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Laz

48° 08′ nord, 3° 50′ ouest
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Pour les articles homonymes, voirLaz (homonymie).

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Pour les articles ayant des titres homophones, voirLaze.

Laz
Laz
Façade sud de l'église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis.
Blason de Laz
Héraldique
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementFinistère
ArrondissementChâteaulin
IntercommunalitéCommunauté de communes de Haute Cornouaille
Maire
Mandat
Annick Barré
2020-2026
Code postal29520
Code commune29122
Démographie
GentiléLaziens
Population
municipale
684 hab.(2022en évolution de +2,86 % par rapport à 2016)
Densité20 hab./km2
Population
agglomération
14 934 hab.
Géographie
Coordonnées48° 08′ nord, 3° 50′ ouest
AltitudeMin. 31 m
Max. 301 
m
Superficie34,44 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionChâteauneuf-du-Faou
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Briec
LégislativesSixième circonscription
Localisation
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Laz
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Laz
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Laz
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Laz
Liens
Site webwww.laz.frVoir et modifier les données sur Wikidata
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Laz[laz] est unecommune dudépartement duFinistère, dans larégionBretagne, enFrance.

Géographie

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Situation

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Laz est en partie situé dans lepays Dardoup.

Les limites communales de Laz.
Communes limitrophes deLaz
Saint-ThoisChâteauneuf-du-FaouSaint-Goazec
EdernLaz
TrégourezCorayLeuhan

Relief

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Laz est située dans lecanton de Châteauneuf-du-Faou (Finistère), au cœur d'une région vallonnée et boisée appeléeMenez Du ou Montagnes Noires, qui s'étend sur une trentaine de kilomètres entre la commune deGourin à l'est et celle deGouézec, à l'ouest. Lefinage de Laz est traversé par deux chaînons parallèles (en fait descrêtes appalachiennes), orientés est-nord-est - ouest-sud-ouest : celui du nord, nommé « Forêt de Laz » (pour l'essentiel située dans la commune deSaint-Goazec), culmine à304 mètres à Roc'h an Aotrou, formant à cet endroit la limite communale entre Laz et Saint-Goazec, et se prolonge vers l'ouest - sud-ouest par des buttes moins élevées comme celles situées près de Kermengelen qui atteignent un peu plus de220 mètres d'altitude ; un deuxième alignement de hauteurs, situé plus au sud du territoire du territoire communal, est constitué par le prolongement occidental des Montagnes Noires, nommé localement « Montagne de Laz », culmine à264 mètres d'altitude et forme aussi un temps limite communale avec Saint-Goazec ; il traverse totalement la partie sud de la commune : le Menez Kermez, très entamé par les extractions de pierre de la carrière du Plessis, atteint247 mètres et, plus au sud-ouest, on rencontre encore une altitude de239 mètres entre Fautou Braz et Roz ar Guir. La dépression située entre les deux chaînons précités s'abaisse jusqu'à environ180 mètres par endroits et abrite le bourg de Laz, situé vers230 mètres d'altitude. À l'extrême-nord, le finage communal descend en pente forte jusqu'à la rive gauche de l'Aulne (canal de Nantes à Brest) qui se situe seulement à34 mètres d'altitude, et est échancré par de modestes affluents de l'Aulne qui y ont creusé des vallons boisés comme celui du ruisseau de Moniven au nord-est, qui forme lui aussi limite communale avec Saint-Goazec, ou celui, au nord-ouest, qui forme limite communale avecSaint-Thois. À l'extrême-sud, le finage communal descend jusqu'à la rive droite de l'Odet (à cet endroit proche de sa source qui se situe en Saint-Goazec) qui coule à une altitude variant de128 mètres près de Coat Bihan à son entrée sur le territoire communal à97 mètres à sa sortie, formant limite avec la commune deLeuhan.

  • voir la légende ci-après
    Carte topographique de la commune deLaz.

La commune, à l'habitat très dispersé en petits villages que l'on qualifierait dehameaux en d'autres régions, offre aux promeneurs et habitants des sites et des points de vue exceptionnels (dont un dénommé justement « Le Point de vue »), donnant au sud sur la vallée de l'Odet et au nord sur l'Aulnecanalisée (Canal de Nantes à Brest) et ses tranquillesécluses.

  • Les rochers du Laz dans les Montagnes Noires (revue du Touring-club de France, 1936).
    Les rochers du Laz dans lesMontagnes Noires (revue du Touring-club de France, 1936).
  • La Montagne de Laz vue depuis Kervéguen en Leuhan ; au premier plan, la vallée de l'Odet.
    La Montagne de Laz vue depuis Kervéguen enLeuhan ; au premier plan, la vallée de l'Odet.

Hydrographie

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Pour un article plus général, voirRéseau hydrographique du Finistère.

La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par l'Aulne, le canal de Nantes à Brest, l'Odet, le ruisseau du Pont neuf[1] et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].

L'Aulne, d'une longueur de144 km, prend sa source dans la commune deLohuec et se jette dans larade de Brest en limite deLandévennec et deRosnoen, après avoir traversé27 communes[3]. Les caractéristiqueshydrologiques de l'Aulne sont données par lastation hydrologique située sur la commune deChâteauneuf-du-Faou. Le débit moyen mensuel est de 22,5 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 417 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 436 m3/s, atteint le même jour[4].

Lecanal de Nantes à Brest est un canal, chenal et un estuaire et un cours d'eau naturel navigable sur une grande partie de son cours, d'une longueur de364 km. Il prend sa source dans la commune deNort-sur-Erdre et se jette dans laLoire àNantes[5].

L'Odet, d'une longueur de63 km, prend sa source dans la commune deSaint-Goazec et se jette dans l'anse deBénodet entre les communes deCombrit et deBénodet, après avoir traverséonze communes[6]. Les caractéristiqueshydrologiques de l'Odet sont données par lastation hydrologique située sur la commune deLeuhan. Le débit moyen mensuel est de 0,393 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 9,76 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 10,7 m3/s, atteint le même jour[7].

  • L'Odet près d'Hindréau (pont de la D 6, limite communale entre Laz et Leuhan).
    L'Odet près d'Hindréau (pont de la D 6, limite communale entre Laz et Leuhan).
  • L'Odet à Pont-Orven (D 51, limite communale entre Laz et Leuhan).
    L'Odet à Pont-Orven (D 51, limite communale entre Laz et Leuhan).
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Laz[Note 3].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat du Finistère.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[9]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[10]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[11]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[12],[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 352 mm, avec17,3 jours de précipitations en janvier et1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deCoray à8 km àvol d'oiseau[14], est de11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 423,1 mm[15],[16]. La température maximale relevée sur cette station est de36,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de−10,7 °C, atteinte le[Note 4].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Laz est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17].Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauneuf-du-Faou, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[18]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d'occupationPourcentageSuperficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu0,8 %28
Extraction de matériaux1,2 %41
Terres arables hors périmètres d'irrigation28,2 %954
Prairies et autres surfaces toujours en herbe5,1%187
Systèmes culturaux et parcellaires complexes38,9 %1318
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants2,3 %79
Forêts de feuillus3,2 %110
Forêts de conifères6,3 %213
Forêts mélangées4,2 %142
Landes et broussailles5,5 %185
Forêt et végétation arbustive en mutation3,8 %129
Source :Corine Land Cover[21]

Toponymie

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Le nom « Laz » provient probablement du vieux celte « lath » (signifiant « lieu élevé »)[22]. Une autre hypothèse indique que le nom « Laz » proviendrait dugallois « ladd » (le double « d » se prononce « z » en gallois), signifiant « meurtre » ; ce nom s'expliquerait par le fait qu'autrefois cette région très forestière était dangereuse pour les voyageurs et que de nombreux meurtres s'y commettaient, sans parler des nombreux loups présents dans la région[réf. nécessaire], mais ce n'est là qu'une hypothèse moins probable. Le nom s'est aussi écrit « Las » auXVIIIe siècle[23].

Histoire

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Antiquité

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Statuette sculptée sur les deux faces représentantMercure, trouvée à Laz (Musée de Bretagne, Rennes).

Historiquement, la commune fut au cœur d'une région chargée d'événements, avec une colonisationromaine attestée, une évangélisation par les fameuxsaints bretons et des traces duMoyen Âge dans quelques monuments et beaucoup de toponymes.

Moyen Âge

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L'histoire devient plus connue à compter duXVe siècle et particulièrement riche à partir duXVIIe siècle.

Les origines de la paroisse

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La paroisse de Laz serait issue du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive deTrégourez. Un saint dénommé saint Bertuald (saint par ailleurs inconnu qui n'est probablement pasBertwald de Cantorbéry) aurait fait don de son ermitage, situé dans l'actuel hameau de Lanverzet, à l'abbaye de Landévennec[22].

Le bourg initial aurait été situé au village de Ker Vorn, sur un replat au pied de la « Montagne de Laz » et le bourg aurait été déplacé à son emplacement actuel à une date inconnue.

Guillaume Anceau,écuyer originaire de la paroisse de Laz,connétable deGuingamp, soutintCharles de Blois pendant laguerre de Succession de Bretagne et fut fait prisonnier lors de labataille d'Auray en 1364[22].

La baronnie de Laz

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Labaronnie de Laz, dont l'origine est inconnue, comprenait auXVe siècle

« la partie de laCornouaille qui s'avançait en pointe dans le pays dePoher, du bourg deCoray jusqu'à quelquestoises de la ville deChâteauneuf-du-Faou. […] Elle comprenait la vaste paroisse de Laz, dontSaint-Goazec ne formait qu'unetrève, la presque totalité deTrégourez et enfin une notable partie de Coray. […] Le chef-lieu en était le château de Laz, qui s'élevait au bourg de ce nom, au bord d'un des anciens chemins mettantCarhaix en communication avec la mer. Aucun vestige n'en subsiste […]. Il fut en effet abandonné de bonne heure par ses seigneurs, qui en arrivèrent à oublier le chef-lieu de leur seigneurie. Lesaveux […] le passaient sous silence, mentionnant en première ligne le manoir de Trévaré (manoir de Trévarez), qui n'était qu'un arrière-fief de Laz, possédé en 1486 par un certain Jehan Droniou […]. Les descriptions données dans les aveux laissent deviner la vie dont il était le centre. Outre le château, qui possédait une bibliothèque choisie, et ses dépendances immédiates, on y parle d'une boulangerie, d'un four avec fournil, d'un “pavillon pour le carrosse”, d'écurie, volière, maison à pressoir, étables et autres bâtiments de la métairie, jardin, puits, vivier, etc. […] Non loin du château s'élevait une chapelle sous le vocable de Notre-Dame. Unechapellenie de trois messes par semaine y était desservie, entretenue sur les revenus de la seigneurie »

— R. Delaporte, « Notice sur les seigneuries de La Roche-Helgomarc'h, Laz et Botiguigneau »[24].

Plusieurs seigneuries relevaient de la baronnie de Laz : Coatbihan, Kerorhant, Les Salles, Stancorven, Rosilis-Ploué, Guern-an-Bastard et Le Plessis dans la paroisse de Laz, Kerbigodou et La Salle-Penquélen dans la trève de Saint-Goazec, La Villeneuve, Crec'hanveil et Kerguiridic en Trégourez, Keromnès en Coray. Le baron de Laz étaitpremier prééminencier dans des églises et chapelles avoisinantes comme celles de Saint-Germain, de Notre-Dame et de Saint-Augustin en Laz, de Notre-Dame de Trévaré [Trévarez], de Saint-Pierre et de La Madeleine en Saint-Goazec, de Saint-Idunet et de Notre-Dame-de-Ponthouar en Trégourez[24].

À partir de 1486, la baronnie de Laz appartient à lafamille de Laval. En 1486, les seigneurs de Laz font extraire duschiste ardoisier au lieu-ditMengleuz-Moguer enSaint-Goazec[25].

En 1576, le roi de FranceHenri III annexa aumarquisat de La Roche-Laz (enSaint-Thois) qu'il venait de créer au profit deTroilus de Mesgouez la seigneurie de Botiguigneau[26] et la baronnie de Laz. Après le décès de ce dernier, qui n'eut pas d'enfant, le marquisat et la baronnie, dont sa nièce Anne de Coatanezre hérita, passa par son mariage avec Charles de Kernezné aux mains de cette famille qui habitait le manoir de Trévarez[27] enSaint-Goazec.

Article détaillé :Saint-Thois#La seigneurie de La Roche-Helgomarc'h et le marquisat de La Roche-Laz.

Époque moderne

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Unaveu d'Anne de Laval concernant la seigneurie de Kergorlay[28] date de 1543[29].

En 1592,Guy Éder de La Fontenelle, sinistrebrigand-ligueur, s'abrita un temps dans la forêt de Laz pour commettre ses exactions dans les régions avoisinantes[30].

La juridiction du marquisat de La Roche-Laz tint ses audiences alternativement à Laz et àBriec :

« La juridiction était exercée par […] des officiers,sénéchal,bailli, et procureur fiscal, assistés de cinq à six sergents, et d'environ dix-huit procureurs qui cumulaient le plus souvent leur charge avec les fonctions de notaire. Les audiences se tenaient assez régulièrement de quinzaine en quinzaine, alternativement à Laz et Briec, en exécution d'un arrêt duParlement de 1665. Il y avait un auditoire[31] dans chacune de ces localités. Les prisons se trouvaient à Laz où se voyait aussi un pilier armorié aux armes de la juridiction avec cep et collier servant depilori ; lesfourches patibulaires à quatrepiliers s'étaient autrefois élevées à proximité du bourg, mais depuis longtemps elles étaient ruinées. […] Les juges seigneuriaux se déchargeaient en effet très volontiers sur les officiers dessénéchaussées du soin de poursuivre les criminels[32]. »

Les marquis de La Roche-Laz tiraient profit des pêcheries, louées à un prix élevé, exploitées dans l'Aulne et l'Odet, ainsi que du bois des nombreuses forêts avoisinant Laz où, auXVIIIe siècle, la marine venait, depuis Brest et Lorient, faire des coupes nombreuses et importantes[33].

En 1648, Charles de Kernezné, marquis de La Roche-Helgomarc'h et baron de Laz, obtient parlettres patentes l'autorisation de faire tenir à Laz un marché tous les mardis.

En, le pèreJulien Maunoir prêcha uneMission à Laz (et une à Saint-Goazec en) ; c'est en cette occasion que la famille de Kernezné s'engagea à financer en partie la construction de la nouvelle église et que furent créées lesconfréries des Trépassés et du saint Rosaire, à l'origine des deux retables qui se trouvent encore dans l'église. Ses grandes dimensions étonnent, mais s'expliquent par le projet d'en faire un lieu de pèlerinage pour la Vierge miraculeuse de Trévarez, finalement restée dans la chapelle Notre-Dame-des-Portes à Châteauneuf-du-Faou. Les ennuis deLuc Joseph de Kernezné, compromis dans laconspiration de Pontcallec, et en bonne partie alors ruiné, expliquent que la famille de Kernezné ne finança finalement que le bois et la charpente. L'ancienne église datant duXVe siècle, dédiée àsaint Germain et située deux cents mètres plus au sud continua à être aussi utilisée pendant une vingtaine d'années. Sa ruine existe encore sur lecadastre de 1834.

Carte de Cassini de Laz et de ses environs (1784).

L'hôpital de charité de Laz, fondé parChristophe-Paul de Robien existe depuis 1775 et existait encore en 1850, de même qu'une prison[34].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Laz en 1779 :

« On y compte 2 400 communiants[35], y compris ceux de Saint-Goazec, satrève. […] Cette paroisse est située près des Montagnes Noires, qui occupent une partie de son territoire du côté du sud. On y remarque des terres bien cultivées et une quantité prodigieuse delandes, dont le sol pierreux et stérile ne mérite pas les soins du cultivateur[36]. »

Révolution française

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La paroisse de Laz et satrève de Saint-Goazec, qui comprenaient alors 332feux, élurent quatre délégués (Joël David, Ambroise Bizien, Joseph Le Guével, Louis Le Duigou), pour les représenter à l'assemblée dutiers-état de lasénéchaussée de Quimper au printemps 1789[37].

Le, desdomaniers deTrégourez et Laz envahirent lemanoir de Trévarez[23].

Au printemps 1796, chargés parDe Bar « de rallier des mécontents du côté deCarhaix et d'étendre l'insurrection dans le Finistère, des racoleurs parcoururent les campagnes deLangolen,Coray,Trégourez,Leuhan, Laz, prenant le nom des déserteurs, des conscrits et même des hommes mariés, et les avertissant, avec des menaces, de se tenir prêts quand on viendrait les réunir »[38].

Sous leConsulat, unchouan, Le Goff, garçon-meunier àPont-Croix (Finistère), dit « La Grandeur », qui faisait partie de la bande qui assassinaYves Marie Audrein, évêque de Quimper, fut abattu dans un hameau de Laz après des combats entre cette bande de chouans et des militaires « bleus » (troupes républicaines) le 27 pluviôse an IX ().

Marquée par la période révolutionnaire, celle des guerres deChouannerie et une terre ingrate, la commune ne connaîtra son essor qu'à compter du milieu duXIXe siècle, lorsque lesamendements et d'autres techniques agricoles en permettent la mise en valeur.

Jacques Cambry écrit : « La forêt de Laz nourrit une telle quantité deloups, desangliers, qu'ils désespèrent les cultivateurs : ils sont obligés de veiller la nuit dans les communes, pour éloigner ces animaux. On trouve desdaims, descerfs, des biches, deschevreuils, desblaireaux, deshermines, desbelettes et desrenards dans cette forêt : ils n'y sont plus en aussi grand nombre. Les malfaiteurs ont de tout temps choisi cette retraite : elle les met à l'abri des poursuites de la justice »[39].

LeXIXe siècle

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La première moitié duXIXe siècle

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En 1843, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent Laz : pour une superficie totale de3 428 hectares, la commune possède alors1 122 ha de terres labourables,106 ha de prés et pâtures,92 ha de bois (la forêt de Laz, d'une superficie de400 ha et qui appartenait alors à Madame de Pont-Bellanger, propriétaire du manoir de Trévarez, est située en majeure partie dans la commune de Saint-Goazec),56 ha de vergers et jardins,1 806 ha de landes et incultes. Six moulins existaient alors (Le Ster, Stan-Corvan, Tréveil, Kerguéré, du Plessis). Les auteurs précisent que « Laz est situé sur un plateau d'où l'on jouit d'une superbe vue » et « on parle lebreton »[40].

L'épidémie de scarlatine de 1851

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En 1851 une épidémie descarlatine se répand dans toute la région de la montagne de Laz ; le docteur Le Breton, médecin dans l'arrondissement de Châteaulin, écrit : « La scarlatine attaquait surtout les jeunes enfants et comme pour eux, dans le pays, on n'appelle jamais ni médecin ni prêtre, on apprenait à la foire au bourg leur maladie et leur mort. D'ailleurs, les habitants de la campagne, persuadés que la scarlatine a une marche fatale comme lavariole, se gardaient pour la plupart d'appeler un médecin près de leur enfant, leur prodiguaient le vin et les excitants de toute espèce, leur fournissaient tout ce qu'ils pouvaient demander et négligeaient entièrement les plus simples précautions hygiéniques »[41].

L'affaire Douglas

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James Charles Whyte, dit lord Douglas (c'était lepatronyme de sa mère) est un riche et excentrique anglais né en 1820 enÉcosse, séparé de son épouse, qui vivait dans un manoir de Laz. Il avait les cheveux roux raison pour laquelle il était surnommé "Barbe Rouge". En 1866, il prit à son service comme gardeuse de vaches une fillette de 6 ans, Marie Yvonne Louarn[Note 6]. Une dizaine d'années plus tard, elle devint sa maîtresse, ce qui fit scandale. Douglas s'en sépara alors et elle se maria en 1877 avec un journalier de Laz, Louis Bilien. Mais, quelques mois après son mariage, elle s'enfuit avec Douglas, probablement enGrande-Bretagne, après que celui-ci eut mis en vente sa propriété de Laz, ce qui provoqua un nouveau scandale qui défraya la chronique[42].

La deuxième moitié duXIXe siècle

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Frank Davies[43] fait cette description de la campagne aux alentours de Laz etSaint-Goazec dans un livre publié initialement en anglais en 1875 : « Chaquefourré, à une certaine distance de la ville, abrite un renard, unloup ou un sanglier. Et plus, dans certains d'entre eux, comme Laz, Coat-Quéinnec et Kilvern [en Saint-Goazec], on trouve chacune de ces espèces et même des chevreuils et du plus petit gibier »[44].

La présence de loups a provoqué de nombreux récits plus ou moins imaginaires, comme celui-ci :

« Dans le marais du Yeun Merdy (Yeur ar Maerdi), entre Laz et Trégourez, un paysan qui s'appelait Yann Guernastang s'était égaré […] ; il s'enfonça sans le marais. Il appela au secours tout en récitant des dizaines d'Ave Maria. Un loup passa alors à côté de lui et s'approcha. L'homme lui saisit la queue en poussant un grand cri. Effrayé, le loup bondit et le sortit du marais. Sur quoi le paysan dit : “Gwelloc'h un taol fardelat ewit kantAve Maria, c'est-à-dire « Mieux vaut un bon coup de rein que trente-sixAve Maria»[45]. »

En 1862, lechemin de grande communicationno 3, allant deRosporden àChâteauneuf-du-Faou, et passant par Laz, est livré à la circulation, excepté sur une longueur de 1 800 mètres, dans la Montagne de Laz, qui est en voie d'achèvement[46]. En 1869, le chemin de grande communicationno 41 allant deChâteaulin àRoudouallec et passant par Laz est empierré, son tracé rectifié, et un petit pont construit à Roscannou enGouézec sur un affluent de l'Aulne[47].

En 1877, le conseil municipal de Laz demande le rétablissement de ses quatre foires « qui avaient été supprimées jadis […] Les foires de Laz donneront lieu à d'importantes transactions de bouvillons d'élevage venant du Léon, en bœufs d'âge, retournant sur le versant nord [de l'Aulne] pour y être engraissés. Les moutons seront conduits en fortes quantités. Le cheval, ditbidet, y sera aussi amené […] ». LeConseil général du Finistère donna un avis favorable alors que des demandes antérieures, par exemple en 1871, avaient été refusées[48].

Un rapport duConseil général du Finistère indique en août 1880 que Laz fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles[49].

En, une épidémie depetite vérole sévit à Laz, faisant plusieurs victimes[50].

Jean Cosquer[51], cultivateur, soldat du118e régiment de ligne, fut condamné à mort par le conseil de guerre pour « voies de fait » et « outrages » en. Sa peine fut commuée en 10 ans de détention, avec dégradation militaire[52].

LeXXe siècle

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Laz : le monument aux morts.

LaBelle Époque

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Dans un rapport daté de, le préfet du Finistère indique qu'à Laz « seulement un tiers de la population comprend le français »[53].

Déclarée d'utilité publique le, la ligne ferroviaire à voie métrique desChemins de fer départementaux du Finistère allant deChâteauneuf-du-Faou àRosporden, longue de 39 km, fut mise en service le. Elle desservait les gares deSaint-Thois-Pont-Pol, Laz,Trégourez, Guernilis,Coray,Tourc'h, Bois-Jaffray-Saint-Guénal etElliant. Elle ferma dès 1933 /1935 ?

La Première Guerre mondiale

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Lemonument aux morts de Laz[54] porte les noms de 66 soldatsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale. Parmi eux, quatre au moins (Joseph Balaven, Louis Calvary, Pierre Calvez, Jean Marie Riou) sont morts sur le front belge lors de laCourse à la mer, deux (Hervé Le Du[55] et Pierre Morvan[56]) au moins sont décédés dans lesBalkans alors qu'ils étaient membres de l'Armée française d'Orient, la plupart des autres sont décédés sur le sol français.

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Laz[54] porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale. Parmi elles, un soldat, Louis Rospars[57] qui fut décoré de laCroix de guerre avec palmes ; un autre soldat, Joseph Le Du[58] est mort en captivité en Allemagne.

Alain Le Bris, né le àQuimper, entré dans le réseau de résistanceVengeance au printemps 1943, en même temps que son frère Corentin Le Bris (né en 1924), participa au maquis de Laz-Saint-Thois, implanté principalement dans le bois du Plessis, dirigé par Morillon, fut arrêté en mai 1944 à la chapelle de Lorette enPlogonnec en mai 1944 et déporté aucamp de concentration deBuchenwald (il décéda en 1964 des suites de sa déportation). Ce maquis devint à partir de juillet 1944 le « bataillon Normandie », basé à Kerallé enLeuhan et au Plessis en Laz ; il fut dirigé à partir de son parachutage dans le cadre de l'opération Jedburgh le par le capitaine Jean Bernard[59].

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

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Six soldats originaires de Laz (François Grall, Jean Le Guen, Louis Le Berre[60], Yves Nédélec[61], Noël Queffelec[62], Louis Riou) sont morts pendant laguerre d'Indochine et deux (Antoine Herpe, Raymond Keraval) pendant laguerre d'Algérie[63].

La discothèqueLe Point de Vue ouvre en 1971 ; elle compte rapidement deux salles aux ambiances différentes, l'une rentre, l'autre pour les plus jeunes, attirant au plus fort de son activité parfois près de2 000 personnes. Le la discothèque est détruite par un incendie, mais est restaurée et rouvre en 1998. Les mesures sanitaires prises pour lutter contre lapandémie duCovid 19 entraînent la fermeture de la discothèque en 2021 et sa mise en vente[64].

LeXXIe siècle

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La société « Total Solar », une filiale du groupeTotal pour les énergies nouvelles, projette d'installer38 880 panneaux solaires dans les 62 hectares des anciennes carrières du Plessis ; cette centrale photovoltaïque a ouvert fin 2023 (inaugurée le) et peut alimenter l'équivalent de 10 000 foyers en électricité et est lors de sa mise en service la plus importante de Bretagne[65].

Le trou de l'ancienne carrière du Plessis constitue une réserve d'eau potable, pour l'instant inexploitée, mais à l'avenir son volume d'eau pourrait alimenter le bassin de l'Odet en période d'étiage pou apporter un volume complémentaire pour la production d'eau potable[66].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires de Laz
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
avant 1819après 1819M. De Kernezne Constructeur du clocher de l'église de Laz
19451977Nicolas Le Clec'hSFIOPS 
19772001Annick BarréUDFDirectrice duDomaine de Trévarez
20012014Vital LouarnDVG 
2014en coursAnnick BarréUDICadre retraitée

Jumelages

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[68].

En 2022, la commune comptait 684 habitants[Note 7], en évolution de +2,86 % par rapport à 2016 (Finistère : +2,16 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 2801 3831 1331 2911 3581 4291 4041 5551 433
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 2421 2511 2501 2011 2091 2381 2451 2031 313
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 3891 4121 4641 3831 3841 3701 2901 2111 115
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
1 025996863786706694744753696
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
665683684------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puisInsee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Après avoir culminé dans lesannées 1920, la population a régulièrement décru depuis. Ces cinq dernières années, une nouvelle population s'installe progressivement, beaucoup travaillant à Châteauneuf-du-Faou,Briec,Quimper,Carhaix et participe au renouveau du bourg et des villages.

Monuments et sites

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  • Vues extérieures de l'église Saint-Germain et Saint-Louis
  • Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, façade occidentale 1.
    Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, façade occidentale 1.
  • Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, façade occidentale 2.
    Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, façade occidentale 2.
  • Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, le chevet.
    Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, lechevet.
  • Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, bas-relief de la Résurrection ornant la face ouest du collatéral nord.
    Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis,bas-relief de laRésurrection ornant la face ouest ducollatéral nord.
  • Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, statue de la Vierge au chevet de l'église.
    Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, statue de laVierge au chevet de l'église.
  • Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, statue d'un cavalier au chevet de l'église.
    Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, statue d'un cavalier au chevet de l'église.
  • Vues intérieures de l'église Saint-Germain et Saint-Louis
  • Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, vue intérieure d'ensemble.
    Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, vue intérieure d'ensemble.
  • Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, le retable des Âmes du Purgatoire (François Favennec, XVIIIe siècle).
    Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, le retable des Âmes du Purgatoire (François Favennec,XVIIIe siècle).
  • Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, le retable du Rosaire (François Favennec, XVIIIe siècle).
    Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, le retable du Rosaire (François Favennec,XVIIIe siècle).
  • Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, le retable du Rosaire, panneau central (François Favennec, XVIIIe siècle).
    Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, le retable du Rosaire, panneau central (François Favennec,XVIIIe siècle).
  • Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, partie supérieure du maître-autel avec les statues de saint Germain (à gauche) et de saint Louis (à droite).
    Église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Louis, partie supérieure du maître-autel avec les statues de saint Germain (à gauche) et de saint Louis (à droite).
  • Église paroissiale Saint-Germain et Saint-Louis, partie inférieure du maître-autel, ou « autel des Trépassés ».
    Église paroissiale Saint-Germain et Saint-Louis, partie inférieure du maître-autel, ou « autel des Trépassés ».
  • Église paroissiale Saint-Germain et Saint-Louis, vitrail représentant « Saint Germain guérit la fille d'un tribun breton ».
    Église paroissiale Saint-Germain et Saint-Louis, vitrail représentant « Saint Germain guérit la fille d'un tribun breton ».
  • Église paroissiale Saint-Germain et Saint-Louis, statue de saint Louis.
    Église paroissiale Saint-Germain et Saint-Louis, statue de saint Louis.
  • Église paroissiale Saint-Germain et Saint-Louis, le « groupe trinitaire » (bois polychrome, XVIIe siècle).
    Église paroissiale Saint-Germain et Saint-Louis, le « groupe trinitaire » (bois polychrome,XVIIe siècle).
  • Église paroissiale Saint-Germain et Saint-Louis, l'archange saint Michel terrassant le démon (bois polychrome, XVIIe siècle).
    Église paroissiale Saint-Germain et Saint-Louis, l'archange saint Michel terrassant le démon (bois polychrome,XVIIe siècle).
  • Le calvaire de Laz : vue d'ensemble.
    Le calvaire de Laz : vue d'ensemble.
  • Le calvaire de Laz : partie sommitale (le Christ en croix et les deux larrons).
    Le calvaire de Laz : partie sommitale (leChrist en croix et les deux larrons).
  • Le calvaire de Laz : partie sommitale (Christ en croix entouré de deux anges aux calices).
    Le calvaire de Laz : partie sommitale (Christ en croix entouré de deux anges aux calices).
  • Le calvaire de Laz : partie sommitale (Le bon larron).
    Le calvaire de Laz : partie sommitale (Le bon larron).
  • Le calvaire de Laz : partie sommitale (Le mauvais larron).
    Le calvaire de Laz : partie sommitale (Le mauvais larron).
  • Le calvaire de Laz : Ecce Homo.
    Le calvaire de Laz :Ecce Homo.
  • Le calvaire de Laz : Pietà.
    Le calvaire de Laz :Pietà.
  • Le calvaire de Laz : statues de la Vierge, de saint Jean et, en bas, de saint Georges.
    Le calvaire de Laz : statues de la Vierge, desaint Jean et, en bas, desaint Georges.
  • Le calvaire de Laz : statue de saint Jean l'apôtre.
    Le calvaire de Laz : statue de saint Jean l'apôtre.
  • Le calvaire de Laz : Vierge de Pitié.
    Le calvaire de Laz :Vierge de Pitié.
  • Le calvaire de Laz : statue de sainte Marie-Madeleine.
    Le calvaire de Laz : statue desainte Marie-Madeleine.
  • Portail de l'ancien presbytère.
    Portail de l'ancien presbytère.
  • Bas-relief de l'éducation de la Vierge ornant l'entrée d'une propriété à proximité de l'église de Laz.
    Bas-relief de l'éducation de la Vierge ornant l'entrée d'une propriété à proximité de l'église de Laz.

Personnalités

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  • Françoise Magdeleine Josèphe de Kernezné[77], née le au manoir du Plessis en Laz, fut religieuse sous le nom de sœur Marie de Jésus ; à partir de 1786 supérieure dumonastère des Augustines, des religieuses hospitalières, àAuray, arrêtée un temps pendant laTerreur avant de se réfugier àLannion, puis d'être réélue supérieure du monastère d'Auray à plusieurs reprises entre 1811 et sa mort survenue le dans ce monastère où elle fut enterrée. Sa sœur Marie Félicité Céleste de Kernezné, née en 1755 aussi au manoir du Plessis, fut aussi religieuse dans ce même monastère[78].
  • Louise du Bot du Grégo, née le auchâteau de Trévarez, (à la limite entreSaint-Goazec et Laz), alors un simple manoir servant de relais de chasse, que son père, qui se prévalait du titre de marquis du Grégo et de la Roche-Helgomarc'h, possédait. Elle est mariée auvicomte de Pontbellanger, un noble d'origine normande ; elle participe comme lui à lachouannerie en 1793. Après l'émigration de son mari en Angleterre, on pense, sans en avoir la preuve, qu'elle devint la maîtresse duLazare Hoche dont elle fut l'une de ses espionne, contribuant à l'arrestation deCharette ; on dit à tort qu'elle aurait même dénoncée son mari, tué lors d'un combat àMédréac par des troupes républicaines ; on dit aussi qu'elle aurait contribué à l'échec de l'expédition d'Irlande de 1796, Hoche préférant sa galante compagnie à la préparation de l'expédition. On dit en fait beaucoup de choses sans en apporter la moindre preuve. Après la mort de son mari, elle épouse en 1797 lecolonel républicain Michel Bonté (qui deviendragénéral) et devient ensuitebaronne d'Empire. Elle décède le et son corps est inhumé dans la chapelle Saint Hubert de Trévarez avant d'être transféré dans le cimetière de Saint-Goazec[79].

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Laz, surWikimedia Commons
  • Laz,sur leWiktionnaire

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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Notes

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 29/07/2024 à 02:06 TU à partir des 648 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/1970 au 01/06/2024.
  2. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 04/03/2024 à 03:16 TU à partir des 50 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/08/2000 au 01/05/2008.
  3. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  4. Les records sont établis sur la période du au.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Marie Yvonne Louarn, née le à Laz.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de Laz » surGéoportail(consulté le 10 mai 2025).

Références

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  1. Sandre, « le ruisseau du Pont neuf »
  2. « Fiche communale de Laz », surlesystème d'information pour la gestion des eaux souterraines en Bretagne(consulté le)
  3. Sandre, « L'Aulne ».
  4. « Station hydrométrique « L'Aulne à Châteauneuf-du-Faou» », surL'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le).
  5. Sandre, « le canal de Nantes à Brest »
  6. Sandre, « l'Odet »
  7. « Station hydrométrique « L'Odet à Leuhan» », surL'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le).
  8. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  9. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  10. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  11. « Les zones climatiques en Bretagne. », surbretagne-environnement.fr,(consulté le).
  12. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  13. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  14. « Orthodromie entre Laz et Coray », surfr.distance.to(consulté le).
  15. « Station Météo-France « Coray Chat Eau », sur la commune de Coray - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  16. « Station Météo-France « Coray Chat Eau », sur la commune de Coray - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  17. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  18. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châteauneuf-du-Faou », surinsee.fr(consulté le).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  21. « Données statistiques sur les communes de Métropole communes; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », surCORINE Land Cover,(consulté le).
  22. abc etd« Laz : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Châteauneuf-du-Faou) », surinfobretagne.com(consulté le).
  23. a etbJean-François Boëdec, "Histoire secrète des Montagnes Noires", éditions des Montagnes Noires, 2012, [(ISBN 978-2-919305-28-5)]
  24. a etbR. Delaporte, « Notice sur les seigneuries de La Roche-Helgomarc'h, Laz et Botiguigneau »,Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1913, consultable surgallica.bnf.fr.
  25. Léna Gourmelen,Ardoise en Bretagne, Coop Breizh, 2008,(ISBN 978-2-84346-383-9).
  26. La seigneurie de Botiguigneau se trouvait en Châteauneuf-du-Faou
  27. L'ancien manoir de Trévarez-Saint-Goazec.
  28. La seigneurie de Kergorlay ou Guergorlay, unejuveigneurie duPoher, dépendait auXIVe siècle de lamaison de Montfort-Gaël et s'étendait auXVe siècle sur la totalité des paroisses deMotreff,Spézet, Laz etTrégourez, ainsi que sur des parties de celles deSaint-Goazec,Châteauneuf-du-Faou,Saint-Hernin etPlévin, voirhttp://www.motreff.fr/accueil_motreff/la_commune/historique
  29. Selon Bertrand de Boussillon,La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré, tome 4, 1895-1904, le document se trouve aux archives du département de Loire-Atlantique, voir surgallica.bnf.fr.
  30. J. Baudry,La Fontenelle le ligueur et le brigandage en Basse-Bretagne pendant la Ligue : 1574-1602, L. Durance, Nantes, 1920, consultable surgallica.bnf.fr.
  31. Lieu où se tenaient des audiences de justice.
  32. R. Delaporte, « Notice sur les seigneuries de La Roche-Helgomarc'h, Laz et Botiguigneau »,Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1913, consultable surgallica.bnf.fr.
  33. R. Delaporte, « Notice sur les seigneuries de La Roche-Helgomarc'h, Laz et Botiguigneau »,Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1913, consultable surgallica.bnf.fr.
  34. Jean-Pierre Goubert,Malades et médecins en Bretagne 1770-1790, Institut Armoricain de Recherches Historiques, 1974.
  35. Soit environ 3 000 habitants.
  36. Jean-Baptiste Ogée,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, 1779, consultable surarchive.org.
  37. "Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2
  38. Daniel Bernard,Recherches sur laChouannerie dans le Finistère, revue "Annales de Bretagne", 1937, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f112.image.r=Perguet.langFR
  39. Jacques Cambry, "Voyage dans leFinistère ou État de ce département en 1794 et 1795". Imprimerie-Librairie du Cercle Social, An VII 1799 (réédition "Société archéologique du Finistère", Quimper, 1999 [(ISBN 2-906790-04-4)])
  40. Jean-Baptiste Ogée, A. Marteville et P. Varin,Dictionnaire historique et géographique de la Province de Bretagne, 1843, consultable surbook.google.fr.
  41. Annick Le Douguet, "Guérisseurs et sorciers bretons au banc des accusés", éditions Le Douguet, 2017,(ISBN 978-2-9512892-5-3).
  42. Annick Le Douguet, "Violence au village", Presses universitaires de Rennes, 2014,(ISBN 978-2-7535-3294-6).
  43. Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs que vingt ans plus tard.
  44. Frank Davies,Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne, éditions des Montagnes Noires, 2012,(ISBN 978-2-919305-22-3).
  45. Témoignage de François Le Floch, de Laz, cité par François de Beaulieu,Quand on parle du loup en Bretagne, éditions Le Télégramme, 2004,(ISBN 2-84833-096-1).
  46. « Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère », 1862. Consultable surgallica.bnf.fr.
  47. « Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère », 1869, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564642h/f285.image.r=Laz.langFR
  48. « Commune de Laz. Demande de création de quatre foires »,Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1877, consultable surgallica.bnf.fr etRapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1871, consultable surgallica.bnf.fr.
  49. "Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4
  50. JournalLa Lanterne,no 3986, 20 mars 1888. Consultable surgallica.bnf.fr.
  51. Jean Cosquer, né le à Kerlochouarn en Laz, marié le àLa Roche-sur-Yon.
  52. L'Union agricole et maritime, numéro du 3 octobre 1890 etLe Petit Journal, numéro du 2 décembre 1890.
  53. Fanch Broudic,L'interdiction du breton en 1902 : laIIIe République contre les langues régionales, Spézet,Coop Breizh,, 182 p.(ISBN 2-909924-78-5).
  54. a etbMemorialgenweb.org - Laz : monument aux morts
  55. Hervé Le Du, né le à Laz, canonnier au242e régiment d'artillerie de campagne, mort des suites d'une maladie contractée en service le àBitola (alors enSerbie, actuellement enMacédoine)
  56. Pierre Morvan, né le à Laz,marsouin au57e régiment d'infanterie coloniale), disparu le lors de labataille de Sedd-Ul-Bahr (Turquie)
  57. Louis Rospars, né le à Laz, soldat au33e bataillon de chars de combat, tué à l'ennemi le (il semble qu'il ait été gazé dans son char) àJandun (Ardennes)
  58. Joseph Le Du, né le à Laz, mort en captivité en Allemagne le àAltengrabow (Allemagne)
  59. Les Amis de la Résistance du Finistère, "Résistants et maquisards dans le Finistère. Témoignages", Keltia Graphic, 2008,(ISBN 978-2-35313-030-6).
  60. Louis Le Berre, né le à Laz,marsouin au22e régiment d'infanterie coloniale, mort des suites de maladie contractée en service le àDalat (Annam)
  61. Yves Nédélec, maître-pilote à laflottille 4F, décédé le dans leGolfe du Tonkin
  62. Noël Queffelec, né le à Saint-Goazec,adjudant-chef aurégiment de marche du Cambodge, tué à l'ennemi le à Sway Rieng (Cambodge)
  63. https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=8846&dpt=29.
  64. Didier Déniel, « À Laz Le Point de Vue nstitution de la vie nocturne est à vendre. », surletelegramme.fr,(consulté le).
  65. JournalLe Télégramme, n° du 19 mars 2019 ;https://www.letelegramme.fr/bretagne/laz-un-projet-de-centrale-solaire-pour-10-000-foyers-10-10-2018-12103020.php etFrédéric Jacq, « Centrales solaires en Bretagne : un essor qui s'annonce tumultueux »,JournalLe Télégramme,‎(lire en ligne, consulté le).
  66. Frédéric Jacq, « Eau potable : comment la Bretagne compte puiser dans ses carrières »,JournalLe Télégramme,‎(lire en ligne, consulté le).
  67. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  68. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  69. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  70. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  71. http://piquetjm.ns5-wistee.fr/cybervillage/viewtopic.php?t=16&sid=193eaab713c9770de869d62188c96538
  72. François Favennec, menuisier et architecte auCloître-Pleyben
  73. http://ndoduc.free.fr/vitraux/htm8/eg_Laz.htm
  74. http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-germain-et-saint-louis-laz et Notice d'information touristique disponible dans l'église de Laz
  75. http://www.croix-finistere.com/commune/laz/laz.html
  76. http://fr.topic-topos.com/manoir-du-plessis-laz
  77. Fille de Joseph Marie de Kernezné (1722-1784) et de Marie Françoise Ursule de Coroller
  78. http://piquetjm.ns5-wistee.fr/cybervillage/viewtopic.php?p=379&sid=f25678c25357900da79099d517df42bd
  79. Erwan Chartier-Le Floch, « Louise du Bot du Grégo ou la vie trépidante d'une petite fille de Laz »,JournalLe Télégramme,‎(lire en ligne, consulté le).
v ·m
Plus de 3 500 habitants
Moins de 3 500 habitants
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