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Lauragais

43° 15′ N, 1° 55′ E
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Lauragais
Nom local
Géographie
Pays
Division territoriale française
Région française
Département français
Partie de
Alt Llenguadoc(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chef-lieu
Coordonnées
Fonctionnement
Statut
Parçan d'Occitanie(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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LeLauragais (occitan :Lauragués) est unerégion historique etculturelle duSud-Ouest de la France. Il occupe une vaste zone, autour de l'axe central que constitue lecanal du Midi, entre les agglomérations deToulouse au nord-ouest etCarcassonne au sud-est, et celles deCastres au nord-est etPamiers au sud-ouest.

Connue dans les sources depuis les alentours de l'an Mil et tour à tourarchidiaconé,diocèse,comté, puissénéchaussée, le Lauragais est divisé lors de laRévolution française entre quatre départements : l'Ariège, l'Aude, laHaute-Garonne et leTarn.

Culturellement, le Lauragais, zone rurale, est associé à la richesse de sa production agricole. En témoignent ses surnoms de « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture dupastel et à l'abondance des productions, et de « grenier à blé duLanguedoc », qui renvoie à la spécialisation et à l’exportation céréalière depuis leXVIIe siècle, grâce au canal du Midi. Mais cette région est aussi connue par son histoire, notamment religieuse (catharisme,protestantisme) ainsi que par son riche patrimoine : canal du Midi et ses sources, abbayes et églises, châteaux,stèles discoïdales,pigeonniers,moulins à vent,bastides, etc. Le poèteAuguste Fourès et le peintrePaul Sibra ont immortalisé le Lauragais dans leurs œuvres respectives.

Aujourd'hui, le Lauragais « historique » ne doit pas être confondu avec lePays Lauragais, entité administrative contemporaine recouvrant partiellement le territoire du même nom et dédiée à son développement.

Géographie

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Localisation du Lauragais entreToulouse,Castres,Carcassonne etPamiers, avec lecanal du Midi figuré en orange.

Le Lauragais correspond approximativement aux territoires duPays Lauragais etSicoval.

Paysages

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Les paysages du Lauragais sont essentiellement agricoles et tournés vers la céréaliculture (blé, maïs, orge) et les oléagineux ( tournesol, colza).

Toponymie

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Le mot Lauragais est issu du nom de sa première « capitale » territoriale, lecastrum deLaurac. Selon Élie Griffe, confirmé par Jean Odol puis par Lucien Ariès, le nom de cette commune dériverait de celui d’unevilla gallo-romaine, formé par adjonction du suffixe-acu augentiliceLaurius attesté dès leIer siècle[1],[2],[3]. Le mot est attesté pour la première fois, sous sa formeLauragues en 1150, puis latinisé enLauriacense en 1219[2]. La graphie « Lauragois » apparaît en 1591, celle de « Lauragais » au début duXIXe siècle[4].

Une interprétation différente identifie la présence d'un préfixe « aura » (vent), suivi du suffixe « gais » (ès) qui désigne un territoire. Le Lauragais pourrait donc aussi bien être interprêté comme « le pays du vent ».

Une autre origine, plus douteuse, fait dériver le mot du verbe occitanlaurar qui signifie « labourer », donnant une origine mythique à cette "terre de labours"[5].

Dans les années 1920-1925, lorsque la République demanda de préciser l’appellation de certaines communes, unequinzaine d’entre elles choisirent d’ajouter ledéterminatifLauragais. On peut citer entre autres les communes deMontbrun-Lauragais,Belbèze-de-Lauragais,Montegut-Lauragais,Montgaillard-Lauragais,Montesquieu-Lauragais,Saint-Félix de Lauragais,La Salvetat-Lauragais,Loubens-Lauragais,Verdun-en-Lauragais,Villefranche-de-Lauragais[6].

Limites

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Le Lauragais, en tant que région historique et culturelle, n'a pas de frontières fixes. Mouvantes selon les diverses répartitions territoriales, religieuses, judiciaires ou géopolitiques qui se sont succédé et superposé au cours des siècles, elles sont actuellement laissées à l'appréciation des habitants limitrophes. On peut néanmoins esquisser quelques limites larges : vers l'ouest jusqu'à la ville deCastanet-Tolosan, et vers l'est jusqu'au village deSorèze au pied de lamontagne Noire au nord, jusqu'à la ville dePuylaurens ; au sud-est, jusqu’au village deFanjeaux, et au sud-ouest jusqu'au village deCintegabelle.

Reliefs et hydrographie

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Parfois surnommé le "pays aux mille collines"[7], voire la "petite Toscane française", et, en Italie, les Toscans ont pour ancienne coutume de surnommer la Toscane, "Le petit Lauragais italien"[8], le Lauragais est connu pour ses paysages de douces collines. Le pays peut être partagé en quatre grands types de reliefs[9].

L’extrémité nord-est est occupée par les premiers contreforts sud du Massif central : lamontagne Noire, relief ancien qui domine les plaines environnantes de plusieurs centaines de mètres. Le versant nord surplombeRevel etSorèze de 3 à 400 m, tandis que le côté sud s’abaisse mollement versSaint-Papoul[7]. C’est dans la montagne Noire que naît leSor, et c’est ce même relief qui sert de château d’eau pour lecanal du Midi, par l’intermédiaire d’un ingénieux système d’alimentation qui rejoint le canal auseuil de Naurouze (aussi appelé seuil du Lauragais).

Au pied de ce relief ancien, une zone de plaine relie Revel àBram en passant parCastelnaudary. Cette dépression est parcourue par deux cours d’eau artificiels, le canal du Midi et larigole de la plaine, et par une rivière naturelle, leFresquel. Cette plaine se resserre au niveau du seuil de Naurouze, à quelques kilomètres à l'est de la limite départementale entre la Haute-Garonne et l'Aude.

Le reste du territoire (environ les deux tiers) est composé de successions de collines allant, au nord, deSaint-Félix-Lauragais àLanta, et, au sud, deLaurac àCastanet[10]. Cette zone dite « des mille collines », taillée dans les molasses, s’incline doucement d’est en ouest, les altitudes allant de 500 m (Laurac) à 250 m (Lanta). Deux zones plus élevées concentrent plusieurs sources : la Piège où naissent l’Hers mort, laGanguise, leGardijol, et les collines entreAvignonet-Lauragais et Saint-Félix-Lauragais avec leMarès, et laSaune notamment.

Enfin, une zone centrale plane traverse le Lauragais obliquement depuis la zone de plaine du sud-est jusqu’à la banlieue toulousaine au nord-ouest. Cette zone de faille qui suit une partie du lit de l’Hers mort[10] est appelée « sillon lauragais » ou « sillon de l'Hers »[11]. Ce passage naturel est l’axe central du territoire : depuis l’antiqueVia Aquitania jusqu’à l’autorouteA61, il a drainé l’ensemble des réseaux communications. Outre la voie romaine et l’autoroute, le canal du Midi, laligne ferroviaire Bordeaux-Sète et laRoute Nationale 113 s’y concentrent.

Climat

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Situé à 130 km de lamer Méditerranée et 240 km de l’océan Atlantique, coincé entre les contreforts desPyrénées au sud et duMassif central au nord, et ne possédant pas un relief très accidenté, le Lauragais est largement ouvert aux influences venues de l’est comme de l’ouest, un véritable couloir àvents.

Leclimat du Lauragais est à la fois sous influenceatlantique etméditerranéenne. Trois éléments le caractérisent : un été chaud et sec, des pluies irrégulières et des vents violents. Les deux vents dominants sont leCers venant du nord-ouest et l'Autan, plus violent que le premier, venant du sud-est[12],[13].

L'historien et spécialiste du Lauragais Jean Odol remarque quatre saisons bien nettes en Lauragais : unesaison humide principale (avril-fin juin), une saison humide secondaire (mi septembre-novembre), unesaison sèche principale (fin juin-mi septembre) et une saison sèche secondaire (décembre-mars)[14].

Panorama de la plaine du Lauragais vue depuisVillasavary avec lamontagne Noire en fond.

Histoire

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Antiquité

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L'obélisque de Naurouze, dédié au créateur duCanal du MidiPierre-Paul Riquet, est un monument du Languedoc emblématique du Lauragais.

Le Lauragais, terre de passages, d'échanges et de cultures

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Au cours duIer millénaire avant notre ère, le Lauragais se trouvait sur l’une desroutes de l'étain britannique[15]. Le minerai arrivait deCornouailles par bateau jusqu'à laGironde, estuaire de laGaronne, puis remontait la Garonne jusqu'àTolosa. Il traversait ensuite le Lauragais jusqu'à l'Aude, en suivant un itinéraire qui devait reprendre approximativement celui de la futurevoie Aquitaine. L’étain continuait ensuite sa route vers la mer Méditerranée où il était recherché notamment par les Grecs et les Romains pour la confection d’objet de bronze[16].

Depuis leIIIe siècle av. J.-C. et leur arrivée dans le Midi de la Gaule, le Lauragais était habité par lesVolques Tectosages[17]. Ce peuple celte se tourna vers la Méditerranée et le monde romain à partir de la fin duIIe siècle av. J.-C. et la conquête de laGaule transalpine. À ce titre, la venue deCnaeus Domitius Ahenobarbus dans le Languedoc fut décisive : il lança la création de lavoie Domitienne à partir de 118av. J.-C. et fonda la même annéeNarbonne, capitale de la future province. Pour éviter une possible contre-offensive gauloise venant de Carcassonne, les légions romaines s’installèrent à Toulouse, également en 118.

À la suite de laGuerre des Gaules, les Volques Tectosages devinrent lesfédérés de Rome et le Lauragais, déjà sur une route de l’étain, se trouva sur la route des vins importés[15]. En effet, la colonisation romaine s’accentuant, la demande en vin importé s’était faite de plus en plus forte sur toute la période antique. Ces vins, provenant majoritairement deCampanie, étaient importés par bateau dans des amphores. Dans le sud-ouest de la Gaule, ils transitaient par Narbonne et remontaient l’Aude jusqu’à Carcassonne, puis traversaient le Lauragais par voie terrestre jusqu’àTolosa où ils pouvaient continuer leur route versBurdigala[15].

L’existence de ces échanges commerciaux autour des vins importés nous est connue grâce au procès du gouverneur de la province Marcus Fonteius, vers 70 avant J.-C., tel que rapporté parCicéron, défenseur de ce dernier, dans sonPro Fonteio. Nous y apprenons l’existence dupéage d’Elesiodunum où était prélevée la taxe outrancière de 6 deniers par amphore (cela revenait à en doubler le prix). À partir duIer siècleapr. J.-C., ce monopole des vins romains importés sera supplanté par le développement de vignobles locaux en péninsule ibérique et en Narbonnaise[15].

Quatre agglomérations gallo-romaines en Lauragais : Badera, Eburomagus, Elusio et Sostomagus

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En Lauragais, les principales agglomérations gauloises puis gallo-romaines se trouvaient sur laVia Aquitania, axe majeur entre Narbonne et Toulouse[18]. Cette voie romaine, utilisable en toute saison, restera fondamentale dans le paysage lauragais du Moyen Âge où elle sera appelée "cami ferrat" (chemin empierré)[19]. Durant l'Antiquité, les villes étapes sur la voie d'Aquitaine concentraient une part importante de la population et des activités économiques[20].

Elusio

Du fait de sa situation géographique avantageuse, le site deMontferrand est depuis l’Antiquité un lieu de passage important[21].

Outre la plaidoiriepro Fonteio de Cicéron, l’agglomération d’Elusio est mentionnée comme "mansio Elusione" dans l’Itinerarium burdigalense de 333 de notre ère. Les sources modernes font la différence entre les sites d’Elesiodunum,oppidum au sommet de la colline de Montferrand, et d’Elusio, agglomération dans la plaine de part et d’autre de l’actuelle route nationale. Elesiodunum serait le lieu d’implantation d’un peuplement celte ancien, progressivement délaissé au profit d’Elusio, plus récent, occupé duIer siècle av. J.-C. auVe siècleapr. J.-C.[22]. Le site d’Elusio pourrait avoir occupé environ 16 ha de part et d’autre de la voie d’Aquitaine[20]

À partir du milieu des années 1950, des fouilles archéologiques[23] ont permis de mettre au jour un complexe architectural et cémétérial important[24]. L’ensemble est principalement composé dethermes de petite dimension et de deux édifices accompagnés de tombes. Les thermes appartiendraient à une importantevilla gallo-romaine qui précéda les installations plus récentes à destination cultuelle. Ces dernières correspondent à une basilique paléochrétienne duIVe siècle, accompagnée de quelque 140 sépultures, dont 54 en sarcophages encore visibles. Le mobilier découvert, et notamment les accessoires vestimentaires, permet de dater une partie de ces tombes du début duVIe siècle[25].

Le nom antique de cette agglomération disparue est aujourd’hui conservé dans celui de l’égliseSaint-Pierre-d’Alzonne, située à quelques pas du site principal des fouilles.

Badera

Après Montferrand, le voyageur empruntant la voie d'Aquitaine dans la direction de Toulouse pouvait faire étape àBaziège (Badera)[18]. Latable de Peutinger, plus ancienne carte de l’Empire romain indique auIVe siècle Badera, mais aussi Eburomagus (Bram)[15]. L’église Saint-Étienne de Baziège conserve encore de nos jours uneborne milliaire indiquant la distance de XV milles romains à parcourir avant l’arrivée à Toulouse[26].

Des traces de cette route sont aussi conservées dans le paysage. La vallée marécageuse de l’Hers Mort était traversée grâce à des ponceaux ou petits ponts (pountils en occitan) dont certains sont encore visibles entre Baziège etMontgiscard au lieu-dit "le Chemin des Romains"[15]. L’Hers était franchi sur le site de l’actuel "Pont des Romains", construit à la fin duXIXe siècle sur des fondations antiques[27]. L'étude étymologique du nom de Baziège-Badera renvoie d'ailleurs au franchissement d'un gué[3].

Baziège était situé à un carrefour de routes, ce qui en a fait un centre économique important, notamment dans le commerce du vin[15].

Eburomagus

Lui aussi situé à un carrefour, levicus d’Eburomagus a été la plus grande agglomération antique du Lauragais, couvrant quelque50 ha[20].

Le site, qui correspond à l’actuelle ville deBram, a été occupé de la première moitié duIIe siècle av. J.-C. jusqu’auVe siècleapr. J.-C.[28],[29]. L’origine du toponyme serait gauloise : Eburomagus pour « marché de l’if »[3]. La première mention d’Eburomagus apparaît vers 70 avant notre ère dans lepro Fonteio de Cicéron. Plus tard, au début duIVe siècle, l’Anonyme de Bordeaux mentionne le « bourg de Bram » ("uicus Hebromogus") comme une étape dans son Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem. La table de Peutinger indique aussi Eburomagus entre Caracassonne et Fines[30].

Centre commercial et artisanal très actif, Eburomagus s’est développé à un carrefour important : la Voie d’Aquitaine reliant Narbonne au sud-est à Toulouse au nord-est et l’axe secondaire entre la Montagne Noire au nord-est et les vallées de l’Aude et de l’Ariège au sud-ouest.

Le tournant dans le développement du vicus a lieu à partir de l'époque augustéenne. L’agglomération se développe et devient un centre économique important : ses activités artisanales et marchandes approvisionnent la région. Sur le plan commercial, les nombreuses céramiques d’époque impériale découvertes (italiques, ibériques, africaines) confirment le rôle notable que Cicéron donne un peu plus tôt à Eburomagus dans le commerce du vin.

Le dynamisme de son artisanat est connu grâce aux fouilles archéologiques. Eburomagus était un centre important de production céramique : Michel Passelac a dénombré pas moins de cinq ateliers à l’époque d’Auguste. La diffusion des céramiques atteste aussi de ce dynamisme : de la Méditerranée à Bordeaux, des Pyrénées à l’Albigeois[20].

Le travail du fer est aussi attesté à Eburomagus. Il est certain que les artisans y pratiquaient la réduction et surtout la fabrication d’objets correspondant aux besoins locaux, notamment pour l’agriculture[20]. Cette activité était en lien avec les centres sidérurgiques de la Montagne Noire : des céramiques produites à Bram ont été retrouvées auMartys (Aude), tandis que des lingots fondus dans les bas-fourneaux de la Montagne Noire ont été transformés dans les forges d’Eburomagus[31]. Le travail du bronze est également avéré à Eburomagus[20].

Sur le plan monumental, aucun monument de cette période riche de l’histoire de Bram ne nous est parvenu. Une inscription duIIe siècleapr. J.-C. signale cependant l'existence d'un théâtre offert par les troismagistri vici qui administraient l’agglomération ; ce monument était dédié à la famille impériale et au dieu Apollon[30],[32]. Cette inscription, ainsi que de nombreuses autres découvertes archéologiques, sont conservées auMusée Eburomagus - Maison de l'archéologie de Bram. Des observations ont permis de constater qu'un très large espace était aménagé entre la voie et les façades des maisons, ce qui suggère l'existence de portiques. On sait également que des constructions étaient faites en pans de bois[33]

Sostomagus

L’itinéraire de Bordeaux à Jérusalem indique la station de Sostomagus à 38 miles romains à l’est de Toulouse, sur la route de Narbonne, ce qui correspond à Castelnaudary. Plusieurs auteurs s’accordent à penser que cette station relais de Sostomagus était située sur la voie d'Aquitaine, au pied de la colline du Pech, sur le site de l’actuel Grand Bassin du canal du Midi. Des fouilles ont permis de découvrir sur le plateau du Tech des fondations de huttes et de gros silos remontant auIer siècle av. J.-C. ainsi que les traces d'une production céramique de la fin de l’âge du fer[34],[35]. Ce site était un oppidum gaulois d’environ 5 à 7 ha, probablement un centre secondaire des Volques Tectosages[20].

Ainsi, comme à Montferrand, un ancien peuplement gaulois semble avoir existé au sommet de la colline, tandis qu’une agglomération plus récente peut s’être développée dans la plaine, au contact de la Voie d’Aquitaine.

Moyen Âge

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Jean-Paul Laurens, Le Lauragais, 1897,Capitole (Salle des Illustres), Toulouse

Si le nom Lauragais n’existait pas pendant l’Antiquité, la notion de pays n’était pas non plus affirmée aux alentours de l’an mil, même si le village deLaurac apparaît dans un texte dès 932[36]. Cependant, le cadre géographique de la région à cette époque est assez bien connu.

Dès l’Antiquité, les collines, aux sols plus légers et faciles à travailler, étaient "couvertes de céréales" selon le mot deJules César[37]. Les fonds de vallées, plus humides et aux sols plus lourds étaient laissés à la forêt qui couvrait de vastes étendues[36]. DepuisMontaudran au sud-est deToulouse jusqu’àNaurouze, la vallée de l’Hers mort et de son affluent leMarès était une grande forêt marécageuse dans laquelle était chassé l’aurochs auIXe siècle. Vers le nord-est, la forêt de Vauré touchait les zones boisées de la Montagne Noire au niveau de Dreuilhe[38]. De nombreuses autres forêts couvraient le Lauragais : la forêt deMontgiscard, celle des Hospitaliers àMontesquieu, celle deNailloux… Il faudra attendre leXIIIe et surtout leXIVe siècle pour que ces vastes forêts disparaissent, sur volonté du pouvoir royal, avec la création desbastides.

Le Lauragais cathare et la Croisade des Albigeois

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Si l’hérésie cathare s’est particulièrement développée dans la France du midi, c’est dans le quadrilatère Toulouse-Albi-Carcassonne-Foix qu’elle a le plus pénétré. Le mouvement était déjà actif dans la région aux alentours de l’an mil puisqu’un premierbûcher a lieu à Toulouse en 1022[39]. Le développement s’accélère par la suite et, avant le demi-échec desaint Dominique, les prédicateurs ont beaucoup de mal à convaincre les hérétiques. De passage à Verfeil en 1145,saint Bernard lui-même ne parvient pas à prêcher : les nobles venus l’écouter quittent l’église et le peuple l’empêche de parler en faisant du bruit[39].

Le Lauragais apparaît comme l’« épicentre » de ce phénomène[40], avec environ 50 % de sa population qui aurait été hérétique à la veille de lacroisade (c’est un record, car ailleurs ils restent très minoritaires)[41],[42]. Des diacres (dignitaires cathares administrant plusieurs villages) sont présents dans les plus grosses localités[43],[44] et des Maisons cathares dans de nombreux villages[45]. Dans le Lauragais, lecatharisme est soutenu par la noblesse rurale et certaines familles se sont rendues célèbres par leur engagement au service de l’Église cathare et pour sa défense[46]. C’est le cas de l’importante maison noble des Roqueville (de Montgiscard), apparentée à une autre famille noble cathare, celle du Mas (Saintes-Puelles)[46].

C'est dans ce contexte de forte progression du mouvement qu’a lieu le rassemblement ousynode de Saint-Félix en mai 1167. Près de 600Parfaits se réunissent, sous la présidence deNicétas, évêque des Bogomiles de Constantinople, peut-être sur la colline des Trois Moulins[47]. L’assemblée y confirme l’évêque d’Albi et crée trois nouveaux évêchés pour lesquels elle désigne aussi des évêques :Agen,Carcassonne etToulouse. Le rassemblement deSaint-Félix est donc essentiel : auparavant ensemble de communautés spontanées, le catharisme occitan, devient une sorte de contre-Église structurée et administrée[39],[48].

Le synode cathare de 1167 a peut-être eu lieu sur la colline des Trois Moulins deSaint-Félix-Lauragais.

La réponse de la chrétienté romaine s’organise progressivement. Dès 1203, le papeInnocent III envoie deux légats (parmi lesquelsPierre de Castelnau) auprès du comte de ToulouseRaymond VI pour lui demander de mener une croisade sur ses terres. Sur place, des moines cisterciens viennent prêcher pour lutter contre l’hérésie, mais leur action reste sans résultat.

Alors que le mouvement est à son apogée[46], un autre prédicateur, curé de la paroisse de Fanjeaux de 1206 à 1214, tente d’endiguer lui aussi la propagation du catharisme au début duXIIIe siècle :Dominique de Guzmán, futur saint Dominique. Avant son arrivée,Fanjeaux est un haut-lieu du catharisme[49], le village ayant accueilli en 1193Guilhabert de Castres, futur évêque cathare de Toulouse, qui y a tenu une maison de Parfaits.

En réponse à ce fort enracinement de la foi cathare dans la région, Dominique fonde en 1206 àProuille, une maison religieuse pour l’accueil de femmes cathares repenties[50]. L’année suivante, Dominique aurait organisé unedisputatio ou débat oral avec des clercs cathares représentés par Guilhabert de Castres. La joute oratoire ayant abouti à l’ordalie ou jugement de Dieu par le feu. Les écrits des deux orateurs furent tour à tour jetés dans le feu : ceux de Guilhabert de Castres brulèrent, tandis que des écrits de Dominique, une feuille se serait élevée par trois fois au-dessus du foyer. Une poutre brulée que la feuille miraculeuse aurait heurtée est conservée de nos jours dans l’ancien couvent des frères Prêcheurs de Fanjeaux[49]. Malgré ce miracle et la fondation du monastère de Prouille, l’action de Dominique ne fut pas décisive.

Pedro Berruguete, saint Dominique et les Albigeois (Le Miracle de Fanjeaux), fin duXIVe siècle,musée du Prado, Madrid.

Après l’assassinat de son légat Pierre de Castelnau en 1208, le pape, constatant l’échec du seul usage de la prédication, décrète lacroisade contre les Albigeois en 1209. Au-delà des motifs purement religieux, la croisade se double d’intentions politiques et se fait guerre de conquête au bénéfice des chefs croisés, barons venus du nord du royaume. Le chef militaire de la croisade,Simon IV de Monfort, devient ainsi vicomte de Carcassonne après la mort dans sa prison deRaymond-Roger Trencavel en 1209, puis comte de Toulouse à la suite de l’expulsion deRaymond VI en 1215[51].

Le Lauragais, cœur de l’hérésie cathare[52], est le champ de bataille privilégié de cette croisade. Animée par le fanatisme religieux le plus violent, la conquête se fait enragée et implacable, avec des massacres, des bûchers et de nombreux actes de cruauté. Ainsi, àBram, au printemps 1210, les croisés menés par Simon de Montfort se livrent à des atrocités sur les vaincus : un clerc ayant violé son serment de fidélité est traîné à la queue d’un cheval puis pendu, les autres (une centaine) sont aveuglés et leur nez coupé. Seul un chevalier est juste éborgné pour pouvoir conduire la troupe martyrisée jusqu’à Cabaret et impressionner les trois châteaux deLastours qui refusaient toujours de se rendre[53],[54].

Le chef Simon de Montfort est autant réputé pour son génie militaire que pour sa cruauté : dans le Lauragais, il s’implique directement dans les actions menées par ses troupes. Coincé avec une soixantaine de chevaliers lors dusiège de Castelnaudary (septembre 1211), il effectue une sortie courageuse et massacre l’armée du comte de Foix qui pillait un convoi de ravitaillement àSaint-Martin-Lalande[51]. Deux ans plus tard, lors de labataille de Muret (12 septembre 1213), il se bat à un contre dix,Pierre II d’Aragon étant venu au secours de son gendre Raymond VI. À l’issue de la bataille, le roi d’Aragon est mort, la milice toulousaine écrasée et Raymond VI en fuite : Muret est un désastre pour les Occitans[51].

Mais les revers ont aussi été nombreux pour le chef croisé. Dès avril 1211, lesiège de Lavaur s’avère difficile et Montfort appelle à l’aide l’armée croisée stationnée à Carcassonne. Cependant, ces renforts sont pris en embuscade et massacrés avant leur arrivée par les troupes ariégeoises deRaymond-Roger de Foix, aidé de paysans locaux, lors de labataille de Montgey au sud de Puylaurens[55]. Et le chef croisé doit poursuivre le siège seul. Après une résistance héroïque, Lavaur est finalement prise et mise à sac en mai 1211 : une partie de la population est massacrée, le chef cathareAimery de Montréal est pendu avec 80 autres chevaliers occitans, sa sœur dameGuiraude de Laurac est jetée vive dans un puits et lapidée, et un bûcher brûle quelque 400 Parfaits. La répression se fait donc de plus en plus implacable contre les cathares et leurs soutiens. Le siège de Lavaur et ses conséquences (c’est le plus important bucher de la Croisade) est une étape dans la stratégie de terreur que Montfort met en place vis-à-vis de la population[56].

Ainsi, après la chute de Lavaur, Montfort prend en mai 1211 le château desCassès, au sud-est de Saint-Félix. Le château, fief des Roqueville, famille notoirement cathare, protègent entre 60 et 80 réfugiés cathares. Le château est rasé, les seigneurs sont épargnés car vassaux du comte de Toulouse, mais les Parfaits, refusant d’abjurer, sont brûlés « avec une joie immense »[57].

Cette stratégie de terreur n’est pas liée au seul Simon de Montfort, surnommé « la goïra » (la buse)[51], de nombreux autres massacres ayant eu lieu après sa mort. Après la disparition de Simon (1218), son filsAmaury IV perd rapidement la majeure partie des territoires acquis par son père ; en 1224 il quitte la région en abandonnant tous ses droits au roi de France. Après l’excommunication deRaymond VII, le roiLouis VIII en personne descend diriger les opérations dans le Midi (1226) : les villes se soumettent les unes après les autres, son objectif étant d’annexer purement et simplement le Languedoc de son cousin Raymond. Même si le roi meurt avant, c’est bien l’armée royale qui, venue de Carcassonne, assiègeLabécède à l’été 1227. Le castrum est pris et mis à sac, un bucher est dressé mais on ignore le nombre des victimes[50].

Huit ans plus tôt (1219), en pleine révolte languedocienne, labataille de Baziège met un terme au pillage de la région par la troupe du terribleFoucault de Berzy, surnommé « le bourreau du Lauragais ». L’échec du siège de Toulouse, la mort de Simon de Montfort (1218) et le découragement relatif des croisés produisent un reflux dans les alliances, de nombreux barons languedociens se ralliant aux comtes de Toulouse. Autour deRaymond le Jeune (futur Raymond VII), deRaymond-Roger de Foix et deBernard IV de Comminges, une armée occitane surprend les croisés près de Baziège et les met en pièce. Foucault et son frère Jean de Berzy parviennent à s’enfuir mais seront faits prisonniers lors d’une autre bataille, cette fois-ci entre Baziège et Montlaur, quelques mois plus tard : le jeune Raymond VII fait alors porter leurs têtes coupées à Toulouse[58].

Raymond VII reconquiert ensuite les territoires perdus les années précédentes. Au printemps 1220, il reprend Lavaur, Puylaurens, puis le Lauragais avec Castelnaudary. Amaury de Montfort contre-attaque avec l’interminable siège de Castelnaudary (juillet 1220-février 1221), en vain.

Au terme de 20 ans de conflit, le Midi languedocien et plus précisément le Lauragais sont radicalement transformés sur le plan politique : les familles nobles locales ayant soutenu ou adhéré à la foi cathare sont éliminées, les sénéchaussées de Carcassonne et Beaucaire sont rattachées au domaine du roi de France et le comte Raymond VII de Toulouse se soumet au roi (traité de Paris). Sur le plan religieux, la foi cathare décline lentement à partir du milieu duXIIIe siècle. D’autant que la fin de la croisade est marquée par l’apparition d’une arme de persuasion et de persécution redoutable : l’Inquisition.

Les bases de cette institution judiciaire qui ne rendait de comptes qu’au pape avaient été posées dès 1199 parInnocent III. Mais c’est en 1233, avec la nomination en France des premiers inquisiteurs parmi lesFrères prêcheurs qu’elle assoit son autorité. À son apogée pendant la deuxième moitié duXIIIe siècle, l’Inquisition médiévale réalise de grandes enquêtes auprès de la population lauragaise. Ces enquêtes restent aujourd’hui une source inestimable pour notre connaissance du Lauragais médiéval[59].

Clocher-porche de l'égliseNotre-Dame-des-Miracles d'Avignonet-Lauragais,XIVe siècle.

Le 28 mai 1242 àAvignonet, une troupe d’une cinquantaine de chevaliers massacre à coups de hache onze membres d’un tribunal ecclésiastique de l’Inquisition pendant leur sommeil[60],[61]. La troupe, menée parPierre-Roger de Mirepoix chef de la garnison de Montségur, était composée de chevaliersfaydits, c’est-à-dire des seigneurs du Lauragais et duRazès dépossédés de leurs terres et réfugiés à Montségur. Cet attentat est l’événement déclencheur qui signe la fin du catharisme occitan. Pour les Occitans, il aurait dû être le signal d'un soulèvement général du Midi contre le roi de France, mené par Raymond VII rallié par de nombreux chevaliers faydits et allié pour l’occasion à l’Angleterre[58]. Mais le soulèvement escompté n’eut pas lieu : les grands féodaux, duc de Bretagne, comte de Provence et roi d’Aragon, ne répondent pas à l’appel. Pire, le jeuneLouis IX, aidé de son frèreAlphonse de Poitiers, écrase ses vassaux révoltés,Henri III d’Angleterre etHugues X de Lusignan, à labataille de Taillebourg. Précédé par le comte de Foix, Raymond VII doit se soumettre au futur Saint Louis.Montségur, assiégé, se rend deux ans plus tard et 220 cathares meurent sur le bûcher (16 mars 1244)[62]. Entre récompenses de guerre et mariage, l'ensemble des terres du Lauragais finissent par devenir françaises et le Lauragais entre totalement dans le domaine royal français en 1271 après les décès d’Alphonse de Poitiers et deJeanne de Toulouse.

Si par la suite le catharisme disparaît progressivement, il est intéressant de constater que le Lauragais tient une place importante dans un des derniers soubresauts de l’hérésie. C’est en effet à partir deVerdun que les frères Authié, proches du comte de Foix, entraînent un véritable sursaut cathare vers 1300-1310[63]. En 1305, l’inquisiteurGeoffroy d'Ablis n’hésite pas à déporter toute la population à Carcassonne pour interrogatoire et cinq suspects d’hérésie finissent sur le bûcher. En 1309, le même inquisiteur réussit à arrêterPierre Authié, son fils Jacques et son frère Guilhem : les derniers Bons Hommes du Lauragais sont jugés, condamnés et brûlés au bûcher l’année suivante.

Culture

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Gastronomie

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Le plat emblématique de la gastronomie du Lauragais est lecassoulet[64].

Langue

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Le Lauragais fait partie de l'Occitanie. Ainsi, jusqu'auXIXe siècle, l'occitanlanguedocien a été la langue parlée par l'ensemble de la population, essentiellement rurale, bien que la langue officielle soit le français.

Architecture

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Bon nombre d'églises du Lauragais ont la particularité de posséder unclocher-mur, construit assez souvent en briques rouges, supportant un nombre variable de cloches. Malgré ces différences de construction, l'architecture de ces clochers-murs est similaire et assez typique du Lauragais.

L'architecture traditionnelle utilise labrique foraine comme matériau dominant dans le Lauragais toulousain, alors que la partie audoise utilise la pierre calcaire[65].

Personnalités liées au Lauragais

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Politiques

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Catherine de Médicis a été comtesse du Lauragais par sa mèreMadeleine de La Tour d'Auvergne.

Roger II Trencavel (1149-1194), vicomte de Béziers, de Carcassonne et d’Albi de 1167 à 1194.

Raymond VI de Toulouse (1156-1222), comte de Toulouse de 1194 à 1222.

Simon IV de Montfort (entre 1164 et 1175-1218), vicomte d’Albi, de Béziers et de Carcassonne, comte de Toulouse ; principale figure de laCroisade des Albigeois.

Raymond VII de Toulouse (1197-1249), comte de Toulouse de 1222 à 1249.

Alphonse de Poitiers (1220-1271), comte de Toulouse de 1249 à 1271 ; fondateur debastides dans le Lauragais.

Guillaume de Nogaret (vers 1260-1313), juriste, conseiller dePhilippe IV le Bel, Garde du Sceau ; né àSaint-Félix.

Guillaume Flote (vers 1280-après 1366), légiste, chancelier dePhilippe VI de Valois ; seigneur de Revel.

Catherine de Médicis (1519-1589), reine de France, comtesse du Lauragais par sa mère ; elle élève le Lauragais ensénéchaussée royale (1556) ayantCastelnaudary pour chef-lieu où elle fait construire lePrésidial.

Philippe de Rigaud de Vaudreuil (1643-1725), gouverneur deMontréal puis gouverneur de laNouvelle-France ; né àVaudreuille.

Joseph Martin-Dauch (1741-1801), homme politique, député du Tiers état pour la circonscription de Castelnaudary auxÉtats généraux de 1789, refuse de voter en faveur duSerment du Jeu de Paume.

Antoine Estadens (1742-1814), homme politique, consul puis maire deBaziège à deux reprises, député à laConvention nationale en 1792.

Jean-François-Aimé Dejean (1749-1824), militaire et homme d’État sous laRévolution, l’Empire et laRestauration ; né àCastelnaudary.

Antoine François Andréossy (1761-1828), général, hydrographe et diplomate de laRévolution et de l’Empire ; né àCastelnaudary.

Jean François César de Guilhermy (1761-1829), ami intime duprécédent, conseiller auprésidial deCastelnaudary, procureur du Roi (1784),député duTiers,Émigré, intendant de laGuadeloupe et président de chambre à laCour des comptes ; né à Castelnaudary.

Joseph de Villèle (1773-1854), ministre sous la Restauration, chef des ultra-royalistes ; membre d’une riche famille du Lauragais (Mourvilles-Basses).

Augustin Avrial (1840-1904),communard ; né à Revel.

Vincent Auriol (1884-1966), homme d’État, président de laIVe République de 1947 à 1954 ; né à Revel.

André Méric (1913-1993), homme politique, maire deCalmont (1955-1993), conseiller général du canton deNailloux (1945-1993), sénateur de laHaute-Garonne (1948-1988), secrétaire d’État aux Anciens combattants (1988-1991).

Pierre Izard (né en 1935), homme politique, ancien maire deVillefranche-de-Lauragais (1971-2001), ancien président duConseil Général de la Haute-Garonne (1988-2015), président de lacommunauté de communes Cap Lauragais.

Alain Chatillon (né en 1943), homme politique, maire de Revel (depuis 1989), président de laCommunauté de communes Lauragais Revel Sorezois , sénateur de Haute-Garonne (depuis 2008).

Georges Méric (né en 1948), homme politique, ancien maire deNailloux (1983-2008), conseiller général du Canton de Nailloux (1993-2015), président duP.E.T.R. du Pays Lauragais, président duConseil Départemental de la Haute-Garonne (2015-2022).

André Viola (né en 1971), homme politique, ancien maire deBram (2003-2011), président de lacommunauté de communes Piège-Lauragais-Malepère, président duConseil Départemental de l’Aude (2011-2020).

Religieux

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Dominique de Guzmán (vers 1170-1221), religieux catholique ayant prêché dans le Lauragais pendant le premier quart duXIIIe siècle, fondateur dumonastère de Prouille, fondateur de l'ordre des Prêcheurs. Canonisé en 1234.

Pierre Nolasque (1189-1256/59), prêtre catholique, né auMas-Saintes-Puelles. Canonisé en 1628.

Claude Devic (1670-1734), né àSorèze, moinebénédictin ayant participé avecJoseph Vaissète à la rédaction de l'Histoire générale de Languedoc.

Henri Lacordaire (1802-1861), religieux, prédicateur, journaliste et homme politique ; directeur de l'abbaye-école de Sorèze à partir de 1854.

Marie-Thérèse de Soubiran (1834-1889), religieuse, fondatrice de laCongrégation des Sœurs de Marie-Auxiliatrice ; née àCastelnaudary. Béatifiée en 1946.

Elisabeth Catez (1880-1906) passe ses vacances chez des cousines, en 1894, àCarlipa, petit village de l'Aude situé aux confins du Lauragais. Déjà pianiste virtuose, elle s'entraîne sur l'orgue de l'église du village.

Artistes, écrivains

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Jean-Paul Laurens, artiste emblématique du Lauragais

Arnaut Vidal (vers 1305-1324), poète delangue d’oc ; né àCastelnaudary.

Pierre-Paul Riquet (1609-1680), fermier général et entrepreneur, comte deCaraman, il a conçu et réalisé lecanal du Midi.

Emmanuel de Las Cases (1766-1842), historien, mémorialiste deNapoléonIer ; né àBlan.

Eugène de Malbos (1811-1858), peintrepyrénéiste de l'époque romantique, a vécu àCaraman.

Jean-Paul Laurens (1838-1921), peintre et sculpteur ; né àFourquevaux.

Auguste de Paleville (1814-après 1896), journaliste et peintre ; maire deSorèze en 1848.

Auguste Fourès (1848-1891), écrivain et poète de langue d’oc (félibre), surnommé le "géant deCastelnaudary" ; il a chanté le Lauragais entre autres à travers deux recueils,Los Grilhs (1888) etLos Cants del Solelh (1891).

Prosper Estieu (1860-1939), instituteur, journaliste, écrivain et poète de langue d’oc (félibre), né àFendeille ; on lui doit le recueilLou Terradou (1895), éloge poétique de son pays natal.

Déodat de Séverac (1872-1921), compositeur ; né àSaint-Félix-Lauragais.

André Lagarrigue (1886-1980), peintre ; né àRevel.

Paul Sibra (1889-1951), peintre et dessinateur, surnommé le "peintre du Lauragais" ; né àCastelnaudary.

Jean Mistler (1897-1988), homme politique, écrivain, secrétaire perpétuel de l’Académie française ; né àSorèze, il a décrit le village de son enfance et le Lauragais du début duXXe siècle dans son autobiographie,Le Bout du monde (1968).

Guilhem de Nauroza (pseudonyme de Guillaume Lèvefaude) (1898-1993), agriculteur et poète de langue d'oc (félibre) duMas-Saintes-Puelles ; on lui doit deux recueils,Los cants d'un grilhs (1925) etGabèlà de cants (1954)

Georges Canguilhem (1904-1995), philosophe et médecin ; né àCastelnaudary.

Dom Robert (1907-1997), moine bénédictin, cartonnier de tapisserie ; le Musée Dom Robert et de la Tapisserie duXXe siècle de l’abbaye-école de Sorèze lui rend hommage.

Jean Cau (1925-1993), né àBram et mort le 18 juin 1993 àParis,écrivain,journaliste etpolémistefrançais. Prix Goncourt 1961.

Auberon Waugh (1939-2001), journaliste et polémiste britannique francophile ; à partir de 1963, ses étés passés dans les alentours deLabécède-Lauragais lui inspirent des chroniques satiriques et absurdes qu'il publie sous forme de feuilletons dans de grands journaux londoniens puis dans un livre traduit en français en 2002,Waugh part en campagne.

Scientifiques, ingénieurs

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François Andréossy (1633-1688), ingénieur, géographe et cartographe ducanal du Midi ; directeur du canal au département de Castelnaudary de 1680 à 1686.

Clément Ader (1841-1925), ingénieur, pionnier de l'aviation, il construit un prototype d'"oiseau en plumes" à Castelnaudary et fait des essais aéronautiques sur les coteaux de Villeneuve-la-Comptal[66].

Entrepreneurs

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Jean (1818-1900) etPierre Get (1824-1889), distillateurs àRevel ; ils commercialisent une liqueur à la menthe (inventée dès 1796 par François Pons) qui portera bientôt leur nom, leGet 27.

Laurent Spanghero (né en 1939 àBram), ancien joueur de rugby à XV (RC Narbonne) ; cofondateur de l’entreprise agroalimentaireA la Table de Spanghero qui, alors qu'il n'en était plus propriétaire, a été au cœur d'un scandale alimentaire.

Notes et références

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  1. GRIFFE Elie,Le Languedoc cathare de 1190 à 1210, Paris,.
  2. a etbODOL Jean,Le Lauragais. Essai de définition, Nailloux, Société d'Etudes du Lauragais,.
  3. ab etcARIES Lucien,Les Noms de lieux du Lauragais : Dictionnaire étymologique, Toponymie lauragaise, Baziège, Association de Recherches Baziégeoises Racines Environnement,.
  4. Le Lauragais : histoire et archéologie, Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon,,p. 14.
  5. Le Pays Lauragais... à pied, Promenade & Randonnée, Fédération Française de Randonnée Pédestre,.
  6. ODOL Jean, « Le Lauragais »,Couleur Lauragais,no 1,‎(lire en ligne).
  7. a etbODOL Jean, « Le relief du Lauragais ou le Pays des Mille Collines (1re partie) »,Couleur Lauragais,no 45,‎(lire en ligne).
  8. Une appellation à modérer puisque l'on retrouve la même dans le Gaillacois et le Gers. Si l'on voulait être certain de cette appellation il faudrait se rendre en Toscane, pour savoir si les Toscans appellent la Toscane "Le petit Lauragais italien". Sans oublier que Castanet-Tolosan n'est pas Sienne
  9. COURJAULT-RADE Pierre et alii, « Le Lauragais, une entité géologique et géographique »,Couleur Lauragais,no 30,‎(lire en ligne).
  10. a etbODOL Jean, « Le relief du Lauragais ou le Pays des Mille Collines (2e partie) »,Couleur Lauragais,no 47,‎(lire en ligne).
  11. CAUE Midi-Pyrénées, « Lauragais, territoire de collines »,Paysages de Midi-Pyrénées. De la connaissance au projet,‎.
  12. ODOL Jean, « Le vent d'autan »,Couleur Lauragais,no 15,‎(lire en ligne).
  13. ODOL Jean, « Le climat du Lauragais et le vent du diable »,Couleur Lauragais,no 41,‎(lire en ligne).
  14. ODOL Jean, « Les vents du Lauragais »,Couleur Lauragais,no 86,‎(lire en ligne).
  15. abcdef etgARIES Lucien,Le Lauragais : Terre de passages, d'échanges et de cultures, Baziège, Association de Recherches Baziégeoise, Racines, Environnement,.
  16. Formule empruntée au livre de Lucien Ariès,Le Lauragais : Terre de passages, d'échanges et de cultures, Association de Recherches Baziègeoise, Racines, Environnement, Baziège, 2005
  17. ROMAN Yves, « La date d’installation des Celtes dans la vallée de l’Aude et la Garonne »,Actes du Congrès de la Fédération Historique du Languedoc Méditerranéen et du Roussillon, Castelnaudary,‎.
  18. a etbBACCRABERE Georges, « Stations gallo-romaines en Lauragais »,Mémoire de la Société archéologique du Midi de la France, Toulouse,no XXIX,‎.
  19. ODOL Jean, « Le Lauragais de l'An 1000 »,Couleur Lauragais,no 18,‎(lire en ligne).
  20. abcdef etgPASSELAC Michel, « Les activités artisanales dans les agglomérations gallo-romaines de la voie d’Aquitaine »,Couleur Lauragais,no 51,‎(lire en ligne).
  21. PASSELAC Michel, « Elesiodunum ou Elusio, (Montferrand, Aude) »,Les agglomérations gallo-romaines en Languedoc-Roussillon. Monographies d'archéologie méditerranéenne,‎.
  22. PASSELAC Michel, « Montferrand »,ADLFI. Archéologie de la France,‎(lire en ligne).
  23. AUDY Jean, « Fouilles de Montferrand »,Bulletin de la Société d’Études Scientifiques de l’Aude,no LXI,‎.
  24. MÉREL-BRANDENBURG Anne-Bénédicte, « L’ensemble paléochrétien de Peyre-Clouque à Montferrand (Aude) »,Actes des Médiévales de Baziège,‎.
  25. LE MORVAN Christine, « Fouilles archéologiques à Montferrand »,Couleur Lauragais,no 44,‎(lire en ligne).
  26. ODOL Jean, « Badera (Baziège), vieille cité gallo-romaine »,Couleur Lauragais,no 75,‎(lire en ligne).
  27. ODOL Jean, « La prestigieuse voie romaine d’Aquitaine et les débuts du christianisme en Lauragais »,Couleur Lauragais,no 38,‎(lire en ligne).
  28. PASSELAC Michel,Une agglomération de la voie d’Aquitaine, Le vicus Eburomagus. Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse le Mirail,.
  29. Perrine Ournac,Michel Passelac etGuy Rancoule,Carte archéologique de la Gaule 11-2 : L’Aude,.
  30. a etb« Bram, circulade d’exception »,Couleur Lauragais,no 72,‎(lire en ligne).
  31. PASSELAC Michel, « Installations pour le travail du fer dans le Vicus Eburomagus »,Recherches sur l’économie du fer en Méditerranée nord-occidentale, Montagnac,‎.
  32. GAYRAUD Michel, « L’inscription de Bram (Aude) et les toponymes Eburomagus, Hebromagus, Cobiogamus en Gaule méridionale »,Revue archéologique de la Narbonnaise,no 3,‎(lire en ligne).
  33. PASSELAC Michel,Aspects de l'habitat rural en Lauragais. De la préhistoire à la fin du moyen âge, Castelnaudary, Le Présidial - livret d'exposition,.
  34. CAZES Jean-Paul, « Castelnaudary »,ADLFI. Archéologie de la France,‎(lire en ligne).
  35. PASSELAC Michel, « Construction du tracé de la voie d'Aquitaine : le segment d'Eburomagus à Sostomagus »,Pallas,no 82,‎.
  36. a etbODOL Jean, « Le Lauragais de l’An 1000 »,Couleur Lauragais,no 18,‎(lire en ligne).
  37. Dans laGuerre des Gaules, cité par Jean Odol dans "Le Lauragais de l'an 1000", Couleur Lauragais, n°18, décembre 1999.
  38. BOUSQUET Albin, « Pour mieux nous souvenir de la forêt de Vauré »,Société d'Histoire de Revel Saint-Ferréol, Cahiers de l’Histoire,no 3,‎(lire en ligne).
  39. ab etcODOL Jean, « Le Lauragais, berceau du catharisme occitan, 1167 »,Couleur Lauragais,no 9,‎(lire en ligne).
  40. Selon l'expression de Michel Roquebert (ROQUEBERT Michel, L’Épopée cathare, t. 1, L’Invasion, Paris, 2006, p. 96).
  41. Toujours selon Michel Roquebert, cité par Jean Odol.
  42. ODOL Jean, « Les cathares en Lauragais »,Couleur Lauragais,no 6,‎(lire en ligne).
  43. Lanta, Caraman, Saint Félix, Auriac, Lavaur, Montmaur, Laurac, Fanjeaux et au-delà à Mirepoix et Montréal. Voir ODOL Jean, "Mémoire de cendres : la route des Bûchers de la Croisade (1209-1244)", Couleur Lauragais, n°37, novembre 2001.
  44. "La prolifération des maisons dans certaines localités du Lauragais vient de ce qu'à côté de la grande maison officielle existent des domiciles où, après leur conversion, les notables, les artisans, ou de très petites gens mènent une vie régulière en compagnie d'un membre de leur famille", Jean Duvernoy,L'Histoire des Cathares, Privat, 1979, rééd. 2004, p. 232-234.
  45. "Auriac, Avignonet, Baraigne, Belfort, Cambiac, Calmont, Caraman, les Cassès, Castelnaudary, Fanjeaux, Francarville, Gibel, Issel, Labécède, Lanta, Laurac, Mayreville, le Mas Saintes Puelles, Miraval, Montauriol, Montesquieu (10 maisons), Payra, Pexiora, Puylaurens, Roquefort de la Montagne Noire, Saint-Félix, Vauré, Verdun. Des cimetières cathares sont aussi attestés à Puylaurens, Montesquieu et Saint-Martin Lalande". ODOL Jean, "La Croisade contre les Albigeois (oucathares) de 1209 à 1229 - La Victoire des Occitans à Baziège (1219)", Couleur Lauragais, n°99, février 2008.
  46. ab etcODOL Jean,Lauragais, pays des cathares et du pastel, Toulouse, Privat, (1re éd. 1995).
  47. ODOL Jean, « L’acte de naissance des évêchés Cathares. La charte de Niquinta, Saint-Félix, 1167 »,Couleur Lauragais,‎(lire en ligne).
  48. "C’est l’Acte de naissance du Catharisme occitan, le fondement même de l’Église des Bons Chrétiens", ODOL Jean, "Hauts lieux de l’histoire du Lauragais", Couleur Lauragais, n°63, juin 2004.
  49. a etbODOL Jean, « Hauts lieux de l’histoire du Lauragais »,Couleur Lauragais,no 63,‎(lire en ligne).
  50. a etbODOL Jean, « Mémoire de cendres : la route des bûchers de la Croisade (1209-1244) »,Couleur Lauragais,no 37,‎(lire en ligne).
  51. abc etdODOL Jean, « La croisade contre les Albigeois et Simon de Montfort (1209-1218) »,Couleur Lauragais,no 49,‎(lire en ligne).
  52. "L'imprégnation cathare du Lauragais a été tellement profonde que tous les bourgs et villages qui existaient en 1209 ont un passé cathare, partout des Croyants ont caché des Parfaits recherchés par l'Inquisition. Dans les villages, des diacres nombreux ont administré les adeptes de la religion persécutée, les châteaux ont servi de refuge aux fugitifs, des dizaines de maisons communautaires s'élevaient dans les castra, enfin sur les 5 cimetières cathares attestés par des documents, quatre sont en Lauragais", Odol Jean, "Les cathares en Lauragais", Couleur Lauragais, n°6, octobre 1998.
  53. PALADILHE Dominique,Simon de Montfort, Librairie Académique Perrin, (réimpr. 1997).
  54. Il faut souligner que ces atrocités répondent, à grande échelle certes, à celles infligées la même année à deux chevaliers français faits prisonniers à Puisserguier par Guiraud de Pépieux : à Minerve, les Languedociens leur crèvent les yeux et leur coupent les oreilles, le nez et la lèvre supérieure, avant de les renvoyer nus à Carcassonne. ODOL Jean, « La Croisade contre les Cathares en Lauragais de l’Aude », Couleur Lauragais, n°50, mars 2003.
  55. Une stèle commémore ce fait d’armes à Auzevines, hameau de la commune de Montgey. Voir Pierre Bouyssou, « Hérésie et inquisition dans la seigneurie de Montgey Roquefort auXIIIe siècle", Revue du Tarn, n°205, printemps 2007, p. 5-34.
  56. ODOL Jean, « La Croisade contre les Cathares en Lauragais de l’Aude »,Couleur Lauragais,no 50,‎(lire en ligne).
  57. Un mémorial rappelle le souvenir de ces victimes du fanatisme religieux sur les lieux mêmes du bûcher. VoirEXPERT Reine et CRESPY Pierre, « Les Cassès au temps de la Croisade des Albigeois »,Les Cahiers de l'Histoire, Société d'Histoire Revel Saint-Ferréol,‎(lire en ligne).
  58. a etbODOL Jean, « La Croisade contre les Albigeois (ou cathares) de 1209 à 1229 - La Victoire des Occitans à Baziège (1219) »,Couleur Lauragais,no 99,‎(lire en ligne).
  59. On sait par exemple grâce au manuscrit 609 relatif à l'enquête des inquisiteurs Bernard de Caux et Jean de Saint-Pierre, qu’en 1245-1246, il y a toujours des Maisons de Bonnes Femmes à Avignonet, Baraigne, Bram, Caraman, Fanjeaux, Gaja, Gourvielle, Issel, Lanta, La Pomarède, Laurac, Les Cassés, Lasbordes, Labécède, Mas-Saintes-Puelles, Montferrand, Montmaur, Saint-Félix, Saint-Martin-Lalande, Saint-Paul-Cap-de-Joux, Saint-Paulet, Saissac, Salles-sur-l'Hers, Verdun, Villemur, Villeneuve-la-Comptal, Villepinte, Villesiscle… VoirCALMETTES Alain, « Courageuses Femmes cathares du Lauragais »,Couleur Lauragais,no 142,‎(lire en ligne).
  60. ODOL Jean, « La chevauchée des Faydits de Montségur à Avignonet en passant par Antioche »,Couleur Lauragais,no 80,‎(lire en ligne).
  61. "En 1241-42, les deux Inquisiteurs de ce tribunal, Guillaume Arnaud et Etienne de Saint Tibéry, avait envoyé au bûcher une trentaine de personnes", ROQUEBERT Michel, L’épopée Cathare, tome 4, 2007, page 336.
  62. AUBARBIER Jean-Luc etBINET Michel,Le Pays cathare, Ouest-France,.
  63. "De 1308 à 1321, parmi les 25 Croyants brûlés […], 5 sont originaires de Verdun », ODOL Jean, Le Lauragais, pays des cathares et du pastel, Toulouse, 1995, rééd. 2004, p. 87.
  64. Le pays Lauragais, Hachette,coll. « Le routard »,(ISBN 978-2-01-626680-9)
  65. GuyJungblut,Le Lauragais, Loubatières,coll. « Regards sur un patrimoine »,(ISBN 978-2-86266-597-9)
  66. ARIES Lucien,Clément Ader en Lauragais, terre d’essais aéronautiques, Baziège, Association de Recherches Baziègeoise Racines, Environnement,.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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