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Le Brusquet

44° 09′ 42″ nord, 6° 18′ 37″ est
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Page d’aide sur la paronymie

Cet article possède desparonymes, voirBrusquet etRavin du Brusquet.

Le Brusquet
Le Brusquet
Blason de Le Brusquet
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementDigne-les-Bains
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Gilbert Reinaudo
2020-2026
Code postal04420
Code commune04036
Démographie
GentiléBrusquetier
Population
municipale
967 hab.(2022en évolution de +1,04 % par rapport à 2016)
Densité43 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 09′ 42″ nord, 6° 18′ 37″ est
AltitudeMin. 694 m
Max. 1 550 
m
Superficie22,25 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionDigne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Seyne
LégislativesPremière circonscription
Localisation
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Le Brusquet
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Le Brusquet
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Le Brusquet
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Le Brusquet
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Le Brusquet est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence, dans larégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Lenom de ses habitants est Brusquetier[1].

Géographie

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Localisation

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Village situé à 10 km de Digne-les-Bains.

Géologie et relief

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Le village est surtout connu pour sa colline de Lauzière. C'est sur cette colline que se trouvaient l'ancien château et la chapelle castrale. La commune est entourée par d'autres reliefs comme la Baisse d'Emporte, la Colle, Liman et leBlayeul.

La commune est répartie entre plaine, collines et montagnes de moyenne altitude.

Hydrographie et les eaux souterraines

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Cours d'eau sur la commune ou à son aval[2] :

  • La rivière principale est laBléone, qui puise sa source à l'Estrop, dans lemassif des Trois Évêchés, et rejoint laDurance.
  • La commune est ensuite parcourue par de nombreux ruisseaux dont le Millesaule et le Riou (qui forme le Ravin du Riou et le Défens du Riou).

Le Brusquet dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 1000équivalent-habitants[3].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[5]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[6] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[7]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de9,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deDigne-les-Bains à 10 km àvol d'oiseau[10], est de12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 681,2 mm[11],[12]. La température maximale relevée sur cette station est de42,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,8 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[13], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Environnement

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Le domaine forestier est divisé entre des parcellesONF, du reboisement et des parcelles appartenant à la commune.

La commune compte1 138 ha de bois et forêts, soit la moitié de sa superficie[1].

Hameaux

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  • le Plan ;
  • le Mousteiret ;
  • le Pré Clot ;
  • la Chenaie ;

Voies de communications et transports

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Voies routières

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  • Village desservi par la D 900[14].

Transports en commun

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Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de La Javie auquel appartient Le Brusquet est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[16], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[17]. La commune du Brusquet est également exposée à trois autres risques naturels[17] :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de laBléone),
  • mouvement de terrain.

La commune du Brusquet est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[18]. Ladépartementale RD 900 (ancienneroute nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[19].

Aucunplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[18] et leDicrim n’existe pas non plus[20].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, liés à la nature du sol : pour des inondations et des coulées de boue en1996, et pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en2007[17]. Les tremblements de terre ressentis de la manière la plus sensible dans la commune sont ceux du 15 mars 1980, avec une intensité macro-sismique de V sur l’échelle MSK etLa Javie pourépicentre, et celui du 29 septembre 1935, avec une intensité de V et encore La Javie pour épicentre[21].

Toponymie

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La localité apparaît pour la première fois dans les textes en1050 (de Brusco). Le nom serait formé du vocablebruc (bruyère) et dusuffixe collectif-et désignant une étendue couverte de quelque chose : Le Brusquet est l’endroit couvert debruyères[22],[23].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Le Brusquet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[25]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,1 %), zones urbanisées (3,4 %)[28].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Enseignement

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Établissements d'enseignements[29] :

  • La commune est dotée d’une école primaire[30],[31].
  • Écoles maternelles et primaires à La Javie, Digne-les-Bains,
  • Collèges à Digne-les-Bains,
  • Lycées à Digne-les-Bains.

Économie

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Aperçu général

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En 2009, la population active s’élevait à 496 personnes, dont 42 chômeurs[32] (40 fin 2011[33]). Ces travailleurs sont majoritairementsalariés (87 %)[34] et travaillent majoritairement hors de la commune (86 %)[34].

Agriculture

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Fin 2010, lesecteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 19 établissements actifs au sens de l’Insee et 1 emploi salarié[35].

Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en légère baisse dans lesannées 2000, passant de 13 à 12 : à côté de 7 exploitations spécialisées dans les grandes cultures, on trouve également 3 exploitations tournées vers lapolyculture, et des éleveurs[36]. De 1988 à 2000, lasurface agricole utile (SAU) a plus que doublé, de410 ha à879 ha, alors que le nombre d’exploitations chutait (de 20 à 13)[37]. La SAU a fortement diminué lors de la dernière décennie, passant à180 ha, dont seulement 60 pour les grandes cultures[36].

Une ferme-élevage dechevaux islandais a été distinguée par le Conseil général en 2013[38].

Industrie

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Fin 2010, lesecteur secondaire (industrie et construction) comptait 24 établissements, employant 16salariés[35].

René Cossalter a fondé, avec son frère Gilles, la seule usine du village, qui produit des fermetures de bâtiment en bois de type provençal[39].

Activités de service

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Fin 2010, lesecteur tertiaire (commerces, services) comptait 27 établissements (avec six emploissalariés), auxquels s’ajoutent les 11 établissements du secteur administratif (salariant 27 personnes)[35].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est peu importante pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[40]. Les faibles capacités d'hébergement consistent essentiellement en meublés[41]. Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[42] (avec 49 logements, soit 10 % du total de la commune, dont 5 comptant plus d’un logement[43],[44]).

RestaurantBistrot de pays Lou mile sol[45],[46].

Histoire

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Dans l’Antiquité, lesBodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de laBléone, et étaient donc lepeuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune du Brusquet. Les Bodiontiques, qui sont vaincus parAuguste en même temps que les autres peuples présents sur leTrophée des Alpes (avant14 av. J.-C.), sont rattachés à la province desAlpes-Maritimes lors de sa création[47].

L’abbé Coriol a rédigé unemonographie sur l’histoire du Brusquet. Le village était un fief desévêques de Digne[48]. Leprieuré appartenait à l’abbaye Saint-Honorat de Lérins[49].

La colline de Lauzière (dont le nom viendrait de Yeuses signifiant "terre plantée de chênes verts") à 950 m d’altitude, est choisie pour construire un château et déplacer le village auXIIe siècle. Les églises du Brusquet (Saint-Maurice, Sainte-Marie-de-Lauzière) relèvent deDigne (soit lechapitre, soit l’évêque, qui porte le titre de baron de Lauzière en 1476[50]). Le château est abandonné auXVe siècle, lesguerres de Religion achevant de le ruiner. La chapelle est aménagée enermitage, et continue d’être modifiée jusqu’à l’époque moderne[51].

Il est probable que le village actuel soit un déplacement de la communauté d’Eusira, citée en1198 et1251, établie sur la colline de Lauzière au Moyen Âge, et qui se serait établie sur l’emplacement actuel auXVe siècle[48],[52], le Brusquet préexistant à ce déplacement.

La communauté médiévale du Mousteiret, citée en1320, est rattachée au Brusquet à la même époque[53],[50].

Durant laRévolution, la commune compte unesociété patriotique, créée après la fin de 1792[54]. Le Brusquet est chef-lieu de canton au début de la Révolution, et absorbe la commune voisine de Mousteure avant 1794[55].

Lecoup d'État du 2 décembre 1851 commis parLouis-Napoléon Bonaparte contre laDeuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 4 habitants du Brusquet sont traduits devant la commission mixte[56].

Comme de nombreuses communes du département, Le Brusquet se dote d’écoles bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle en possède une, installée au chef-lieu, à laquelle s’ajoute l’école du Mousteiret par la suite. Ces écoles dispensent uneinstruction primaire aux garçons[57]. Alors que laloi Falloux (1851), n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants (puis la premièreloi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants[58]), Le Brusquet ouvre néanmoins une école de filles dès avant 1863[59]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve au Mousteiret et rénover l’école du village[60].

Jusqu’au milieu duXXe siècle, lavigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture, qui s'était maintenue dans l'entre-deux-guerres mondiales malgré la crisephylloxérique[61], a depuis été abandonnée[62].

Politique et administration

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Municipalité

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PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mai 1945 Marcel Maurel[63]  
  VERNET Louis  
mars 1959juin 1995Marcel RouxPSConseiller général (1973-1998)
juin 19952001Pierre Aubert[réf. nécessaire]  
mars 2001mars 2010Jean-Yves Roux[64]PSConseiller général, conseiller régional
démission pour cause de cumul de mandat[65]
avril 2010en cours
(au 17 avril 2014)
Gilbert Reinaudo[66],[65],[67]PSCadre
Les données manquantes sont à compléter.

Budget et fiscalité 2017

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En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[68] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 533 [69].

Intercommunalité

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Le Brusquet et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes du Brusquet sontLa Javie,Draix,Marcoux,Digne-les-Bains,La Robine-sur-Galabre.

Le Brusquet fait partie :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[71].

En 2022, la commune comptait 967 habitants[Note 3], en évolution de +1,04 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
176517931800180618211831183618411846
493527509476570621599622585
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
568488500484486485461401375
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
372364375339301236288235231
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920042006
220235264330585787966995991
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2009201420192022-----
969965960967-----
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puisInsee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
13151471
93feux62 feux

L’histoire démographique du Brusquet, après la saignée desXIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début duXIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1831 à 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[73]. Le mouvement de baisse s'interrompt ensuite très tôt dans lesannées 1950. Depuis, la population a quintuplé, dépassant son maximum historique duXIXe siècle.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Architecture civile :

  • La maison médiévale du Pilon, dont l’encorbellement est soutenu par une colonnette d’angle[74]. À proximité du Mousteiret se trouve une ferme duXVIIe siècle (deux corps de bâtiment en équerre, cour fermée par un mur avec portail en plein cintre etimpostes de style toscan[75]).
  • Il y a aussi la cheminée de l'anciennebriqueterie-tuilerie, au quartier du Plan[76].

Architecture militaire :

Art religieux[78] :

  • chapelle Notre-Dame-de-Lauzière, ancienne église castrale. Lorsque le village descend de la colline de Lauzière, la chapelle est aménagée enermitage, et continue d’être modifiée jusqu’à l’époque moderne[51]. Elle contenait un tableau deFrédérique Maillard représentant laNativité, classé[79] et disparu en 1991[80]  ; unretable classé[81] duXVIIIe siècle[82],[83]. Le chœur est entièrement peint : scènes de la vie de la Vierge[84],trompe-l'œil pour le décor (1854)[85]. Le sol du chœur est revêtu de céramique colorée[86] ;
  • l’égliseparoissialeNotre-Dame (1844), au village, de style roman. Elle possède deux chapelles latérales, le chœur est logé dans une abside hémisphérique (à l’extérieur) et à pans à l’intérieur. Le clocher, construit contre l’abside, est couvert d’ardoise[87]. Sept vitraux sont ornés. Des peintures ont été déposées enex-voto, l’une en 1828 (classée au titre objet[88], l’autre en 1854, après l’épidémie decholéra (classée également[89]). La troisième provient de N.-D. de Lauzière, et date de 1899[90] ;
  • l’église Saint-Maurice, église paroissiale jusqu’au milieu duXIXe siècle, date desXIIe et XIIIe siècles. Elle est située au cimetière. Elle est de style hybrideroman intégrant, pour les voûtes, des croisées d’ogives. Le chœur et les chapelles latérales sont voûtées en plein cintre[91] ;
  • Église Saint-André du Mousteiret.
  • lachapelle Saint-Joseph, construite en 1653-1654, a été reconvertie en école et logement de fonction pour l’instituteur[50] ;
  • au hameau du Mousteiret, se trouvent deux édifices cultuels : l’église de l’Assomption (1869-1871)[92],[48], avec un clocher à tuiles vernissées, et une chapelle[93] ;
  • sur la rive droite de la Bléone, une petite chapelle, Notre-Dame-de-Grand-Nom ou Notre-Dame-de Mannano[50].
  • Monuments aux morts, conflits commémorés : guerres1914-1918 et1939-1945[94] :
    • Le Brusquet[95],
    • Le Brusquet (le Mousteiret).

Vie locale

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Médias

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La municipalité publieL'Écho de Lauzière, trimestriel d'information locale, qui atteint en 2014 son numéro 114[96].

Sports

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  • Football Club Le Brusquet[97],
  • Section Tennis.

Traditions

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  • Le saint patron du village est fêté le 15 août[98].

Personnalités liées à la commune

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L'histoire du Brusquet est marquée par des personnalités comme Marcel Roux (maire pendant près de trente ans).

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason de Le BrusquetBlason
D'or à la plante de bruyère au naturel[99].
Détails
Armes parlantes (« Brusquet » désignerait labruyère d'après Louis de Bresc[100]).
Officiel.

Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. a etbRoger Brunet, « Canton de La Javie »,Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
  2. L'eau dans la commune
  3. Station d'épuration
  4. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  5. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  6. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  8. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  9. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  10. « Orthodromie entre Le Brusquet et Digne-les-Bains », surfr.distance.to(consulté le).
  11. « Station Météo-France « Digne les Bains », sur la commune de Digne-les-Bains - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  12. « Station Météo-France « Digne les Bains », sur la commune de Digne-les-Bains - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  14. Village desservi par la D900
  15. Bus ligne Digne les Bains > La Javie
  16. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence,(lire en ligne), p.39.
  17. ab etcMinistère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement,Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 5 juillet 2012
  18. a etbDossier départemental sur les risques majeurs 2008,p. 95.
  19. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008,p. 80.
  20. Formulaire de recherche,base Dicrim, consultée le 4 juillet 2011
  21. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis au Brusquet »,Sisfrance, mis à jour le1er janvier 2010, consulté le 5 juillet 2012
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  23. Bénédicte et Jean-JacquesFénié,Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest,coll. « Sud Ouest Université »,, 128 p.(ISBN 978-2-87901-442-5),p. 100.
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Voir aussi

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