| Laurent Hénart | |
Laurent Hénart en 2014. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Président duParti radical | |
| – (10 ans, 3 mois et 6 jours) | |
| Élection | |
| Réélection | 21 octobre 2022 |
| Prédécesseur | Jean-Louis Borloo |
| Successeur | Nathalie Delattre |
| Président duMouvement radical | |
| – (3 ans, 9 mois et 3 jours) | |
| Avec | Sylvia Pinel(2017-2019) |
| Élection | |
| Prédécesseur | Création du parti |
| Successeur | Disparition du parti |
| Maire de Nancy | |
| – (6 ans, 2 mois et 29 jours) | |
| Élection | |
| Prédécesseur | André Rossinot |
| Successeur | Mathieu Klein |
| Secrétaire d'État chargé de l'Insertion professionnelle des jeunes | |
| – (1 an et 2 mois) | |
| Président | Jacques Chirac |
| Premier ministre | Jean-Pierre Raffarin |
| Ministre | Jean-Louis Borloo |
| Gouvernement | Jean-Pierre Raffarin III |
| Député français | |
| – (6 ans, 9 mois et 7 jours) | |
| Réélection | 11 septembre 2005 17 juin 2007 |
| Circonscription | 1re de Meurthe-et-Moselle |
| Législature | XIIe etXIIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UMP |
| Prédécesseur | Corinne Marchal-Tarnus |
| Successeur | Chaynesse Khirouni |
| – (1 an, 10 mois et 11 jours) | |
| Élection | 16 juin 2002 |
| Circonscription | 1re de Meurthe-et-Moselle |
| Législature | XIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UMP |
| Prédécesseur | Jean-Jacques Denis |
| Successeur | Corinne Marchal-Tarnus |
| Biographie | |
| Date de naissance | (57 ans) |
| Lieu de naissance | Laxou (France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | UDF-PRV(jusqu’en 2002) UMP-PRV(2002-2011) UDI-PRV(2011-2017) MR(2017-2021) PR(depuis 2021) |
| Diplômé de | IEP de Paris |
| Maire de Nancy | |
| modifier | |
Laurent Hénart, né le àLaxou (Meurthe-et-Moselle), est unhomme politiquefrançais.
Élu député deMeurthe-et-Moselle en 2002, il est secrétaire d'État chargé de l'Insertion professionnelle des jeunes de 2004 à 2005. Il est maire deNancy et vice-président de lamétropole du Grand Nancy de 2014 à 2020.
Membre de l’UMP puis de l’UDI, il préside leParti radical de 2014 à 2024 ainsi que leMouvement radical de 2017 à sa disparition en 2021.
Laurent Hénart a étudié à la faculté de droit de Nancy[1], et est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris.En 1993, après sonservice national, il devient collaborateur du groupeUDF à l'Assemblée nationale. Il rejoint ensuite, en 1998, comme juriste d’entreprise, la banqueSNVB[2].
En 2012, il bénéficie de la procédure[3] permettant aux anciens ministres d'exercer la profession d'avocat et prête serment aubarreau de Nancy[2]. Après sa défaite auxélections municipales de 2020 à Nancy, il rejoint le cabinet GB2A Avocats en tant qu’avocat associé[4].
Laurent Hénart fusionne les deux mouvements de jeunes du Parti radical pour former le mouvement desJeunes Radicaux en 1991, alors qu'il est étudiant àSciences-Po.
En 1995, il est élu conseiller municipal deNancy sur la liste d'André Rossinot, puis obtient la délégation de la jeunesse et du monde associatif. En 2001, il devient adjoint au maire, chargé de la culture et de la jeunesse. Il revalorise l'opéra de Nancy obtenant le label "opéra national" duministère de la Culture et de la Communication en 2006[5]. Il pilote également le chantier du centre régional des musiques actuelles, baptisé L'Autre Canal, qui ouvre ses portes en 2007.

Laurent Hénart se présente auxélections législatives de 2002 dans la1re circonscription de Meurthe-et-Moselle et est élu avec 54 % des suffrages face au député sortant,Jean-Jacques Denis (PS). Parmi les plus jeunes députés de l’Assemblée nationale, il est membre de la commission des Finances, et se fait connaître notamment pour son rapport sur le budget de l'enseignement supérieur, sur le mécénat et sur les lois de décentralisation.
Lors de la formation dugouvernement Jean-Pierre Raffarin III à la suite desélections régionales, il intègre le pôle « cohésion sociale » deJean-Louis Borloo, en tant que secrétaire d'État à l'Insertion professionnelle des jeunes. Benjamin du gouvernement, il participe à l'élaboration du plan de cohésion sociale, et porte l'accent sur la revalorisation de l'apprentissage et de l’ensemble des formations en alternance, convaincu qu’il est nécessaire de renforcer les passerelles entre formation et monde du travail.
À la suite de son éviction dugouvernement Dominique de Villepin en, il provoque une élection législative partielle en septembre 2005 et est réélu, intégrant cette fois la commission des affaires sociales.
En, il est désigné comme rapporteur du projet deloi pour l'égalité des chances. Face à la crise provoquée par l’amendement gouvernemental sur lecontrat première embauche, il est choisi avec trois autres parlementaires pour trouver une sortie de crise en négociation avec l’ensemble des partenaires sociaux, dont les représentants des organisations étudiantes.
Il est, à partir d’, et jusqu'à sa dissolutionen 2014, président de l'Agence nationale desservices à la personne. À sa tête, il lance avec Jean-Louis Borloo lechèque emploi service universel[6].
En, Laurent Hénart est réélu député de la1re circonscription deMeurthe-et-Moselle, en battantMathieu Klein avec 50,80 % des suffrages[7]. Il est membre dugroupe d'études sur le problème du Tibet deAssemblée nationale[8].
Laurent Hénart est désigné, le, par les militantsUMP pour conduire la liste du parti majoritaire enLorraine lors desélections régionales de 2010[9].
Il parvient à réunir autour de lui les personnalitésUMP locales et sa liste, qui s'ouvre auMouvement démocrate et auNouveau Centre, reçoit le soutien duParti radical de gauche, un cas unique en France[10]. Pour ces élections, les têtes de listes départementales seront lui-même enMeurthe-et-Moselle,Anne Grommerch enMoselle,Gérard Cherpion dans lesVosges, etGérard Longuet enMeuse.
Au second tour, la liste de Laurent Hénart se place en deuxième position avec 31,55 % des voix, contre 50,01 % pour la liste socialiste du président sortantJean-Pierre Masseret et 18,44 % à la listeFN[11].
Lors du second tour desélections législatives de 2012, il perd son mandat face à la socialisteChaynesse Khirouni, qui obtient 52,2 % des suffrages exprimés face à lui.

Le maire sortant deNancy,André Rossinot, ne se représentant pas, Laurent Hénart se déclare candidat en vue de l'élection municipale de 2014. Il conduit une liste UDI-UMP-MoDeM, associant 29 personnalités issues de la société civile (sur 55 candidats) et du monde socio-économique[12]. Sa liste l'emporte avec 52,91 % des voix face à celle de la gauche, conduite parMathieu Klein. Il est élu maire de Nancy par le conseil municipal le.
Le, il devient troisième vice-président de la Métropole du Grand Nancy[13], délégué à l'attractivité et rayonnement du territoire, à l'accueil des entreprises[14].
Candidat à sa succession lors desélections municipales de 2020, sa liste obtient 45,5 % des voix, étant devancée par celle deMathieu Klein dans un contexte de forte abstention (58 %)[15].
Il devient secrétaire général duParti radical en 2006[16], puis secrétaire général de l'UDI conjointement avecJean-Christophe Lagarde[17].
Après la démission deJean-Louis Borloo, en, il devient président du Parti radical par intérim. Candidat face àRama Yade, il est élu président du parti le suivant. Peu de temps après son élection, il est accusé par son adversaire de votes truqués. Rama Yade dénonce des irrégularités dans la liste des adhérents, gonflée, selon elle, en faveur du maire de Nancy[N 1]. En, le tribunal de grande instance de Paris déboute Rama Yade de sa plainte et la condamne à verser 51 000 euros de frais de justice à son parti et à Laurent Hénart[18].
Il soutientAlain Juppé pour laprimaire présidentielle des Républicains de 2016[19]. En, dans le cadre de l'affaire Fillon, il appelle le candidat LRFrançois Fillon à se retirer au profit d'Alain Juppé en vue de l'élection présidentielle[20],[21].
En, il se déclare favorable à la réunification du Parti radical valoisien et duParti radical de gauche[22]. Le, il est réélu président du parti avec 79 % des voix, dans le contexte de la fusion du parti avec le PRG à venir en décembre[23].
Fervent défenseur d'une réunification des deux partis radicaux (Parti radical valoisien et Parti radical de gauche), il déclare le à la tribune du congrès de Paris sur la réunification :« nos valeurs et notre analyse du monde sont les mêmes. Nos anciennes alliances sont obsolètes. Notre division n'a plus de sens. L'heure est venue d'être un mouvement politique indépendant, qui a vocation à se présenter à tous les scrutins sous ses couleurs ».
Par la suite, il copréside leMouvement radical, issu de cette fusion, avecSylvia Pinel. Début, quelques ex-PRG qui deviendront le « PRG-Le centre gauche » quittent le mouvement tandis que d'autres resteront au sein du Mouvement radical. Le, Laurent Hénart devient seul président du Mouvement radical qui deviendra le « Parti radical ».
Il est seizième sur la liste de la majorité présidentielle,« Besoin d'Europe », auxélections européennes de 2024. Mais la liste n'obtient que treize sièges, ce qui l'empêche d'être élu au Parlement européen.
Le 28 septembre 2024, il démissionne de la présidence du Parti radical, tout en restant membre de la direction de la formation. Il cède sa place àNathalie Delattre, jusqu'alors secrétaire générale du parti[24].
Le, il est nommé président du conseil d’administration deVoies navigables de France. Il est renouvelé le.
| Année | Nuance | Commune | Position | 1er tour | 2d tour | Sièges (CM) | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||||
| 2014[27] | UD | Nancy | Tête de liste | 11 744 | 40,47 | 1er | 15 418 | 52,91 | 1er | 42 / 55 | |
| 2020[28] | DVC | 6 348 | 34,70 | 2e | 9 533 | 45,46 | 2e | 12 / 55 | |||
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