Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Le Mac Mahon

48° 52′ 32″ N, 2° 17′ 40″ E
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMacMahon.

Mac Mahon
Description de cette image, également commentée ci-après
Intérieur du cinéma Mac Mahon.
Données clés
TypeSalle de cinéma
LieuParis17e
Inauguration1938
Nb. de salles1
Réseauindépendant
Format de langueVOST
Format de projectionCinémascope
Format de sonDolby
DirectionGroupe Bolloré représenté par Bruno Vincent directeur et programmateur du cinéma Mac Mahon
Site webwww.cinemamacmahon1938.com

Carte

modifier

Lecinéma Mac Mahon est une salle de cinémaparisienne située auno 5 de l'avenue Mac-Mahon[1].

Histoire

[modifier |modifier le code]
Façade en 2021.

Le Mac Mahon est ouvert en 1938[1]. À laLibération, le cinéma se spécialise dans la diffusion des films américains interdits pendant l'Occupation. Dès lors sa réputation est faite[2].

Dans lesannées 1950 se forme la bande cinéphile des « mac-mahoniens » avec notammentMichel Mourlet,Michel Fabre,Pierre Rissient,Jacques Serguine,Bertrand Tavernier,Bernard Martinand,Alfred Eibel,Patrick Brion[1] etJacques Lourcelles. Le terme de « mac-mahonien » fut inventé parPhilippe Bouvard[3].

Pour eux, la perfection du cinéma était symbolisée par quatre cinéastes « cultes » rassemblés dans un « carré d'as » :Raoul Walsh,Otto Preminger,Joseph Losey etFritz Lang[4],[5]. Michel Mourlet signe le manifeste des mac-mahoniens dans lesCahiers du cinéma en août 1959 avec l'article intitulé « Sur un art ignoré »[6],[4]. Les mac-mahoniens affirment la primauté de la mise en scène sur le scénario[1].« Tout est dans la mise en scène », écrit Mourlet dans « Sur un art ignoré ».

Un des films emblématiques de cette période,À bout de souffle, est tourné en partie au Mac Mahon parJean-Luc Godard assisté dePierre Rissient, le chef de file des mac-mahoniens[7].

En 1961,Michel Mourlet puisJacques Lourcelles prennent la direction de la revuePrésence du cinéma, qui devient alors le lieu d'expression des idées du mouvement des mac-mahoniens jusqu'en 1966[8].

En 1983, le cinéastePascal Kané fait scandale en représentant dans son filmLiberty belle un mac-mahonien en auxiliaire de l'OAS[4],[8]. Bertrand Tavernier, notamment, a fait justice de cette fiction calomnieuse dans la préface de son livreAmis américains[9]

Durant lesannées 1960, le cinéma américain continue de faire les beaux jours du Mac Mahon et triomphe avec ses comédies musicales[2].

En 1987, le Mac Mahon est repris parAxel Brücker qui dirige la salle pendant vingt ans et en fait un lieu de festivals et de présentation de films en avant-premières. Brücker relance la société Mac-Mahon Distribution qui se spécialise dans la réédition en France des films du patrimoine, des plus célèbres comédies musicales, commeGigi,Un Américain à Paris ouLa Veuve joyeuse… ainsi que des grands films américains, commeBen-Hur.

Le cinéma est repris en 2000 par legroupe Bolloré[10],[11], qui y fait d'importants travaux de rénovation. Une régie de télévision et une scène de théâtre sur vérins y sont notamment installées en 2005. Une trentaine de pièces de théâtre sont retransmises en direct sur la chaîneDirect 8 dans le cadre de l'émissionThéâtre en direct. Depuis son rachat par Bolloré, le Mac-Mahon se partage entre la programmation des grands films du répertoire, notamment de classiques américains, puis français, en maintenant la programmation « art et essai », et l'organisation, en semaine, d'avant-premières, de rencontres et de débats[2].

Références

[modifier |modifier le code]
  1. abc etdAlainRiou, « Le Mac-Mahon a 60 ans : Hollywood-sur-Seine »,Le Nouvel Observateur,no 1769,‎1er octobre 1998(lire en ligne, consulté le).
  2. ab etcVoir surcinemamacmahon.com.
  3. MichelMourlet,« Mes voyages en cinéphilie », dans Michel Mourlet,Sur un art ignoré : La mise en scène comme langage, Ramsay,coll. « Ramsay Poche Cinéma »,,p. 126.
  4. ab etcSophieGrassin, « La légende du Mac-Mahon »,L'Express,no 2469,‎(lire en ligne, consulté le).
  5. GenevièvePuertas,« Au fil des générations », dans Michel Mourlet,Sur un art ignoré : La mise en scène comme langage, Ramsay,coll. « Ramsay Poche Cinéma »,,p. 17.
  6. MichelMourlet, « Sur un art ignoré »,Cahiers du cinéma,no 98,‎.
  7. Puertas 2008,p. 21.
  8. a etbPuertas 2008,p. 24.
  9. Michel Mourlet,Une Vie en liberté, Paris, Ed. Séguier,, 460 p.(ISBN 978-2-84049-702-8), pp. 82-83.
  10. « Chuchotis »,Le Point,‎(lire en ligne, consulté le).
  11. IrèneInchauspé, Jean-FrançoisJacquier et EtienneMary, « Le Français qui veut se payer l'Italie »,Le Point,‎(lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Transport et logistique
Médias et Télécoms
Télécoms
Activités abandonnées
Autres
Communication et publicité
EtudesInstitut CSA (jusqu'en 2017)
PublicitésHavas (jusqu'en 2017)
Participations
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Le_Mac_Mahon&oldid=219663670 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp