Cet article concerne le film deClaude Autant-Lara. Pour le film deLouis Daquin etGerhard Lamprecht, voirLe Joueur.
Pour les articles homonymes, voirLe Joueur.
| Réalisation | Claude Autant-Lara |
|---|---|
| Scénario | Pierre Bost d'après le roman de Fédor Dostoievski |
| Acteurs principaux | Gérard Philipe Liselotte Pulver Françoise Rosay Bernard Blier |
| Sociétés de production | Franco-London Film Zebra Film |
| Pays de production | |
| Genre | Comédie dramatique |
| Durée | 102 minutes |
| Sortie | 1958 |
Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.
Le Joueur est unfilmfranco-italien réalisé parClaude Autant-Lara et sorti en1958.
Alexei arrive àBaden-Baden pour rejoindre le général Zagorianski, dont il assure lepréceptorat de ses deux enfants. Le général l'accueille d'abord mal, lui ayant demandé de rester àMoscou auprès de la tante Antonia, censée être mourante. Alexei, pour le calmer, lui raconte que sa tante, dont le général guigne l'héritage, est au plus mal, et qu'il ne lui est d'aucune utilité. En réalité, Alexei est là pour les beaux yeux de Pauline, belle-fille du général, qui, quoique flattée par son désir ardent, ne lui rend pas son amour, mais en use à sa guise pour servir ses plans. En l'occurrence, Alexei doit faire croire que la tante Antonia va bientôt décéder et laisser ses biens au général : le marquis des Grieux, qui a déjà fait hypothéquer à son avantage les biens du général, espère une bonne opération financière, et Blanche, soi-disant de Cominges, une intrigante de bas étage, tente de se faire épouser pour récupérer le magot. Pauline, qui aime des Grieux, souffre de ne pas éveiller d'autre chose en lui qu'appétit sexuel et appât du gain, mais ne sait pas lui résister.
Sur ce, la tante Antonia arrive de Moscou à la surprise générale. À Baden-Baden la grande distraction est la roulette. Elle s'y essaye par jeu, et gagne d'abord une fortune avant de tout perdre. Cela entraîne aussi la ruine du général et de ses projets de mariage avec Blanche, et détourne également le marquis français de toute idée d'union avec Pauline, qui ne désire plus que se venger. Alexei lui jure de récupérer les 50 000 francs que le marquis lui a laissés en dot auprès de son beau-père, achetant ainsi cyniquement son désistement, et de les lui rembourser avant de le tuer. Il gagne la somme au jeu, auquel il s'est laissé prendre aussi, jusqu'à quadrupler même la somme. Mais le temps passe et le marquis s´en va avant qu'il n'ait pu lui dire son fait. Pauline, au désespoir, n'a pas le courage de tuer depuis sa fenêtre le marquis au moment où il monte dans son fiacre. La fortune d'Alexei, dont elle réalise trop tard que c'est lui qu´elle aurait dû aimer, ne la console pas et elle se donne la mort.
Le film se termine sur l'image d'Alexei, portant beau, désormais riche, et restant à Baden-Baden, empire du jeu, où il affirme voir là un moyen de gagner sa vie ni plus ni moins méprisable que le commerce.
Fiodor Dostoïevski au cinéma et à la télévision | |
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| Les Nuits blanches(1848) |
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| Crime et Châtiment(1866) |
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| Le Joueur(1867) |
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| L'Idiot(1868) |
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| Les Démons(1872) |
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| Les Frères Karamazov(1879) |
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| Autres adaptations |
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Film biographique :
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