
Le Mans Hypercar (LMH) est une catégorie devoitures de compétition de typesport-prototypes conçues pour participer auchampionnat du monde d'endurance FIA (WEC) à compter de lasaison 2021, en remplacement de la catégorieLMP1. À partir de 2023, les voitures peuvent également prendre part auWeatherTech SportsCar Championship de l'IMSA.
LMH etLMDh sont les deux types de voiture qui composent la catégorie « reine » en endurance, dénomméeHypercar en WEC etGTP en IMSA.
Le règlement concernant cette nouvelle catégorie reine est dévoilé le auMans et les constructeursAston Martin etToyota annoncent leur engagement dans la catégorie quelques heures après sa publication.Peugeot indique son intention d'être présent pour la saison 2022 du WEC[1].
En février 2020, Aston Martin annonce pourtant se retirer du projet[2] tandis que Toyota réaffirme son engagement malgré le risque d'être le seul constructeur en lice en septembre 2020, début du championnat 2020-2021[3]. La marque américaineScuderia Cameron Glickenhaus manifeste son intérêt pour cette catégorie, une hypercar nommée 007 étant en cours de développement pour 2021[4].ByKolles annonce également le développement d'une hypercar[5].
En avril 2020, il est annoncé que les débuts des Le Mans Hypercar sont repoussés en mars 2021, à la suite d'une refonte des calendriers liée à lapandémie du Covid-19[6].
En février 2021,Ferrari annonce s'engager dans la discipline à partir de 2023. Cette annonce fait suite à la réduction des budgets enFormule 1 à partir de la saison 2022.
Le, il est confirmé que les Le Mans Hypercar pourront concourir dans le championnatIMSA SportsCar Championship, à compter de 2023[7].
En juillet 2021, Peugeot indique ne pas exclure une participation au championnat IMSA avec la 9X8 sous le nom d'une autre marque du groupe Stellantis. Selon la politique d'image du groupe, la marque choisie pourrait être Dodge, Maserati ou Alfa Romeo[8].
En février 2022, Aston Martin indique réfléchir à relancer son projet LMH avec la Valkyrie. Le constructeur convient de reparler du projet fin 2022 ou début 2023. La décision de participer aux deux championnats WEC et IMSA à compter de la saison 2025 est annoncée en octobre 2023[9].
Le, le conseil mondial de laFédération internationale de l'automobile (FIA) valide, àParis, quelques paramètres de la nouvelle catégorie Le Mans Hypercar[10]. Il est annoncé à cette occasion qu'un concurrent qui souhaiterait s'engager dans la nouvelle catégorie reine sera contraint d'enregistrer sa voiture sous le nom d'une marque automobile[10],[1]. Le, laFIA apporte des modifications au règlement présenté initialement, en abaissant notamment la puissance (à 500 kW contre 585 kW auparavant) et en abaissant le poids (1 030 kg contre 1 100 kg initialement). En modifiant la réglementation Le Mans Hypercar, l'objectif est alors de sceller la convergence entre les deux plateformes LMH etLMDh[11],[12].
La réglementation technique s'est construite sur la base d'un temps cible moyen de3 min 30 s au tour sur lecircuit des 24 Heures[1]. Le système hybride est optionnel[13]. Pendant la première année d'homologation, les essais seront illimités[1].
Les constructeurs peuvent choisir de créer un prototype ou de développer une voiture de course à partir d'une « hypercar » routière existante (un minimum de production de vingt modèles de route sur deux ans est imposé)[14]. Afin de garantir la compétitivité de toutes les voitures, l'ACO et la FIA ont défini, entre autres, les principes suivants :
Associé au règlement technique, le règlement sportif duchampionnat du monde d'endurance FIA (WEC) prévoit que les voitures concourant dans cette catégorie seront soumises en permanence à un système d'équilibrage des performances appelé « Balance des Performances » (traduction littérale deBalance of Performance, ouBoP), qui vise à empêcher qu'un modèle en compétition prenne l'avantage sur les autres d'un point de vue des performances[15]. Y compris aux24 Heures du Mans, la catégorie reine de l'endurance est donc pour la première fois, en 2021, intégralement soumise à ce principe qui n'encourage pas les développements techniques des voitures, au profit d'une importante réduction des coûts.
Par ailleurs, l'Automobile Club de l'Ouest (ACO) annonce le que le manufacturier françaisMichelin équipera toutes les voitures de la catégorie[16].
Les constructeurs engagés actuellement ou dont la participation est confirmée, pour des voitures de réglementation LMH, sont les suivants (avecen gras les écuries d’usine officielles) :
Catégories decourses automobiles surcircuit | |
|---|---|
| Monoplace | |
| Monoplace monotype | |
| Tourisme monotype | |
| Stock-car | |
| Sport-prototype | |
| Tourisme | |
| Grand tourisme | |