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LeLaṅkāvatāra sūtra (sanskrit :लंकावतारसूत्र,IAST : Lankāvatāra-sūtra ;chinois simplifié :楞伽阿跋多罗宝经 ; pinyin :léngqié ābāduōluó băo jīng ; litt. « Soutra de l'entrée à Lanka » simplifié en入楞伽经, rù léngqié jīng ou楞伽经, léngqié jīng), tire son nom du fait qu’il serait un recueil des paroles prononcées par leBouddha lors de son arrivée auSri Lanka.
C’est un soutramahâyâna important surtout pour l’écoleChan, dont les premiers adeptes sont connus comme « maîtres de Lanka » (楞伽师). La tradition en fait le soutra préféré deBodhidharma qui aurait fondé l’école Chan enChine ; il contient lepassage de la fleur dans lequel l’école voit l’origine de son enseignement. La philosophie qu’il véhicule est celle de l'écoleyogacara (Vijñānavāda), qui fait de la conscience vraie la seule réalité, la conception erronée des rapports sujet/objet faisant obstacle à la délivrance. Les concepts denature de bouddha et destrois corps du bouddha y sont également exposés.
L’avis général des spécialistes contemporains est qu’il aurait été couché sur papier au cours duIVe siècle en partie d’après des fragments plus anciens, duIer siècle peut-être.
Ce soutra a été traduit cinq fois en chinois, la première traduction (楞伽經四卷, léngjiājīng sìjuàn) fut celle du Maître de la Loi (Dharmâcârya) indienDharmarakṣita venu en Chine en 412, mais elle fut perdue pendant ladynastie Tang (618 – 907).
La deuxième traduction (楞伽阿跋多羅寶經, léngjiā ābāduōluó băo jīng) fut exécutée en 443 par le Maître de la Loi indienGunabhadra (394–468) en quatre rouleaux, c'est ce queBodhidharma appréciait et transmit àHuike (慧可),2e patriarche de l'école Chan chinoise, en lui disant :« J'ai observé le sol chinois, c'est le seul soutra, si votre bienveillance pratique avec, vous pourrez sauver des gens. »
La troisième traduction (入楞伽經, rù léngjiā jīng) fut faite parBodhiruci en dix rouleaux, dont la qualité fut critiquée parFazang (法藏).
La quatrième traduction (大乘入楞伽經, dàchéng rù léngjiā jīng) fut celle deŚikṣānanda en sept rouleaux réalisée à la dynastie des Tang. Elle est plus près du textesanskrit.
À la dynastie des Ming un bouddhiste nommé Yuanke (員珂) en fit une synthèse d'après les trois versions précédentes.
Au début duXXe siècle, un diplomate anglais a trouvé àKatmandou le soutra original en sanskrit, le savant japonaisNanjo Bunyu (南條文雄) l'a publié, un bouddhiste chinois Tan Xiyong (谈锡永) l'a traduit en chinois (入楞伽经梵本新译, rù léngjiā jīng fànběn xīnyì) en se référant des trois traductions précédents et de deux traductions tibétaines.
Ce soutra a été traduit en anglais en1932 par le maître zenD.T. Suzuki.
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