Ne doit pas être confondu avecLe Fils de Paul.
| Titre original | Saul fia |
|---|---|
| Réalisation | László Nemes |
| Scénario | László Nemes Clara Royer |
| Acteurs principaux | Géza Röhrig |
| Sociétés de production | Laokoon Filmgroup |
| Pays de production | |
| Genre | Drame |
| Durée | 107 minutes |
| Sortie | 2015 |
Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.
Le Fils de Saul (enhongrois :Saul fia) est unfilm dramatiquehongrois coécrit et réalisé parLászló Nemes, sorti en2015.
Le film est sélectionné en compétition auFestival de Cannes 2015 où il remporte leGrand prix et leprix FIPRESCI. Il est récompensé par l'Oscar du meilleur film en langue étrangère à la88e cérémonie des Oscars en2016[1].
Le film montre, début octobre1944, deux journées de la vie de Saul Ausländer, prisonnier juif hongrois àAuschwitz. Il fait partie duSonderkommando de l'un desfours crématoires, groupe de prisonniers strictement séparés du reste du camp et qui, tout en attendant leur propre exécution à tout moment, est forcé de participer à la crémation et à la dispersion des cendres des victimes de l'extermination massive. Saul s’imagine reconnaître son fils dans un enfant mort, et décide de tenter de le sauver de l'incinération et d'entrer en contact avec unrabbin, avec qui il l'enterrera selon le rite approprié. Entre-temps, leSonderkommando désespéré se prépare à se révolter et à saccager lecrématorium, mais Saul se détourne d'eux et a pour seule obsession de mener à bien son projet, pour son fils imaginé[2],[3],[4].
László Nemes commence le développement du film lors de la22e session de la résidence de lacinéfondation en 2011[5]. La cinéfondation est la section duFestival de Cannes consacrée aux étudiants, larésidence artistique permet aux cinéastes débutants d'apprendre à bien rédiger un scénario et à consulter des médias cinéphiles. Le film avait pour titre provisoireS.K.
Le film est alors refusé parArte, et leCentre National de la Cinématographie refuse à Nemes une aide à l'écriture[6].
Le film est sélectionné en compétition officielle, c'est la première fois depuis 2011, qu'un premierlong métrage est en compétition (en sélection officielle, ils sont souvent projetés àUn certain regard). Le long métrage est éligible pour laCaméra d'or.
Lors de l'annonce de la sélection, le, le délégué artistique du festival de CannesThierry Frémaux prévient que le film divisera et fera polémique.
Le film est très apprécié par les critiques pour sa retenue et son réalisme[7]. Le film montre la vie du camp, notamment en utilisant plus des tonalités sonores en hors-champ et en faisant appel à l'expérience sensorielle. Le film est adoubé parClaude Lanzmann, le réalisateur deShoah qui a souvent critiqué lesreprésentations fictionnelles de l'holocauste[8]. Néanmoins, quelques voix discordantes se font entendre dans ce concert de louanges : le journalLibération[9] qui regrette ce consensus et « l’absence de tout débat autour du film », et lesCahiers du cinéma, qui ont dans plusieurs articles[10],[11],[12] reproché sa stratégie « d'immersion ».
Il a aussi été dit que des ressemblances troublantes existent avec le filmThe Grey Zone, comme la révolte desSonderkommandos d’Auschwitz du et la découverte d'une jeune fille, vivante, sous un amas de corps dans la chambre à gaz[13].
Le film totalise en France près de 200 000 entrées.[réf. souhaitée]
| Réalisateur |
| ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Longs métrages |
|
|---|---|
Grand prix de l'Union de la presse cinématographique belge | |
|---|---|
|