Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Lans-l'Hermitage

45° 16′ 00″ nord, 7° 29′ 00″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article est uneébauche concernant unelocalitéitalienne et lePiémont.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations desprojets correspondants.

Lans-l'Hermitage
Lanzo Torinese
Lans-l'Hermitage
Blason de Lans-l'Hermitage
Armoiries
Noms
Nom françaisLans-l'Hermitage
NomfrancoprovençalLans
NompiémontaisLans
Administration
PaysDrapeau de l'ItalieItalie
RégionDrapeau de la région du PiémontPiémont 
Ville métropolitaineTurin  
Maire
Mandat
Esnestina "Tina" Assalto(civ.)
2016-2021
Code postal10074
Code ISTAT001128
Code cadastralE445
Préfixetél.0123
Démographie
Gentilélanzesi(it)
Population5 303 hab.(31-12-2010[1])
Densité530 hab./km2
Géographie
Coordonnées45° 16′ 00″ nord, 7° 29′ 00″ est
AltitudeMin. 525 m
Max. 525 
m
Superficie1 000 ha = 10 km2
Divers
Saint patronSan Pietro in Vincoli
Fête patronale1er août
Localisation
Localisation de Lans-l'Hermitage
Localisation dans laville métropolitaine de Turin.
Géolocalisation sur la carte :Italie
Voir sur la carte topographique d'Italie
Lans-l'Hermitage
Géolocalisation sur la carte :Italie
Voir sur la carte administrative d'Italie
Lans-l'Hermitage
Géolocalisation sur la carte :Piémont
Voir sur la carte administrative du Piémont
Lans-l'Hermitage
Liens
Site webSite officiel
modifier 

Lans-l'Hermitage (Lanzo Torinese enitalien,Lans enpiémontais etarpitan), est unecommune de laville métropolitaine de Turin dans lePiémont enItalie.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Lans se trouve aux pieds des Alpes occidentales et situé au débouché desvallées de Lanzo dont il est le centre habité le plus important. C’est un gros bourg construit en partie en plaine et partie en amphithéâtre (partie historique) à 526 mètres d’altitude, sur les flancs du montBuriasco. La cité est traversée par laStura di Lanzo et les torrentsTesso etUppia.

Histoire

[modifier |modifier le code]

Selon les premiers témoignages, Lans fut un important centre politique et administratif : vers l’an 1000, le premier toponyme estCurtis Lanceii. De 1011 à 1038, un château fut construit par Landolfo, archevêque de Turin, administrateur du fief et desvallées. Après des années de conflits, le fief passa à lamaison de Savoie puis aumarquisat deMontferrat.En 1159, l’empereurFrédéric Barberousse confirme l’archevêque de Turin comme unique possesseur de Lanzo (curtem de Lances).En 1305, avec la marquise Margherita, la cité devient un fief quasi autonome (castellania), avec tous les privilèges, dont laconviction (credenza) qui reconnaît au Conseil communal le droit de promulguer des lois, le droit de propriété et de commerce, la dispense pour les habitants de participer aux guerres au-delà des monts.Vers le milieu duXVIIe siècle, le château de Lans, considéré comme un des plus importants duPiémont, est assiégé et conquis le, puis détruit (1556-1557) par les Français commandés par le ducCharles de Brissac.

Filippo Francesco d'Este
marquis de Lanzo

parAntoine van Dyck,1634-1635
Kunsthistorisches Museum de Vienne.

À la suite de lapaix de Cateau-Cambrésis, le bourg retourne à lamaison de Savoie d'Emmanuel-Philibert (1559), puis à sa mort, aux mains de sa fille naturelle Maria (1577), épouse de Philippe d'Este. Cette possession, qui devint unmarquisat, concerne toutes lesvallées de Lanzo (saufLemie etUssel). La gouvernance des Este fut ruineuse pour Lanzo, qui perdit plusieurs privilèges par rapport aux pays limitrophes, comme le droit de prélever un impôt pour toute personne transitant sur le pont du Diable (Ponte del Diavolo), unique voie de liaison entreTurin et lesvallées.

Le, le fief est vendu au comte Giuseppe Ottavio Cacherano Osasco della Rocca, puis en 1792 retourne à la famille royale.En 1798, à la suite de la Révolution française,Charles-Emmanuel IV, décidant d’abandonner ses territoires duPiémont pour se réfugier enSardaigne, Lans passe aux mains des Français puis des Autrichiens, puis est occupé par les Russes de Savarow. À la suite de labataille de Marengo, le Piémont retourne aux mains des Français et Lans devient chef-lieu d’arrondissement pour être ensuite déclassé en district.

AuXIXe siècle, de centre agricole, Lans devient une cité et un lieu de villégiature pour les Turinois, vocation touristique accentuée par l’arrivée de la ligne de chemin de ferTurin-Cerès le.

Le, la garnison allemande qui occupait Lans se rend aux partisans.

Culture

[modifier |modifier le code]

Lans appartient au groupe desvallées franco-provençales du Piémont. Elle partage le même patrimoine linguistique que leVallée d'Aoste et les autres zones arpitanes de France et de Suisse. L'émigration ancienne vers laFrance a conservé ces liens culturels. La langue principale d'usage est cependant l'italien voire lepiémontais depuis les années 1970.

Monuments

[modifier |modifier le code]

Pont du Diable

[modifier |modifier le code]
Le Pont du Diable sur laStura di Lanzo.

Le pont du Diable ou pont du Roc fut construit de 1378 à 1380, auquel sa hardiesse a valu son nom légendaire, franchit laStura di Lanzo au point où, entre deux parois verticales, la rivière arrive en plaine. Les 1 400 florins de l’époque représentaient le coût de construction, dépense soutenue par un impôt sur le vin qui dura 10 années. Ce pont servait à relier Lanzo et sesvallées avecTurin, permettant ainsi d’éviter le passage parBalangero,Mathi etVillanova, territoires gouvernés par les Princes de Acaja, et parCorio, sous le contrôle desMontferrat, hostiles à lamaison de Savoie.

Le pont construit selon la technique dudos-d'âne avec une seule arche d’une portée de 37 mètres, une hauteur de 16 m, une largeur de 2,27 m et une longueur totale de 65 m. En 1564, pour se prémunir contre l’épidémie de peste qui sévit à Turin, le Conseil communal de Lanzo fait construire, au sommet du pont, une porte afin de surveiller et contrôler l’accès au territoire des étrangers et protéger le bourg de l’épidémie.

Le nompont du Diable semble être unclassique dans les pays latins : la référence auDiable, se rapporte à une multitude de légendes issues de croyances ou d’élucubrations autour d’un fait naturel, comme dans le cas présent de l’énorme cavité creusée par les eaux de la Stura sur la paroi de gauche, appeléeMarmite du Géant (marmitta del Gigante) de plus de 7 mètres de hauteur et de 6 mètres à la base (visible derrière la petite chapelle) ; cavité naturelle attribuée audiable.

Tour civique d’Aymon II de Challant

[modifier |modifier le code]
La Tour civique d'Aymon de Challant.

Une première tour, ancêtre de l’actuelle, était déjà vers 1272, la porte d’accès au quartier (contrada) du bourg, par un chemin qui conduisait au château perché sur une hauteur du mont Buriasco.

La Tour actuelle (1329-1357) porte le nom d'Aymon de Challant (1305-1388), son constructeur et Châtelain de Lanzo de 1332 à 1357, au service de Marguerite de Savoie. Haute de 20,50 mètres, la tour est une fortification typique duXIVe siècle : la voûte en terre cuite du four, les restes d’arches et de créneaux. À l’intérieur, les niches et les tours de guet était couvertes, alors qu’un pont-levis et une imposante porte fermaient l’accès. Aujourd’hui, la tour abrite la bibliothèque civique A. Cavallari Murat, riche de 300 000 volumes, ainsi que le siège de la Société historique des vallées du Lanzo.

Église paroissiale de San Pietro in Vincoli

[modifier |modifier le code]

Les origines de l’église remontent auXIe siècle, adjacente au château, elle fut abattue en 1543 par Giangiacomo Medici deMelegnano (sans aucun lien de parenté avec les Médicis de Florence) pour isoler et défendre mieux le château. L’église fut reconstruite plus grande et rendu au culte en 1591. En 1872-1885, elle fut ornée d’un imposant et élégantclocher de 31 mètres.

Église de Santa Croce

[modifier |modifier le code]

L'origine de l’actuelle église Santa Croce (Sainte Croix) remonte à l’année 1200. La confrérie qui l’occupait y créa un hôpital ("Hospitium peregrinorum") pour secourir les étrangers et les pèlerins qui se rendaient àSaint-Jacques-de-Compostelle. L'activité hospitalière cessa en 1660, l’édifice fut réaménagée en maison du culte, un campanile fut érigé en 1776.

Sanctuaire de Loreto

[modifier |modifier le code]

Érigée en 1618 suivant le modèle de laSainte Maison de Lorette, l’église de Loreto fut construite en trois mois par les habitants de Lanzo.

Administration

[modifier |modifier le code]
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19881993Leonardo CianciListe civique 
19931997Andrea FilippinListe civique 
19972001Sergio PapurelloListe civique 
20012011Andrea FilippinListe civiqueMaire de Lans-l'Hermitage(1993-1997)
Réélue en2006
2011en cours
(au 10 juin 2020)
Ernestina "Tina" AssaltoListe civique
(Tradizione e futuro)
Réélue en2016

Hameaux

[modifier |modifier le code]
  • Oviglia
  • Fua
  • Ovairo
  • Brecco
  • Momello
  • Praile
  • Margaula
  • Colombaro
  • Grange
  • Cates

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. (it)Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.

Sources

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Lans-l%27Hermitage&oldid=223524787 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp