les « paysages du val d'Authie », qui concernent83 communes, se délimitent : au sud, dans le département de laSomme par les « paysages de l'Authie et du Ponthieu », dépendant de l'atlas de paysages de la Picardie et au nord et à l'est par les « paysages du Montreuillois », les « paysages du Ternois » et les « paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes ». Le caractère frontalier de la vallée de l'Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d'Espagne, au nord[15].
Le coteau nord est escarpé alors que le coteau sud offre des pentes plus douces. À l'ouest, l'Authie s'ouvre sur labaie d'Authie, typique de l'estuaire picard, et se jette dans laManche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d'Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont[15].
L’occupation des sols des « paysages du val d'Authie » est composée pour 69,48 % en cultures, 15,34 % en prairies naturelles, permanentes, 7,79 % en forêts et milieux semi-naturels, 5,04 % en espaces artificialisés avec principalement les communes d'Auxi-le-Château et Doullens, 1,11 % en cours d'eau et plans d'eau, 0,87 % en peupleraies et 0,37 % en espaces industriels[15] ;
les « paysages du Ternois », qui concernent138 communes avec trois pôles d'attraction que sontHesdin-la-Forêt à l'ouest,Saint-Pol-sur-Ternoise à l'est et, dans une moindre mesure,Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d'eau : laCanche au sud et laTernoise au nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre150 à 160m[16].
Le territoire d'une vingtaine de kilomètres du nord au sud et d'est en ouest, est traversé par laD 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin-la-Forêt, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par laligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l'absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural[16].
Au niveau de l'occupation des sols de ces « paysages du Ternois », les surfaces cultivées représentent 66,80 % de la surface totale et sont omniprésentes sur les plateaux avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, les prairies naturelles, permanentes 19 %, les forêts, comme la forêt d'Hesdin, et milieux semi-naturels 7,26 %, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, les espaces artificialisés 3,22 % avec principalement les communes de Saint-Pol-sur-Ternoise, Hesdin-la-Forêt et Frévent, les espaces industriels 0,52 % et les cours d'eau et plans d'eau 0,21 %[16].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Au, Le Quesnoy-en-Artois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1].Elle est située hors unité urbaine[Insee 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hesdin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[Insee 2]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[Insee 3],[Insee 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (82,1 %), prairies (8 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones urbanisées (3,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
François Bernard Dupuich,écuyer, seigneur du Quesnoy, estlieutenant général des ville et bailliage d'Hesdin. Il a obtenu des lettres de confirmation et de réhabilitation (denoblesse), deLouis XIV en juin 1697. Il a été déclaré noble par sentence de l'élection d'Artois le, ce qui empêchait alors les poursuites engagées à son encontre (très probablement pour obtenir qu'il paye des impôts ou taxes). Il a épousé Marie Françoise Duflos. Celle-ci a versé trois mille livres pour obtenir 150 livres de rente, versement qui ne peut préjudicier à leur ancienne noblesse.
Par lettres données le, les enfants de François Bernard Dupluich obtiennent des lettres patentes sur arrêt confirmant leur noblesse. Sont concernés :
Eustache François Dupuich, écuyer, seigneur du Quesnoy, avocat au Parlement, député desÉtats d'Artois à lacour de France
François Joseph Bernard Dupuich, écuyer, ci-devant capitaine au régiment de Saint-Germain-Beaupré
défunt Antoine Norbert Dupuich, écuyer, capitaine au régiment de Lorraine[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2022, la commune comptait 325 habitants[Note 7], en évolution de −7,14 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 31,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait175 hommes pour173 femmes, soit un taux de 50,29 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 6]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,6
8,6
75-89 ans
8,7
22,4
60-74 ans
22,6
15,9
45-59 ans
18,5
17,0
30-44 ans
18,8
12,4
15-29 ans
12,6
23,6
0-14 ans
18,2
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[32]
La commune est dans le « pays de Montreuil », une petiterégion agricole dans le département du Pas-de-Calais[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (horscéréales etoléo-protéagineux)[Carte 2].
↑La DREAL distingue, dans la régionNord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Camille Gaubert, « « On a lancé le projet d’une salle polyvalente » affirme le maire du Quesnoy Philippe Mazure : Philippe Mazure devient maire en 1989. Il était alors le « plus jeune maire du canton du Parcq ». Il ne se représentera pas en 2014. À 67 ans, il achève son dernier mandat : « Il faut savoir passer le flambeau ». Malade depuis février, le premier magistrat a dû laisser les rênes de la commune au conseil et à son premier adjoint Georges Boulenger. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑J.-L. Munier (CLP), « Le Quesnoy-en-Artois : Le logement communal va être transformé en une Maison des associations : Dimanche, c’est à la salle de l’école communale a eu lieu la cérémonie des vœux à la population présentés par Georges Boulenger, le maire. Dans un premier temps, c’est Gilbert Pihet, premier adjoint, qui a présenté les vœux du conseil municipal, en précisant à l’édile : « Certes les embûches sont nombreuses, les chantiers entrepris sont loin d’être simples et même se compliquent à cause de la conjoncture actuelle, mais tu sais que tu peux compter sur une équipe unie, qui te soutient… ». »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).