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Le Mal français

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Pour la maladie surnommée le « mal français », voirsyphilis.

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Le Mal français
AuteurAlain Peyrefitte
PaysDrapeau de la FranceFrance
GenreEssai politique
et sociologique
ÉditeurPlon
Lieu de parutionParis
Date de parution1976
Type de médiaLivre papier
Nombre de pages524
ISBN2-259-00204-8
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Le Mal français est unessai politique et sociologique d'Alain Peyrefitte publié à la fin de l'année1976.

Peyrefitte se demande dans l'introduction« pourquoi ce peuple vif, généreux, doué, fournit-il si souvent le spectacle de ses divisions et de son impuissance ? ».

Il connaît un très grand succès de librairie, avec un million d'exemplaires vendus[1].

Thèmes

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Dans le corps de l'ouvrage, l'auteur, ancien ministre et élu local, fait part de son expérience politique nationale et locale et s'insurge contre plusieurs maux français qui forment une sorte de maladie, un« Mal » français : les règles tatillonnes de l'administration, l'excès de bureaucratie, la centralisation, le manque de confiance des entrepreneurs, un État trop dirigiste, etc. L'ouvrage est composé de six parties. Le récit de son parcours professionnel (étudiant sociologue en Corse, diplomate à l'étranger, député à Provins-Montereau, membre de plusieurs gouvernements) occupe la première partie et lui permet de découvrir les premiers symptômes de la maladie (ch. 1 à 10). La seconde partie porte sur ce qu'il nomme le « mal romain », les circonstances qui ont permis aux uns (les pays de laRéforme) de connaitre les voies du développement et aux autres (les pays de laContre-Réforme) les aléas de la bureaucratie et de la hiérarchie (ch. 11 à 22). Des exemples contemporains de « centralisme dogmatique de l'État » permettent de décrire le « césarisme sansCésar » dans la troisième partie (ch. 23 à 26). La quatrième partie (ch. 27 à 34) permet d'ouvrir l'« anatomie et la physiologie » de la société pour y révéler ses défauts (blocages, malformations, malfaçons, cloisonnements, déséquilibres) et ceux de sa bureaucratie. La cinquième partie (des « structures mentales malades ») plonge le lecteur (ch. 35 à 43) dans l'« inconscient collectif » en reprenant les thèses deFreud. Enfin, l'auteur tente de comprendre pourquoi et comment depuis trois siècles de grands esprits ont entrepris de décentraliser la France, de responsabiliser les Français et ont tous échoué (ch. 44 à 48). Enfin, dans la conclusion, l'auteur décrit des méthodes et des solutions pour guérir la France du « Mal français ».

Il souhaite de profondes réformes administratives, politiques et sociales, en fustigeant la« société bloquée » française et le pessimisme ambiant.

L'effet Serendip

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Il consacre un chapitre, le 44, à l'effet Sérendip :« Trouver par hasard ce que l'on ne cherche pas. Ne jamais trouver ce que l'on cherche. Commettre une erreur qui tourne à votre avantage. Vouloir du mal à quelqu'un et assurer sa prospérité. Fort de l'expérience, manœuvrer en sens opposé et aboutir à plus inattendu encore.Walpole appela ce curieux phénomèneserendipity. Nommons-le « effet serendip[2] ».

En fait, Peyrefitte donne ici l'appellation « effet serendip » au concept général de découverte inattendue, que ce soit dans le sens bénéfique ou non. Alors qu'actuellement on a tendance à réserver le concept desérendipité aux découvertes bénéfiques faites par hasard, alors que lazemblanité concerne les découvertes négatives, aux conséquences malheureuses.

Le concept général (incluant le positif et le négatif) serait la limite ou les difficultés d'une heuristique confrontée au caractère (parfois, souvent ?)chaotique du réel.

Points marquants

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  1. Introduction : l'auteur se présente :Normale Sup, apprend la création de l'ENA. Diplômé, son classement lui permet de choisir le corps diplomatique.
  2. Depuis environ 1945, l'auteur cherche à étudier le Mal français et plus généralement le Mallatin etcatholique. À cet effet, il passe un an dans une société vue comme archaïque, rétrograde, symbolique : unmonastère enCorse.
  3. L'auteur demande conseil à ses professeurs, qui ramènent tout à leurs propres travaux.
  4. L'auteur rencontre le docteurAlbert Schweitzer, Alsacien, fondateur d'une médecine qui s'adapte à la mentalité africaine. Celui-ci dit ne plus embaucher de Français :« Les Latins préfèrent la théorie ».
  5. L'auteur rencontre un responsable deplate-forme pétrolières : celui-ci lui explique que quand il n'y avait que des Français sur la plate-forme, rien n'allait. Avoir embauché des étrangers a motivé les Français à donner le meilleur d'eux-mêmes. Pendant les périodes de repos à terre, ils trouvent un autre emploi. Contre-exemple de ce que disait le docteur Albert Schweitzer.
  6. L'auteur enRépublique démocratique allemande est diplomate français : les Allemands lui racontent tout. La privation de liberté pire que sous Hitler. Les absurdités bureaucratiques.
  7. L'auteur tente d'aider lesglaisiers :mineurs, ils n'ont pas droit au statut des mineurs de charbon par exemple car ils extraient la glaise à l'air libre. L'auteur va jusqu'à s'opposer aux fonctionnaires, àJacques Chirac et contacte le président de la République,Georges Pompidou, et le Premier ministre,Jacques Chaban-Delmas. Ce dernier « explosa. Sa colère produit son effet. Peu après le décret parut ».
  8. L'auteur, député-maire deProvins, apprend qu'une zone d'aménagement a été mise en place pour alimenter Paris en eau potable venant deMontereau-Fault-Yonne. Conséquence inattendue, il devient impossible de vendre de l'immobilier pendant des années.
  9. L'auteur raconte la mise au point de labombe H, l'ORTF,Mai 68, lesgrands ensembles, les loupés dutéléphone français.
  10. L'auteur est en fait le principal disciple français deMax Weber :L'Éthique protestante et l'Esprit du capitalisme. À ceci près que l'auteur est catholique. Il parle donc des pays catholiques. À la traîne socialement et économiquement : France, Argentine et autres pays d'Amérique latine.
  11. L'auteur évoque la scène à la télévision oùEva Perón se fâche en lançant un verre contre son amant. En direct à la télévision argentine. Le lendemain, grève générale de protestation.
  12. L'auteur déplore et tente d'expliquer pourquoi ledroit de vote et ledivorce sont arrivés d'abord dans les pays protestants, ensuite dans les pays catholiques. Une exception : laSuisse, où les femmes n'ont acquis ledroit de vote qu'en 1971.
  13. L'auteur raconte qu'en 1958, laCommunauté économique européenne (CEE) est au point mort à cause de la France et de son instabilité parlementaire.Charles de Gaulle, en faisant approuver parréférendum laConstitution de 1958, donne une stabilité à l'exécutif. La CEE peut donc continuer.
  14. Guy Mollet est victime d'hypnose administrative (programme nucléaire militaire français).
  15. L'exemple des porte-clés.
  16. Le prélude des futurs ouvrages : le miracle en économie, la société de confiance.
  17. Discours du général De Gaulle :Bayeux et un passage rapide à la radio pendant la « drôle de guerre » (Peyrefitte réussira à l'évoquer avec De Gaulle).
  18. Contre-Réforme : conséquence jusqu'à aujourd'hui
  19. Les plus puissants, cohérents États protestants : États-Unis d'Amérique ; Royaume-Uni ; parties protestantes de la Suisse, la Belgique et l'Allemagne ; Pays-Bas ; pays scandinaves. États catholiques : la France et l'Argentine en tête, suivis d'autres pays majeurs d'Amérique latine.
  20. En France, réussite largement supérieure des Juifs et protestants dans l'enseignement supérieur.
  21. Leclub Jean-Moulin,Michel Crozier.
  22. Discours de politique générale duPremier ministreJacques Chaban-Delmas, très critique envers la politique duRPF. Discours écrit parJacques Delors, qui travaillait alors pour la droite. Fureur du présidentGeorges Pompidou.
  23. Les citations de Charles de Gaulle :« Mon village ne s’appellerait plusColombey-les-Deux-Églises mais Colombey-les-deux-Mosquées »[3].
  24. Et« On n'arrive pas à faire travailler lesfonctionnaires le jour, mais leclub Jean-Moulin arrive à les faire travailler de nuit ! ».
  25. Les grands ensembles, arrêtés sous Pompidou :« Il faut savoir faire le bonheur des gens malgré eux ».
  26. Les glaisiers, mineurs travaillant sous des conditions extrêmes et n'ayant pas le statut demineur.

Notes et références

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  1. « Discours de réception, et réponse de M. Maurice Druon », suracademie-francaise.fr(consulté le).
  2. Le Mal français, p. 827-837 et note p. 958.
  3. « De de Gaulle à de Gaulle. », surLibération(consulté le).

Articles connexes

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Liens externes

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