Le Béage est limitrophe de sept communes[1], dont cinq sont situées dans le département de l'Ardèche et deux dans le département de laHaute-Loire. Ces localités sont réparties géographiquement de la manière suivante :
Le territoire de la commune du Béage est traversé par leVeyradeyre (ou ruisseau la Veyradeyre), lequel prend sa source au lieu-dit du Bois des Seigneurs, en limite du territoire communal. Long de 16,6 kilomètres[8], ce ruisseau se jette dans laLoire, rattachant ainsi le territoire de la commune aubassin de la Loire, alors que le territoire de la plupart des autres communes de son département sont rattachées aubassin du Rhône.
Au, Le Béage est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,5 %), forêts (28,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), zones urbanisées (0,9 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'étymologie du Béage est à raisonner à partir deLo Biatge, son nomoccitan.WP:SOURCES Si l´on remonte dans le temps, « Le Béage », nom francisé, ne daterait que de la Révolution française (1790), époque où Le Béage fut érigé en commune. Plusieurs hypothèses essaient d'expliquer nom du village. Le Béage viendrait du latinpedagium (péage)WP:SOURCES en lien avec le commerce très ancien le long de cette voie. Le village est aussi nommé sous le nom de Bisatico et de Bidagiis (latin). D'aprèsRégis Sahuc, le village se serait aussi appelé « Arvermateia », ce qui aurait signifié « porte de l'Auvergne » ou des « Arvernes », tribu gauloise de cette région. Une autre hypothèse rapproche ce nom de Bisadge-Bisadgis qui signifie « le village aux deux chemins » (?), un chemin au centre du village qui se dirige vers le hameau de Chabanis et l'autre du Chastelas.https://lebeage.fr/decouvrir-le-beage/histoire-du-beage/
Borée, Le Béage, Les Estables et la Chartreuse de Bonnefoy sur la carte Cassini.
Ses origines et son nom paraissent liés au vieux chemin qui le traverse. En effet, deMontpezat-sous-Bauzon auMonastier avait existé un chemin très ancien venant de lavallée du Rhône appeléchemin du Pal. En 52av. J.-C.,Jules César et ses renforts seraient passés non loin du village (peut être à l'intérieur) pour aller impressionner lesArvernes. Le temps les aurait d'ailleurs forcés à fournir de gros efforts par six pieds de neige. Situé à mi-chemin, Le Béage connut un commerce renommé car ce village était un véritable relais pour les muletiers et autres charretiers qui, depuis le Midi, se rendaient auPuy-en-Velay (Anicium). On dénombrait d'ailleurs un grand nombre d'auberges. Après la Révolution, lesroyalistes étaient encore nombreux dans la région, et des troupes du Puy-en-Velay durent venir en renfort des forces locales pour maintenir l'ordre.
De nombreuses foires et marchés attiraient une grande foule au Béage où la plupart des habitants étaient à la fois paysans, commerçants, voituriers et bien souvent propriétaires de débit de boissons. On en comptait encore une trentaine dans les années 1940. Dans lesannées 1830, la population était environ de 2 400 habitants puis de 1 550 dans les années 1900 ; on n'en compte plus aujourd'hui que 318. Ce commerce laisse supposer que les origines du Béage remontent loin dans le temps car certains noms : « Chazales », du bas-latincasāle, « propre de la maison » (occitanChasals : les grandes maisons), « Crouste » (occitancrota : grotte, maison dans la terre), « Chabanis » (occitanchabana : cabane), témoignent de très anciens habitats. C´est certainement le regroupement des habitants à la croisée des deux chemins qui a donné naissance au village du Béage.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2022, la commune comptait 255 habitants[Note 1], en évolution de −0,78 % par rapport à 2016 (Ardèche : +2,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La Foire Grasse (concours de bovins gras) a lieu chaque année, trois semaines avantPâques.
La soirée « Maôche » (spécialité traditionnelle : panse de porc farci avec du chou et de la chair à saucisses) organisée chaque année le week-end du 11-Novembre.
Le vide-greniers a lieu chaque année, le dernier samedi de juillet.
La Fête du village du Béage a lieu chaque année, le dernier dimanche de juillet. Cette fête s'accompagne d'un défilé de chars fleuris, et d'un vide-grenier.
De nombreux bals et évènements, organisés par le Comité des Jeunes tout au long de l'année.
Le Salon du 4x4 du Béage avait lieu chaque année, le dernier week-end de mai.
Le village comporte de nombreux commerces et services :
un bar, un hôtel, un restaurant ;
un snack, une épicerie, une station-service ;
une boulangerie ;
une boucherie-charcuterie ;
un bureau de tabac-presse, épicerie, quincaillerie ;
un négoce de bétail ;
un garage automobile ;
une entreprise du BTP ;
un marchand de matériaux gros œuvre, transport ;
une école primaire, un bureau de poste, une gendarmerie, caserne de pompiers.
Lesannées 2000 ont vu la construction des lotissements, de la salle polyvalente, d'une caserne de sapeurs-pompiers. La rénovation du vieux village a également été faite, avec l'installation de pavés.
Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé àValence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de lapresse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du centre et sud Ardèche (Privas).
La communauté catholique et l'église du Béage (propriété de la commune) sont rattachées à laparoisse Notre-Dame de la Montagne, elle-même rattachée audiocèse de Viviers[21].
Les ruines de lachartreuse de Bonnefoy laissent apparaître la « maison haute » et la « maison basse ». Celle-ci fut la plus haute de France, avec une altitude de 1 310 m.
Lamaôche, (« maucha » en occitan se prononce [mauSo]), panse de cochon farcie à la chair à saucisses et aux choux. Cuite très longtemps à l'eau.
Labombine, composée de pommes de terre, accompagnée de carottes, d'oignons, de morceaux de lard (ou d'agneau, ou de pied de veau…) et parfumée à la feuille de laurier.
Lapogne,WP:SOURCES brioche en forme de couronne, faite à partir de farine, œufs et beurre et parfumée à la fleur d'oranger.
Aimé Grasset, aviateur, né le au Béage. Pilote d'essai, pionnier du vol à voile, héros de la Grande Guerre, il fut au début des années 1920 l’un des premiers pilotes de ligne de l’histoire de l’aviation civile. Il disparaît en 1924 aux commandes de son avion qui s'écrase près de Jihlava (République Tchèque) alors qu'il assure la liaison Prague - Vienne - Budapest[26].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)