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Laurent Fabius

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Pour les articles homonymes, voirFabius.

Laurent Fabius
Illustration.
Laurent Fabius en 2016.
Fonctions
Président du Conseil constitutionnel

(9 ans)
PrédécesseurJean-Louis Debré
SuccesseurRichard Ferrand
Ministre des Affaires étrangères et du Développement international[a]

(3 ans, 8 mois et 26 jours)
PrésidentFrançois Hollande
Premier ministreJean-Marc Ayrault
Manuel Valls
GouvernementAyraultI etII
VallsI etII
PrédécesseurAlain Juppé
SuccesseurJean-Marc Ayrault
Ministre de l'Économie, des Finances
et de l'Industrie

(2 ans, 1 mois et 8 jours)
PrésidentJacques Chirac
Premier ministreLionel Jospin
GouvernementJospin
PrédécesseurChristian Sautter
SuccesseurFrancis Mer
Président de l’Assemblée nationale

(2 ans, 9 mois et 16 jours)
Élection12 juin 1997
LégislatureXIe(Cinquième République)
PrédécesseurPhilippe Séguin
SuccesseurRaymond Forni

(3 ans, 6 mois et 29 jours)
Élection23 juin 1988
LégislatureIXe(Cinquième République)
PrédécesseurJacques Chaban-Delmas
SuccesseurHenri Emmanuelli
Président du groupe socialiste
à l'Assemblée nationale

(1 an, 6 mois et 18 jours)
Élection
LégislatureXe(Cinquième République)
PrédécesseurMartin Malvy
SuccesseurJean-Marc Ayrault
Premier secrétaire du Parti socialiste

(1 an, 2 mois et 25 jours)
Élection9 janvier 1992
PrédécesseurPierre Mauroy
SuccesseurMichel Rocard
Député européen

(2 ans, 8 mois et 8 jours)
Élection18 juin 1989
CirconscriptionFrance
Législature3e
Groupe politiquePSE
SuccesseurBernard Frimat
Premier ministre français

(1 an, 8 mois et 3 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
GouvernementFabius
LégislatureVIIe(Cinquième République)
CoalitionMajorité présidentielle
PSMRGPSU
PrédécesseurPierre Mauroy
SuccesseurJacques Chirac
Ministre de l'Industrie et de la Recherche

(1 an, 3 mois et 24 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministrePierre Mauroy
GouvernementMauroyIII
PrédécesseurJean-Pierre Chevènement
SuccesseurHubert Curien
Ministre délégué au Budget

(1 an, 10 mois et 1 jour)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministrePierre Mauroy
GouvernementMauroyI etII
PrédécesseurMaurice Papon
SuccesseurHenri Emmanuelli
Maire duGrand-Quevilly

(4 ans, 9 mois et 5 jours)
Élection18 juin 1995
PrédécesseurTony Larue
SuccesseurMarc Massion
Député français

(1 mois et 1 jour)
Élection10 juin 2012
Circonscription4e de la Seine-Maritime
LégislatureXIVe(Cinquième République)
Groupe politiqueSRC
PrédécesseurLui-même
SuccesseurGuillaume Bachelay

(9 ans, 11 mois et 16 jours)
Élection16 juin 2002
Réélection17 juin 2007
Circonscription4e de la Seine-Maritime
LégislatureXIIe etXIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC(2002-2007)
SRC(2007-2012)
PrédécesseurDidier Marie
SuccesseurLui-même

(11 ans, 10 mois et 4 jours)
Élection5 juin 1988
Réélection28 mars 1993
1er juin 1997
Circonscription4e de la Seine-Maritime
LégislatureIXe,Xe etXIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurProportionnelle par département
SuccesseurDidier Marie

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection16 mars 1986
CirconscriptionSeine-Maritime
LégislatureVIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC

(3 ans, 3 mois et 20 jours)
Élection19 mars 1978
Réélection14 juin 1981
Circonscription2e de la Seine-Maritime
LégislatureVIe etVIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurTony Larue
SuccesseurMarc Massion
Biographie
Nom de naissanceLaurent Pierre Emmanuel Fabius
Date de naissance(79 ans)
Lieu de naissanceParis 16e (France)[1]
NationalitéFrançaise
Parti politiquePS(1974-2016)
PèreAndré Fabius
FratrieFrançois Fabius
Catherine Leterrier
ConjointFrançoise Castro(1981-2002)
Marie-France Marchand-Baylet(depuis 2002)
EnfantsThomas Fabius
Victor Fabius
David Fabius (†)
EntourageÉlie Fabius[b]
Aimée Mortimer[c]
Michèle Manceaux[d]
François Leterrier[e]
Louis Leterrier[f]
Diplômé deENS Paris
IEP de Paris
ENA
ProfessionConseiller d'État
RésidenceAile Montpensier du
Palais-Royal (Paris)

Image illustrative de l’article Laurent FabiusImage illustrative de l’article Laurent Fabius
Premiers ministres français
Présidents de l'Assemblée nationale française
Présidents du Conseil constitutionnel
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Laurent Fabius[lɔʁɑ̃fabjys][g], né le àParis, est unhomme d'Étatfrançais.

Membre duParti socialiste à partir de 1974, il estdéputé de la2e circonscription de la Seine-Maritime de 1978 à 1981.

Sous la présidence deFrançois Mitterrand et dans les troisgouvernements dePierre Mauroy, il estministre du Budget, de 1981 à 1983, puis de l'Industrie et de la Recherche, de 1983 à 1984. Il est nommé, en,Premier ministre, devenant le plus jeune chef de gouvernement de laCinquième République à 37 ans (il détient ce record pendant 39 ans, avant la nomination deGabriel Attal à 34 ans). Il occupe cette fonction jusqu'à la défaite de la gauche auxélections législatives de 1986. Il retrouve ensuite son mandat de député de la Seine-Maritime.

Après la victoire de la gauche auxélections législatives de 1988, il est éluprésident de l'Assemblée nationale. Il doit alors faire face à l'affaire du sang contaminé, dans laquelle il est relaxé mais qui entache durablement sa popularité. Il démissionne de la présidence de l'Assemblée nationale en 1992 pour devenirpremier secrétaire du PS. Il quitte la tête du parti un an plus tard, après la défaite de la gauche lors desélections législatives. La victoire de la « gauche plurielle » auxélections législatives de 1997 lui permet d'accéder à nouveau à la présidence de l'Assemblée. Trois ans plus tard, en 2000, il est nomméministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans legouvernement Jospin.

Il prend une position minoritaire au sein du Parti socialiste en appelant à voter « non » auréférendum de 2005 sur le traité établissant une constitution pour l'Europe. En 2006, il se porte candidat à laprimaire socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2007, mais il est devancé parDominique Strauss-Kahn et parSégolène Royal, qui l'emporte.

À la suite de l'élection deFrançois Hollande à la présidence de la République, il estministre des Affaires étrangères dans les deux gouvernementsJean-Marc Ayrault, de 2012 à 2014 (redevenant « numéro 2 »), date à laquelle il voit ses compétences élargies au Développement international au sein dugouvernement Valls.

En 2016, il quitte le ministère des Affaires étrangères pour devenir président duConseil constitutionnel, ayant été nommé par François Hollande en remplacement deJean-Louis Debré. Il quitte ensuite ses fonctions le, et est remplacé parRichard Ferrand au Conseil constitutionnel.

Situation personnelle

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Article connexe :Famille Fabius.

Famille et enfance

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Laurent Fabius[2] est le fils d’André Fabius (1908-1984)[3],antiquaire issu d'une famillejuive lorraine quise convertit par la force des choses aucatholicisme pendant laSeconde Guerre mondiale[4], et de Louise Strasburger-Mortimer (1911-2010)[3],[5],américaine.Baptisé en l'église Notre-Dame-de-Grâce de Passy, il grandit dans lequartier de Chaillot,villa Scheffer[6]. Il a un frère aîné,François Fabius (1944-2006), et une sœur,Catherine Leterrier (née en 1942). Il est le neveu d’Aimée Mortimer, le cousin germain deMichèle Manceaux et l’oncle deLouis Leterrier.

La collection de400 pièces de la galerie Fabius Frères, fondée par son grand-pèreÉlie Fabius, l’un des plus importantsmarchands d’art de la première moitié duXXe siècle, a étévendue aux enchères en après129 années d’activité, chezSotheby's France et Piasa pour la somme de 9,6 millions d’euros avec quatre records du monde pour des ventes de sculptures duXIXe siècle[7],[8],[9].

Études et formation

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Il est élève aulycée Janson-de-Sailly, dans le16e arrondissement de Paris. Après avoir obtenu lebaccalauréat où il obtient la note de 20/20 à l'épreuve dephilosophie[10], il s’inscrit enhypokhâgne aulycée Louis-le-Grand, où il aDonald Adamson comme enseignant, puis il est admis en 1966 à l’École normale supérieure de la rue d'Ulm[11].

En 1969, Fabius enchaîne les examens et les concours[12] : en juin, il est diplômé de l'IEP de Paris (section service public)[13], classé53e sur 247[14] ; en juillet, il est reçu premier à l'agrégation de lettres modernes[15] ; en septembre, il réussit le concours d'entrée de l'ENA[12].

Lors de ses études à Sciences Po, il est président de laConférence Olivaint et fréquenteÉlisabeth Huppert.

En 1970, il participe aujeu téléviséLa Tête et les Jambes[16],[17].

Vie privée

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Laurent Fabius a un premier fils, David (1978-2022) avec sa compagne Christine d’Izarny-Gargas[18] ; il épouse la productriceFrançoise Castro en 1981, avec laquelle il a deux enfants :Thomas (né en1981) et Victor (né en1983) ; le divorce entre les époux est prononcé en 2002. Depuis le début des années 2000, il vit avecMarie-France Marchand-Baylet[19]. Son premier fils David meurt le des suites d’une chute du huitième étage depuis son appartement du17e arrondissement de Paris[20]. Son troisième fils Victor est directeur associé dans le cabinet de conseilMcKinsey & Company à Paris.

Maîtrisantsa communication, il met en scène, lorsqu’il est ministre, sa femme avec leurs deux fils, Thomas et Victor, au volant de sa2 CV, le déposant au ministère. Dès sa nomination àMatignon, il orchestre, avec la complicité de photographes, sa descente encharentaises au petit matin à la boulangerie du coin, près de son domicileplace du Panthéon, pour acheter des croissants[21].

En 2009, il rachète, avec un groupe d’amis investisseurs privés, la maison de vente aux enchèresPiasa dont il est l'actionnaire principal à 42 %[22] jusqu’en 2017[23]. Il est amené à mettre « en sommeil » sa participation lorsqu'il est nomméministre des Affaires étrangères en 2012[24].

Après son retrait de la vie politique, il commence l’exposition de ses peintures notamment a la Fondation Fosun de Shanghai du 15 au 30 octobre 2025. Il a une formation autodidacte[25].

Parcours politique

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Débuts (1971-1981)

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ENA et Conseil d’État

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Élève de l’École nationale d’administration,promotion François Rabelais (1971-1973), il effectue son stage en préfecture dans leFinistère, sort dans les trois premiers et devient auditeur auConseil d’État. Il est nommémaître des requêtes en 1981.

Adhésion au Parti socialiste et soutien de François Mitterrand

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Remarqué par des proches deFrançois Mitterrand dontGeorges Dayan, c’est peu après sa sortie de l’ENA, en1974, qu’il adhère auParti socialiste. Il est au Conseil d'État, quand il rencontreFrançois Mitterrand, dont il est le conseiller économique puis devient sondirecteur de cabinet, sur la recommandation deJacques Attali en1979. Il travaille sur le Programme commun de la gauche. Il est l'un des sabras, c'est-à-dire un socialiste adhérent duParti socialiste après leCongrès d'Épinay, et appelé par François Mitterrand pour renouveler l'équipe dirigeante. Il travaille à ses côtés jusqu’à sa victoire à l'élection présidentielle de 1981 : c’est ainsi qu’il le défendra vigoureusement aucongrès de Metz en.

Élu de Haute-Normandie

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Parallèlement, il est élu conseiller municipal deGrand-Quevilly en 1977 et devient adjoint au maire jusqu'en 1995. En mars 1978, il est éludéputé de la2e circonscription de la Seine-Maritime (Elbeuf, Le Grand-Quevilly) en mars 1978. Il pose ainsi les bases de ce qui deviendra son fief électoral. De juillet 1981 à février 1982, il est président duconseil régional de Haute-Normandie.

Ministre dans le gouvernement Mauroy (1981-1984)

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Ministre délégué au Budget

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Laurent Fabius en 1981.

À la suite de lavictoire de François Mitterrand en mai 1981, Laurent Fabius est nommé, à 34 ans,ministre délégué au Budget, fonction lors de laquelle il instaure notamment l’Impôt sur les grandes fortunes, aboli en1987 par le gouvernement deJacques Chirac et ancêtre de l’Impôt de solidarité sur la fortune. Les œuvres d’art étant exclues de l’assiette de recouvrement de l’impôt nouvellement créé, une polémique le visant débute : en effet, la fortune familiale de ses parents est bâtie sur le commerce des œuvres d’art. Pour les sociologuesMonique Pinçon-Charlot etMichel Pinçon, c'est lui qui aurait fait reconnaître la spécificité dumarché de l'art par son lobbying lorsque les œuvres, objets d'art et antiquités centenaires ne sont pas intégrés dans cette assiette[26]. Fabius de son côté conteste être à l’origine de cette mesure et selon la biographie de Jean-Gabriel Fredet[27], c’estJack Lang, alorsministre de la Culture, qui, appuyé parFrançois Mitterrand, aurait obtenu cette exonération contre l’avis de Fabius qui, selon l'historienLaurent Martin, ne voulait précisément pas prêter flanc à l'accusation de favoritisme[28].

En 1983, il est chargé par François Mitterrand d'examiner l'opportunité d'une sortie duSystème monétaire européen (SME). Soutenant le Premier ministrePierre Mauroy qui s'y oppose incontestablement[29], il en montre les inconvénients, convainquant finalement François Mitterrand de maintenir la France dans le SME[30].

Ministre de l'Industrie et de la Recherche

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À partir du 23 mars 1983, il est ministre de l’Industrie et de la Recherche, succédant àJean-Pierre Chevènement. En avril de cette année, le président Mitterrand annonce la création d’un grand ministère de la modernisation — en associant au ministère de l'Industrie et de la Recherche les missions de modernisation industrielle et redéploiement industriel — qui «rassemble dans ses mains, sous l'autorité du Premier ministre, des pouvoirs exceptionnels qui lui permettront de mettre en œuvre le plan de restructuration sous tous ses aspects »[31]. Le poste est d'autant plus important qu'à l'époque, les plus importantes entreprises industrielles étaient dans le giron de l'État.

Premier ministre (1984-1986)

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Nomination et contexte

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Après la manifestation du 24 juin 1984, leprojet de réforme de l’éducation porté par le ministreAlain Savary est retiré. Le ministre de l'Éducation nationale démissionne, ainsi que Pierre Mauroy.François Mitterrand décide de changer dePremier ministre, et remplacePierre Mauroy, à ce poste, par Laurent Fabius le. À 37 ans, il est alors le plus jeune Premier ministre de laRépublique (battant les 41 ans deJacques Chirac en mai 1974). Fabius détient ce record pendant 39 ans jusqu'à la nomination deGabriel Attal, à 34 ans, le[32].

François Mitterrand choisit Laurent Fabius pour ses qualités intellectuelles et personnelles, pour sa communauté de vues avec lui, et pour son jeune âge. Mitterrand espère ainsi donner un « coup de vieux » aux dirigeants de l'opposition et relancer la dynamique socialiste[33]. Le choix de Laurent Fabius comme Premier ministre est accueilli avec scepticisme, sinon sarcasme, par les éditorialistes. Considéré comme un simpletechnocrate et relais du président de la République, le journalLe Monde écrit que ce dernier a choisi« un Premier ministre qui sera son double ». LeQuotidien de Paris titre« Mitterrand se nomme à Matignon » tandis queLibération affiche dans la même veine« Mitterrand Premier ministre » avec la photo de Fabius à côté du titre.

Composition du gouvernement

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Article connexe :Gouvernement Laurent Fabius.

Le gouvernement de Laurent Fabius est formé d'une coalitionPS-MRG-PSU. LeParti communiste qui comptait des ministres dans legouvernement Mauroy et qui, depuis 1983, critiquait la politique suivie et s'opposaient au« tournant de la rigueur », refuse d'y participer. Il est initialement composé de 43 membres (16 ministres et 27 secrétaires d'État) dont six femmes (Édith Cresson,Georgina Dufoix,Huguette Bouchardeau,Yvette Roudy,Edwige Avice etCatherine Lalumière). Certains ministres sont maintenus à leur poste :Robert Badinter (garde des Sceaux, ministre de la Justice),Charles Hernu à la Défense.Michel Rocard reste ministre de l'Agriculture,Jack Lang à la Culture tandis queGaston Deferre devient ministre d'État chargé du Plan et de l'Aménagement du territoire etPierre Bérégovoy est nommé au ministère de l’Économie et des Finances.Jean-Pierre Chevènement succède à Alain Savary à l'Éducation nationale.Hubert Curien devient ministre de la Recherche et de la Technologie, succédant à Fabius (qui occupait le ministère de l'Industrie et de la Recherche). L'ancien champion depatinage artistiqueAlain Calmat est nommé ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports.

Le gouvernement Fabius est remanié et modifié sept fois au total.

Politique intérieure

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Arrivé dans une situation de crise, Fabius poursuit la « politique de la rigueur » afin de maîtriser ladette de l’État et l’inflation. Dans son discours de politique générale le, il propose notamment de «moderniser et rassembler» le pays[34]. Le Premier ministre obtient la confiance de l'Assemblée nationale par 279 voix pour, 157 contre et 46 abstentions[35].

Laurent Fabius lance les Travaux d'utilité collective (TUC) en septembre 1984, afin de permettre aux jeunes de bénéficier de stages dans des administrations ou dans des associations, qui les préparent à leur entrée sur le marché du travail. Cela permet également de réduire artificiellement dans les statistiques le nombre de chômeurs. À la fin de l'année 1985, 180 000 TUC sont actifs, dont 40 % dans des communes.

Le 25 janvier 1985, le gouvernement Fabius fait voter une seconde loi sur le sauvetage juridique, économique et social des entreprises en difficultés pour compléter la première adoptée le1er mars 1984, sous le gouvernement Mauroy.

Les socialistes instaurent en 1985 une baisse de 50 % à 45 % de l'impôt sur les bénéfices des sociétés pour celles qui consacrent leurs profits à l'auto-financement et non à la distribution de dividendes aux actionnaires. Cela sera supprimé l'année suivante par le gouvernement de Jacques Chirac[réf. nécessaire].

Le gouvernement Fabius réforme également la manière dont la France finance son déficit. Jusqu'à 1986, l'Etat français pouvait se financer, sur la dette à long terme, de deux manières : soit en lançant des emprunts auprès des citoyens, qui étaient souscrits dans les banques et les bureaux de poste, soit en faisant appel aux banques dont il était propriétaire. Pour la dette à court terme (« dette flottante »), il se tournait vers la banque centrale. Ce système est modifié en février 1986 pour être rendu plus facile, plus efficace et moins coûteux : l’État émet, par adjudication auprès d’organismes spécialisés des titres dématérialisés qui sont utilisés par les banques dans leurs paniers de fonds de placement et collatéraux. Les OAT (obligations assimilables du Trésor) peuvent se coter à terme sur le MATIF parisien, le Marché à terme des instruments financiers[36]. Alors que les Allemands considèrent que les dépenses publiques doivent être à l’équilibre, François Mitterrand demande à Laurent Fabius que le déficit du budget ne dépasse pas 3 % du PIB. En 1985, le déficit s'établit à un peu moins de 3 % et, en 1986, le déficit est à 3,2%[37].

Par ailleurs, en octobre 1984, Fabius recourt quatre fois à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution : sur deux textes de la loi, dite« anti-Hersant », qui vise à limiter la concentration et à assurer la transparence financière et le pluralisme des entreprises de presse. Celle-ci permet de contraindre l'éditeur de presseRobert Hersant à vendre une partie de sonempire. Une motion de censure est déposée contre le gouvernement. Cependant, après avoir été largement vidée de sa substance par leConseil constitutionnel, cette loi est abrogée avec le retour de la droite au gouvernement, en 1986. Laurent Fabius utilise également cet article 49 alinéa 3 en décembre 1985 et février 1986 pour l'aménagement du temps de travail.

Relations internationales

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Laurent Fabius en 1984.

Sur le plan diplomatique, Laurent Fabius empiète parfois sur le domaine du présidentFrançois Mitterrand. Ainsi, en1985, il prend fait et cause pour la lutte contre l’apartheid enAfrique du Sud : il rencontre l’évêque anglicanDesmond Tutu lors d’une grande réunion à Paris en, et obtient que la France impose des sanctions au régime dePretoria :embargo commercial, suspension de tout nouvel investissement français en Afrique du Sud, rappel de l’ambassadeur de France.

C'est également à la demande de son gouvernement que les écuries françaises de F1Ligier etRenault décident de ne pas participer auGrand Prix d'Afrique du Sud 1985. En, lors d'une interview donnée au quotidienLe Matin, il se définit ainsi :« Au jeu des définitions, je dirais que je suis unsocialiste moderne, pragmatique et amoureux de la liberté. »

Au cours de cette même année1985, en décembre, il s’oppose au président qui invite legénéral Jaruzelski, chef de la république populaire dePologne, alors que ce dernier réprime la contestation du syndicatSolidarność, conduit parLech Wałęsa. Il fait part de son trouble à la tribune de l’Assemblée nationale, puis à la télévision, ce qui provoque le mécontentement de Mitterrand. Contrairement à ce qui est généralement publié, la célèbre formule de Laurent Fabius à propos de ses relations avec François Mitterrand (« Lui c'est lui, moi c'est moi ») date de et n'est donc pas liée à l'épisode de la venue en France du général Jaruzelski.

Enfin, il dénonce les excès du régime deFidel Castro, alors même que les proches du président de la République (son épouseDanielle Mitterrand et le ministreJack Lang) sont régulièrement invités par le chef de l’Étatcubain.

Scandales

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Son passage à l’hôtel Matignon est aussi marqué par deux scandales retentissants, qui affectent sa popularité :

Dans la nuit du, leRainbow Warrior, bateau deGreenpeace, est dynamité par une équipe de laDGSE, ce qui provoque la mort d'unphotographe. L’affaire duRainbow Warrior éclate et les autorités deNouvelle-Zélande protestent. L’enquête pour homicide met en cause les services secrets français et leministre de la Défense,Charles Hernu, qui les avait couverts. Le22 du même mois, Laurent Fabius indique n'avoir jamais été informé de l’opération par Charles Hernu. Après une enquête rapide, il reconnaît officiellement la responsabilité de la DGSE et de la France dans l’attentat. Charles Hernu démissionne le.

L’affaire du sang contaminé vient aussi entacher le bilan du passage de Laurent Fabius àMatignon. Des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par levirus dusida de patients ayant subi unetransfusion sanguine. À la suite de la révélation de l’affaire en 1991 et de la déclaration deFrançois Mitterrand du (« les ministres doivent rendre compte de leurs actes »), il demande la levée de sonimmunité parlementaire pour être jugé. Il est finalement relaxé du délit d'« atteinte involontaire à la vie » le par laCour de justice de la République, qui affirme, dans ses attendus :« Compte tenu des connaissances de l’époque, l’action de Laurent Fabius a contribué à accélérer les processus décisionnels »[38]. Malgré ce verdict, ce scandale est régulièrement évoqué à l'encontre de Laurent Fabius, qui reste associé à l'expression« responsable mais pas coupable », utilisée par son ancienne ministre des Affaires sociales,Georgina Dufoix[39],[40].

Élections législatives de 1986

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Article connexe :Élections législatives françaises de 1986.

En 1985, alors que les sondages sont mauvais pour la gauche,François Mitterrand s’appuie sur la47e de ses110 propositions pour la France de 1981 pour instaurer laproportionnelle départementale pour lesélections législatives de mars 1986. En désaccord avec ce changement de scrutin, le ministre de l'AgricultureMichel Rocard démissionne du gouvernement le 4 avril, dénonçant un risque de retour à l’instabilité ministérielle[41].

Dans le cadre des élections législatives, Laurent Fabius mène la liste « Majorité présidentielle » (PS-PRG). Un incident notable marque sa campagne électorale : le, lors d'un duel télévisé surTF1 avec lemaire de Paris et député deCorrèzeJacques Chirac, qui conduit la liste « Droite parlementaire » (RPR-UDF), celui-ci le rabroue en le comparant au « roquet »,attaque ad personam etmétaphore rhétorique à laquelle Laurent Fabius répond par un revers de la main condescendant :« Je vous en prie, vous parlez tout de même au Premier ministre de la France ! ». Les observateurs qui attendaient plus d'équanimité critiqueront cette parade emphatique de Fabius qui souffrira pendant une bonne partie de sa carrière de l'image négative de l'apparatchik et du petit roquet[42],[43].

La droite RPR-UDF remporte ces élections législatives (obtenant 132 sièges supplementaires, tandis que le PS et alliés en perdent 54 et lePCF avecGeorges Marchais 9 de moins). LeFront national, mené parJean-Marie Le Pen, voit 35 députés faire leur entrée aupalais Bourbon. La défaite de lagauche pousse Laurent Fabius à quitterMatignon le après avoir démissionné. Jacques Chirac lui succède au poste de Premier ministre dans une période de cohabitation (la première de la Cinquième République). Le 16 mars, Fabius est élu député de la Seine-Maritime. À la suite desélections régionales qui ont lieu le même jour, il redevient président du conseil régional de Haute-Normandie.

Président de l'Assemblée nationale et député européen (1988-1992)

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SelonJacques Attali, François Mitterrand pense le nommer à nouveau Premier ministre après sa réélection à l'élection présidentielle de 1988, mais Laurent Fabius lui aurait dit préférer« se concentrer sur la direction duParti socialiste »[44].

Après ladissolution de l’Assemblée nationale qui suit la réélection de François Mitterrand à la présidence de la République, Fabius est élu député de la4e circonscription de la Seine-Maritime au premier tour desélections législatives le 5 juin, avec 61,89 % des voix. Le 23 juin suivant, il est éluprésident de l'Assemblée nationale. À 41 ans, il devient le plus jeune président de l'Assemblée nationale[réf. nécessaire].

Il conduit la listesocialiste lors desélections européennes du 18 juin 1989 : il est élu et le Parti socialiste réalise un score de 23,61 %[45], l'un des meilleurs scores du PS à cette élection[46]. Il prend ses fonctions de député européen le 25 juillet suivant. Il démissionne le 2 avril 1992 et est remplacé par le deuxième de la listeBernard Frimat.

Premier secrétaire du Parti socialiste (1992-1993)

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Il s'engage à la fin desannées 1980 et au début desannées 1990 dans une rivalité avecLionel Jospin pour s’assurer le contrôle duParti socialiste, et échoue à deux reprises :

Finalement, Laurent Fabius est élu premier secrétaire du Parti socialiste le 9 janvier 1992, et démissionne de la présidence de l'Assemblée nationale le 21 janvier. Il restera premier secrétaire du PS jusqu’aucongrès du Bourget, qui suit la défaite de la gauche auxlégislatives de 1993. Cependant, le PS subit une perquisition menée par le jugeRenaud Van Ruymbeke, le jour même de son installation au siège du parti, le. Il quitte la direction du PS l'année suivante,Michel Rocard lui succédant.

Carrière en retrait et retour au perchoir (1993 - 2000)

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Lors d'une nouvelle traversée du désert, il prend le temps de voyager et de mesurer les problèmes soulevés par lamondialisation, envisageant même de postuler auFonds monétaire international. À l'époque, des rumeurs médiatiques, qui précèdent son retour au gouvernement et sur le premier plan de la scène politique, annoncent effectivement son intention de prendre la direction de cette institution financière internationale[réf. nécessaire].Estimant qu'il ne peut se présenter lui-même à l'élection présidentielle de 1995 en raison de l'affaire du sang contaminé, il se range derrièreHenri Emmanuelli contreLionel Jospin (ce dernier sera choisi comme candidat du PS).

Tout en étant élumaire duGrand-Quevilly en juin1995, il devient président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale la même année, poste qu’il quitte pour retrouver la présidence de l’Assemblée en juin1997, à la suite de la victoire de laGauche plurielle auxlégislatives et la nomination de Lionel Jospin au poste de Premier ministre[48].

Dans un entretien accordé au quotidienLe Monde du, il dénonce l'emballement de la machine fiscale responsable de la fameuse « cagnotte » et pronostique :« La gauche ne court pas beaucoup de risques d'être battue par la droite, mais elle peut l'être par les impôts et par les charges ». Le, dans un entretien accordé au quotidienLa Tribune, il déclare :« Nous devons aussi alléger l'impôt sur le revenu, à mon avis, pour l'ensemble du barème : en bas, afin d'éviter les « trappes d'inactivité », au milieu pour réduire la charge des classes moyennes, en haut, afin d'éviter la fuite ou la démotivation des contribuables aux revenus les plus élevés » précisant le dans un entretien accordé auxÉchos :« Nous devons pour2002 ramener les prélèvements obligatoires, qui ont considérablement gonflé, à leur niveau de1995 ».

Ministre de l'Économie et des Finances (2000-2002)

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Laurent Fabius en 2000.

Il redevient ministre le après la démission du successeur éphémère deDominique Strauss-Kahn,Christian Sautter, victime d’une fronde des agents de sonministère, celui del’Économie, face à un projet de réforme des impôts[49] et qui fut considéré comme une provocation par lessyndicats.

C'est la période du grand remaniement ministériel, oùLionel Jospin nomme dans son gouvernement Jack Lang et Laurent Fabius. Il est nomméministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie le. LePremier ministre fait entrer au gouvernementJean-Luc Mélenchon,Catherine Tasca, un représentant des Verts (Guy Hascoët) et uncommuniste (Michel Duffour).

Laurent Fabius enterre le projet de son prédécesseur et àBercy, il met en œuvre la deuxième phase de la réforme des35 heures, tente de poursuivre la politique de réduction de lafiscalité et de maîtrise des dépenses menée depuis1997, prônant l'application du principe de sincérité dans les comptes de l'État. Sapolitique lui est immédiatement reprochée par ses adversaires plus àgauche, estimant qu’il sacrifie ainsi le social, ce qui renforce la critique de son imagesocial-libérale. Cependant, lePremier ministre refuse finalement de conditionner la baisse des impôts à celle des dépenses, et considère les cadeaux fiscaux comme des prélèvements sur les surplus dégagés par la croissance, et non pas comme les vecteurs d'une réforme fiscale de fond. Il concentre la baisse des impôts sur les deux tranches les plus basses — les «trappes d'inactivité» évoquées par Laurent Fabius et rien pour les revenus moyens et les tranches les plus élevées — et autorise une large progression des dépenses, portée par les investissements dans les hôpitaux, de nouveaux recrutements dans l'Éducation nationale et plus généralement dans toute la fonction publique.

Laurent Fabius est également le ministre du passage à l'euro, de la création du géant industrielAreva (créé le), et du vote de laLoi organique relative aux lois de finances (LOLF), promulguée en. Il fut partisan d'une taxation des flux de capitaux. Premier ministre de l'Économie à accepter de dialoguer avec les représentants de l'organisation anti-libéraleATTAC, il participe aussi auForum social européen aux côtés deJosé Bové. En2001, il supprima lavignette pour les véhicules particuliers. Laloi relative aux nouvelles régulations économiques, dite « Loi NRE », marque également son passage àBercy. Un an plus tard, il cède 49 % du capital d'Autoroutes du Sud de la France au secteur privé[50].

Laurent Fabius reste en poste jusqu’à la défaite de Lionel Jospin à l’élection présidentielle de 2002.

Dans l'opposition aux gouvernements de droite (2002-2012)

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« Numéro deux » du Parti socialiste

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Laurent Fabius (2007).

Lionel Jospin ayant annoncé au soir du premier tour de l'élection présidentielle, le, qu’il se retirait de la viepolitique, Laurent Fabius est la principale tête d'affiche pour mener lesélections législatives qui suivent, difficiles pour lagauche. Dès lors, il affiche ses ambitions présidentielles. C’estFrançois Hollande qui est réélu premier secrétaire duParti socialiste tandis que Laurent Fabius devient son second auCongrès de Dijon. Il affiche alors une ligne marquée àgauche et par le rejet dulibéralisme : il estime que c’est le rejet massif dulibéralisme qui explique la défaitesocialiste aux élections de2002. Il prône également ce qu’il nomme une « opposition frontale » à ladroite[51],[52], et exclut toute alliance future avec l’UDF qui, après la réélection deJacques Chirac et la création de l'UMP, commence à prendre son autonomie.

Référendum constitutionnel européen

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Au cours de l’année2004, il se fait remarquer en devenant le plus important responsable socialiste à s’opposer à laConstitution européenne. Dès fin2003, il évoque son hésitation à l’égard du projet qui prend forme, évoluant ensuite d’un «non sauf si», en, à un non définitif qu’il défend au sein duparti socialiste. Ce faisant, il déclenche une vive polémique au sein de l’ensemble des partis socialistes européens, dont la plupart sont acquis au « oui ».

Parréférendum interne, les militants socialistes décident toutefois le de soutenir le « oui » par 59 % des voix.

Lors duréférendum national du 29 mai 2005, le « non » l’emporte. Le « non » est majoritaire, non seulement dans le pays, mais également au sein de l'électorat de Gauche et en particulier du Parti socialiste. Le « oui » est ratifié par 16 pays sur 25 (dont 14 par procédureparlementaire sans consultation de la population) et est rejeté par les 2 derniers scrutins directs enFrance et auxPays-Bas, les autres scrutins directs prévus (dont celui de laGrande-Bretagne) étant alors annulés.

Passage dans la minorité du PS

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Son positionnement contre letraité constitutionnel européen a fait l’objet de nombreuses critiques, à droite et à gauche. Ses détracteurs voient dans cette décision une manœuvre opportuniste de positionnement en vue de laprésidentielle de 2007. Selon ses partisans, elle est conforme à son évolution dès le lendemain de la défaite historique du PS le et à son engagement en faveur d'une Europe différente[53].

Le, alors quele 'non' l'a emporté à gauche et dans le pays, le Conseil national du PS vote son exclusion, ainsi que celle de ses amis ayant prôné le « non », des instances du secrétariat national du PS (les autres instances étant représentées à la proportionnelle des voix du congrès et étant non touchées). Ce faisant, le Parti socialiste veut clarifier sa ligne politique, tout en prenant le risque de la division, en interne et avec son électorat.

Lors ducongrès du Mans de, Laurent Fabius dépose une motion contre la majorité sortante, à laquelle il avait appartenu, avec le soutien deJean-Luc Mélenchon,André Laignel,Alain Vidalies etMarie-Noëlle Lienemann. Avec le score de 21,21 %, elle arrive en troisième position derrière la motion défendue par la direction sortante (53,6 %) et celle duNouveau Parti socialiste (23,6 %). Au congrès du Mans, il accepte de voter un texte destiné à faire la synthèse entre les motions, texte qui inclut certains de ses amendements. Il se retrouve ainsi dans la majorité du Parti socialiste. Il choisit cependant de ne pas réintégrer la direction du parti, laissant ce soin à d’autres membres de son courant.

Le, Laurent Fabius se déclare candidat à l’investiture duParti socialiste pour l’élection présidentielle de 2007. Face àNicolas Sarkozy, les instituts de sondage le créditent alors d’intentions de vote moins élevées que les autres candidats socialistes potentiels en raison de son côté clivant et de ses prises de position marquées à gauche[54]. Lors du premier tour de laprimaire interne socialiste, qui se déroule le, il affronteSégolène Royal etDominique Strauss-Kahn. Bien qu’en tête dans son département de laSeine-Maritime, enHaute-Corse et àMayotte, il arrive en troisième et dernière position au niveau national, avec 18,7 % des voix exprimées des militants. Le lendemain, il annonce son ralliement à Ségolène Royal, désignée candidate du PS dès le premier tour avec 60,6 % des voix, après l’avoir durement critiquée auparavant. Il démissionne du bureau national du PS en.

Il est réélu député de laquatrième circonscription de la Seine-Maritime au second tour des élections législatives de 2007, en obtenant 67,54 % des voix, après en avoir rassemblé 49,87 % au premier tour (meilleur score socialiste à cesélections législatives)[55]. Il contribue à cette occasion au redressement de la gauche entre les deux tours desélections législatives en ayant mis le doigt sur le projet gouvernemental deTVA sociale contre lequel l'opposition s'est mobilisée[56].

Au niveau local, le, il prend la tête de lacommunauté d'agglomération de Rouen, qu'il avait déjà occupée entre 1989 et 2000, avec comme objectif de la faire évoluer encommunauté urbaine[57]. Celle-ci devientCommunauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA) le. Regroupant un peu moins de 500 000 habitants et 71 communes, c'est la première communauté d'agglomération de France par sa taille.

Retour dans la majorité du PS

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Laurent Fabius à l'université d'été duMEDEF, en 2009.

À l’occasion de la désignation du candidat PS pour la présidentielle de 2007, de nouveaux militants, issus notamment du courantNouveau Parti socialiste se rallient à Laurent Fabius, comme le groupeNouvelle Gauche deBenoît Hamon et une partie des anciens soutiens d’Arnaud Montebourg. Ces rapprochements se concrétiseront ultérieurement dans l'initiative des « Reconstructeurs » puis de la motion D duCongrès de Reims, dont la première signataireMartine Aubry est élue première secrétaire : les fabiusiens se retrouvent, pour la première fois depuis des années, dans l'axe central de la majorité. À l'occasion de la composition du secrétariat national, il reproche àClaude Bartolone de ne pas avoir obtenu suffisamment de représentants pour son courant, ce qui affaiblit la réputation de complicité entre les deux hommes[58].

En 2007, le Parti socialiste dans l'opposition admet désormais la nécessité de promouvoir une politique de l'offre. Le 29 septembre 2007, Laurent Fabius a tenu un discours insistant sur l'orthodoxie budgétaire marquant une inflexion de politique économique préconisée par la gauche.« Dans la position actuelle de notre pays, il faut dire qu'il n'est pas sérieux d'opérer une baisse massive de recettes publiques si elle n'est pas compensée par des ressources équivalentes ». Dans le même tempsDidier Migaud, président socialiste de la commission des finances, préconise de« moduler et conditionner les aides aux entreprises en fonction de leur capacité à investir, de leurs pratiques salariales et de leur politique de l'emploi », esquissant ce que pourrait être une politique de l'offre« de gauche »[59].

En, il propose avecManuel Valls, la députéeUMPHenriette Martinez, les sénateursMarie-Christine Blandin (Verts) etAlain Fouché (UMP), un projet de loi autorisant l'euthanasie aux personnes en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable[60], en s'appuyant sur les travaux de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) dont il est membre du comité d'honneur[61].

Laurent Fabius intervient à l'Assemblée nationale au nom du groupeSocialiste, radical, citoyen et divers gauche, sur des sujets politiques stratégiques. Le, il défend avec force l'opposition à la réintégration de la France au sein du commandement militaire intégré de l'OTAN[62][source insuffisante]. La sortie de ce commandement intégré avait été décidée, le, par leGénéral de Gaulle au nom « d'une certaine idée de la France. » Il mène également la bataille politique contre les projets gouvernementaux de réforme territoriale[63] et deréforme des retraites[64].

Le, Laurent Fabius défend lamotion de censure visant legouvernement Fillon II[65]. À cette occasion, il qualifieNicolas Sarkozy de « monsieur chômage et monsieur déficit »[66].

En vue de laprimaire présidentielle socialiste de 2011, il passe un accord de désistement au profit deDominique Strauss-Kahn ou deMartine Aubry selon qui sera le mieux placé[67]. L'idée d'une primaire réduite à une simple confirmation d'un accord entre Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry est alors vivement combattue par les représentants des différents candidats déclarés ou pressentis[68]. Alors que Martine Aubry n'est pas encore candidate à cette primaire, Laurent Fabius lui apporte son soutien le en louant ses qualités, officialisant en même temps son renoncement[69].

Martine Aubry est battue parFrançois Hollande au second tour de laprimaire le. Laurent Fabius se range ensuite derrière le candidat investi, qu'il représente durant la campagne lors de plusieurs déplacements à l'étranger : il se rend à la fin du mois de auProche-Orient (Qatar,Autorité palestinienne etIsraël, où il rencontre le présidentShimon Peres et le ministre de la DéfenseEhud Barak)[70], puis enExtrême-Orient au mois suivant (Chine où il n'est reçu par aucun haut dirigeant, et auJapon où il rencontre notamment lePremier ministreYoshihiko Noda)[71]. Il est également choisi pour être le contradicteur du président de la République sortant, et candidat à sa succession,Nicolas Sarkozy lors de l'émissionDes paroles et des actes du surFrance 2, débat au cours duquel Nicolas Sarkozy évoque les critiques de Laurent Fabius concernant François Hollande[72].

Courant « fabiusien »

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Au sein duParti socialiste, Laurent Fabius dispose, jusqu'à la fin desannées 2000, de soutiens attachés à sa personne et à ses prises de position. Ses proches ou ceux partageant ses idées politiques sont appelés « fabiusiens », à l'instar deGuillaume Bachelay,Pascale Boistard,Henri Weber ou encoreAlain Vidalies. Historiquement, les fabiusiens se sont opposés aux « rocardiens », aux « jospinistes », aux « hollandais », puis àSégolène Royal.

Lors duréférendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, le courant des fabiusiens a défendu le « non », malgré le vote des militants du PS en faveur de ce texte. Des personnalités commeJack Lang ont à cette occasion rompu avec Laurent Fabius[73].

Les fabiusiens et les proches deJean-Christophe Cambadélis sont les initiateurs de l’initiative des « Reconstructeurs » qui fédérera des courants épars, caricaturés d’abord comme « l’alliance de la carpe et du lapin », mais qui trouveront une cohérence aboutissant à la motion D ducongrès de Reims, dont la première signataireMartine Aubry est élue première secrétaire, replaçant les fabiusiens dans l’axe central de la majorité.

Ministre des Affaires étrangères (2012-2016)

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Activités

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Laurent Fabius, lors de l'investiture deFrançois Hollande en tant que président de la République, le.

Le, à la suite de l'élection du candidat socialisteFrançois Hollande, Laurent Fabius est nomméministre des Affaires étrangères. Il succède àAlain Juppé, avec lequel il a en commun d'avoir été Premier ministre,no 2 du gouvernement, ministre du Budget, chef du principal parti d'une aile politique, et qui est passé par les trois mêmes établissements d'enseignement supérieur. Le jour de sa prise de fonction, il déclare :« Je suis profondément européen, mais on a besoin d'une Europe différente, d'une Europe qui soit beaucoup plus tournée vers l'emploi »[74].

Depuis, date du début de l'intervention militaire française auMali, Laurent Fabius multiplie les déplacements, seul ou avec le ministre de la Défense,Jean-Yves Le Drian, àBamako. Critiqué sur la scène internationale pour sa prise de position, François Hollande peut compter sur son ministre pour œuvrer au sein des institutions internationales afin de convaincre d'autres pays de rejoindre les forces militaires françaises sur le terrain[75].

Depuis son arrivée au Quai d'Orsay, Laurent Fabius a fait de la diplomatie économique une des priorités de son ministère.« Le ministère des Affaires étrangères, présent dans le monde entier, a pour mission […] de renforcer notre influence, il s'occupe également des crises : il aurait été étonnant qu'il ne se préoccupe pas d'économie »[76], affirmait-il en février. Une ambition confirmée depuis, notamment dans une interview parue dansLes Échos en, où il expliquait vouloir« ajouter des actions vers trois filières à fort potentiel : le sport, la transition énergétique et le tourisme »[77].

Laurent Fabius avecAntony Blinken, le 2 mars 2015 à Paris.

Le, dans le cadre de la déclaration de patrimoine de tous les membres du gouvernement, Laurent Fabius déclare posséder un patrimoine estimé à6,07 millions d'euros[78],[79].

En, il reprend à son compte l’idée d’une réforme du droit de veto au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, et propose d'interdire le recours au veto en cas de crime de masse.

Dans une tribune parue dansLe Monde[80], il évoque tout particulièrement laSyrie. Depuis le début de laguerre civile syrienne, il est l'un des diplomates les plus engagés contreBachar el-Assad, dont il affirme, en, dénonçant ses « exactions » contre les populations civiles qu'il« ne mériterait pas d'être sur Terre »[81] et dont il estime, en décembre de la même année, la fin proche[82]. Il condamne systématiquement le massacre de la population syrienne par le régime syrien[83] tout en maintenant le dialogue avec laCoalition nationale syrienne, seule à même, selon lui de favoriser la transition démocratique vers« une Syrie démocratique unie, libre, respectant les communautés »[84].

Au cours de ce conflit, certains propos tenus lors d’un sommet sur la Syrie à Marrakech en 2012 et reportés parLe Monde le 13 décembre 2012, « dont une phrase à la formulation ambiguë »[85] : « tous les Arabes étaient vent debout [contre la position américaine de classerAl-Nosra comme organisation terroriste] « parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot ». Ces propos ont été interprétés par certaines personnes comme un soutien àAl-Qaïda (auquel Al-Nosra fait allégeance en avril 2013) : par exemple, des responsables politiques (commeMarine Le Pen,Jean-Luc Mélenchon,Nicolas Dupont-Aignan etFrançois Asselineau) ou des sites d'extrême-droite et/ou conspirationnistes (comme le Réseau Voltaire, Medias-presse.info, les-crises.fr). Plusieurs médias ont soulignés que cette interprétation était une intox[h],[86],[87],[88].

Laurent Fabius à laconférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques.

En, il participe aux négociations entre les diplomates iraniens et le groupe des «5+1» (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) pour parvenir à un compromis sur leprogramme nucléaire de l'Iran[89]. L'accord, signé le à Genève, prévoit que la République islamique accepte de limiter son programme nucléaire, soupçonné d'avoir des visées militaires, en échange d'un allègement des sanctions économiques[90]. Lors des discussions, il lui est reproché par plusieurs médias français et étrangers[91], ainsi que dans les milieux diplomatiques anglo-saxons[92], de « torpiller » les négociations. Il alimente les critiques soulignant que la position française affaiblit l'unité du groupe, qui a contribué à amener l'Iran à la table de négociation, et renforce les arguments iraniens avançant que Téhéran s'est montré disposé à traiter, mais qu'Israël, les ultra-conservateurs du Congrès américain ainsi que la France préfèrent un affrontement militaire plutôt que la diplomatie. La position de Laurent Fabius est au contraire applaudie par l'ancien candidat républicainJohn McCain et par les conservateurs américains[93].

Laurent Fabius soutient, pour sa part, que son refus de signer la première version du texte qu'il jugeait insuffisante, lui a permis d'obtenir plusieurs évolutions importantes dans le compromis final (notamment, concernant leréacteur nucléaire d'Arak)[94].

En novembre 2013, alors que laCentrafrique est en proie à des violences communautaires, il déclare que le pays est « au bord du génocide »[95]. Il appelle à la mobilisation afin de « prévenir une situation dramatique... ». Le 5 décembre, le Conseil de sécurité des Nations-Unies adopte une résolution française autorisant la force panafricaine et les troupes françaises à faire usage de la force pour protéger les civils dans le pays[96]. Il effecture un aller-retour àBangui en décembre avec le président de la République, pour rendre hommage aux deux soldats français tués le jour même dans le cadre de l'opération Sangaris[97],[98], Attentif à la transition politique en cours en, il y effectue de nombreux déplacements, notamment à l'occasion de l'investiture de la nouvelle présidente centrafricaine,Catherine Samba-Panza, le[99] afin de lui témoigner du soutien de la France[100].

Laurent Fabius etFrans Timmermans en 2013.

Lors de négociations à Genève concernant le règlement de la guerre civile syrienne (2014), il condamne l'attitude du régime de Bachar el-Assad et témoigne à nouveau de son soutien indéfectible à l'égard de laCoalition nationale syrienne. Ces postures morales[101] et cette absence de diplomatie seront critiquées par certains spécialistes du monde arabe pour leur absence de résultats et leurs « effets catastrophiques pour les Syriens »[102]. Les revers de la diplomatie française dans le dossier syrien sont confirmés par l'absence d'invitation de Laurent Fabius aux réunions concernant la Syrie organisées à Vienne en[103].

Durant le déroulement de lacrise ukrainienne, Laurent Fabius déclare début vouloir « apporter aux nouvelles autorités tout notre soutien ». Interrogé au sujet d'un possibleréférendum pour laCrimée, il affirme « qu’en droit international, on ne peut pas faire un référendum pour modifier des frontières » tout en admettant « davantage de décentralisation »[104]. Le, il évoque une possible annulation de la vente de navires militaires françaisMistral à la Russie s'attirant la réplique du vice-Premier ministre russeDmitri Rogozine estimant que la France nuirait à sa réputation de partenaire « fiable » en agissant ainsi[105]. Laurent Fabius est accusé par la Russie d'indulgence envers le partiSvoboda alors au gouvernement et dirigé par l'ultra-nationaliste et antisémiteOleh Tyahnybok[106], qu'il qualifie de parti « peut-être juste un peu plus à droite que ceux de la droite traditionnelle »[107].

Laurent Fabius avecJohn Kerry,secrétaire d'État des États-Unis (Paris, 26 juin 2014).

Le, aprèsla défaite de la gauche aux élections municipales et la démission du Premier ministreJean-Marc Ayrault, remplacé parManuel Valls, Laurent Fabius est maintenu dans ses fonctions au sein dugouvernement Valls, mais voit ses compétences élargies au Développement international (commerce extérieur et promotion du tourisme). Le secrétariat d'État au Commerce extérieur, historiquement intégré au ministère de l'Économie et des Finances, est alors rattaché auministère de l'Europe et des Affaires étrangères[108],[109],[110]. Il s’agit d'une première sous laVe République[108].

En, il nie l'hypothèse que leQatar puisse financer des mouvements terroristes, alors que des informations des services de renseignements français affirment l'inverse. Le magazineMarianne dénonce alors une« hypocrisie », estimant que Laurent Fabius« connaît trop bien le soutien historique que la pétromonarchie assure à la France sur le plan régional et accessoirement espère toujours, entre deux investissements en France, que le généreux émirat commandera quelques avions Rafale »[111].

En, la décision deFrançois Hollande, en riposte aux attentats du en France, d'intensifier les bombardements des positions de l'État islamique constitue « une rupture avec la ligne ardemment défendue » par Laurent Fabius dans le conflit syrien[112],[113],[114].

En tant que président de laConférence de Paris de 2015 sur le climat (COP21), il joue un rôle important[115], avec ses équipes, dans l'obtention de l'Accord de Paris, le premier accord universel contraignant, ayant pour objectif de contenir le réchauffement climatique en dessous de 2 degrés Celsius.

En, critiqué pour son cumul des mandats, il doit renoncer à la présidence de la COP21[116].

Bilan de son action aux Affaires étrangères

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Laurent Fabius avec le ministre des affaires étrangères grecDimítris Avramópoulos (Paris, 4 février 2013).

Le bilan de son action au ministère des Affaires étrangères est jugé plutôt négativement dans plusieurs médias. Ce bilan est néanmoins marqué par deux succès importants, l’Accord de Paris à l’occasion de laCOP21 à Paris le 12 décembre 2015[115] et la signature de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien le 14 juillet 2015[117]. Laurent Fabius a également fait du développement d’une diplomatie économique de la France une priorité de son action au ministère des Affaires étrangères, avec par exemple la création au sein du ministère d’une direction des entreprises, chargée de mieux soutenir les entreprises françaises à l’étranger[118].

Sur le dossier syrien,Le Monde et différents médias évoquent son échec[119],[120] mais certains journalistes notent que Laurent Fabius, comme ministre des Affaires étrangères, s’est montré un diplomate engagé contre le dictateur Bachar al-Assad. Toutefois, en l’absence d’un engagement ferme des États-Unis alors présidés parBarack Obama et de l’incapacité des États membres de l’Union européenne à parler d’une seule voix, Bachar al-Assad a conservé le pouvoir en Syrie[121],[122],[123].

Le Monde évoque aussi son apparent désintérêt pour la question africaine, notamment concernant les interventions militaires de la France en Afrique[124]. SelonMarianne, la diplomatie française est sortie affaiblie par son passage au gouvernement, où il aurait conduit une politique d'« une extrême dépendance à l’égard des États-Unis qui en fait une des plus atlantistes conduite depuis des années »[125]. Néanmoins, Laurent Fabius a abordé les dossiers sous le prisme des grands enjeux mondiaux qui touchent aussi le continent : le réchauffement climatique, la diplomatie économique, la politique migratoire… tentant alors de rompre avec « la France-Afrique traditionnelle »[126]. Ainsi, sur ces dossiers, il est souvent souligné son absence « de paternalisme affiché ou de condescendance déplacée » à l’égard du continent africain[127].Le Monde souligne également son absence de prises de position sur les questions de la crise dans la zone euro et sur la question des migrants[124]. Dans le dossieriranien, Laurent Fabius s'est posé, selonL'Express, comme le représentant d'une ligne intransigeante alors qu'une approche plus modérée va finalement s'imposer[128].

Seul son engagement pour la COP21 est considéré comme un élément positif de son action[124]. Son action dans ce dossier a été unanimement saluée[129],[130].

Président du Conseil constitutionnel de 2016 à 2025

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Nomination

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Le, Laurent Fabius annonce son départ du gouvernement, tout en expliquant qu'il est « pressenti » pour devenir le prochain président duConseil constitutionnel[131], ce qui est ensuite confirmé par un communiqué de la présidence de la République, oùFrançois Hollande dit qu'il envisage de le nommer à ce poste[132]. François Hollande nomme Laurent Fabius président du Conseil constitutionnel le[133],[134]. Il prête serment et prend ses fonctions le[135].

Modernisation

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Laurent Fabius en 2017.

Au début de sa présidence, il entend moderniser l'institution en la « juridictionnalisant » davantage, notamment via la suppression de la présence de droit des anciens présidents de la République[136], réforme qui avait elle-même été promise par le candidatFrançois Hollande lors de la présidentielle 2012[137].

Internationalisation

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Dès 2016, il entretient une relation particulièrement étroite avec letribunal constitutionnel fédéral de Karlsruhe[138]

Défense de l’État de droit

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Durant sa présidence au Conseil constitutionnel, il défend l'État de droit[139], face à ce qu’il appelle un« malaise démocratique »[140].

Face aux multiples attaques[141], le président du Conseil constitutionneln’a cessé de défendre l’État de droit[réf. nécessaire],« condition de la démocratie, qui ne doit pas être confondu avec l’état du droit qui, lui, bien sûr, peut être modifié »[142].

Réforme des retraites de 2023

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Le Canard enchaîné affirme que le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius a discrètement signalé sa vigilance sur ce texte et sur le risque de cavaliers budgétaires[143].

Synthèse des résultats électoraux

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Présidence de l'Assemblée nationale

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AnnéeGroupe1er tour2d tourIssueAdversaires
Voix%RangVoix%Rang
1988[144]SOC27648,591er30152,901erÉlu
1997[145]26348,611er29256,371erÉlu

Élections législatives

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AnnéePartiCirconscription1er tour2d tourIssue
Voix%RangVoix%Rang
1978PS2e de la Seine-Maritime24 66832,641er47 33062,351erÉlu
198136 94454,771erÉlu
1986Seine-Maritime211 19835,542eScrutin proportionnelÉlu
19884e de la Seine-Maritime26 49561,891erÉlu
199312 65527,671er23 14752,041erÉlu
199719 52541,731er31 61572,911erÉlu
200221 28849,251er26 06468,151erÉlu
2007[146]21 59949,871er27 53667,541erÉlu
2012[147]25 97852,911erÉlu

Élections européennes

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Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

AnnéeListeCirconscriptionVoix%RangSièges
1989PS-MRG-ADDFrance entière4 286 35423,612e
22  / 81

Détail des mandats et fonctions

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Laurent Fabius avecBan Ki-moon, lesecrétaire général de l'Organisation des Nations unies (Paris, 30 novembre 2015).

Au gouvernement

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  •  : ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget.
  •  : ministre de l’Industrie et de la Recherche.
  •  :Premier ministre.
  •  : ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie.
  •  : ministre des Affaires étrangères.
  •  : ministre des Affaires étrangères et du Développement international.

À l’Assemblée nationale

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Au Parlement européen

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Au niveau local

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Au sein de partis politiques

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  • 1977 : membre du comité directeur au titre de la motion 1 (François Mitterrand).
  • 1978 : délégué général du PS, membre de la commission « projet socialiste ».
  • 1978 : secrétaire législatif au sein du groupe socialiste à l’Assemblée nationale.
  • 1979 : secrétaire national du PS, à la presse et porte-parole. Membre du bureau national et du comité directeur.
  • 1981-1986 : membre du bureau national et du comité directeur du PS.
  • 1986-1988 : secrétaire national du PS, à l’éducation.
  • 1988-1992 : membre du bureau national et du comité directeur du PS.
  • 1992-1993 : premier secrétaire du PS.
  • 1993-2002 : membre du bureau national et du conseil national du PS.
  • 1995-1997 : président dugroupe socialiste à l'Assemblée nationale.
  • 2002-2005 : secrétaire national du PS, chargé des élus et du territoire.
  • 2006-2007 : membre du bureau national du PS.
  • 2009-2012 : membre du bureau national du PS.

Autres fonctions

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Décorations et distinctions

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Décorations

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Françaises

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Étrangères

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Distinction

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Le, par décret duprésident de la République française, il est promucapitaine de frégate deréserve[162].

Publications

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  • La France inégale, Paris, éd. Hachette, 1975.
  • Le Cœur du futur, Paris, éd. Calmann-Lévy, 1985[163].
  • C’est en allant vers la mer, Paris, éd. Seuil, 1990[164].
  • Les Blessures de la vérité, Paris, éd. Flammarion, 1995 (Prix du livre politique en 1996)[165].
  • Cela commence par une balade, Paris, éd. Plon, 2003[166].
  • Une certaine idée de l’Europe, Paris, éd. Plon, 2004.
  • La Reconstruction de la gauche ? (avecAlain Finkielkraut), Grenoble, éd. Forum Libération de Grenoble, 2008.
  • Le Cabinet des douze, Paris, éd. Gallimard, 2010 (Prix Montaigne de Bordeaux2011)[167].
  • La Diplomatie au défi des religions : Tensions, guerres, médiations (ouvrage collectif), Paris, éd. Odile Jacob, 2014.
  • 37, quai d'Orsay. Diplomatie française 2012-2016, Paris, éd. Plon, 2016[168].
  • Rouge Carbone, Paris, éd. Humensis, 2020[169].
  • Tableaux pluriels: voyage parmi les polyptyques d'hier et d'aujourd'hui, Paris, éd. Gallimard, 2022[170].

Généalogie

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Ascendance de Laurent Fabius[171]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Joseph Fabius
(1770 àHellimer – 20/02/1845 àPont-à-Mousson)
commis, marchand, instituteur.
 
 
 
 
 
 
 
Emmanuel Fabius
(17/09/1807 àSarrebourg – 01/06/1882 àParis)
tailleur, marchand de bronzes et de curiosités.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Charlotte Salomon
(1775 àHellering-lès-Fénétrange – ).
 
 
 
 
 
 
 
Élie DieudonnéFabius
(20/02/1864 àHaguenau – 17/03/1942 àParis)
antiquaire.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Élias » ÉlieHemmerdinger
(1799- )
tailleur.
 
 
 
 
 
 
 
Marie Hemmerdinger
(22/12/1832 àHaguenau – 08/11/1901 àParis)
brocanteuse.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jeanne Ah
(22/12/1805 àHaguenau – ).
 
 
 
 
 
 
 
André Fabius
(04/09/1908 àParis – 28/11/1984 àParis)
antiquaire.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Lion-Hertz » Lion CerfIsaac
(26/03/1802 àSierck-les-Bains – )
marchand de chevaux.
 
 
 
 
 
 
 
Léjanès Isaac-Cerf
(07/06/1839 àSierck-les-Bains – 08/05/1915 àParis)
fabricant de filets.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Fromette Cahen
(03/11/1800 àPont-à-Mousson – ).
 
 
 
 
 
 
 
Berthe Isaac-Cerf
(22/10/1872 àParis – 08/03/1969 àParis).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Salomon Neufelder
(1813 àHöchberg – 29/09/1896 àParis)
serrurier.
 
 
 
 
 
 
 
Juliette Neufelder
(02/12/1847 àParis – 31/12/1923 àParis).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Caroline Cahen
(02/10/1817 àBoulay-Moselle – 01/01/1904 àParis).
 
 
 
 
 
 
 
Laurent Fabius
(20/08/1946 àParis)
Premier ministre français.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Salomon Strasburger.
 
 
 
 
 
 
 
Louis Strasburger
(1841 àNew York – 31/08/1909)
négociant.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Régina Strasburger.
 
 
 
 
 
 
 
Louis Strasburger-Mortimer
(10/03/1863 àNew York – 06/01/1940 àParis)
négociant en perles.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bertha Lighstone
(1844- ).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Louise Strasburger-Mortimer
(25/11/1911 àParis – 04/05/2010 àIvry-sur-Seine).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Abraham Loewenstein
antiquaire.
 
 
 
 
 
 
 
Siegfried Loewenstein
(29/07/1844 àFrancfort-sur-le-Main – 12/09/1908 àParis)
consul duMexique.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Julie Weinheimer.
 
 
 
 
 
 
 
Alice BlancheLoewenstein
(23/10/1874 àFrancfort-sur-le-Main – 08/07/1937 àParis).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Marcus Loewenstein
(1825 àPreußisch Oldendorf – 1895 àLübbecke)
antiquaire.
 
 
 
 
 
 
 
Rosette Loewenstein
(10/07/1852 àFrancfort-sur-le-Main – 20/07/1914 àParis).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sophie Schwarzschild.
 
 
 
 
 
 
 

Notes et références

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Notes

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  1. Ministre des Affaires étrangères jusqu'au.
  2. Grand-père.
  3. Tante.
  4. Cousine.
  5. Beau-frère.
  6. Neveu.
  7. Prononciation enfrançais de Franceretranscrite selon lanorme API.
  8. Laurent Fabius, lors de cette conférence sur la Syrie àMarrakech, rapportait alors la position des pays arabes, qui s'opposaient à une inscription du Front al-Nosra sur la liste des organisations terroristes, à une époque où le groupe n'avait pas encore annoncé son affiliation àal-Qaïda. À cette occasion, Laurent Fabius avait déclaré :« Il y a eu une discussion sur ce sujet, vous avez raison. Parce qu’il y a des groupes divers. Et il y a en particulier un groupe qui a des positions militaires qui sont importantes, mais les Américains ont estimé que ce groupe, compte tenu de ses orientations, devait être mis sur la liste des terroristes. D’autres pays, je pense à un certain nombre de pays arabes ont dit que cela ne leur paraissait pas pertinent. Et le président de la coalition a dit que, bien évidemment, on pouvait avoir des visions différentes sur ce sujet mais que, lorsqu’un groupe menait une action qui était efficace et utile au service des Syriens et contre Bachar Al-Assad, c’était très difficile de le récuser en tant que tel. En ce qui concerne la France, nous allons examiner cette question de manière approfondie parce que c’est une question que l’on ne peut pas éluder ». Quelques jours plus tard, il précise :« Il faut faire extrêmement attention. Des rapports nous indiquent qu’ils ont des liens avec Al-Qaeda […]. Que deviennent leurs armes ? »

Références

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  1. Acte de naissanceno 2597 établi à l'état civil de la mairie deParis 16e le.
  2. «…Le nom de Fabius, explique Laurent dansLes Blessures de la vérité (Hachette Littératures, Paris, 2002), remonte à son arrière-arrière-grand-père Joseph, né enMoselle, commis-marchand de son état, qui s'appelait en réalitéLion et choisit de prendreFabius comme patronyme lorsqu'en 1808 les Juifs reçurent le droit de porter un nom de famille… ».
  3. a etbMarie-Odile Mergnac,Histoire familiale des hommes politiques français,p. 100, Archives & culture, 1997.
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  36. Jean-Marc Daniel,Le gâchis français : 40 ans de mensonges économiques, Paris, Tallandier,, 265 p.(ISBN 979-10-210-0287-6,OCLC 924058241)
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  41. Jean-Louis Andreani,Le Mystère Rocard,Éditions Robert Laffont,,p. 257.
  42. Les jours suivants, Fabius est accueilli à l'Assemblée nationale sous les exclamations ironiques de l'opposition tandis que des aboiements fusent dans l'hémicycle.
  43. Rodolphe Ghiglione, Marcel Bromberg,Discours politique et télévision : la vérité de l'heure,Presses universitaires de France,,p. 4.
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  45. France-politique.fr
  46. Interieur.gouv.fr
  47. Laurent Fabius dit : « Avoue que tu as des ambitions présidentielles et que c'est pour ça que tu cherches à m'éliminer » ce à quoi Jospin réplique « Nous allons devoir nous supporter encore longtemps. À moins que les hasards de la vie n'en décident pour nous. » en faisant allusion à l'accident de voiture dans lequelJean-Pierre Stirbois, le numéro deux duFront national venait de trouver la mort le.
  48. « Laurent Fabius », surassemblee-nationale.fr,(consulté le).
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  66. voirnouvelobs.com:« L'Assemblée rejette la motion de censure du PS ».
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  121. GuillaumeDurand,Bande à part, Plon,(ISBN 978-2259319584), p. 233.
  122. RTL, « Bachar Al-Assad, ne mériterait pas d'être sur terre »Extraits d'un entretien de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, avec RTL le 20 août 2012, sur l'action de la France face à la situation en Syrie ;Le Point,,Fabius : "La fin se rapproche pour Bachar el-Assad" Le ministre français des Affaires étrangères estime de nouveau que les jours au pouvoir du leader syrien sont comptés ;Le Figaro,,Laurent Fabius souhaite une «réaction de force» en Syrie.
  123. Le Point,, Laurent Fabius :« Il aura fallu attendre plus de deux ans et 120 000 morts en Syrie pour que le Conseil de sécurité des Nations unies cesse enfin d’être paralysé par l’usage du veto et prenne une décision », inONU : Paris veut réformer le droit de veto. Laurent Fabius a relancé l'idée d'une réforme prônant la renonciation à un tel droit en cas de "crime de masse".
  124. ab etc« Affaires étrangères : quel bilan pour Laurent Fabius ? »,Le Monde,(consulté le).
  125. Alain Léauthier, « Laurent Fabius au quai d'Orsay, quatre ans d'errance »,Marianne.net,‎(lire en ligne, consulté le).
  126. Mireille Duteil, « Laurent Fabius et l'Afrique noire, deux planètes différentes »,Le Point,‎(lire en ligne).
  127. « Quelle trace laissera Laurent Fabius en Afrique? »,RFI,‎.
  128. Marcelo Wesfreid,Laurent Fabius laisse un bilan contrasté au Quai d'Orsay,L'Express,.
  129. « COP21 : l'accord obtenu à Paris salué aux quatre coins du monde »,France 24,‎(lire en ligne).
  130. « Le fait que la France ait assuré la présidence de la COP 21 était opportun. Les Français ont une longue tradition de diplomatie qualifiée. Fabius, choisi pour être le président de la COP, était un leader estimé qui avait été dans et autour du gouvernement pendant des décennies, et à un moment donné, était le plus jeune Premier ministre dans l'histoire de la Cinquième République française. Il était l'image vivante du cartésien français patient et logique - un « énarque », comme les Français appellent les diplômés de l'École nationale d'administration, le centre de formation des futurs athlètes olympiques. Il avait de l'envergure, de l'intelligence et le sens du commandement. C'était un homme d'État qui pouvait s'asseoir confortablement avec les dirigeants du monde entier. » inTodd Stern,Landing the Paris Climate Agreement. How It Happened, Why It Matters, and What Comes Next,MIT Press,(ISBN 9780262049146), p. 146.
  131. « Laurent Fabius annonce son départ du gouvernement », surLe Figaro,(consulté le).
  132. communiqué de la Présidence de la République française,.
  133. Décision du 19 février 2016 portant nomination d'un membre du Conseil constitutionnel.
  134. Fabius au Conseil constitutionnel : les parlementaires donnent leur feu vert.
  135. « Fabius devient président du Conseil constitutionnel »,Le Figaro,‎(lire en ligne).
  136. « Laurent Fabius : « La présence des ex-présidents au Conseil constitutionnel doit être supprimée » », surLe Monde.fr(consulté le).
  137. Conseil constitutionnel : Fabius rappelle à Hollande sa promesse sur les ex-présidents", TF1info 18 avril 2016 à 12h55[4]
  138. « « L’Etat de droit reste le fondement de l’Union européenne », entretien entre Andreas Vosskuhle et Laurent Fabius »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  139. Abel Mestre, « « L’État de droit est la condition de la démocratie », rappelle le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  140. Nathalie Schuck,Les Naufrageurs. Comment ils ont tué la politique,Éditions Robert Laffont(ISBN 978-2221273494),p. 61.
  141. Margaux Duguet, « "L'Etat de droit, ça n'est pas intangible, ni sacré" : pourquoi les propos du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, font polémique ».
  142. AFP, « Laurent Fabius : l'État de droit est «la condition de la démocratie» »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  143. « Retraites réformées via un budget de la Sécu : la bataille juridique est engagée », surletelegramme.fr,(consulté le).
  144. https://archives.assemblee-nationale.fr/9/cri/1987-1988-ordinaire2/003.pdf
  145. https://archives.assemblee-nationale.fr/11/cri/1996-1997-ordinaire1/161.pdf
  146. « Résultats des élections législatives de 2007 : Seine-Maritime (76) -- quatrième circonscription (résultats officiels) », surinterieur.gouv.fr, site officiel duministère de l'Intérieur français(consulté le).
  147. « Résultats des élections législatives de 2012 : Seine-Maritime - quatrième circonscription (résultats officiels) », surinterieur.gouv.fr, site officiel duministère de l'Intérieur français(consulté le).
  148. Jean-Jérôme Bertolus, « Jeunes leaders d’En Marche! et Young Leaders », surL'Opinion.fr,(consulté le).
  149. « L’ancien Président de la COP21 nommé Haut-Référent d’ONU Environnement pour la gouvernance environnementale », surunep.org,(consulté le)
  150. « Climat : Laurent Fabius appelle à agir "immédiatement" », surLe Point,(consulté le)
  151. « Légion d'honneur : François Pinault, Laurent Fabius et Agnès Varda distingués », sureurope1.fr,.
  152. Décretno 63-1196 du 3 décembre 1963 portant création d'un ordre national du Mérite, article 5 du 23 décembre 1974.
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  154. [5], Décret Royal 212/2015, du 23 mars, Laurent Fabius Grand-croix de l'Ordre d'Isabelle la Catholique, dansBOE (24/03/15).
  155. (it) « Fabius S.E. Laurent », surquirinale.it.
  156. (ja) « 外国人叙勲受章者名簿 平成25年 », surMinistry of Foreign Affairs of Japan(consulté le).
  157. « Fabius et Le Drian décorés par le Mali », surLe Point,(consulté le).
  158. (no) « Laurent Fabius », surkongehuset.no.
  159. (ro) « DECRET nr.306 din 24 septembrie 1999 », surcdep.ro,.
  160. (en) « Honorary awards », surpublishing.service.gov.uk.
  161. « Estrangeiros com Ordens Portuguesas », surordens.presidencia.pt,.
  162. Décret du 4 février 2000 portant promotion et nomination dans les cadres des officiers de réserve(lire en ligne).
  163. « Laurent Fabius, "Le Cœur du futur" », surcalmann-levy.fr.
  164. « Laurent Fabius, "C'est en allant vers la mer" », surseuil.com.
  165. « Les blessures de la vérité », surlexpress.fr,.
  166. « Fabius en "balade" vers l'Elysée », surliberation.fr,.
  167. Les douze tableaux qui selon lui« ont fait la France ».« Le prix Montaigne récompense Laurent Fabius »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surlivreshebdo.fr,(consulté le).
  168. Eugène Berg, « Laurent Fabius, "37 Quai d’Orsay - Diplomatie française 2012-2016" », surcairn.info.
  169. « Climat : selon Laurent Fabius, "le rôle des politiques est majeur" »,Le Point,‎(lire en ligne).
  170. Philippe Lançon, « Laurent Fabius, le cabinet des antiques »,Libération,‎(lire en ligne)
  171. Généastar : Ascendants de Laurent Fabius.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Les Brûlures d’une ambition, de Jean-Gabriel Frédet, Hachette Littérature, 2002.
  • L’Homme qui voulait être président, deJean-Michel Helvig, Robert Laffont, 2006.

Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Président
Membres actuels
Membres à vie
Liste des membres du Conseil constitutionnel français depuis 1958
v ·m
v ·m
Gouvernement Mauroy I()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre,ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer :Henri Emmanuelli

Pierre Mauroy
Premier ministre
Solidarité nationale
Nicole Questiaux,ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale :François Autain
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées :Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Famille :Georgina Dufoix
Commerce extérieurMichel Jobert,ministre d'État
Plan etAménagement du territoireMichel Rocard,ministre d'État
Recherche et TechnologieJean-Pierre Chevènement,ministre d'État
Justice,garde des sceauxMaurice Faure
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes :André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement :Jean-Pierre Cot
DéfenseCharles Hernu
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget :Laurent Fabius
Éducation nationale
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Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle :Marcel Debarge
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État :André Cellard
Industrie
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie :Georges Lemoine
Commerce et ArtisanatAndré Delelis
TravailJean Auroux
Équipement etTransportsLouis Mermaz
SantéEdmond Hervé
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports :Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme :François Abadie
CultureJack Lang
CommunicationGeorges Fillioud
LogementRoger Quilliot
Environnement
Michel Crépeau
Secrétaire d'État :Alain Bombard
MerLouis Le Pensec
PTTLouis Mexandeau
Anciens combattantsJean Laurain
Ministres etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme :Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement :André Labarrère
Secrétaire d'État :Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives :Catherine Lalumière
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés :Raymond Courrière
Ordonnancement parordre de préséance
( BARRE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY II)
v ·m
Gouvernement Mauroy II()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre,ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer :Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique (2) :Joseph Franceschi

Pierre Mauroy
Premier ministre
Commerce extérieurMichel Jobert,ministre d'État
TransportsCharles Fiterman,ministre d'État
Plan etAménagement du territoireMichel Rocard,ministre d'État
Recherche et Technologie
puisIndustrie etRecherche (1)
Jean-Pierre Chevènement,ministre d'État
Solidarité nationale
Nicole Questiaux (dém) (1)puisPierre Bérégovoy (1)
Secrétaire d'État chargé de la Famille :Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées, puis suspendu (2), puis réactivé (3) :Joseph FranceschipuisDaniel Benoist (3)
Secrétaire d'État chargé des Immigrés :François Autain
Justice,garde des sceauxRobert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes :André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement :Jean-Pierre Cot (dém) (3)puisChristian Nucci (3)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État :Georges Lemoine
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget :Laurent Fabius
Éducation nationaleAlain Savary
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État :André Cellard
Industrie
puismin. remplacé (1)
Pierre Dreyfus (dém) (1)
Ministre délégué chargé de l'Énergie, puis délégué auprès du ministre de l'Industrie et de la Recherche (1) :Edmond Hervé
Commerce et ArtisanatAndré Delelis
CultureJack Lang
TravailMinistre du Travail, puis ministre délégué aux Affaires sociales, chargé du Travail (1) :Jean Auroux
SantéJack Ralite
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports :Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme :François Abadie
Urbanisme etLogementRoger Quilliot
EnvironnementMichel Crépeau
MerLouis Le Pensec
CommunicationGeorges Fillioud
PTTLouis Mexandeau
Anciens combattantsJean Laurain
ConsommationCatherine Lalumière
Formation professionnelleMarcel Rigout
Ministres etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme :Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement :André Labarrère
Ministre délégué chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives :Anicet Le Pors
Ministre délégué chargé de l'Emploi (1) :Jean Le Garrec (1)
Secrétaire d'État chargé de l'Extension du secteur public, puis supprimé (1) :Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés :Raymond Courrière
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
( MAUROY I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY III)
v ·m
Gouvernement Mauroy III()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Économie, Finances etBudget
Jacques Delors
Secrétaire d'État chargé du Budget :Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation :Catherine Lalumière

Pierre Mauroy
Premier ministre
Affaires sociales et Solidarité nationale
Pierre Bérégovoy
Ministre délégué chargé de l'Emploi :Jack Ralite
Secrétaire d'État chargé de la Santé :Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé de la Famille, de la Population etdes Travailleurs immigrés :Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées :Daniel Benoist
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés :Raymond Courrière
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique :Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer :Georges Lemoine
Transports
Charles Fiterman
Secrétaire d'État chargé de la Mer :Guy Lengagne
Justice,garde des sceauxRobert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes, puis supprimé (2) :André Chandernagor (dém) (2)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement :Christian Nucci
Affaires européennes (3)Roland Dumas (3),puisporte-parole du Gouvernement (4)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État :François Autain (dém) (1)puisJean Gatel (1)
Secrétaire d'État chargé des Anciens combattants :Jean Laurain
Agriculture
Michel Rocard
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt :René Souchon
Industrie etRecherche
Laurent Fabius
Ministre délégué chargé des PTT :Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie :Jean Auroux
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État :Roger-Gérard Schwartzenberg
Commerce extérieur etTourisme
Édith Cresson
Secrétaire d'État chargé du Tourisme :Roland Carraz
Urbanisme etLogementRoger Quilliot (dém) (1)puisPaul Quilès (1)
Commerce et ArtisanatMichel Crépeau
Formation professionnelleMarcel Rigout
CultureMinistre délégué :Jack Lang
Temps libre,Jeunesse et SportsMinistre délégué :Edwige Avice
Porte-parole du Gouvernement,puis supprimé (4)Secrétaire d'État :Max Gallo (dém) (4)
Ministres etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme :Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement :André Labarrère
Secrétaire d'État :Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives :Anicet Le Pors
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication :Georges Fillioud
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Qualité de la vie :Huguette Bouchardeau
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
( MAUROY II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FABIUS)
v ·m
Présidence de
Charles de Gaulle
Georges Pompidou
Valéry Giscard d'Estaing
François Mitterrand
Jacques Chirac
Nicolas Sarkozy
François Hollande
Emmanuel Macron
v ·m
Gouvernement Fabius(17 juillet 1984 – 20 mars 1986)
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Plan etAménagement du territoireGaston Defferre,ministre d'État
Laurent Fabius
Premier ministre
Économie, Finances etBudget
Pierre Bérégovoy
Secrétaire d'État chargé du Budget puissecrétaire d'État chargé du Budget etde la Consommation (1) :Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation, puis remplacé (1) :Catherine Lalumière
Justice,garde des sceauxRobert Badinter (dém) (7)puisMichel Crépeau (7)
Relations extérieures
Claude Cheysson (dém) (1)puisRoland Dumas (1)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement :Christian Nucci
Secrétaire d'État :Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes (1) :Catherine Lalumière
Défense
Charles Hernu (dém) (5)puisPaul Quilès (5)
Secrétaire d'État :Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et Victimes de guerre :Jean Laurain
Intérieur et Décentralisation
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer :Georges Lemoine
Agriculture
Michel Rocard (dém) (2)puisHenri Nallet (2)
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt puisministre délégué chargé de l'Agriculture et de la Forêt (2) :René Souchon
Redéploiement industriel etCommerce extérieur
Édith Cresson
Ministre délégué chargé des PTT, puis remplacé (6) :Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie :Martin Malvy
Éducation nationale
Jean-Pierre Chevènement
Secrétaire d'État chargé des Universités :Roger-Gérard Schwartzenberg
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique et technologique :Roland Carraz
Affaires sociales et Solidarité nationale
Georgina Dufoixpuisporte-parole du Gouvernement (1)
Secrétaire d'État chargé des Retraités et des Personnes âgées :Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Santé :Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés :Raymond Courrière
Urbanisme,Logement etTransports
Paul QuilèspuisJean Auroux (5)
Secrétaire d'État chargé des Transports, puis suspendu (5) :Jean AurouxpuisCharles Josselin (6)
Secrétaire d'État chargé de la Mer :Guy Lengagne
Commerce, Artisanat etTourisme
Michel CrépeaupuisJean-Marie Bockel (7)
Secrétaire d'État, puis supprimé (7) :Jean-Marie Bockel
Affaires européennespuismin. remplacé (1)Roland Dumas,porte-parole du Gouvernement
Travail,Emploi etFormation professionnelleMichel Delebarre
EnvironnementHuguette Bouchardeau
Recherche et TechnologieHubert Curien
CultureMinistre délégué puis ministre (1) :Jack Lang
Jeunesse et SportsMinistre délégué :Alain Calmat
Droits des Femmes (4)Yvette Roudy
Nouvelle Calédonie (4)puismin. supprimé (6)Edgard Pisani (4)puis (dém) (6)
PTT (6)Louis Mexandeau
Ministres etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme, puis remplacé (4) :Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement :André Labarrère
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Simplifications administratives :Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication, puis supprimé (8) :Georges Fillioud (dém) (8)
Secrétaire d'État chargé de l'Économie sociale :Jean Gatel
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques naturels et technologiques majeurs :Haroun Tazieff
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( MAUROY III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHIRAC II)
v ·m
v ·m
IIIe République
(1870-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre etCFLN
(1940-1944)
Gouvernement provisoire
(1944-1946)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
Gouvernement Jospin() après le remaniement du
Sous laprésidence deJacques Chirac
Économie, Finances etIndustrie
Laurent Fabius
Secrétaire d'État au Commerce extérieur :François Huwart
Secrétaire d'État au Budget :Florence Parly
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat età la Consommation :Marylise LebranchupuisFrançois Patriat (2)puis fonction fusionnée (8)
Secrétaire d'État à l'Industrie puisministre délégué à l'Industrie,aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat età la Consommation (8) :Christian Pierret

Lionel Jospin
Premier ministre
Emploi etSolidarité
Martine Aubry (dém) (2)puisÉlisabeth Guigou (2)
Ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance puisMinistre déléguée à la Famille, à l'Enfance etaux Personnes handicapées (4) :Ségolène Royal
Ministre délégué à la Ville :Claude Bartolone
Secrétaire d'État à la Santé etaux Handicapés :Dominique Gillotpuisministre délégué à la Santé (3) :Bernard Kouchner (3)
Secrétaire d'État aux Personnes âgées etaux Personnes handicapés (3) :Dominique Gillot (3)puis(dém) (4)puis secrétaire d'État aux Personnes âgées (4) :Paulette Guinchard-Kunstler (4)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes età la Formation professionnelle :Nicole Péry
Secrétaire d'État à l'Économie solidaire :Guy Hascoët
Justice,garde des sceauxÉlisabeth GuigoupuisMarylise Lebranchu (2)
Intérieur
Jean-Pierre Chevènement (dém) (1)puisDaniel Vaillant (1)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer :Jean-Jack QueyrannepuisChristian Paul (1)
Éducation nationale
Jack Lang
Ministre délégué chargé de l'Enseignement professionnel :Jean-Luc Mélenchon
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes :Pierre Moscovici
Ministre délégué à la Coopération età la Francophonie :Charles Josselin
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants :Jean-Pierre Masseret (dém) (6)puisJacques Floch (6)
Équipement,Transports etLogement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement :Louis Besson (dém) (4)puisMarie-Noëlle Lienemann (4)
Secrétaire d'État au Tourisme :Michelle Demessine (dém) (7)puisJacques Brunhes (7)
Culture et Communication
Catherine Tasca
Secrétaire d'État au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle :Michel Duffour
Agriculture et PêcheJean Glavany (dém) (8)puisFrançois Patriat (8)
Aménagement du territoire etEnvironnementDominique Voynet (dém) (2)puisYves Cochet (5)
Relations avec le ParlementDaniel VaillantpuisJean-Jack Queyranne (1)
Fonction publique etRéforme d'ÉtatMichel Sapin
Jeunesse et SportsMarie-George Buffet
RechercheRoger-Gérard Schwartzenberg
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( JUPPÉ II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (RAFFARIN I)
v ·m
Gouvernement AyraultI()
Sous laprésidence deFrançois Hollande
Affaires étrangères
Laurent Fabius
Ministre chargé des Affaires européennes :Bernard Cazeneuve
Ministre chargé du Développement :Pascal Canfin
Ministre chargée des Français de l'étranger etde la Francophonie :Yamina Benguigui

Jean-Marc Ayrault
Premier ministre
Éducation nationale
Vincent Peillon
Ministre chargée de la Réussite éducative :George Pau-Langevin
Justice
Christiane Taubira
Ministre déléguée :Delphine Batho
Économie, Finances etCommerce extérieur
Pierre Moscovici
Ministre chargé du Budget :Jérôme Cahuzac
Affaires sociales et Santé
Marisol Touraine
Ministre chargée des Personnes âgées et de la Dépendance :Michèle Delaunay
Ministre chargée de la Famille :Dominique Bertinotti
Ministre chargée des Personnes handicapées :Marie-Arlette Carlotti
Égalité des territoires etLogement
Cécile Duflot
Ministre chargé de la Ville :François Lamy
IntérieurManuel Valls
Écologie, Développement durable etÉnergie
Nicole Bricq
Ministre chargé des Transports etde l'Économie maritime :Frédéric Cuvillier
Redressement productif
Arnaud Montebourg
Ministre chargée de l'Artisanat, du Commerce etdu Tourisme :Sylvia Pinel
Ministre chargé de l'Économie sociale et solidaire :Benoît Hamon
Ministre chargée des Petites et moyennes entreprises, de l'Innovation etde l'Économie numérique :Fleur Pellerin
Travail,Emploi,Formation professionnelle et Dialogue socialMichel Sapin
Défense
Jean-Yves Le Drian
Ministre chargé des Anciens combattants :Kader Arif
Culture et CommunicationAurélie Filippetti
Enseignement supérieur etRechercheGeneviève Fioraso
Droits des femmesNajat Vallaud-Belkacem,porte-parole du Gouvernement
Agriculture et AgroalimentaireStéphane Le Foll
Réforme de l'État, Décentralisation
etFonction publique
Marylise Lebranchu
Outre-MerVictorin Lurel
Sports, Jeunesse, Éducation populaire
et Vie associative
Valérie Fourneyron
Ministre auprès duPremier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement :Alain Vidalies
Ordonnancement parordre de préséance
( FILLONIII) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (AYRAULTII)
v ·m
Gouvernement AyraultII()
Sous laprésidence deFrançois Hollande
Affaires étrangères
Laurent Fabius
Ministre chargé des Affaires européennes :Bernard CazeneuvepuisThierry Repentin (1)
Ministre chargé du Développement :Pascal Canfin
Ministre chargée de la Francophonie :Yamina Benguigui
Ministre chargée des Français de l'étranger :Hélène Conway-Mouret

Jean-Marc Ayrault
Premier ministre
Éducation nationale
Vincent Peillon
Ministre chargée de la Réussite éducative :George Pau-Langevin
JusticeChristiane Taubira
Économie et Finances
Pierre Moscovici
Ministre chargé du Budget :Jérôme Cahuzac (dém) (1)puisBernard Cazeneuve (1)
Affaires sociales et Santé
Marisol Touraine
Ministre chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie :Michèle Delaunay
Ministre chargée de la Famille :Dominique Bertinotti
Ministre chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion :Marie-Arlette Carlotti
Égalité des territoires etLogement
Cécile Duflot
Ministre chargé de la Ville :François Lamy
IntérieurManuel Valls
Commerce extérieurNicole Bricq
Redressement productif
Arnaud Montebourg
Ministre chargé de l'Économie sociale et solidaire etde la Consommation :Benoît Hamon
Ministre chargée des Petites et moyennes entreprises, de l'Innovation etde l'Économie numérique :Fleur Pellerin
Écologie, Développement durable etÉnergie
Delphine Batho (dém) (2)puisPhilippe Martin (2)
Ministre chargé des Transports,de la Mer et de la Pêche :Frédéric Cuvillier
Travail,Emploi,Formation professionnelle et Dialogue social
Michel Sapin
Ministre chargé de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage puis supprimé (1) :Thierry Repentin
Défense
Jean-Yves Le Drian
Ministre chargé des Anciens combattants :Kader Arif
Culture et CommunicationAurélie Filippetti
Enseignement supérieur etRechercheGeneviève Fioraso
Droits des femmesNajat Vallaud-Belkacem,porte-parole du Gouvernement
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt
Stéphane Le Foll
Ministre chargé de l'Agroalimentaire :Guillaume Garot
Réforme de l'État, Décentralisation
etFonction publique
Marylise Lebranchu
Ministre chargée de la Décentralisation :Anne-Marie Escoffier
Outre-MerVictorin Lurel
Artisanat, commerce etTourismeSylvia Pinel
Sports, Jeunesse, Éducation populaire
et Vie associative
Valérie Fourneyron
Ministre auprès duPremier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement :Alain Vidalies
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
( AYRAULTI) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (VALLSI)
v ·m
Gouvernement Valls I()
Sous laprésidence deFrançois Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Laurent Fabius
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur,de la Promotion du tourisme etdes Français de l'étranger :Fleur Pellerin
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes :Harlem Désir
Secrétaire d'État chargée du Développement etde la Francophonie :Annick Girardin

Manuel Valls
Premier ministre
Écologie, Développement durable et Énergie
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports,de la Mer et de la Pêche :Frédéric Cuvillier
Éducation nationale,Enseignement supérieur etRecherche
Benoît Hamon
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur etde la Recherche :Geneviève Fioraso
Justice,garde des sceauxChristiane Taubira
Finances et Comptes publics
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget :Christian Eckert
Économie,Redressement productif etNumérique
Arnaud Montebourg
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de laConsommation et de l'Économie sociale et solidaire :Valérie Fourneyron,puisCarole Delga(1)
Secrétaire d'État chargée du Numérique :Axelle Lemaire
Affaires sociales
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée de la Famille, desPersonnes âgées et de l'Autonomie :Laurence Rossignol
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion :Ségolène Neuville
Travail,Emploi et Dialogue socialFrançois Rebsamen
Défense
Jean-Yves Le Drian
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire :Kader Arif
IntérieurBernard Cazeneuve
Droits des femmes,Ville,Jeunesse et Sports
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé des Sports :Thierry Braillard
Décentralisation,Réforme de l'État
etFonction publique
puis Décentralisation etFonction publique(1)
Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale :André Vallini
Culture et CommunicationAurélie Filippetti
Agriculture, Agroalimentaire et ForêtStéphane Le Foll,porte-parole du Gouvernement
Logement etÉgalité des territoiresSylvia Pinel
Outre-merGeorge Pau-Langevin
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement :Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification(1) :Thierry Mandon
( AYRAULT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (VALLS II)
v ·m
Gouvernement Valls II()jusqu'au remaniement du
Sous laprésidence deFrançois Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Laurent Fabius
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes :Harlem Désir
Secrétaire d'État chargée du Développement etde la Francophonie :Annick Girardin
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur,de la Promotion du tourisme etdes Français de l'étranger :Thomas Thévenoud (dém) (1)puisMatthias Fekl (1)

Manuel Valls
Premier ministre
Écologie, Développement durable etÉnergie
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports,de la Mer et de la Pêche :Alain Vidalies
Éducation nationale,Enseignement supérieur
etRecherche
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur etde la Recherche :Geneviève Fioraso (dém) (3)puisThierry Mandon (4)
Justice,garde des sceauxChristiane Taubira (dém) (6)puisJean-Jacques Urvoas (6)
Finances et Comptes publics
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget :Christian Eckert
Défense
Jean-Yves Le Drian
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire :Kader Arif (dém) (2)puisJean-Marc Todeschini (2)
Affaires sociales, Santé etDroits des femmes
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie puissecrétaire d'État chargée de la Famille, de l'Enfance, des Personnes âgées et de l'Autonomie (4) :Laurence Rossignol
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion :Ségolène Neuville
Secrétaire d'État chargée des Droits des femmes :Pascale Boistard
Travail,Emploi,Formation professionnelle
et Dialogue social
François Rebsamen (dém) (5)puisMyriam El Khomri (5)
IntérieurBernard Cazeneuve
Agriculture, Agroalimentaire et ForêtStéphane Le Foll,porte-parole du Gouvernement
Économie,Industrie etNumérique
Emmanuel Macron
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat,de la Consommation etde l'Économie sociale et solidaire :Carole Delga (dém) (4)puisMartine Pinville (4)
Secrétaire d'État chargée du Numérique :Axelle Lemaire
Logement etÉgalité des territoires etRuralitéSylvia Pinel
Décentralisation etFonction publique
Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale :André Vallini
Culture et CommunicationFleur Pellerin
Ville,Jeunesse et Sports
Patrick Kanner
Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, puis supprimé (5) :Myriam El Khomri
Secrétaire d'État chargé des Sports :Thierry Braillard
Outre-merGeorge Pau-Langevin
Secrétaires d'État auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement :Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification :Thierry MandonpuisClotilde Valter(4)
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Démission du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
( VALLS I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CAZENEUVE)
v ·m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
Conseil régional de Basse-Normandie
(1974-2015)
Conseil régional de Haute-Normandie
(1974-2015)
Conseil régional de Normandie
(depuis 2016)
v ·m
Histoire
Premiers secrétaires
Congrès
Personnalités
Présidents de la République
Premiers ministres
Autres
Organismes associés
Courants internes
v ·m
  • *par intérim
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