Don Birnam, incapable de percer malgré des débuts d'écrivain prometteur alors qu'il étaitétudiant, s'estenfermé dans l'alcool. Voilà dix jours, cependant, qu'il n'a pas touché à une goutte d'alcool et il semble sur la bonne voie.
S'arrangeant pour ne pas passer le week-end à la campagne avec son frère qui l'entretient financièrement et moralement et sa petite amie, il se retrouve seul et repense à son passé souvent gâché par la bouteille. Mais il replonge et cherche par tous les moyens de l'argent pour sa consommation en tentant de mettre engage samachine à écrire, en volant de l'argent dans le sac à main d'une dame dans un restaurant, en mendiant de l'argent à une connaissance et un verre à unbarman. Cette descente aux enfers l'emmène, après une chute, à l'hôpital où se trouvent d'autres alcooliques. Il cherche rapidement à s'en évader pour se réfugier chez lui où, durant la nuit, il est victime dedelirium tremens. Sa petite amie le retrouve le lendemain en piteux état et cherche à lui venir en aide alors qu'il est sur le point de sesuicider. Elle l'encourage à écrire sur ce qui lui est arrivé durant ce week-end cauchemardesque.
C'est la première fois à Hollywood qu'un film aborde l'alcoolisme sous l'angle tragique et comme une réelle maladie. Le plus souvent, l'alcoolisme est traité de façon humoristique dans les films, comme dansL'Introuvable de1934, ou encoreIndiscrétions deGeorge Cukor, film dans lequelJames Stewart « chante »Over the Rainbow ivre, ou avec un jugement moralisateur, comme lorsqueScarlett O'Hara noie ses déceptions sentimentales dans le cognac, dansAutant en emporte le vent.