Tebrotzassère – École franco-arménienne)[54].
Jacques Arnold, poète et écrivain, a été professeur au lycée Albert Schweitzer.
Philippe Frémeaux, rédacteur en chef d'Alternatives Économiques, fut enseignant au lycée Albert Schweitzer dans la seconde partie des années 1970.
Sylvie Vartan, chanteuse et actrice, ancienne élève du lycée Charlemagne du Raincy rebaptiséAlbert Schweitzer et qui possédait une propriété non loin de ce dernier.
Valère Lefebvre (1840-1902), banquier et peintre, mécène de la ville notamment pour la construction de l'ancien hôpital Valère Lefevbre[55].
Hermann Hérold, financier et banquier suisse, associé de la banqueJohn Pierpont Morgan, grand mécène de la colonie puis de la commune du Raincy et fondateur de l'Orphelinat des petites familles[56].
D'or au chêne arraché de sinople, à la fasce de vair brochante, accompagnée en pointe à dextre d'un croissant degueules et à senestre d'une fleur de lys d'azur, à la bordure aussi de gueules
On y retrouve les armes de lamaison d'Orléans (la fleur de lys), ainsi que celles deJacques Bordier (le croissant de lune). La bordure de gueule rappelle que le domaine était ceinturé par un mur. Le chêne rappelle que la commune était autrefois couverte par la forêt de Bondy, la fasce de vair brochante représente les héraldiques de l'abbaye de Tiron, les onze clochettes représentent les onze communes de l'ancien canton du Raincy ; sur le blason complet, on retrouve également deux cerfs de chaque côté symbolisant lavénerie qui fit la renommée du Raincy.Ladevise de la ville est :Heri nemus, urbs hodie, se traduisant par « Hier forêt, ville aujourd'hui », souvent transformée en « Forêt j'étais, ville je suis ».
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Hélène Haus, « Municipales au Raincy : tous contre Jean-Michel Genestier : Quatre candidats, dont l’ancien maire Eric Raoult, devraient affronter le maire sortant Jean-Michel Genestier (SE), très critiqué pour sa gestion de la commune. Un style que l’édile assume entièrement. »,Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,(lire en ligne, consulté le)« Têtes de listes 2020 : Jean-Michel Genestier (SE), Eric Raoult (DVD), Claire Gizard (DVD), Pierre-Marie Salle (LR), David Perreira (LREM) ».
↑« L’ancien ministre Eric Raoult est mort : Celui qui fut député de la Seine-Saint-Denis et maire du Raincy est mort vendredi, à l’âge de 65 ans »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le)« Fidèle de Jacques Chirac, Eric Raoult avait été sous la présidence de ce dernier ministre de la ville et de l’intégration (de 1995 à 1997), un domaine dont il avait fait sa spécialité. Il a effectué toute sa carrière politique dans la Seine-Saint-Denis, dont une bonne partie en tant que maire du Raincy (de 1995 à 2014), commune cossue au cœur d’un département pauvre, où se dérouleront mercredi ses funérailles ».
↑a etbElsa Marnette, Anthony Lieures et Olivia Villamy, « Décès d’Eric Raoult, ancien ministre sous Jacques Chirac : « Il est mort d’avoir été trahi » : Eric Raoult, ministre deux fois pendant le premier mandat de Jacques Chirac, avait été député et maire du Raincy (Seine-Saint-Denis). Il est décédé ce vendredi à l’âge de 65 ans. Ses proches pleurent un homme dont la carrière n’a pas été un long fleuve tranquille »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le)« Sa défaite contre Jean-Michel Genestier en 2014, soutenu par certains de ses anciens adjoints, l’avait profondément blessé. Son épouse également (…) En proie à des problèmes de santé, Éric Raoult s’était tout de même présenté aux dernières municipales, en vain ».
↑« Jean-Michel Genestier (DVD) veut changer de méthode et déléguer »,Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,(lire en ligne)« Le nouvel homme fort du Raincy est loin d'être un inconnu pour les habitants puisque Jean-Michel Genestier (DVD) fait partie du conseil municipal depuis… 1983. Il est d'abord maire adjoint aux côtés de Raymond Mège (à 22 ans), puis d'Eric Raoult entre 1995 et 2001, et enfin dans l'opposition jusqu'à sa victoire le 30 mars ».
↑« Au Raincy, Jean-Michel Genestier tourne la page de l'ère Raoult »,Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,(lire en ligne)« Jean-Michel Genestier en est persuadé. « Depuis que je suis là, le climat s'est apaisé dans la commune, les gens me disent même qu'ils ont retrouvé Le Raincy d'avant ».
A.E. Fossard et A.Hurtret (illustrateur),Le [Raincy dans le passé et le présent : essai de monographie cantonale, Noisy-le-Grand, Chez l'auteur,, 177 p.(lire en ligne), lire en ligne surGallica.
Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic éditions, 1994,(ISBN2-908958-77-5)