| Le Nouveau Quotidien | |
| Pays | |
|---|---|
| Langue | français |
| Périodicité | quotidienne (di-ve), puis (lu-ve) |
| Format | berlinois |
| Genre | généraliste |
| Fondateur | Jacques Pilet |
| Date de fondation | 24 septembre1991 |
| Date du dernier numéro | 28 février1998 |
| Ville d’édition | Lausanne |
| Propriétaire | Edipresse (80 %) Ringier (20 %) |
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Le Nouveau Quotidien (NQ), sous-titré « Journal suisse et européen », est unquotidiensuisse fondé parJacques Pilet et édité àLausanne, qui paraît du au[1].
LeNouveau Quotidien est créé en 1991 et placé sous la direction deJacques Pilet[2]. Les actionnaires du journal sont les groupes de presseEdipresse etRingier, ainsi que le journal françaisLibération[2]. Le siège et la rédaction sont à Lausanne. L'annonce du lancement duNouveau Quotidien pousse leJournal de Genève et laGazette de Lausanne, qui visent un lectorat similaire, à fusionner, également en 1991, en conservant le nom du premier[3].
Après une année d'existence, le Nouveau Quotidien compte 25'000 abonnés et 10'000 ventes supplémentaires par jour en kiosque. Les lecteurs vivent alors à 42% dans lecanton de Vaud, 23% dans lecanton de Genève et à 35% dans les autres cantons deSuisse romande. Une courte majorité des lecteurs est âgée de 14 à 34 ans. Enfin, 56% du lectorat est masculin[4].
Le journal ne trouve toutefois pas l'équilibre financier[5]. En 1993, le nombre de parutions hebdomadaires est réduit de six à cinq par mesure d'économie. A ce moment-là, le journal compte 26'000 abonnés et vend chaque jour environ 10'000 exemplaires supplémentaires en kiosque, soit des chiffres très proches de ceux de 1992[6].
En 1996, une fusion duNouveau Quotidien avec leJournal de Genève est étudiée une première fois, mais Édipresse y renonce. Le directeur de ce groupe de presse,Pierre Lamunière, pense à ce moment-là que le journal ne tardera plus à être rentable[7].
En 1996 également, le supplément culturelV Magazine est créé[8]. En 1997, Jacques Pilet quitte le journal et cède la rédaction en chef à Alain Campiotti[9]. En, la fusion duNouveau Quotidien avec leJournal de Genève est annoncée par leurs éditeurs respectifs[10]. Elle aboutira, en, à la création du quotidienLe Temps[2]. Trente-deux emplois sont supprimés à la suite de cette fusion[11].
Cette fusion est contestée, en grande partie par la rédaction duJournal de Genève qui entreprend un mouvement de « grève des signatures », les articles étant signés conjointement par toute la rédaction pendant six semaines[12],[13]. La plupart des opposants quittent la rédaction avant la naissance duTemps, ou peu après[réf. nécessaire]. LaCommission fédérale de la concurrence émet également des critiques d'un autre ordre en indiquant que, par cette fusion, le groupe Édipresse acquiert uneposition dominante en Suisse romande sur le marché des quotidiens régionaux. En décembre 1997, elle autorise toutefois la fusion en arguant qu'un refus se solderait probablement dans tous les cas par la disparition de l'un des deux titres au vu de la petite taille du marché romand[11].
En collaboration avec les éditeurs, laBibliothèque nationale suisse a numérisé les archives duNouveau Quotidien[14].