| Nom complet | Le Mans Football Club |
|---|---|
| Surnoms | Les Mucistes |
| Noms précédents | Le Mans Union Club 72 (1985-2010) |
| Fondation | 1985 (fusion) |
| Statut professionnel | 1988-1989 1990-2013 2019- |
| Couleurs | Rouge et jaune |
| Stade | Stade Marie-Marvingt (25 064 places) |
| Siège | La Pincenardière 72230Mulsanne |
| Championnat actuel | Ligue 2 |
| Propriétaire | |
| Président | |
| Entraîneur | |
| Joueur le pluscapé | |
| Meilleur buteur | |
| Site web | lemansfc.fr |
| National[1] | Aucun |
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Actualités
Dernière mise à jour :.
Le Mans Football Club, abrégé enLe Mans FC, est un club defootball français fondé en1985 et situé auMans dans laSarthe.
Le club est créé sous le nom deLe Mans Union Club 72, par la fusion de l'Union sportive du Mans, le club historique de la ville qui végétait en Division 4 onze ans après sa onzième dernière saison en Division 2, avec le Stade olympique du Maine, autre club de la ville au passé plus modeste, mais qui venait en quatre saisons de passer du championnat régional à la Division 3.
Résident dustade Léon-Bollée jusqu'en 2011, Le Mans FC dispute ensuite ses rencontres à domicile auMMArena, première enceinte sportive française à être l'objet d'unnaming, rebaptisé « Stade Marie-Marvingt » en 2022. Bien que n'ayant jamais remporté de titre majeur, le club a atteint la demi-finale de laCoupe de la Ligue à trois reprises entre 2006 et 2008, et la demi-finale de laCoupe de France en 1999. Promu pour la première fois enpremière division en 2003 sous la direction deThierry Goudet, Le Mans FC totalise six saisons en Ligue 1, mais reste un club historiquement ancré dans le paysage de laLigue 2.
En 2013, en proie à de graves difficultés financières et relégué sportivement enNational, le club est finalement rétrogradé enDivision d'honneur par laDNCG. Malgré différents recours, le club ne peut éviter laliquidation judiciaire. Malgré six défaites consécutives en début de saison,Le Mans FC opère un redressement et remporte finalement son championnat, pour intégrer leCFA 2 à l'été 2014. Entre 2017 et 2019, le club connaît trois montées successives et retrouve laLigue 2. Avant-dernier du championnat lors de l'arrêt des compétitions en en raison de lapandémie de Covid-19, le club sarthois est finalement relégué.
Le club sarthois, évolue enNational pour la saison2024-2025, pour la cinquième saison consécutive, est présidé parThierry Gomez et entraîné par Patrick Videira. Les Manceaux atteignent les quarts de finale de la coupe de France face au PSG et, à l'issue de leur deuxième place dans le championnat national, ils valident leur montée enLigue 2 et retrouvent le niveau professionnel en 2025.

Jusqu'en1985, deux clubs se partagent le premier rôle du football manceau : l'Union sportive du Mans (USM) et le Stade olympique du Maine (SOM). L'USM est un club omnisports fondé en1889 et dont la section football voit le jour au début duXXe siècle[a 1]. En1910, le club se qualifie pour lechampionnat de France USFSA et atteint les huitièmes de finale où il est sèchement battu par l'US Servannaise. L'USM retrouve le tournoi national à plusieurs reprises les années suivantes, mais ne dépasse pas le tour préliminaire[a 1].
L'Union sportive du Mans rejoint le professionnalisme en1942 et prend part la même année auchampionnat de la zone occupée duquel il termine au11e rang sur 16. Lors de la saison1944-1945, le club termine10e du groupe Nord sur 12 et est reversé en deuxième division à la reprise des compétitions de paix. Habitué au bas de tableau, le club renonce à son statut professionnel en1952. L'USM accède une nouvelle fois à la Division 2 en1970 et se maintient à ce niveau pendant quatre saisons[a 1]. Relégués en troisième division, le club sombre peu à peu malgré le soutien financier de la municipalité, avant d'être rétrogradé en quatrième division en 1981[2].
Dans le même temps, le Stade olympique du Maine[Note 1], soutenu par lesMutuelles du Mans, gravit peu à peu les échelons et progresse jusqu'à latroisième division en 1984[a 1], après avoir déjà évolué à ce niveau lors de la saison1970-1971[3]. Le SOM se classe11e du groupe Ouest de D3 lors de la saison 1984-1985[4]. Mais l'aide de la compagnie d'assurances atteint ses limites et tout passage en deuxième division paraît impossible. C'est dans ce contexte que sous l'impulsion de Roland Grandier, alors président du SOM, la fusion des deux clubs rivaux devient possible[5].
Le maire du MansRobert Jarry soutient le projet de fusion et rencontre à plusieurs reprises les présidents des deux clubs. En, un sondage est effectué par le quotidienLe Maine libre au sujet du nom que portera le club après la fusion. L'appellation « MUC 72 », pour Le Mans Union Club 72, retient l'attention des lecteurs[5]. Le, lors de l'assemblée générale de l'USM, la proposition de fusion est adoptée de justesse : elle obtient 209 suffrages alors qu'il en fallait 200 pour qu'elle soit acceptée[a 1]. De son côté, le SOM plébiscite la fusion avec 161 voix sur 172[a 1].
Dans les faits, les deux clubs n'ont pas fusionné. Les dirigeants se sont entendus pour créer un nouveau club avec des nouvelles couleurs, lequel a démarré en Division 3 sur la place du Stade olympique du Maine. Ce dernier et l'Union sportive du Mans n'ont pas disparu ; les deux clubs ont poursuivi leur histoire sans équipe sénior masculine au travers de leurs équipes féminines et de jeunes[pas clair][Note 2].
Roland Grandier devient le premier président du club, qui sera entraîné parBernard Deferrez, l'entraîneur de l'USM. Le MUC 72 évolue en Division 3 (héritage sportif du SOM) et dispute ses matchs austade Léon-Bollée (apport de l'USM)[5].
Après s'être incliné en ouverture du championnat sur la pelouse de l'équipe réserve duStade lavallois, le MUC 72 dispute le premier match de son histoire le au stade Léon-Bollée face à l'USSC Redon. Les Manceaux s'imposent 3 buts à 0 etRégis Beunardeau devient le premier buteur de l'histoire du club[6].
Pour sa première saison, le MUC 72 se classe10e du groupe Ouest de D3[7]. L'entraîneur Bernard Deferrez est remplacé parChristian Gourcuff. Sous son impulsion, les sarthois accèdent à laDivision 2 en 1988 en terminant à la deuxième place de leur groupe[a 1],[8]. Le, le match pour la montée au cours duquel les Manceaux s'imposent 3-2 face à l'ES La Rochelle rassemble 6 688 spectateurs au stade Léon-Bollée[5] L'attaquant Pascal Affaire inscrit ce soir là un triplé, lui qui a largement contribué à la montée des siens en D2 en inscrivant 26 buts en championnat[9].
La première saison du MUC 72 en D2 s'avère désastreuse : les Manceaux terminent derniers de leur groupe avec seulement 5 victoires en 34 matchs et redescendent ainsi en troisième division[10]. Ce passage en D3 n'est que de courte durée puisqu'au cours de la saison 1989-1990, les Sarthois dominent leur championnat. Ils se classent premiers de leur groupe[11] et retrouvent ainsi le deuxième échelon du football français un an seulement après l'avoir quitté. Les Manceaux accèdent donc une nouvelle fois à la D2, qu’ils ne quitteront plus avant l'été 2003.
Lors de la saison1991-1992, Le Mans manque de peu la montée parmi l'élite. Les Manceaux finissent3e du groupe B de D2 et se qualifient pour les barrages de la montée[a 1], mais ils échouent à l'extérieur face auRC Strasbourg, battus 3 buts à 1[12]. Après avoir frôlé la montée, le MUC 72 frôle la descente lors de la saison1993-1994. Thierry Froger, ancien joueur du club et responsable de la formation prend les rênes de l'équipe en, et les Sarthois devront attendre la dernière journée et une victoire 1-0 à l'extérieur sur la pelouse duStade rennais pour sauver leur tête[a 1],[13]. La saison suivante, les Manceaux signent une victoire de prestige face à l'Olympique de Marseille lors de la première journée de championnat. Ils s'imposent 3 buts à 2 auStade Vélodrome grâce à un doublé dePatrick Van Kets et un but d'Émerick Darbelet[14].
Le club termine à la6e place du championnat durant 3 saisons consécutives de1996 à1998. Le Mans s'inscrit durablement dans le paysage de laDivision 2 et certaines figures marquent cette époque, à l'image du gardienOlivier Pédémas ou deRégis Beunardeau, qui intégreront tous les deux le staff technique du club une fois leur carrière de footballeur terminée. Parallèlement, le club voit sortir de bons joueurs de son centre de formation, dont le plus célèbre est l'attaquant ivoirienDidier Drogba.
En1999, le club réalise une performance significative en atteignant les demi-finales de lacoupe de France. Les Sarthois, alors entraînés parMarc Westerloppe, sont éliminés àSedan en s'inclinant 4-3 après les prolongations[5],[15].
Thierry Goudet arrive au club en pour prendre les rênes de l'équipe première. Sous sa houlette, le club termine quatorzième de D2 en2001, puis cinquième en2002. La saison suivante, les Manceaux terminent à la deuxième place du championnat derrièreToulouse. Emmené par un groupe constitué de joueurs formés au club, commeLaurent Bonnart,Frédéric Thomas ouJames Fanchone, et de joueurs confirmés tels queDaniel Cousin,Philippe Celdran ouLaurent Peyrelade, le club sarthois obtient sa promotion dans l'élite pour la première fois de son histoire.
Malgré l'apport de joueurs expérimentés comme le norvégienDan Eggen, le sud-africainThabang Molefe, les défenseursEddy Capron etYannick Fischer, Le Mans peine à trouver sa place en Ligue 1, et les défaites s'enchaînent en début de saison, dont un revers cinglant à Marseille où les Sarthois s'inclinent 5-0[16]. Il faut attendre la13e journée pour voir les Manceaux remporter leur première victoire en Ligue 1 face auFC Metz (2-0) grâce à des buts dePeyrelade etCousin[17]. Thierry Goudet démissionne de son poste d'entraîneur en cours de saison[18]. Son successeurDaniel Jeandupeux ne parvient pas à retourner la situation. Le club termine la saison à la19e place, à un point du maintien[19].
Le Mans redescend donc enLigue 2 pour la saison2004-2005, avec pour ambition de retrouver l'élite au plus vite, en s'appuyant notamment sur les recrutements du parisienChiguy Lucau ou du japonaisDaisuke Matsui. En début de championnat, les Manceaux sont à la peine et pointent le plus souvent dans la deuxième partie du classement. À la mi-saison, Daniel Jeandupeux prend du recul et devient directeur technique du club. Le présidentLegarda nommeFrédéric Hantz, l'ancien entraîneur de Brive, au poste d'entraîneur[20]. Plusieurs joueurs sont écartés de l'effectif et l'attaquant ivoirienGeorges Ba, qui sera décisif dans la course à la montée, rejoint le club. Le MUC 72 enchaîne les succès et remonte au classement, notamment grâce à une solide défense, puisque le club ne concède que dix buts sur les dix-neuf derniers matchs. Les Sarthois terminent à la2e place, derrière l'AS Nancy-Lorraine, et sont une nouvelle fois promus enLigue 1.

Pendant cette période, les Manceaux vont vivre leurs plus belles années, se maintenant cinq saisons parmi l'élite et participant à trois demi-finales consécutives en Coupe de la Ligue .
Pour son retour en Ligue 1 lors de la saison2005-2006, le MUC 72 conserve son ossature et se renforce judicieusement avec les signatures de jeunes joueurs comme l'ivoirienKoffi N'Dri Romaric, le monténégrinMarko Baša ou le brésilienTúlio de Melo. Les Sarthois enchaînent les bonnes performances en début de championnat et parviennent même à se hisser à la deuxième place du classement après la septième journée. Le Mans rentre peu à peu dans le rang mais signe quelques succès marquant, comme une victoire 3-0 à domicile face à l'Olympique de Marseille[21] ou une autre sur la pelouse duParc des Princes face auPSG grâce à un penalty deCédric Fauré[22]. Le MUC 72 termine la saison au11e rang pour son retour dans l'élite.
Le club réussit une nouvelle fois à se classer en milieu de tableau en2006-2007, terminant à la12e place. En fin de saison,Frédéric Hantz quitte le club et rejoint leFC Sochaux-Montbéliard[23].
Rudi Garcia, entraîneur deDijon, est appelé pour le remplacer. Sous sa houlette, le club fait un bon début de championnat, occupant même le fauteuil de leader aux soirs des deuxième et troisième journées. Le Mans réalise sa meilleure saison en Ligue 1, se classant à la9e place à l'issue du championnat, sans avoir quitté la première moitié du tableau. C'est aussi cette année-là que le MUC 72 vit l'un de ses plus grands matchs. Le club dispute la demi-finale de laCoupe de la Ligue pour la troisième saison consécutive, opposé cette fois-ci auRC Lens. Au terme d'un match épique, ce sont finalement les Lensois qui s'imposent au stade Léon-Bollée et se qualifient pour la finale, sur le score de 5 buts à 4 après les prolongations[24].

Un an seulement après son arrivée,Rudi Garcia quitte le club pour rejoindreLille. Il est remplacé à la tête de l'équipe première parYves Bertucci, entraîneur de la réserve mancelle[25]. Malgré le départ de plusieurs titulaires, Le Mans réussit une bonne entame de championnat. Mais le club peine à suivre le rythme et les résultats se dégradent. Après une période hivernale difficile, Yves Bertucci se retire et le SuisseDaniel Jeandupeux, déjà entraîneur du club de février à, prend une nouvelle fois les rênes de l'équipe première[26]. Les Sarthois ne parviennent pas à assurer définitivement leur maintien et en mai, le club connaît son deuxième changement d'entraîneur en une saison. Jeandupeux se retire afin de se consacrer au recrutement.Arnaud Cormier, qui avait mené les jeunes Manceaux à la victoire enCoupe Gambardella en 2004, est nommé au poste d'entraîneur pour les quatre derniers matchs de la saison[27]. Sans remporter le moindre succès, les Sarthois arrachent néanmoins leur maintien enLigue 1 en terminant à la16e place du classement.
Le portugaisPaulo Duarte, qui occupe également les fonctions de sélectionneur duBurkina Faso, est nommé entraîneur du club pour la saison2009-2010[28]. Mais devant le manque de résultat de l'équipe, qui n'a obtenu que deux victoires en seize journées de championnat, le technicien portugais est démis de ses fonctions dès le mois de décembre, et remplacé par son adjointArnaud Cormier[29]. Malgré ce changement, et le renfort de joueurs commeOlivier Thomert ouAlmen Abdi, les résultats ne s'améliorent pas et le club reste englué dans le fond du classement. À l'issue de la saison, Le Mans termine à la18e place et est relégué enLigue 2, après cinq années passés à l'échelon le plus élevé du football français.

La saison2010-2011 est celle du changement.
L'appellation « MUC 72 » étant considérée comme un frein à la reconnaissance du club par les dirigeants, celui-ci change de nom et devient « LE MANS FC », pour Le Mans Football Club[30]. Ce changement est fait aussi car le SOM s'est détaché du club[réf. nécessaire]. Les dirigeants préparent également l'entrée dans le nouveau stade, leMMArena.
Malgré le départ de certains joueurs, le club conserve une grande partie de ses cadres pour relever le défi de la remontée immédiate. Après une entame timide en championnat, les Manceaux enchaînent les bons résultats et prennent la tête du classement au soir de la12e journée. Solidement installés sur le podium, les Sarthois font leur entrée auMMArena le avec la réception de l'AC Ajaccio. Devant un stade comble, Le Mans s'impose 3 buts à 0, grâce à des réalisations deBaal,Poté etHelstad[31]. Par la suite, la machine mancelle s'enraye et avec une seule victoire en dix matchs entre février et mai, les Manceaux quittent le podium. Malgré une nouvelle série de quatre victoires consécutives, une défaite àVannes lors de l'avant-dernière journée scelle presque définitivement le sort des Manceaux. Le succès face àNantes pour la dernière journée de championnat au MMArena, au cours de laquelle le club fête ses 25 ans d'existence[32], ne change rien : Le Mans reste en Ligue 2. Tout l'espoir misé par le club de remonter en Ligue 1 s’effondre, c'est ainsi que commence la décadence financière du club sarthois, après le lourd investissement du nouveau stade.
Après l'échec de la remontée, Le Mans FC doit se séparer de nombreux joueurs, sa masse salariale étant une nouvelle fois encadrée par laDNCG[33]. Les départs d'Helstad,Corchia ouLamah pèsent lourd dans les résultats du club sarthois, qui pointe à la dernière place du classement après avoir démarré le championnat par trois défaites consécutives. En décembre, l'entraîneur Arnaud Cormier est remplacé parDenis Zanko[34], qui occupait jusque-là les fonctions de directeur du centre de formation et d'entraîneur de l'équipe réserve du Mans FC. Sous sa houlette, les Sarthois réalisent une bonne seconde partie de saison et assurent leur maintien en terminant à la17e place du championnat.
Les difficultés se poursuivent pour les Manceaux. Le, la commission d'appel de la DNCG décide de la rétrogradation du club enNational[35]. À la suite de cette décision, le présidentHenri Legarda décide de faire appel auprès duCNOSF, ce que ce dernier accepte au vu des efforts financiers effectués par les actionnaires du club et la municipalité de la ville du Mans. Le, après un nouvel examen du dossier, la commission d'appel de la DNCG décide de lever la rétrogradation administrative. Le Mans FC est officiellement maintenu en Ligue 2 pour la saison2012-2013, à seulement deux jours de la reprise du championnat[36]. Afin de renforcer l'équipe, plusieurs jeunes joueurs issus du centre de formation intègrent le groupe professionnel, qui enregistre également l'arrivée du gardien stéphanoisJérémie Janot[37], ainsi que les prêts d'Amara Baby[38] et deJean-Eudes Maurice[39].
La situation financière s'aggrave : le club, accusant un déficit de 7,5 millions d'euros en, se retrouve quasiment en cessation de paiement. En, Henri Legarda annonce via un communiqué que des offres de reprise et de recapitalisation du club seront étudiées avant le passage devant laDNCG à la fin du mois[40]. À la suite de cette audition la DNCG laisse au club un délai jusqu’à la fin de saison pour mener à bien sa recapitalisation[41]. Début, Henri Legarda informe ses joueurs et ses salariés qu’en l’état actuel des choses, il ne peut pas payer leurs salaires pour le mois de février, soit environ 500 000 €[42]. Dos au mur, il annonce le qu'il accepte de laisser la présidence du club en cédant la totalité de ses parts pour un euro symbolique à un groupe de repreneurs, représentés par l'homme d'affaires Claude Hervé[43].
Le, quelques jours après une sévère défaite àGuingamp sur le score de 6-1 et alors que les manceaux sont relégables, le président Henri Legarda annonce que les rênes de l'équipe première sont confiées àRégis Beunardeau, figure historique du club et directeur du centre de formation ainsi que de l'équipe réserve[44]. À ce stade de la saison, il ne reste que cinq matchs aux sarthois pour tenter de sauver leur place en Ligue 2, alors qu'ils comptent deux points de retard sur le premier non-relégable. Le, lors de la dernière journée du championnat, le club est relégué enNational et ce, malgré leur victoire (2-1) contre leRC Lens, les Manceaux terminent à deux points du premier non relégable leStade lavallois.
Rétrogradé dans un premier temps enCFA par laDNCG[45], le club est finalement relégué enDivision d'honneur, le, en raison de ses graves difficultés financières[46],[47]. Le, lecomité national olympique et sportif français propose à laFédération française de football le réintégration du club enCFA[48], ce qu'elle accepte[49]. Souhaitant sauver le statut professionnel du club, le président Legarda décide de saisir letribunal administratif de Nantes pour demander le retour du club enNational[50].
Le, la DNCG qui avait initialement rétrogradé Le Mans enDivision d'honneur (6e div.), décide finalement d'intégrer le club enChampionnat de France amateur (CFA)[51]. Mais le, letribunal administratif deNantes rejette le recours en urgence déposé trois jours plus tôt par le clubsarthois, qui ne peut dès lors éviter laliquidation judiciaire[52]. La dette du club s'élève alors à 14,4 millions d'euros. La liquidation est prononcée le par le tribunal de commerce du Mans et concerne à la fois la société anonyme sportive professionnelle (SASP) et la société commerciale Le Mans MCO, qui employaient chacune 30 salariés[53]. Le, la FFF décide de nouveau la relégation du club en Division d’Honneur de la Ligue du Maine.
Finalement relégué enDivision d'honneur (DH, équivalent de la sixième division), et malgré six défaites lors de l'entame du championnat (dont une sur tapis vert) du fait de la liquidation judiciaire, le club réussit une belle remontée sur la seconde moitié de saison et remporte le championnat lors de la dernière journée à la faveur d'un succès sur la pelouse de l'ES Connerré (1-4). Le Mans FC monte alors en CFA2[54].
Le,Alexandre Clément est nommé entraîneur par le président Jean-Pierre Pasquier en remplacement de Stéphane Guédet[55]. D'anciens joueurs reviennent au club, à l'image du défenseur centralGrégory Cerdan. Le club réalise un bon parcours enCoupe de France en se hissant jusqu'en 1/32e de finale. Le, les Manceaux sont éliminés auMMArena par leTours FC (1-3)[56].
En championnat, malgré une bonne entame, les Manceaux réalisent plusieurs contre-performances à partir de la trêve hivernale. Ils terminent finalement3e et ne parviennent donc pas à monter en CFA. L'entraîneur, Alexandre Clément, n'est pas reconduit pour la saison 2015-2016, remplacé par Richard Déziré.
Thierry Gomez, ancien président de l'ESTAC, annonce le son intention de vouloir s'investir dans le projet du Mans FC[57]. Trois jours plus tard, devant le club des Cent Cravates, réunissant des investisseurs sarthois, il fait part de ses premières intentions : son souhait de voir l'équipe faire son retour dans l'élite du football et celui de la voir évoluer de nouveau dans le MMArena[58]. Le, le club se dote d'une nouvelle SASP, société anonyme sportive professionnelle, dont Gomez est nommé président[59]. Le club termine lasaison 2016-2017 à la deuxième position du groupe B de CFA 2.
Le club est promu enNational 2 pour l'exercice 2017-2018 dans le groupe D, un groupe relevé composé notamment d'un bon nombre de réserves de clubs professionnels et de club ayant une grande expérience de ce niveau comme l'US Saint Malo et l'US Granville. Les Sarthois réalisent un début de championnat sans faute et pointent en tête du championnat après 28 journées. Après un nul contre Limoges, Le Mans FC officialise la montée en championnat de National 1 pour la saison 2018-2019, la deuxième montée d'affilée.
Lors de la saison 2018-2019, malgré une série de résultats négatifs au début du printemps qui voit s'échapper les deux premières places, Le Mans FC termine finalement à la3e place du championnat au soir d'une victoire 2 buts à 1 contreFC Chambly, se qualifiant ainsi pour le barrage d'accession enLigue 2, contre le18e deLigue 2 2018-2019, leGazélec Football Club Ajaccio. Lors dumatch aller, Le Mans FC s'incline 2 buts à 1 au MMArena. Aumatch retour, austade Ange-Casanova, les Manceaux s'imposent 2 buts à 0 grâce à un but à la toute dernière minute, et malgré un penalty manqué par les Corses à la90e minute. Ils retrouvent ainsi laLigue 2, six ans après leur liquidation judiciaire[60],[61].
Victorieux de son barrage de promotion face auGazélec Ajaccio, le club retrouve le monde professionnel et la deuxième division pour la saison 2019-2020. Des négociations avec la municipalité concernant les subventions ont lieu en juin. La collectivité consacrera4,23 millions d' euros au club, sur un an, stade compris. L'utilisation du MMArena sera notamment moins chère, à la fois pour le club (500 000 euros de location par an au lieu de 700 000 avant la rétrogradation) et pour la ville (120 000 euros de frais d'activation au lieu de 330 000 la saison précédente)[62].
Les débuts en Ligue 2 sont difficiles, lors des dix premières journées, l'équipe ne connait qu'à deux reprises la victoire pour huit défaites. Elle connait une éclaircie dans ses résultats les dix journées suivantes avec quatre victoires, deux nuls et quatre défaites, remontant notamment à la15e place au soir de la19e journée et une victoire 3-0 sur la pelouse duParis FC. Sans victoire depuis le début de l'année 2020, Richard Déziré est démis de ses fonctions d'entraîneur le. Le club est alors19e. Il est remplacé parStéphane Pichot jusqu'à la nomination deRéginald Ray le. Le nouveau technicien ne dirige qu'une seule rencontre, àChambly (28e journée, 2-2), avant que le championnat ne soit stoppé puis définitivement arrêté à cause de la pandémie de Covid-19.
Le classement est gelé à la28e journée, les Manceaux finissant19e, ils sont relégués en National[63]. Au terme de la saison, Réginald Ray ne trouve pas d'accord avec le club pour prolonger sa mission, notamment autour d'un aménagement différent des conditions de travail dans le domaine médical et quitte le club le[64].Didier Ollé-Nicolle lui succède, s'engageant pour deux saisons[65]. Lors du mercato estival,Stéphane Diarra est transféré au FC Lorient contre 2,5 millions d'euros. La dernière vente du club était celle deMorgan Sanson en auMontpellier HSC pour 700 000 euros. Deux semaines plus tard, Enzo Ebosse est transféré à Angers pour 500 000 euros.
L'objectif officiel par le club est la remontée enLigue 2 à l'issue de la saison 2020-2021. Malgré cinq succès enregistrés lors des sept dernières rencontres de championnat, l'équipe échoue à la4e place, à 3 points du barragiste, leFC Villefranche Beaujolais. Le, le club annonce la fin de sa collaboration avec Ollé-Nicolle.Cris, l'ancien joueur de l'Olympique lyonnais est nommé entraîneur deux semaines plus tard[66].
Le 16 mai 2025, le club Manceau retrouve la Ligue 2 après 5 saisons d'absence en s'imposant 2 à 0 face auFootball Club Versailles lors de la dernière journée du championnat[67].
L'Union sportive du Mans (USM) arborait des couleurs bleues et blanches, tandis que le Stade Olympique du Maine (SOM) utilisait des maillots verts et blancs. À la suite de la fusion des deux clubs en 1985, il fut décidé que les joueurs porteraient des maillots aux couleurs des armoiries de la ville : le jaune et le rouge.[réf. nécessaire]
Jusqu'au début des années 2000, les joueurs manceaux arboraient un maillot à dominante jaune, avant d'utiliser un maillot constitué de rayures jaunes et rouges verticales. Depuis2003 et la première montée du club parmi l'élite, les Manceaux portent un maillot à dominantes rouge, avec quelques parements jaunes. C'est cette même année que le MUC 72 se lie avec l'équipementier italienKappa, qui fournira les maillots au club pendant huit saisons. En 2011, un nouveau partenariat est signé avec l'équipementier italienMacron[68] avant de revenir chez Kappa à la fin des années 2010.
Le logo du Mans fut longtemps constitué d'un hexagone rayé verticalement de rouge et jaune portant un ballon et le nombre « 72 » en son centre. Le nom « Le Mans » apparaissait sous l'hexagone en lettres blanches sur un fond noir.
À la suite du changement de nom à l'été 2010, le club adopte naturellement un nouveau logo. Les couleurs demeurent les mêmes, mais le logo prend la forme d'un cœur bordé de noir, au centre duquel apparaît un nouveau symbole, le cheval[30]. Les dirigeants expliquent le choix de ce symbole à travers trois dimensions de la ville du Mans : la dimension régionale avec lePerche sarthois, la dimension historique avec l'enceinte romaine de la ville qui rappelle la Rome antique et les arènes que l'on retrouve dans le nom du nouveau stade, et enfin la dimension culturelle avec la référence au cheval vapeur, Le Mans étant la patrie de l'automobile[30].
| Compétitions nationales | Compétitions régionales | Équipes de jeunes |
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| Trophées UNFP et FFF | Récompenses France Football |
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| Récompenses Nationales | |
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Le tableau ci-dessous énumère les actionnaires majoritaires successifs du Mans FC[70].
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Depuis sa création, Le Mans FC n'a connu que sept présidents[5]. Lors de la fondation du club le, Roland Grandier, qui occupait jusque-là les fonctions de présidents du Stade Olympique du Maine, devient le premier président du MUC 72. Sous sa direction, le club accède une première fois à laDivision 2. Roger Leroy lui succède de 1989 à 1991. Jean-Yves Merdrignac arrive à la présidence au début de l'année 1991, et occupera ce poste pendant dix années au cours desquelles le MUC 72 se stabilise et s'ancre dans le paysage de la Division 2.
La présidence de Noël Peyramayou s'écoule de à, ponctuée par l'accession du MUC 72 à l'élite du football français pour la première fois de son histoire.Henri Legarda, actionnaire majoritaire du club, devient alors président. Il occupe cette fonction jusqu'en, ainsi que celle de trésorier général adjoint de laLFP où il siège au conseil d'administration en tant que représentant des clubs de Ligue 2[71].
À la suite de la mise en liquidation judiciaire du club, Jean Pierre Pasquier devient le nouveau président du Mans FC en. Cependant, il démissionne cinq jours plus tard avant d'être à nouveau réélu président quelques semaines plus tard[72].
| Rang | Nom | Période |
|---|---|---|
| 1 | 1985-1989 | |
| 2 | 1989-1991 | |
| 3 | 1991-2000 | |
| 4 | 2000-2003 | |
| 5 | 2003-2013 | |
| 6 | 2013-2016 | |
| 7 | depuis 2016 |
Le tableau ci-dessous énumère les directeurs sportifs successifs du Mans FC.
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DeBernard Deferrez en 1985-1986 àRégis Beunardeau au cours de la saison 2012-2013, dix-huit entraîneurs dont seize différents se succèdent à la tête du Mans FC[5]. L'instabilité à ce poste est particulièrement forte à ce poste depuis 2007 puisque le club a connu sept changements d’entraîneur sur ces cinq dernières saisons. L'entraîneur resté le plus longtemps à la tête du club estThierry Froger, de 1993 à 1997, soit quatre saisons et demi.
C'est grâce àChristian Gourcuff que le club accède une première fois à la Division 2 en 1988, avant de la retrouver quelques années plus tard sous la direction deChristian Letard. Les deux entraîneurs ayant permis au club d'accéder à l'élite sontThierry Goudet en 2003 etFrédéric Hantz en 2005. Hormis Christian Gourcuff qui officie pendant près de trois saisons en tant qu'entraîneur-joueur, Thierry Froger est le seul entraîneur du Mans FC à avoir porté les couleurs du club en tant que joueur.
Le Mans a connu trois techniciens étrangers. Le SerbeSlavo Muslin (en 1997) et le PortugaisPaulo Duarte (en 2009), qui occupait simultanément la fonction de sélectionneur duBurkina Faso, ne restent que quelques mois sur le banc du club sarthois. Le SuisseDaniel Jeandupeux a la particularité d'avoir été entraîneur du club à deux reprises mais aussi d'avoir occupé les fonctions de conseiller du président au sein du club jusqu'en 2012.
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Union Sportive du Mans :
Stade Olympique du Maine :
| Rang | Joueur | Buts | En Ligue 1 | Période |
|---|---|---|---|---|
| 1 | 73 | 0 | 2015 - 2020 | |
| 2 | 53 | 0 | 1993 - 1997 | |
| 3 | 51 | 11 | 2000 - 2004 | |
| 4 | 43 | 7 | 1998 - 2007 | |
| 5 | 37 | 14 | 2008 - 2011 | |
| 6 | 36 | 0 | 1996 - 1999 | |
| 7 | 34 | 0 | 1999 - 2002 | |
| 8 | 31 | 0 | 2023- | |
| 9 | 31 | 5 | 1996 - 1997 2002 - 2005 | |
| 10 | 30 | 0 | 1994 - 1999 | |
| 11 | 29 | 0 | 1997 - 1999 | |
| 12 | 24 | 22 | 2005 - 2008 | |
| 13 | 20 | 17 | 2006 - 2007 | |
| - | 20 | 18 | 2005 - 2007 | |
| 14 | 19 | 5 | 2001 - 2006 2008 - 2013 | |
| - | 19 | 0 | 2017 - 2019 |
Le gardienAlain Jacotin a la particularité d'être le seul joueur à avoir évolué au sein des trois clubs manceaux : d'abord à l'USM, puis au SOM et enfin au MUC 72, de la création du club jusqu'en1990[78]. Dans les premières années du club, l'un des meilleurs joueurs du MUC 72 est Pascal Affaire, un attaquant arrivé en provenance deClermont. Il inscrit 41 buts en 66 matchs de championnat entre1987 et1990[9], participant de manière active à la première montée du club sarthois en deuxième division.
Par la suite, Le Mans s'installe durablement enDivision 2 en s'appuyant sur des hommes de club, comme le gardienOlivier Pédémas ou les défenseursChristian Penaud etRégis Beunardeau. C'est aussi à cette époque que le MUC 72 voit passer dans ses rangs un certain nombre d'attaquants de renom, comme le belgePatrick Van Kets, meilleur buteur de l'histoire du club avec 53 buts en championnat,Réginald Ray, meilleur buteur du championnat de D2 en1998 avec 20 réalisations[79],Stéphane Samson, ou encore l'ivoirienDagui Bakari. Parallèlement, le club commence à montrer la qualité de sa formation quand certains de ses produits rejoignent des clubs de Division 1 :Olivier Thomert rejointLens en2002, et l'attaquant ivoirienDidier Drogba, au club de 1997 à 2001, rejointGuingamp.
En 2003, le MUC 72 accède à laLigue 1 pour la première fois de son histoire grâce à une équipe bâtie autour de jeunes joueurs formés au club commeLaurent Bonnart,Frédéric Thomas,Jérôme Drouin,James Fanchone ouYohan Hautcœur, et de joueurs avec une certaine expérience du championnat de Ligue 2, parmi lesquels on peut citer les défenseursDenis Arnaud etYoann Poulard, le milieu de terrainPhilippe Celdran, ou les attaquantsLaurent Peyrelade etDaniel Cousin, internationalgabonais.
Pour sa première saison parmi l'élite, le MUC 72 se renforce avec l'arrivée de joueurs dont certains possèdent une solide expérience internationale, comme le norvégienDan Eggen ou le sud-africainThabang Molefe, ayant tous les deux participé à laCoupe du monde avec leur pays respectif. Cela ne suffira pas aux sarthois pour se maintenir.
De retour en Ligue 1 à l'été 2005, Le Mans connaît ses plus belles années, et voit passer dans ses rangs de nombreux joueurs de talent, comme l'international brésilienGrafite, jusqu'à la relégation du club en 2010. Le gardienYohann Pelé, le défenseurMarko Baša, les milieuxRomaric N'Dri,Hassan Yebda,Daisuke Matsui (nommé joueur du mois de par l'UNFP) etStéphane Sessègnon, les attaquantsTúlio de Melo,Anthony Le Tallec etGervinho sont les cadres d'une équipe qui termine à la9e place du championnat, le meilleur résultat du club. De nombreux joueurs vont éclore au cours de leur passage au Mans à cette période, parmi lesquels le guinéenIsmaël Bangoura, 20 buts en deux saisons ou l'attaquant malienModibo Maïga.
En2010-2011, et malgré la présence de joueurs commeGrégory Cerdan,Sébastien Corchia,Ludovic Baal,Roland Lamah,Fredrik Strømstad, etThorstein Helstad, Le Mans ne parvient pas à relever le défi de la montée, et doit se séparer d'un grand nombre de ses joueurs cadres. Lors de cette saison l'attaquant norvégienThorstein Helstad devient le meilleur buteur du Mans FC en une saison de championnat avec 21 buts inscrits.
Yohann Pelé, nommé « Étoile d'Or du meilleur gardien » en2006 par le magazineFrance Football, est le premier Manceau à avoir été appelé enéquipe de France, à l'occasion d'un match amical face à la Tunisie en 2008. Il ne compte cependant aucune sélection puisqu'il assiste au match depuis le banc de touche, et ne sera jamais rappelé par le sélectionneur[80]. Le club a compté de nombreux joueurs sélectionnés avec lesespoirs, commeMathieu Coutadeur,Mathieu Dossevi ou encoreMamadou Samassa.
Enfin, plusieurs membres du Mans FC ont été distingués dans l'équipe-type de la saison de Ligue 2 lors des trophées UNFP : c'est le cas de Philippe Celdran et Daniel Cousin en 2003, de Frédéric Thomas en 2005, ainsi que de Sébastien Corchia et Grégory Cerdan en 2011.
Le tableau suivant liste uniquement l'effectif professionnel du Mans pour la saison 2025-2026[81].
| Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Analyste vidéo
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| Joueurs prêtés | |||||||
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| N° | P. | Nat. | Nom | Date de naissance | Sélection | Club en prêt | |

En 1906, la ville du Mans est à l'origine de la création d'un stade vélodrome au sein d'un parc omnisports sur le site de Beaulieu. Ce stade prend le nom deLéon Bollée, en hommage au constructeur automobile sarthois, passionné de cyclisme et président de l’Union vélocipédique de la Sarthe. Le stade est inauguré le. La pelouse, d'abord utilisé par les rugbymen manceaux, accueille par la suite les rencontres des footballeurs de l'Union sportive du Mans[82] du.
En 1946, une première tranche d'extension du « Parc municipal des sports » est décidée par la commune, et le nouveau stade, à l'emplacement de l'actuel stade Léon-Bollée, est inauguré le. L'éclairage y est installé au début des années 1970, et celui-ci est inauguré par un match qui voit s'affronter l'Olympique de Marseille et leStandard de Liège le[82].
En 1985, lors de la fusion de l’Union sportive du Mans (USM) avec le Stade olympique du Maine (SOM), qui donne naissance au MUC 72, le stade Léon-Bollée est naturellement choisi pour accueillir les matchs de la nouvelle équipe sarthoise. Les anciennes tribunes populaires sont détruites à la fin de l'année 1986 pour laisser la place à une vaste tribune couverte portant la capacité du stade à 6 000 places, la tribune Chancel, dont les travaux dureront deux ans. Le stade Léon-Bollée est une nouvelle fois inauguré après ces travaux d'agrandissement, à l'occasion de la montée du MUC 72 en D2 à l'issue de la saison 1987-1988[82].
Le, à l'occasion de la réception de l'Olympique de Marseille, deux tribunes provisoires sont installées derrière les buts afin d'accueillir un total de 10 000 spectateurs. L'installation définitive de ces deux tribunes derrière les buts voit le jour en 1998, doublant ainsi la capacité du stade (12 000 places). Le stade Léon-Bollée fait, une nouvelle fois, l'objet d'une rénovation et de travaux d'agrandissement en 2003 à l'occasion de la montée du MUC 72 en Ligue 1. La capacité du stade est alors portée à 17 000 places et restera dès lors inchangée[82].
Le, le club sarthois dispute le dernier match de son histoire au stade Léon-Bollée face auVannes OC[83]. La démolition des tribunes métalliques Nord et Sud est entreprise au début de l'année 2012[84].

Le conseil municipal de la ville du Mans approuve le programme général de la construction d'un nouveau stade en, à la suite du retour du MUC 72 en Ligue 1. La construction d'une nouvelle enceinte pour remplacer le vétuste Léon-Bollée était devenue impérative à la suite de la demande de laLigue de Football professionnel, ayant accordée une dérogation de cinq ans pour construire un nouveau stade au club sarthois[85].
Le site choisi pour l'édification du nouveau stade est situé au cœur du pôle d'excellence sportive du Mans, qui regroupe sur une superficie de1 000 ha les circuits des24 Heures,Bugatti et Alain Prost (karting), la salleAntarès, unhippodrome, unvélodrome et unterrain de golf[86]. En 2007, le groupe d'assurance mutuelleMMA s'associe à la démarche de construction en ayant recours aunaming, une première en France, qui consiste à donner le nom d'une marque à une enceinte sportive. Le nouveau stade portera ainsi le nom de « MMArena » pendant dix ans[87]. Le chantier débute en avec les travaux de terrassement, pour une durée de deux ans[85].
Le contrat de concession du MMArena, signé en 2008 par la ville du Mans et le groupeVinci pour une durée de 35 ans, s'élève à un total de 104 millions d'euros. Le contrat comprend une subvention des collectivités locales répartie entre la ville du Mans, le conseil général de la Sarthe et la région Pays de la Loire[85].
Le MMArena est un stade multi-évènements : il dispose d'une capacité de 25 000 places assises en configuration match, qui se porte à 38 000 places en configuration spectacle maximale, ainsi que de 3 000 m2 d'espaces de réception[85].
Le nouveau stade du Mans est inauguré en présence du premier ministreFrançois Fillon le à l'occasion de la réception de l'AC Ajaccio pour le compte de la21e journée du championnat deLigue 2. Pour leur premier match dans leur nouvelle enceinte, les Manceaux s'imposent 3 buts à 0.Ludovic Baal devient à cette occasion le premier buteur de l'histoire du MMArena[88].
Depuis cette date, Le MMArena a accueilli d'autres rencontres « évènements ». L'équipe de France y a disputé un match amical de préparation à l'Euro 2012 face à l'Estonie le[89], ponctué par une victoire 4-0 des Bleus. Par ailleurs, le MMArena a accueilli le match de seizièmes de finale deCoupe de France entre leSablé FC et leParis Saint-Germain le[90].
À la suite de la liquidation judiciaire du club en 2013, le club perd son statut professionnel et est rétrogradé en Division d'honneur. Les matchs du Mans FC ont alors lieu au Clos-Fleuri, stade situé à proximité de la Pincenardière et à la capacité de 5 000 places, jusqu'à la saison 2015-2016.
Le siège du club est situé à la Pincenardière, qui est également le lieu d'entraînement des footballeurs manceaux, dans la commune deMulsanne. Ce nouveau centre administratif et sportif a été inauguré en, après d'importants travaux de rénovation[91]. Face aux difficultés financières auxquelles le club a dû faire face à l'été 2012, Le Mans FC et la municipalité ont été contraints de vendre le complexe de la Pincenardière à une société civile immobilière. Bien que le club ne soit plus propriétaire des lieux, il en conserve l'utilisation[92].
Lecentre de formation du Mans FC répond depuis 2011 aux critères de la « catégorie 1 »[93], la plus élevée en la matière. Au titre de la saison 2011-2012, le centre est de « classe A »[94], un grade qui distingue les meilleurs centres de formation français. En 2012, Le Mans FC pointe au15e rang du classement des centres de formation alors qu'il se classait18e en 2011. Dirigé de 1998 à 2008 parYves Bertucci, qui deviendra par la suite l'entraîneur de l'équipe première, le centre de formation du Mans FC a vu éclore de nombreux talents, parmi lesquels l'attaquant international ivoirienDidier Drogba, ou encore de nombreuxinternationaux espoirs français commeMathieu Coutadeur,Sébastien Corchia ouMamadou Samassa.Denis Zanko devient directeur du centre de formation en 2008, remplacé parRégis Beunardeau en[34].
De nouveaux locaux sont inaugurés en 2007 au Clos-Fleuri, à proximité du centre d'entraînement de l'équipe première, la Pincenardière. Les joueurs accueillis viennent majoritairement de Sarthe ou de région parisienne. Ils sont hébergés à l'internat sportif près du lycée polyvalent Le Mans Sud[95]. Le centre de formation du Mans a noué de nombreux partenariats, au niveau local et international, comme la mise en place d'échanges avec le club anglais d'Arsenal en 2006[96] ou la réception du club chinois du Dalian Aerbin FC en 2011[97].
En complément du centre de formation, l’association du Mans FC gère l’école de football et la préformation, ainsi que la section féminine. Présidée par Robert Brunet, l'association Le Mans FC a sous sa responsabilité 26 équipes et compte plus de 400 licenciés[98].
Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club sarthois saison après saison.
| Saison | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Division | Ligue 2 | Ligue 1 | Ligue 1 | Ligue 1 | Ligue 1 | Ligue 1 | Ligue 2 | Ligue 2 | Ligue 2 | DH Maine |
| Budget | 10,4 M€[99] | 20 M€[100] | 22,5 M€[101] | 33,7 M€[102] | 42,8 M€[103] | 40 M€[104] | 25,7 M€[105] | 15,3 M€ | 11 M€ | N.C |
| Saison | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 | 2023-2024 |
| Division | CFA 2 | CFA 2 | CFA 2 | National 2 | National | Ligue 2 | National | National | National | National |
| Budget | 0,9 M€ | 1,356 M€ | 1,4 M€[106] | 1,5 M€[107] | 4,5 M€[108] | 12 M€[109] | 5 M€[110] | NC | 4,5 M€[111] | 6 M€ |
| Saison | 2024-2025 | |||||||||
| Division | National | |||||||||
| Budget | 5 M€[112] |
Le club change régulièrement d'équipementier :Adidas de1993 à1998, puisPuma jusqu'en2003, etKappa de 2003 à2011. Le club signe alors un contrat de quatre ans avec l'équipementier italienMacron.En 2021 le club annonce un contrat de 5 ans aveckappa
En2012-2013, le principal « sponsors maillot » est une entreprise régionale : l'entreprise agroalimentaireLDC, à travers ses marques « le Gaulois » (à domicile) et « poulets de Loué » (à l'extérieur). La mutuelle d'assuranceGroupama et la chaîne de grande distributionSystème U apparaissent également sur le maillot du club sarthois.
Par ailleurs, la ville duMans, leconseil général de la Sarthe et leconseil régional des Pays de la Loire sont les partenaires institutionnels du club.
Les deux tableaux ci-dessous synthétisent les plus grosses ventes et achats de joueurs dans l'histoire du club manceau.
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Depuis la création du club, Le Mans a eu pour rivaux des clubs avec qui il a disputé la suprématie régionale. La rencontre la plus disputée est le « derby du Maine » avec leStade Lavallois. Jusqu'en 2012, les deux clubs se sont rencontrés à 41 reprises, exclusivement en deuxième division, pour un bilan équilibré même si Le Mans mène légèrement les débats : 13 victoires pour les Manceaux contre 12 aux Lavallois[115],[116]. Le derby entre Laval et Le Mans marque une passation de pouvoir puisque jusqu'au début des années 2000, le Stade lavallois possédait de meilleures infrastructures et une meilleure notoriété. En l'espace de dix ans, les rôles se sont inversés et ce sont désormais les Manceaux qui prennent le rôle de favoris.Mickael Buzaré, ancienne figure du Stade lavallois dit à propos de ce derby en 2007 :« Cela s'est petit à petit inversé mais, surtout, Le Mans est tombé sur une bonne année et a eu l'occasion de monter en L1. Après, ils ont bien géré et, malgré une première descente, ils ont conservé leurs acquis et su enclencher. Comme nous sommes descendus en National, le fossé s'est creusé d'un coup[117] ».
L'association « Support'R Club Allez Le Mans »[118] était à l'origine la seule qui regroupait les supporters manceaux, dans la tribune sud du stade Léon-Bollée. Mais une scission eut lieu en 2008, l'association « Support'R Club Allez Le Mans » s'installa alors en tribune nord, tandis que la majorité des supporters restèrent en tribune sud sous la nouvelle appellation « Virage Sud Le Mans ».
Installé en virage nord, le « Support'R Club Allez Le Mans » comprend la section « North Angel's ». Le « Virage Sud » regroupe quatre sections de supporters pour une vingtaine d’adhérents[119] : les « Fanatic's », section historique créée en 1989, les « Worshippers », créés en 1992 et qui regroupent les supporters les moins actifs, les « FireSnake », créés en 2003 et qui regroupent les supporters franciliens, et enfin les « Socios ». En, une quatrième association de supporters est créée, les « Cents Cravates »[120].
Le club possède des médias officiels, notamment un site officiel lemansfc.fr[121], ainsi qu'une chaîne de télévisionOnzéo[122]. La station de radioFrance Bleu Maine est la radio officielle du club sarthois et permet de suivre en direct les matchs du Mans FC[123] Pour compléter la couverture médiatique spécifiquement dédiée au club, le quotidienLe Maine libre propose dans son édition une gazette le jeudi précédant chaque match à domicile du Mans FC.Par ailleurs , une chaîne Youtube de qualité nommée " le muciste " , retrace les moments forts du club avec des interviews inédites d'anciens joueurs.
Jusqu'à la première montée du club parmi l'élite en2003, le MUC 72 attire un public modeste austade Léon-Bollée. La saison2003-2004, la première du club enLigue 1, est également celle où le club a enregistré sa meilleure affluence avec une moyenne de 12 683 spectateurs à chaque match, soit un taux de remplissage de 76,4 %[124]. Les affluences ont connu par la suite une légère baisse, jusqu'à l'entrée du club au MMArena en. Le club enregistre sa meilleure affluence pour la réception de l'AC Ajaccio, premier match dans le nouveau stade, le, avec 24 375 spectateurs[125].

Historiquement, l’équipe réserve du Mans Football Club servait de tremplin vers le groupe professionnel pour les jeunes du centre de formation. Depuis qu’elle eut remporté le championnat duMaine de Division d'Honneur en1989, puis en1997, l’équipe réserve évoluait dans les championnats nationaux accessibles aux réserves professionnelles. En2005, elle est championne de son groupe deCFA 2, ce qui lui a permis d’évoluer enchampionnat de France amateur jusqu'à la liquidation de la structure professionnelle.
L'équipe réserve du Mans FC a atteint la finale duChampionnat de France des réserves en 2011, s'inclinant face à la réserve de l'Olympique lyonnais[126].
À la suite de la liquidation de la structure professionnelle, l'équipe réserve a évolué deux saisons (2013-2015) enDSR Maine. Sous l'impulsion deWilly Bolivard, la saison 2014-2015 s'est soldée par une promotion au niveau supérieur afin d'atteindre laDH de la ligue du Maine à compter de la saison 2015-2016.
Le Mans FC compte par ailleurs nombre de formations de jeunes, de l’école de football aux juniors. En 2015-2016, les« U19 » et les« U17 », rassemblant respectivement les joueurs de moins de 19 ans et les joueurs de moins de 17 ans du club, évolueront dans leur championnat national respectif.
Le club a remporté laCoupe Gambardella en2004, en s'imposant en finale face auNîmes Olympique 2 buts à 0. L'équipe était alors entraînée parArnaud Cormier, futur entraîneur de l'équipe première, et comptait dans ses rangs de nombreux joueurs qui sont passés professionnels au sein du Mans FC par la suite, parmi lesquelsMathieu Coutadeur,Martin Douillard,Guillaume Loriot,Clément Pinault ouMamadou Samassa[127].
| Équipes réserves | Compétitions de jeunes |
|---|---|
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Le foot féminin au Mans est né en1983 à l'USM (Union Sportive du Mans). L'appellation "MUC 72" est logiquement attribuée à l'équipe féminine du Mans en 2001, à la demande des joueuses désirant une plus grande reconnaissance, et par nécessité d'avoir une section féminine dans le club, comme dans tous les clubs de football professionnels.
En 2009, l'équipe féminine du MUC 72 atteint la finale duChallenge de France, équivalent féminin de laCoupe de France mais doivent s'incliner face àMontpellier, 3 buts à 1.
Lors de la saison2009-2010, les Mancelles terminent à la première place du groupe B de D2 sans concéder la moindre défaite, et accèdent au championnat deDivision 1[129]. La saison suivante, les Mancelles, qui évoluent désormais sous l'appellation Le Mans FC, à l'instar de l'équipe masculine, terminent à la10e place du championnat, synonyme de relégation. Elles évoluent depuis lors enDivision 2 et ont été entraînées par Xavier Aubert[130]. Les féminines du Mans FC évoluent toujours aujourd'hui en Division 2 sous la houlette de Christophe Charbonnier, le père du footballeurGaëtan Charbonnier.
| Équipe féminine |
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Dictionnaire historique des clubs de football français
| Général | |
|---|---|
| Personnes-clés | |
| Saisons | |
| Clubs |
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| Clubs féminins |
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| Stades |
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| Organismes | |||||||||||||||||
| Rivalités |
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