Pour les articles homonymes, voirBurgoa.
| Laurent Burgoa | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Sénateur français | |
| En fonction depuis le (5 ans, 1 mois et 25 jours) | |
| Élection | 27 septembre 2020 |
| Circonscription | Gard |
| Groupe politique | REP |
| Conseiller départemental duGard | |
| – (6 ans, 2 mois et 25 jours) | |
| Élection | 29 mars 2015 |
| Circonscription | Canton de Nîmes-3 |
| Successeur | Vincent Bouget |
| Conseiller général duGard | |
| – (3 ans, 11 mois et 28 jours) | |
| Élection | 27 mars 2011 |
| Circonscription | Canton de Nîmes-4 |
| Prédécesseur | Bernard Casaurang |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Laurent Daniel Burgoa |
| Date de naissance | (56 ans) |
| Lieu de naissance | Nîmes (Gard,France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | RPR (1997-2002) UMP (2002-2015) LR(depuis 2015) |
| Profession | Chargé de mission |
| modifier | |
Laurent Burgoa, né le àNîmes (Gard), est unhomme politiquefrançais, membre desRépublicains.
Ancien adjoint deJean-Paul Fournier à la mairie deNîmes (2008-2020) et conseiller général puis départemental duGard (2011-2021), il est élu sénateur duGard en2020.
D'origine basque, Laurent Daniel Burgoa[1] est le fils de Jean-Claude Burgoa[2], ancien adjoint au maire deNages-et-Solorgues[3], et de Monique Burgoa, grande électrice lors de l'élection qui le voit devenir sénateur en 2020[4].
Laurent Burgoa est titulaire d’un diplôme d'études approfondies de droit pénal et sciences criminelles de la faculté de droit de Montpellier de laquelle il est sorti lauréat en 1989-1990[réf. nécessaire].
Il devient directeur de cabinet deJean-Paul Fournier, président deNîmes Métropole, à la suite de la création de la communauté d’agglomération en 2001. Il démissionne de son poste afin de pouvoir être candidat aux élections municipales de Nîmes, en 2008, sur la liste du maire sortant, Jean-Paul Fournier[réf. nécessaire].
Il adhère auRassemblement pour la République (RPR) en 1997.
En 2008, il devient adjoint au maire deNîmes,Jean-Paul Fournier, chargé des quartiers Costières délégué à la politique de la ville. La même année, il devient conseiller communautaire de l’agglomération deNîmes Métropole.
En 2011, il est élu au conseil général duGard et réélu en 2015 où il est chef de file de l’union de la droite et du centre auxélections départementales[5].
En 2013, il suscite une polémique en fustigeant, au nom de la laïcité, une publicité« spécial ramadam [sic pourramadan] »[6], Abdallah Zekri l'accusant ainsi de« flirte[r] avec l'extrême droite »[7],[8],[9].
De 2014 à 2020, il est adjoint au maire deNîmes délégué à la Rénovation urbaine, au Contrat de ville et aux Centres sociaux. Élu sénateur en 2020, la loi sur le non cumul des mandants l'oblige à démissionner de ses fonctions d'adjoint au maire[réf. nécessaire].
Laurent Burgoa a mené la liste« Bon Sens Gardois »,union de la droite et du centre, aux côtés de Thierry Procida, pour lesélections départementales de mars 2015[10].
Sur son canton de Nîmes-3, il s’impose au second tour face à la liste Front national avec 64,58 % des voix[11].
Avec 20 conseillers départementaux de la droite et du centre, 22 de la gauche et 4 du Front national, l’élection du président du conseil départemental est indécise. Au troisième tour de l’élection de ce dernier, Laurent Burgoa fait le choix du retrait de sa candidature.Denis Bouad, candidat socialiste à la présidence duconseil départemental du Gard, est alors opposé à Nicolas Meizonnet, candidatFront national[12].
Denis Bouad s’impose avec 22 voix contre 5 pour le candidat Front national et 19 abstentions et devient ainsi président du conseil départemental du Gard. Il devient président du groupe Le Bon Sens Républicain au département du Gard, principal groupe d'opposition composé de 13 élus[réf. nécessaire].
Placé en deuxième position sur la liste« Ensemble, faisons rayonner le Gard, terre de caractères » conduite parVivette Lopez auxélections sénatoriales, Laurent Burgoa est élu sénateur.
En2021, il perd son mandat de conseiller départemental, battu à la réélection.
La réforme territoriale prévoyant la fusion de la régionMidi-Pyrénées etLanguedoc-Roussillon a conduit Laurent Burgoa à demander le rattachement duGard à la régionProvence-Alpes-Côte d’Azur, estimant queNîmes doit être le pendant occidental deNice.
Laurent Burgoa compte demander au Président du Conseil départemental du Gard l’organisation d’un référendum local afin que les Gardoises et Gardois choisissent à quelle région ils souhaitent être rattachés[13].
Il devient par ailleurs vice-président de l'Association des amis duFélibrige au Sénat lors de sa fondation en 2025[14].
Le Gard est un des départements les plus touchés par les départs pour le Jihad enSyrie et enIrak. Face à ce problème, les élus du groupe Le Bon Sens Républicain, sous la direction de Laurent Burgoa, ont proposé àDenis Bouad, président du Conseil départemental du Gard, de faire l’union sacrée afin de faire reculer la radicalisation des jeunes. Pour ce faire, il a adressé une série de 5 propositions afin d’établir un « Plan départemental de lutte contre la radicalisation des jeunes »[15],[16].
Il dénonce avec virulence la proposition de loi d'Aymeric Caron visant à abolir la pratique de lacorrida au nom du bien être animal, affirmant : « Je lui dirai, avec un verbe souvent employé depuis quelques mois : qu'il ne nous emmerde pas ! Qu'il nous laisse vivre en paix ! C'est un député de Paris, qu'il s'occupe des rats sur la ville de Paris, et qu'il nous laisse nos taureaux dans le sud de la France... »[17].
Époux de Sophie Deilhes[18], agente à la direction des Affaires culturelles de la ville de Nîmes[19], il a deux enfants dont Virgile, apprenti torero[20]. Il est de confession catholique.