La commune est traversée par la rivière leLignon du Velay[4],[5], d'où elle a tiré son nom. Un espace de loisirs, nommé communément La Plage[6], est installé le long de sa rive, au sud-est du village.
Au, Le Chambon-sur-Lignon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55 %), prairies (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), zones urbanisées (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Chambon-sur-Lignon en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (33,9 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].
Pendant laSeconde Guerre mondiale, Le Chambon et les communes voisines accueillent des réfractaires auSTO et se rendent célèbres par l'action de leurs habitants pour aider lesJuifs. L'historienFrançois Boulet a forgé la notion de Montagne-refuge pour caractériser cet accueil singulier[24],[25], notion reprise par d'autres historiens[26].
Arrivés en 1934, le pasteur en titre de la paroisseAndré Trocmé et sa femmeMagda, fondent en 1938 l’École nouvelle cévenole qui deviendra leCollège Cévenol[22]. Ils s'attachent à sauver des personnes juives, menacées de déportation vers lescamps de concentration. Tous deux poussent les villageois (essentiellement des protestants dont la mémoire de leurpropre persécution est encore vive) à les accueillir dans leurs maisons et dans les fermes des alentours, ainsi que dans des institutions publiques. L'autre pasteur,Édouard Theis, directeur de l’École nouvelle cévenole, accueille aussi bien des professeurs que des enfants juifs. À l'approche des patrouilles allemandes, les personnes hébergées partent se cacher dans la montagne. Après leur départ, les habitants vont dans les bois en chantant une certaine chanson pour prévenir les Juifs que le danger est écarté[27].
L'action généreuse des époux Trocmé en 1940-1945 est évoquée dans le livre dePierre Bayard comme exemple de résistance non violente et de courage personnel malgré le danger qu'elle fait courir à ceux qui la pratiquent[28].Romain Gary dans le dernier roman publié de son vivant,Les Cerfs-volants, évoque également Chambon-sur-Lignon et André Trocmé.
Au-delà de l'accueil, les habitants de cette région ont fourni de faux papiers d'identité, des cartes de rationnement et aidé au passage de la frontière avec laSuisse[29]. Ce fut notamment le cas dePierre Piton, passeur et résistant, ou d'Aimé Malécot, architecte protestant stéphanois, qui faisait de faux papiers dans son cabinet d'architecture, récupérait des tampons de différentes mairies qu'il faisait passer au Chambon àMireille Philip, l'épouse d'André Philip. Cependant, certains habitants payèrent ce courage de leur vie et furent arrêtés et déportés, comme le cousin du pasteur Trocmé,Daniel Trocmé, qui mourut aucamp de Majdanek. Le documentaireLes Armes de l'esprit avance le chiffre de 5 000 Juifs ayant trouvé refuge à un moment ou à un autre dans la région du Chambon-sur-Lignon, certains historiens[30],[31] optent pour une évaluation beaucoup plus prudente, d'environ 3 500 réfugiés[32] ou encore d'environ un millier de juifs, dont 30 % d'enfants[33]. Étant donné l'absence de coordination centralisée de cetterésistance spirituelle au nazisme et donc l'absence de source ou de méthode fiable, tous s'accordent à dire qu'il est illusoire de vouloir dénombrer précisément les survivants ayant résidé ou juste brièvement transité par Le Chambon dans le cadre d'une filière d'évasion. Il est à souligner que ce mouvement de résistance non violente s'est étendu au-delà des quelque 9 à 10 000 protestants de l'ensemble du plateau Vivarais-Lignon et que les minorités catholiques ont également contribué au sauvetage[Note 4],[33]. Des organisations juives ont également contribué à ce mouvement, notamment l'Œuvre de secours aux enfants, lesÉclaireuses éclaireurs israélites de France et leservice André, organisation deRésistance juive[33],[34].
Plaque commémorative du sauvetage des juifs au Chambon-sur-Lignon.
En plus de la quarantaine de médailles de « Justes parmi les nations » attribuées individuellement aux habitants, en 1990, le gouvernementisraélien avec l’InstitutYad Vashem de Jérusalem honore Le Chambon-sur-Lignon et les communes avoisinantes. Il décerne un diplôme d’honneur collectivement « aux habitants du Chambon-sur-Lignon et des communes voisines qui se sont portés à l’aide des Juifs durant l’occupation allemande, et les ont sauvés de la déportation et de la mort »[35]. Un petit jardin et une plaque honore le Plateau du Chambon, ils se situent sur le chemin de la Vallée des Communautés et du Jardin des Justes aumémorial de Yad Vashem à Jérusalem[36]. En tant que ville, Le Chambon est la seule, en France, à avoir reçu cet honneur, seulement quatre autres collectifs[35] sont honorés dans le jardin deYad Vashem (le village néerlandais deNieuwlande, larésistance Danoise, lagrève de 1941 à Amsterdam et l'organisationŻegota en Pologne)[36],[37],[38],[39].
Le village a accueilli leprésident de la RépubliqueJacques Chirac le, journée au cours de laquelle il prononça un discours hommage, où, dans une sorte de réponse à son propre discours duVel d'Hiv du, il opposa à« ceux qui commirent l'irréparable »,« le choix de la tolérance, de la solidarité et de la fraternité » fait par les« villageois et paysans du Plateau, habitants du Chambon et des localités voisines, guidés par des pasteurs et des enseignants admirables[41]. »
Dans l'ouvrageLe village des Justes, Le Chambon-sur-Lignon de 1939 à nos jours[42], l'écrivain et psychanalyste Emmanuel Deun produit les témoignages des derniers survivants en date et analyse le processus mémoriel autour de cette histoire qui s'est mis en place après-guerre et qui est toujours à l'œuvre aujourd'hui.
Le, la commune fut endeuillée par l'affaire Agnès Marin, dans laquelle une élève duCollège Cévenol fut assassinée dans des conditions affreuses par un condisciple. Cette affaire porta le coup de grâce à l'établissement, établissement secondaire international fondé en 1938 par le pasteurAndré Trocmé, qui était déjà en proie à des difficultés de trésorerie depuis plusieurs années et placé en redressement judiciaire. Il ferma ses portes en[44].
En septembre 2016,Jacques Livchine rappelle dans une lettre ouverte au président de régionLaurent Wauquiez l'histoire du village du Chambon-sur-Lignon en réponse à la pétition lancée par ce dernier contre l'accueil des réfugiés. Il lui rappelle entre autres que le village du Chambon-sur-Lignon a, à lui seul, accueilli 5 000 réfugiés et qu'il est le seul village à avoir sa plaque des justes aumémorial Yad Vashem deJérusalem[46].
En janvier 2021, il apparaît qu'Erich ou (Erick) Schwam, juif né en Autriche et mort le 25 décembre 2020, qui avait échappé avec une partie de sa famille au nazisme en trouvant refuge au Chambon-sur-Lignon, a fait à la commune un legs de près de3,5 millions d'euros[47]. L'ancienne maire, Eliane Wauquiez-Motte[48], mère deLaurent Wauquiez, l'a rencontré, notamment en 2013 :« Le renouveau de toute cette histoire par la création du lieu de mémoire lui est revenu aux oreilles et c'est ce qui a décidé son geste. Enfin, c'est mon interprétation, il ne l'a jamais exprimé ainsi. C'était un homme très droit. »[49].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].
En 2022, la commune comptait 2 451 habitants[Note 5], en évolution de −1,29 % par rapport à 2016 (Haute-Loire : +0,36 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 23,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 42,2 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 144 hommes pour 1 313 femmes, soit un taux de 53,44 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,7
90 ou +
5,9
10,5
75-89 ans
14,5
25,3
60-74 ans
25,9
21,5
45-59 ans
20,0
15,3
30-44 ans
11,9
11,8
15-29 ans
9,1
13,9
0-14 ans
12,8
Pyramide des âges du département de laHaute-Loire en 2021 en pourcentage[I 8]
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 294 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (62,1 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 8],[I 11]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 14]. Elle compte944emplois en 2018, contre 992 en 2013 et 1 049 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 819, soit unindicateur de concentration d'emploi de 115,2 % et un taux d'activité parmi les15 ans ou plus de 44,7 %[I 15].
Sur ces 819 actifs de15 ans ou plus ayant un emploi, 438 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % lestransports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Juste après la guerre, le Chambon-sur-Lignon connaît un fort attrait touristique. L'office du tourisme du Haut-Lignon est l'un des plus anciens de France (cent ans en 2012).
De nombreuses infrastructures ont été construites sous le mandat de Raymond Vincent afin de continuer à développer le tourisme (un golf 18 trous, tennis, etc.).
Le Chambon-sur-Lignon mise depuis quelques années sur les infrastructures sportives. De nombreuses équipes de sport professionnelles viennent chaque année en stage de préparation physique. En2011, le village accueillit l'équipe de France de rugby (XV de France) pour un stage de préparation à la coupe du monde enNouvelle-Zélande.
Depuis le, on peut visiter lelieu de mémoire du Chambon-sur-Lignon, un musée qui regroupe les traces de ladésobéissance civile collective des habitants du plateau et de leur sauvetage des Juifs pendant laSeconde Guerre mondiale. Tout en mentionnant les noms des 90 personnes proclamées « justes » parYad Vashem, en commençant par les animateurs de la communauté que furent les pasteursTrocmé et Theis, le maire Guillon et l'instituteurRoger Darcissac, le mémorial explique le contexte et précise bien que c'est l'ensemble du Plateau, au-delà même de la commune du Chambon, qui fut impliqué dans ces actes d'héroïsme discrets.
Le temple protestant : en 1604, les protestants du Chambon édifièrent un premier temple au lieu-dit le Creux, en bas du village. Ce temple fut incendié et détruit en 1679, sur ordre de l'intendant D'Aguesseau (1638-1716). En 1810, après la publication desArticles organiques de 1802, les fidèles demandent l'édification d'un nouveau lieu de culte. Le temple est alors inauguré en 1821.
Le château du Pont de Mars : construits auMoyen Âge, le château et sa tour médiévale dominaient l'entrée duVelay en provenance duVivarais via le Pont de Mars qui enjambe leLignon. Abandonné en 1848, il tomba en ruine avant d'être reconstruit, avec les pierres d'origine, en 1928 par la famille de Chalendar, originaire deSaint-Agrève[60].
Lieu de mémoire inauguré en juin 2013 pour rappeler l'attitude des habitants du Chambon et des alentours dans l'accueil et le sauvetage des Juifs pendant l'Occupation.
La commune est desservie par le train touristiqueVelay Express[61], plus haut train à vapeur de France[62],[63], qui emprunte une ligne historique ouverte en 1902[64].
Le temple protestant
L'église.
L'église.
Le château du Pont-de-Mars.
Le Pont-de-Mars, sur la rive du Chambon.
Gare touristique Le Chambon - Mazet.
Le Cholet au hameau du Genest.
Pont du Cholet au hameau du Genest.
Borne limite de départements :Saint-Agrève (Ardèche) et Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire).
Charles Guillon (1883-1965) : pasteur,Juste, maire du Chambon (1933-1959), président du conseil général de la Haute-Loire (1945-1948), secrétaire mondial à Genève des UCJG[66] ;
Francis Ponge (1899-1988) : écrivain, séjourne régulièrement au Chambon des années 1920 aux années 1950. il y rencontre Odette Chabanel, qu'il épouse en 1931; il y composeLa Fabrique du Pré etLe Carnet du bois de pin, ainsi quePetite suite vivaraise;
Erich Schwam (1930-2020) : bienfaiteur du Chambon, pharmacien dans la région lyonnaise, né àVienne enAutriche et de confession juive, réfugié en 1943 avec ses parents dans le village, alors qu'il avait12 ans. Dans son testament, Erich Schwam, lègue un[49] ou plusieurs millions d'euros à la commune[68],[69] ;
Nathalie Somers (°1966), auteure jeunesse dont les parents sont nés au Chambon. Son romanJe me souviens encore, Rebecca... relate la résistance du Chambon lors de la seconde guerre mondiale.
Laurent Wauquiez (°1975) : homme politique français, fils d'Éliane Wauquiez-Motte qui fut maire du Chambon[70] de 2008 à 2020 ;
Timothée Chalamet (°1995), acteur franco-américain nommé aux Oscars en 2018, y a passé plusieurs étés dans la maison de son grand-père Roger Chalamet, ancien pasteur du Chambon[71],[72],[73].
« De gueules à un cerf contourné d'or, ramé d'azur, accompagné en pointe de deux palmes d'argent les tiges passées en sautoir, au chef cousu d'azur chargé de trois croissants aussi d'argent »
Gérard Bollon, « Contribution à l’histoire du Chambon-sur-Lignon : le foyer universitaire des Roches et la rafle de 1943 »,Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,(lire en ligne)
↑Un exemple de sauvetage par des congrégations religieuses catholiques est celui de la commune deChavagnes-en-Paillers.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑« Accès transport », surOffice de tourisme du Haut-Lignon(consulté le)
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Xavier Delamarre,Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Errance,, 440 p.(ISBN2-87772-237-6),p. 100.
↑François Boulet, « Étrangers et Juifs en Haute-Loire de 1936 à 1944 »,Cahiers de la Haute-Loire,,p. 301-350.
↑François Boulet,Les Montagnes françaises 1940-1944 : des montagnes-refuges aux montagnes-maquis, Les Presses Franciliennes,(ISBN2952721467),p. 338-373.
↑François Boulet,Histoire de la Montagne-refuge : aux limites de la Haute-Loire et de l'Ardèche, Polignac, Les Éditions du Roure,, 416 p.(ISBN978-2-906278-77-6).
↑Patrick Cabanel, Philippe Joutard, Jacques Semelin et Annette Wieviorka,La Montagne refuge. Accueil et sauvetage des juifs autour du Chambon-sur-Lignon, Paris,Éditions Albin Michel,, 393 p.(ISBN978-2-226-24547-2).
↑PatrickCabanel et LaurentGervereau,La Seconde Guerre mondiale, des terres de refuge aux musées (Actes du colloque de Chambon-sur-Lignon), Sivom Vivarais-Lignon,(ISBN2951888503),p. 213-216.
↑Pierre Bayard,Aurais-je été résistant ou bourreau, Paris, éd. de Minuit, 2013/2022,p. 84 sq.
↑Pour une description de la vie au Chambon-sur-Lignon durant la Seconde Guerre mondiale :L'Auberge des musiciens, deLéon Poliakov (voir Bibliographie).
↑« Justes des Nations dans la région du Chambon », surchambon.org(consulté le) :« (Extraits du Dictionnaire des Justes de France) La commission de Yad Vashem a cru devoir déroger à la loi qui n’autorise de décerner le titre de Juste qu’à des personnes nommément désignées, et l’a attribué dans ce cas unique à l’ensemble de la population (la seule autre dérogation concerne la commune néerlandaise de Nieuwlande ».
« Le village de Nieuwlande partage aujourd'hui avec les communes françaises de l'ancien consistoire protestant de la Montagne, autour du Chambon-sur-Lignon, le privilège d'avoir été honoré en tant que personne morale du titre de Juste »
↑Jean Montabonel,Du Chiniac au Mézenc, à l'aube des temps nouveaux : le pays de Saint-Agrève, Devesset, Mars, les Vastres, le Mézenc, Fay, Saint-Clément, Polignac, Editions du Roure,, 224 p.(ISBN2-906278-60-2),p. 98-100.