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Lanildut

48° 28′ 26″ nord, 4° 44′ 40″ ouest
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Lanildut
Lanildut
Lanildut et l'Aber-Ildut.
Image illustrative de l’article Lanildut
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementFinistère
ArrondissementBrest
IntercommunalitéCommunauté de communes du Pays d'Iroise
Maire
Mandat
Jean-Noël Briant
2020-2026
Code postal29840
Code commune29112
Démographie
GentiléLanildutiens
Population
municipale
987 hab.(2022en évolution de +3,79 % par rapport à 2016)
Densité170 hab./km2
Population
agglomération
43 267 hab.
Géographie
Coordonnées48° 28′ 26″ nord, 4° 44′ 40″ ouest
AltitudeMin. 0 m
Max. 71 
m
Superficie5,82 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbainePorspoder
(ville-centre)
Aire d'attractionBrest
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Saint-Renan
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Lanildut
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Lanildut
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Lanildut
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Lanildut
Liens
Site webwww.lanildut.fr
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Lanildut[lanildyt] (enbreton :Lannildud) est unecommune dudépartement duFinistère, dans larégionBretagne, enFrance.

Son port est le premier port goémonier d’Europe pour le débarquement des algues, totalisant la moitié de la production française.

En 1991, la commune a obtenu le Label« Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager.[réf. nécessaire]

Géographie

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Situation et relief

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Carte de la commune de Lanildut.

Lanildut est située sur la côte occidentale duLéon, au bord de lamer d'Iroise, face à l'Île d'Ouessant dont elle est séparée par leChenal du Four ; laria de l'Aber-Ildut constitue sa limite sud et a permis l'essor du port de Lanildut (dénommé par le passé port de Laber), protégé par la Pointe du Rocher du Crapaud ; les installations portuaires étant aussi disséminées par le passé plus en amont du port actuel, notamment face à Rumorvan, qui fut le quartier principal habité par lesmaîtres de barques.

Le bourg de Lanildut vu depuis la rive gauche de l'Aber Ildut (située en Plouarzel).

Le bourg, étiré en longueur le long de la route départementaleno 27, est bâti sur larive droite (rive nord, en position d'adret) de l'Aber-Ildut, à l'extrémité occidentale du plateau granitique duLéon. Connu sous le nom de « granite de Brest », le granite rose de l'Aber-lldut a été autrefois très exploité dans la région[1], en particulier pour les constructions à la mer[2].

L'Aber Ildut et Lanildut vus depuis le parking du port de Lanildut.

Le littoral atlantique, entre la pointe de Kerzéven et l'entrée de l'Aber Ildut, est formé de falaises granitiques de faible hauteur (une dizaine de mètres au plus) et d'un estran rocheux découvrant largement à marée basse ; son aspect a été modifié de manière importante les siècles passés par les carrières de granite dont les traces restent très visibles.

Les communes limitrophes sontBrélès,Plourin etPorspoder.

Carte
Les limites communales de Lanildut et celles de ses communes adjacentes.
Le littoral atlantique entre la pointe de Kerzéven et l'entrée de l'Aber Ildut
Communes limitrophes deLanildut
LaManchePorspoderPlourin
LaMancheLanildut
Lampaul-PlouarzelPlouarzelBrélès
  • Estran rocheux en direction de Melon à marée basse vu de la pointe de Kerzéven.
    Estran rocheux en direction de Melon à marée basse vu de la pointe de Kerzéven.
  • Ancienne carrière de granite le long du littoral à la pointe de Kervézen.
    Ancienne carrière de granite le long du littoral à la pointe de Kervézen.
  • Ancienne carrière de granite le long du littoral entre Kerzéven et Ruludu.
    Ancienne carrière de granite le long du littoral entre Kerzéven et Ruludu.
  • Amoncellement de rochers anguleux granitiques (résidus de carrière) en bord de mer entre Kerzéven et Ruludu.
    Amoncellement de rochers anguleux granitiques (résidus de carrière) en bord de mer entre Kerzéven et Ruludu.
  • Le rocher du Sphinx.
    Le rocher du Sphinx.
  • Le littoral entre Melon et Lanildut : estran rocheux à marée basse.
    Le littoral entre Melon et Lanildut : estran rocheux à marée basse.

Les altitudes au sein dufinage communal vont du niveau de la mer jusqu'à 34 mètres, altitude atteinte tant dans la partie nord de la commune aux alentours de Mez ar Goff que dans la partie orientale, près de Kervrézol, les seules restées rurales. Une périurbanisation littorale s'est développée, principalement dans les parties proches de l'Océan Atlantique (quartiers de Ruludu et Le Pontic) que le long de la ria de l'Aber-Ildut, notamment dans le quartier du Vern, bien exposé en situation d'adret.

  • Le bourg de Lanildut (partie ouest) vu depuis la rive gauche de l'Aber Ildut (en Plouarzel).
    Le bourg de Lanildut (partie ouest) vu depuis la rive gauche de l'Aber Ildut (en Plouarzel).
  • Le bourg de Lanildut vu de la rive gauche de l'Aber Ildut à Kerglonou (en Plouarzel).
    Le bourg de Lanildut vu de la rive gauche de l'Aber Ildut à Kerglonou (en Plouarzel).
  • Traces de l'amorce de découpe de ce rocher granitique en vue de son extraction qui a été abandonnée (zone du Cléguer, entrée nord de l'Aber Ildut).
    Traces de l'amorce de découpe de ce rocher granitique en vue de son extraction qui a été abandonnée (zone du Cléguer, entrée nord de l'Aber Ildut).

Géologie

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Le granite de l'Aber Ildut (vue rapprochée).

Legraniteporphyroïde rose (un granite à grosfeldspaths roses) de l'Aber-Ildut, dit « granite de Laber » provient d'unpluton et affleure de l'Île Ségal au sud jusqu'àPorspoder au nord et jusqu'àPlouguin au nord-est ; ces gros feldspaths roses sont très résistants à l'altération et apparaissent souvent en relief, ce qui a contribué à leur intérêt monumental ; ce massif de granite rose est parcouru par tout un réseau dediaclases, ce qui a facilité l'exploitation de la roche (des monolithes en ont été extraits dès laPréhistoire pour obtenir desmenhirs ; dès 1809,Pierre Bigot de Morogues écrit : « Ce superbe granite est d'une grande dureté et susceptible du plus beau poli ; on le trouve sur le bord de la mer en très gros blocs détachés, ce qui permet de l'exploiter plus facilement »[3].) et donne aux rochers de bord de mer des formes pittoresques (le Rocher du Crapaud ou celui du Sphinx par exemple)[4].

Le port de Lanildut

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Le port de Lanildut vu depuis la rive gauche de l'Aber Ildut (située en Plouarzel).

Le port de Lanildut est le premier port goémonier d’Europe pour le débarquement des algues avec 40 000 tonnes déchargées sur ses quais chaque année, presque la moitié de la production nationale[5].

En saison, de mai à septembre, la compagnie Finist’mer dessert, certains jours, les îles deMolène et d’Ouessant depuis le porte de Lanildut.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat du Finistère.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[7]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de9,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 799 mm, avec 15,9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune dePloudalmézeau à 10 km àvol d'oiseau[9], est de12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 997,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Lanildut est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle appartient à l'unité urbaine de Porspoder, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[15]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

La commune, bordée par lamer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,3 %),terres arables (24,7 %), zones urbanisées (23,5 %), forêts (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), eaux maritimes (1,2 %), prairies (0,4 %), zones humides côtières (0,2 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesLanildu en 1427 etLannildut en 1446.

Lanildut vient delann (ermitage enbreton) et deIldut (saint gallois duVe siècle).Saint Ildut, né dans le comté deGlamorgan, fut le précepteur desaint David,saint Samson,saint Magloire etsaint Gildas, tous compagnons d'études desaint Pol Aurélien. Pol fut le disciple d'Ildut, et ce dernier le disciple deBudoc. Ildut, abbé fondateur du monastère de Llanilltud Fawr (Glamorgan), vint en Armorique, où il aborda à la côte du Léon, au havre de l'Aber-Ildut. Saint Ildut mourut à Dol auVIe siècle.

Histoire

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Moyen Âge

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La paroisse de Lanildut, mentionnée à partir duXVe siècle, dépendait autrefois de l'ancienévêché de Léon, précisément de l'archidiaconé de Kemenet-Ily. Lanildut abritait le siège de la seigneurie de Gouerbian, dont unsieur de Coëtivy en était seigneur à la fin duXVIIIe siècle[21].

SelonJean-Baptiste Ogée, « en 1400 on connaissait dans ce territoire les maisons etmanoirs nobles suivants : l'Autrefilio, à Monsieur de Kerasquer ; Kermerian, au sieur de Kergroezez ; Gourbihan, à Riou du Rosmadec ; le Guern ; Kermarvan et Latour, à N.. ; Kerbihan ou Kerdahel,moyenne etbasse justice, appartient à M. de Kerouan ; Kerverler, moyenne et basse justice, à M. de Kersalaun »[22].

Époque moderne

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AuXVIe siècle, Lanildut faisait partie de lasénéchaussée de Brest et Saint-Renan[23]. Les ports de l'Aber Ildut étaient alors très dynamiques, pratiquant essentiellement ducabotage : en 1686 leport de Bordeaux enregistra 40 arrivées de barques en provenance de l'Aber Ildut ; en 1724 lequartier maritime du Conquet compte 93 bateaux (barques,brigantins,bricks,sloops, ..) de l'Aber Ildut, d'une capacité de charge comprise entre 20 et 50 tonneaux[24].

AuXVIIIe siècle, le port de commerce de Lanildut (alors dénommé L'Aber-Ildut et situé dans la paroisse dePorspoder) est l'un des plus importants duLéon : par exemple en 1755 Lanildut arme 40 navires (cabotage, transport du granite, vin) etBrest 14 seulement. Lesmaîtres de barques y étaient nombreux et prospères, habitant notamment à Rumorvan. Pour la défense du port, notamment contre les corsaires anglais, labatterie de l'Aber-Ildut fut installée pendant laGuerre de Succession d'Autriche, donc entre 1740 et 1748. En 1758 deuxfrégates anglaises mouillent devant Lanildut[25].

Article détaillé :Maîtres de barques.

En1759, une ordonnance deLouis XV ordonne à la paroisse de Lanildut de fournir 5 hommes et de payer 32livres pour « la dépense annuelle de lagarde-côte de Bretagne »[26]. La batterie située à l'entrée nord de l'Aber Ildut était gardée par un seul gardien en temps de paix, mais en temps de guerre cinq hommes logaient dans le corps de garde et, comme 25 hommes étaient alors nécessaires pour le service des canons, les autres dormaient sous des tentes ou dans des fermes à proximité[27].

  • La batterie de l'Aber Ildut et l'entrée de l'Aber Ildut : vue panoramique.
    La batterie de l'Aber Ildut et l'entrée de l'Aber Ildut : vue panoramique.
  • La batterie de l'Aber Ildut : le corps de garde et le magasin à poudre.
    La batterie de l'Aber Ildut : le corps de garde et le magasin à poudre.
  • La batterie de l'Aber Ildut : la guérite de guet (reconstitution partielle).
    La batterie de l'Aber Ildut : la guérite de guet (reconstitution partielle).
  • La poudrière de l'ancienne batterie de l'Aber-Ildut.
    La poudrière de l'ancienne batterie de l'Aber-Ildut.
  • La batterie de l'Aber-Ildut : canon reconstitué.
    La batterie de l'Aber-Ildut : canon reconstitué.
  • Ancien abri des douaniers entre Melon et Lanildut.
    Ancien abri des douaniers entre Melon et Lanildut.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Lanildut en 1778 :

« Lanildut ; petite ville et port de mer ; à treizelieues à l'ouest-sud-ouest deSaint-Pol-de-Léon, sonévêché ; à 49 lieues deRennes et à 7 lieues deLesneven, sasubdélégation. Cette ville, qui ne renferme qu'uneparoisse, dont lacure est présentée par l'Évêque,ressortit au Siège royal deBrest et compte600 communiants[Note 2]. Son territoire est très exactement cultivé par des femmes du pays tandis que les hommes ne s'occupent que de la pêche et de la navigation[22]. »

Révolution française

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Portait d'Ildut Moyot.

Les paroissiens de Lanildut rédigèrent uncahier de doléances dans lequel il est notamment écrit : « Nous nous plaignons, Sire, de l'excès de la perception des droits exorbitants que perçoivent les préposés du régisseur de vos domaines (...) »[28].

Ildut Moyot,maître de barque, négociant et agriculteur à Lanildut, fut élu député dutiers-état de lasénéchaussée deBrest, qu'il représenta lors de la réunion desÉtats généraux de 1789 ; il fut ensuitejuge de paix ducanton de Brélès[29].

Pierre-Marie de Bergevin[Note 3], conseiller du Roi, procureur de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, puis administrateur du département du Finistère, qui avait une propriété à Lanildut où il fut obligé, étant ex-noble, comme ses deux frères, de se réfugier, fut guillotiné le àBrest[30]. Son frère Auguste-Anne de Bergevin[Note 4], ordonnateur au port deRochefort, retiré à Lanildut en 1792, fut arrêté comme suspect le et écroué au château de Brest ; il fut par la suite commissaire principal de la Marine, puisdéputé du Finistère entre 1824 et 1827[31].

LeXIXe siècle

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Plan de l'accès maritime à l'Aber Ildut (1816).

Lanildut en 1843

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A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Jean-Baptiste Ogée, décrivent ainsi Lanildut en 1843 :

« Lanildut (sous l'invocation desaint Ildut) (...) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'huisuccursale ; bureau des douanes à l'Aber-Ildut. (...) Legoémon, qui ne se récolte pas dans la commune, mais bien dans celles des communes voisines qui bordent la mer, est employé commeengrais, et rend de grands services à l'agriculture. Sans être abondant, le bois ne manque pas ; cependant la lande et le genêt sont généralement employés pour le chauffage. Lepardon de Lanildut attire un assez grand nombre d'habitants des paroisses voisines ; il a lieu de premier dimanche de septembre. Géologie :granite exploité. On parle lebreton[32]. »

Une loi datée du remania de manière importante les limites des communes dePlourin,Landunvez,Lanrivoaré, Lanildut etBrélès afin de mettre fin à un découpage très complexe issu des paroisses d'Ancien Régime[33].

Les carrières de granite

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La préparation du chargement des 5 blocs de granite destinés au piédestal de l'obélisque de Louxor (septembre 1835, tableau anonyme)
Le chargement des blocs de granite à bord duLuxor ; le bateau a été scié pour permettre le chargement (dessin anonyme, 1835).
Panneau d'information touristique présentant le granite de l'Aber Ildut.

Les carrières situées le long de l'Aber-Ildut étaient pour la plupart sur ledomaine public maritime ; elles faisaient l'objet de concessions attribuées par l'état d'une durée de vingt ans[34].

Les sites d'extraction du granite étaient nombreux, principalement sur les deux rives de l'Aber-Ildut (celles de la rive sud dépendant des communes dePlouarzel ouLampaul-Plouarzel) ; les principaux étaient ceux de Kerveatouz (carrière Martin), Kerglonou (entreprise Corre), Saint-Gildas, Tromeur, Stolvarch, Cléguer (qui était une des exploitations les plus importantes) ; trois se trouvaient dans l'île Melon (située enPorspoder), tant sur la rive occidentale que sur la rive orientale. Des quais d'embarquement, servant à charger les gros blocs de granité sur les bateaux, sont encore visibles, notamment à Kerveatouz et à Kerglonou, sur la rive sud (rive gauche) de l'Aber Ildut. Quelques carrières moins importantes se trouvaient dans l'intérieur des terres[35].

Le soubassement de l'obélisque de Louxor, érigé en 1836, sur laplace de la Concorde à Paris, provient des carrières degranit de l'Aber-Ildut. À l'origine, l'obélisque reposait sur une base carrée décorée de seizebabouins en érection. L'ornementation du piédestal fut jugée trop obscène pour figurer sur un monument public et fut remplacée par un soubassement plus classique avec le granite de Laber [de l'Aber Ildut] dont la composition et la couleur se rapprochent de celle du granit d'Égypte[36]. Issus de 5 carrières proches, 208,228 tonnes de granite sont extraits pour former le socle (16 m3, pesant 43,2 t), la base (11,424 m3, 30,871 t), le dé (37,632 m3, 101,606 t), la corniche (6,945 m3, 18,781 t) et l’acrotère (5,100 m3, 13,77 t). Le, les cinq blocs du piédestal furent embarquées à bord du «Luxor» dont la coque avait été sciée à l'avant pour charger les blocs[37].

À la fin duXIXe siècle, près de 200 ouvriers travaillaient dans les carrières de granite avoisinant l'Aber-Ildut..

Création du 1er Syndicat des tailleurs de pierres

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5 février 1905 : Fondation du "Syndicat des ouvriers tailleurs de pierres de L'Aber-Ildut et des environs"..."De façon à unifier les salariés dans la région et de faire respecter la loi de 10 heures votée par la Chambre et le Sénat."

Secrétaire général : Eugène Joubert.

Secrétaire : Jean Marie Houssin.

Trésorier : Henry Lagalle.

Le 26 février, le syndicat est fort de 64 membres avec pour président Eugène Joubert. Il sera officialisé le 23 du mois d'octobre.

Eugène Joubert, né en 1869 à Saint-Pierre-de-Plesguen, entre Saint-Malo et Combourg, surnommé "le ministre" par ses collègues de la carrière Omnès du Tromeur, "sa carrière au loup"[38], décède en 1949, au 47 de la route de l'Aber-Ildut en sa maison, alors café et épicerie de la famille Joubert-Moal[39].

Portrait d'Eugène Joubert sculpté par Charles Craveur, ami de la famille.

Des grèves se produisaient parfois : par exemple en et à nouveau en (80 ouvriers sont alors en grève[40]) dans l'entreprise Combarelle qui extrayait et taillait les pierres destinées à la construction des deuxcales de radoub jumelles de Laninon à Brest[41]. L'exploitation cessa dès la fin de la décennie 1950, mais laSeconde Guerre mondiale avait provoqué déjà l'arrêt de la plupart des entreprises[42].

Les autres faits duXIXe siècle

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Ildut Adrien Bermond[Note 5], médecin, chirurgien de marine, publia une thèse sur lafièvre jaune en 1827 et un article sur le traitement de lalèpre dans l'île de la Réunion en 1853[43].

La commune de Lanildut s’est agrandie, par l'annexion, à la demande de leurs habitants, des villages de Kerdrévor et de l'Aber-Ildut, par un décret impérial du, au détriment de la commune dePorspoder[44]. Une pétition rassemblant 72 signatures réclamait ce rattachement à Lanildut, les signataires arguant « leur grand isolement du bourg de Porspoder dont ils sont éloignés de 5 kilomètres, par des voies de communication très difficiles, et surtout en hiver, tandis qu'ils trouvent par leur annexion à Lanildut, dont ils ne sont séparés que par1 500 mètres de distance, les facilités les plus grandes pour l'accomplissement de leurs devoirs civils et religieux et l'instruction de leurs enfants »[45].

Trois corps de marins de lacorvetteGorgone, qui fit naufrage sur lerécif des Pierres Noires près de laPointe Saint-Mathieu le[46] furent retrouvés à l'entrée de l'Aber Ildut et inhumés dans le cimetière communal[47].

Une épidémie devariole frappa Lanildut et des communes avoisinantes en 1882[48]. Une épidémie decholéra de 1893 fit 4 victimes à Lanildut[49].

En 1897, une intense propagande favorisa l'élection commedéputé de l'abbé Gayraud. Jouve, instituteur à Lanildut, déclara : « On s'est servi du nom du pape dans toute la région. Voter contre l'abbé Gayraud, c'était voter contre le pape. (...) » Il rajouta dans son témoignage que le clergé refusait la communion le jour de Pâques à ceux qui avaient voté contre l'abbé Gayraud. Un négociant de Lanildut fit un témoignage analogue[50]. Mais Émile de Kerros, propriétaire à Rumorvan, est d'un avis contraire, disant que le recteur et le vicaire sont restés corrects en ne disant pas un mot de l'élection dans l'église[51].

Descriptions de Lanildut vers la fin duXIXe siècle

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Benjamin Girard décrit en ces termes Lanildut en 1889 :

« (...) Le chef-lieu se compose de deux agglomérations : Lanildut et l'Aber-Ildut, séparées par une petite anse. Le port de l'Aber-Ildut est formé par l'estuaire [de l'Aber-Ildut] qui s'enfonce dans les terres en suivant la direction de la rivière de Pontreun, sur une longueur de 2 kilomètres ; il est parfaitement fermé et abrité de tous les vents. La construction d'une digue de 38 mètres de longueur, à la pointe de Beg-ar-Roch, a rendu leressac presque nul dans ce port, où il n'existe qu'une seule cale de débarquement. Le port de l'Aber-Ildut ne reçoit que des navires d'un faible tonnage, qui y apportent diverses marchandises, et surtout de la houille pour les besoins d'une usine de produits chimiques établie dans la localité. Les exportations consistent en pierres de taille et en sable à bâtir, dont il existe un banc important dans la partie ouest du port. Le granit du pays est très recherché. (...)[52]. »

Lanildut est ainsi décrit en 1890 parGustave Toudouze :

« De Brest, une antique diligence au caisson jaune, aux ferrailles tintantes, comme on n'en rencontre plus guère qu'en certains coins ignorés de Bretagne, se dirige vers ce point éloigné du Bas-Léon (...). Lanildut, port d'échouage, important pour l'exploitation des granits, (...) est un bourg d'un millier d'habitants. (...) De belles propriétés, enveloppées de grands parcs ombreux, précèdent le village ; puis on se trouve en présence d'une des côtes les plus extraordinairement pittoresques que l'on puisse imaginer. (...) De petites anses de sable y alternent avec des rochers étrangement taillés, s'avançant dans la mer comme des fragments de digues, de jetées, de môles, de citadelles géantes. (...) Un semis de noirs écueils, toujours cerclés d'écume, sert d'éclaireur à ces blocs monstrueux. (...) On n'aperçoit même plus le village de Lanildut, caché derrière la hauteur désolée des granits[53]. »

LeXXe siècle

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La Belle Époque

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En 1900 le poste de deux gendarmes à pied installé à Lanildut est supprimé[54].

Le journalLeXIXe siècle évoque en « la grande misère des pêcheurs d'Argenton, dePorspoder et de Laber [L'Aber-Ildut en Lanildut] » et l'envoi d'une délégation à Paris pour demander des secours[55].

En 1904 la listeradicale du docteur Le Port est réélue avec 21 voix de majorité, battant la liste menée par le royaliste de Kerros[56].

Le, lagoéletteVierge-de-Trizien, duConquet, drossée par la tempête et complètement désemparée, se brisa sur les rochers à l'entrée du port de Lanildut. L'équipage se sauva à la nage et parvint à gagner la terre[57].

Le, les biens ayant appartenu à lafabrique de l'église de Lanildut, placés sousséquestre, sont attribués au bureau de bienfaisance de Lanildut[58]. L'inventaire de ces biens d'église avait été effectué par le percepteur de Saint-Renan, accompagné du commissaire de police de Brest, escortés d'hussards et de gendarmes, le[59].

La construction d'une ligne ferroviaire àvoie étroite entreSaint-Renan etPorspoder via le port de Laber en Lanildut fut envisagée en 1912, mais elle ne fut jamais construite en raison de la Première Guerre mondiale[60].

  • L'église paroissiale Saint-Ildut et le cimetière l'entourant vers 1910 (carte postale Villard).
    L'église paroissiale Saint-Ildut et le cimetière l'entourant vers 1910 (carte postaleVillard).

La Première Guerre mondiale

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Lemonument aux morts de Lanildut porte les noms de 54 soldats et marinsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale ; parmi eux 4 au moins sont des marins disparus en mer (Georges Thiéry, disparu en mer le lors du naufrage ducroiseur cuirasséAmiral Charner ; Joseph Guichoux, disparu en mer le lors du naufrage de lacanonnièreSurprise ; Victor Le Guen, disparu en mer le (décoré de laMédaille militaire) lors du naufrage dudragueurCaméléon et René D'Hervé, disparu le lors du naufrage dusous-marinDiane) ; 4 au moins sont des soldats morts sur le front belge dont 3 dès les 21 ou (Charles Kermarec àArsimont ; Georges Guillemain àRossignol et Jean Morel àThuin) et 1 (Yves Cleach) le àDixmude ; 2 au moins, membres de l'armée française d'Orient, sont morts dans lesBalkans (François Guillemin,caporal au59e régiment d'infanterie territoriale, a été tué à l'ennemi enGrèce le et Laurent Chentil est mort de maladie enRoumanie le, donc après l'armistice); la plupart des autres sont morts sur le sol français (par exemple Adolphe Le Gall[Note 6], décoré de laMédaille militaire et de laCroix de guerre), à l'exception de Jean Marzin,sergent, qui est mort de maladie auGabon[61].

  • Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 devant l'église paroissiale Saint-Ildut.
    Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 devant l'église paroissiale Saint-Ildut.
  • Le monument aux morts de Lanildut.
    Le monument aux morts de Lanildut.

L'Entre-deux-guerres

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La récolte du goémon est alors une activité importante comme l'illustre cette description datant de 1936 :

« Il faut voir, en décembre, janvier, février, sur les grèves de (...) Lanildut, ces bandes de gamins en sabots pataugeant dans les flaques, les mains rouges, le visage tuméfié à force d'être battu par le vent froid, qui ramassent les grandslaminaires, lesstipes courts à grosse racine, particulièrement riches en iode. Parfois ils s'en vont les chercher jusque dans la mer, avançant avec peine dans l'eau glacée où ils plongent jusqu'à la taille. Les femmes entassent sur des civières pour les transporter aux lieux de séchage, les grandes brassées lourdes d'eau que les enfants ont rassemblées[62]. »

La Seconde Guerre mondiale

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Article détaillé :Bataillon de Ploudalmézeau.
La noyade de 12 personnes entre Lampaul-Plouarzel et Lanildut le (journalL'Humanité).

Deux militaires britanniques (Andrew Jervis Hawkins[Note 7] et un inconnu) reposent dans le carré militaire du cimetière de Lanildut[63].

Marie Rosenbaum, née Rose, le àCracovie (Pologne), de nationalité française, résidait à Lanildut ; arrêtée parce que Juive, elle est déportée par le convoino 67 depuis lecamp de Drancy vers lecamp de concentration d'Auschwitz le[64].

Les résistants FFI de Lanildut et Brélès étaient abrités à Pérénévez en Brélès[65].

L'après Seconde Guerre mondiale

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L'assassinat le à Lanildut de Pierre Bourioux, ancien négociant brestois, connu comme magicien sous le pseudonyme "Yann d'Armor", suivi en de l'incendie de sa maison, ne fut jamais élucidé[66].

Vers la fin duXXe siècle,35 000 tonnes d'algues étaient débarquées chaque année dans le port de Lanildut, qui reste encore de nos jours le premier port européen de débarquement du goémon, transporté ensuite par camions vers les usines de transformation situées àLanderneau et àLannilis[67].

« Le port de Lanildut s'avère une véritable plaque tournante du marché de l'algue. Vingt-huit bateaux goémoniers y débarquent près de 45 % de la production nationale. La plupart des goémoniers qui ramassent les algues au large de l'Aber Ildut de la mi-mai à la mi-octobre ont un emploi d'appoint le reste de l'année[68]. »

Article détaillé :Goémonier.

L'évolution des techniques de ramassage du goémon et ses conséquences

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Le déchargement du goémon dans le port de Lanildut.

Yann Queffélec décrit en ces termes l'évolution des techniques de ramassage du goémon :

« On est goémonier à l'Aber-Ildut, chez moi, le premier port goémonier d'Europe, respect ! C'est avantageux pour l'emploi, Pour l'économie, ça l'est moins pour les fonds marins. La cueillette se fait sur les platures de l'archipel de Molène, unjardin d'Eden amphibie peuplé d'algues uniques au monde. On les capturait à la faux, jadis, du bel artisanat manuel sans danger pour l'écosystème (...). Sont arrivés les navires à « scoubidou », merveilles de la technique déprédatrice, et c'est à l'arrache qu'on a tondu les sirènes ondoyantes, extirpé du flot les rutilantes chevelures de la mer océane, en quantités industrielles désormais. Et l'arrache ayant bonne conscience, on a réfléchi que le « peigne » arrachait plus vite et mieux que le « scoubidou », et que personne n'irait jamais voir ce qu'il advenait de la mer défigurée (...)[69]. »

Économie

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Avec l'apparition desengrais chimiques, la question de l'avenir des goémoniers s'est posée depuis les années1960[70]. Lafilière algues bretonne s'est alors reconvertie dans les gélifiants, les épaississants à partir desalginates, si bien que Lanildut reste le premier port goémonier d’Europe avec 35 000 tonnes d’algues déchargées sur ses quais chaque année, soit presque la moitié de la production nationale dugoémon[71]. En 2011, 15 bateaux ont déchargé plus de45 000 tonnes de goémon à Lanildut[72].

Le port est géré par le Syndicat intercommunal du plan d'eau et du port de l'Aber-Ildut (regroupant les 4 communes riveraines de Lampaul-Plouarzel, Plouarzel, Brélès et Lanildut) ; la Chambre de commerce et d'industrie de Brest a la concession pour les deux parties professionnelles du port, côté Lanildut et côté Porscave.

Les algues brunes de l'ordre desFucales (dont lesFucus font partie) sont en voie de régression localement de manière préoccupante selon l'Ifremer depuis quelques décennies.[réf. nécessaire]

Le port est gérée par la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie de Brest) (voirport de Brest).

Politique et administration

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Liste des maires

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La mairie de Lanildut.
Liste des maires de Lanildut
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17891803Gabriel Thomas[Note 8] Percepteur.
18031813Ildut Moyot Ancien député.
18131816Joseph Masson[Note 9] Maître de barque.
18161830Vincent Cozien[Note 10]  
18301832Joseph Masson Déjà maire entre 1813 et 1816.
18321836Jean Jacob[Note 11] Cultivateur.
18361837René Jézéquel[Note 12]  
18371843Jean François Bazil[Note 13] Négociant.
18431855Hamon Kerboul[Note 14] Agriculteur.
18551875Yves Le Duff[Note 15] Capitaine au commerce. Domicilié à Rumorvan.
18751875Aimable Vrignaud[Note 16] Lieutenant de vaisseau (en 1845).
18751900Guillaume Jacob Conseiller général ducanton de Ploudalmézeau.
19001908Jean Le Port[Note 17]RadicalMédecin.
19081918Émile de Kerros[Note 18]RoyalistePropriétaire.
19181919Martial Audrezet[Note 19] Retraité de la marine marchande
19191935Louis Le Clech[Note 20] Médecin.
19351944Jean Marie Mazé[Note 21]  
19441945Joseph Dourver[Note 22] Commandant. Président de la délégation spéciale
19451947Joseph DourverSFIOPrésident de la délégation spéciale précédemment.
19471961Jean Marie MazéMRPDéjà maire entre 1935 et 1944.
19611977Hervé Petton[Note 23]DVDMilitaire retraité.
19771995François Mazé (1930-1998)[73]DVDFils de Jean Marie Mazé, ingénieur
19952001Raymond Mellaza  
20012008Jean Bars  
200827 mai 2020Raymond Mellaza  
27 mai 2020En coursJean-Noël Briant[74]  
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

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Démographie

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Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
430531430394409383400405400
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
3763673919109971 0381 0271 1561 082
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 2441 1241 0611 026938840900952856
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620082013
786661651718733830918944949
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20182022-------
960987-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[75] puisInsee à partir de 2006[76].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Lanildut est labellisée depuis 1991Commune du Patrimoine Rural de Bretagne pour la qualité de son architecture : le quartier du Rumorvan est riche de maisons de maîtres de barque desXVIIe siècle etXVIIIe siècle, construites en pierres de taille extraites des carrières de granite voisines et entourées de hauts murs. On en trouve également dans les quartiers de Poulloupry, Kerdrevor et Mezancou. Le port de Lanildut a obtenu le labelPort d'intérêt patrimonial en[5].

  • Église Saint-Ildut (1786).
  • L'église Saint-Ildut.
    L'église Saint-Ildut.
  • L'église vue de l'Aber-Ildut.
    L'église vue de l'Aber-Ildut.
  • Maison de maître de barques à Rumorvan.
    Maison de maître de barques à Rumorvan.
  • Lavoir duXIXe siècle.
  • La maison de l'algue est ouverte de juin à septembre, au second hangar, sur le port. Elle présente une exposition sur la place des algues dans le monde vivant (identification des différentes familles d'algues, les zones de récolte…). Elle présente aussi l’épopée des goémoniers d’autrefois en découvrant leurs bateaux, leurs outils de travail, mais aussi des maquettes, des films et des photographies qui témoignent de l’âpreté de leur vie quotidienne.
  • Onze fours à goémon sont encore visibles dans la commune.
  • Le monument aux morts de 14/18.
  • La batterie de l'Aber Ildut, restaurée à partir de 2002[25].
  • Poudrière de l'ancienne batterie de l'Aber-Ildut.
    Poudrière de l'ancienne batterie de l'Aber-Ildut.
  • Canon reconstitué dans l'ancienne batterie de l'Aber-Ildut.
    Canon reconstitué dans l'ancienne batterie de l'Aber-Ildut.

La réplique de l'obélisque de Louksor

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En 2012, une souscription publique est lancée afin de réaliser une réplique au 1/7e de l'obélisque de Louksor dans le but de rendre hommage au travail des carriers, première richesse de la commune auXIXe siècle[77]. Le monument qui fait 3 tonnes et 4,60 m de hauteur, est sculpté par Christophe Conq et érigé en 2015 au niveau de l'anse Saint-Gildas, encore appelée anse du Tromeur[78].

  • La grève de l'anse Saint-Gildas à marée basse et la réplique de l'obélisque de Louxor.
    Lagrève de l'anse Saint-Gildas à marée basse et la réplique de l'obélisque de Louxor.

Personnalités liées à la commune

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Légende

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Notes et références

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Notes

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Personnes en âge de communier.
  3. Pierre-Marie de Bergevin, né le àBrest.
  4. Auguste-Anne de Bergevin, né le à Brest, décédé le àBordeaux.
  5. Ildut Adrien Bermond, né le 24 frimaire an IV () au bourg de Lanildut, décédé le àSaint-Renan.
  6. Adolphe Le Gall,caporal au2e régiment d'infanterie coloniale, mort des suites de ses blessures à l'hôpital temporaireno 49 àMoissac (Tarn-et-Garonne).
  7. Andrew Jervis Hawkins,lieutenant à bord duHMS Formidable, décédé le.
  8. Joseph Gabriel Thomas, né le à Rumorvan en Lanildut.
  9. Joseph Masson, né le à Lanildut, décédé le à Poulloupry en Lanildut.
  10. Vincent Cozien, né le à Kervrézol en Lanildut, décédé le à Kervrézol en Lanildut.
  11. Jean Jacob, né le àSaint-Pabu, décédé le à Roudouz en Lanildut.
  12. René Jézéquel, né le àPlouarzel, décédé le à Lanildut.
  13. Jean François Bazil, né le à Rumorvan en Lanildut, décédé le à Rumorvan en Lanildut.
  14. Hamon Kerboul, né le àBrélès, décédé le à Lanildut.
  15. Yves Le Duff, né le àPorspoder, décédé le à Lanildut.
  16. Aimable Vrignaud, né le à Brest, décédé le à Brest.
  17. Jean Marie Le Port, né le àCarnac (Morbihan), décédé le àBrest.
  18. Charles Émile de Kerros, né le àLambézellec, décédé le à Lanildut. Son père Joseph Marie de Kerros avait été maire de Brest.
  19. Martial Audrezet, né le àPorspoder, décédé le à Kerdrévor en Lanildut.
  20. Louis Le Clech, né le à Paris, décédé en 1960 à Lanildut.
  21. Jean Marie Mazé, né le àPortsall (Radénoc), décédé le à Lanildut.
  22. Joseph Dourver, né le à Kerdréver en Lanildut, décédé le àToulouse.
  23. Hervé Petton, né le àPlougonvelin, décédé le àSaint-Renan.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. a etbLes carrières abandonnées sont nombreuses dans les environs.
  2. Hubert Lardeux, Claude Audren,Bretagne, Masson,,p. 62.
  3. Pierre Bigot de Morogues, "Journal des mines"no 152, 1809.
  4. Louis Chauris, "La saga des granites de l'Aber-Ildut",http://www.lanildut.fr/histoire/LanSource018.html,http://www.wiki-brest.net/index.php/Granite_de_l%27Aber_Ildut ethttp://www.wiki-brest.net/index.php/Granite_de_Laber
  5. a etb« Gestion du port »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surlanildut.fr.
  6. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  8. « Les zones climatiques en Bretagne. », surbretagne-environnement.fr,(consulté le).
  9. « Orthodromie entre Lanildut et Ploudalmézeau », surfr.distance.to(consulté le).
  10. « Station Météo-France « Ploudalmezeau » (commune de Ploudalmézeau) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  11. « Station Météo-France « Ploudalmezeau » (commune de Ploudalmézeau) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  13. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  14. « Unité urbaine 2020 de Porspoder », surinsee.fr(consulté le).
  15. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brest », surinsee.fr(consulté le).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  18. « Les communes soumises à la loi littoral. », surobservatoire-des-territoires.gouv.fr,(consulté le).
  19. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », surcohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  21. http://www.infobretagne.com/lanildut.htm
  22. a etbJean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultablehttps://archive.org/details/dictionnairehist02og/page/336
  23. Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy,Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de1544,Institut culturel de Bretagne, 1984.
  24. Panneau d'information touristique situé à Beg ar Groaz en Lampaul-Plouarzel.
  25. a etbhttp://www.archeonavale.org/joomla/images/forum/batterie_laber_diffusion.pdf
  26. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
  27. Notice d'information touristique située sur place.
  28. Henri Sée,Les cahiers de paroisses de la Bretagne en 1789, "La Révolution française : revue historique", janvier 1904, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1163246/f507.image.r=Lanildut?rk=2660957;2
  29. René Kerviler, "Recherches et notices sur les députés de la Bretagne aux États-généraux et à l'Assemblée nationale constituante de 1789", Plihon et Hervé, 1885-1889, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5840514s/f229.image.r=Lanildut?rk=708158;0
  30. Prosper Levot, "Histoire de la ville et du port de Brest pendant la Terreur, avec un plan de la prison des administrateurs du Finistère", consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96132324/f384.image.r=Lanildut?rk=1909880;4
  31. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", 1886-1908, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5817533g/f433.image.r=Lanildut?rk=2188852;0
  32. A. Marteville et P. Varin,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,t. 1,(lire en ligne).
  33. "Bulletin des lois de la République française", 1850, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486124w/f400.image.r=lanildut
  34. Camille Vallaux, "Étude de géographie humaine", 1905.
  35. Louis Chauris, "La saga des granites de l'Aber-Ildut",http://www.lanildut.fr/histoire/LanSource019.html et Louis Chauris, "Les Cahiers de l'Iroise" numéro 150, 1991.
  36. Philippe Krief,Paris en histoires,XIXe et XXe siècles, C. Massin,,p. 226.
  37. Robert Solé,Le grand voyage de l'Obélisque, Le Seuil,,p. 121.
  38. « Le tailleur de pierres », surArlequin ou la couleur du Monde.
  39. Merci de leur avoir consacré cette belle page en leur mémoire, consultable surhttps://lesresidencesdocumentaires.wordpress.com/lanildut/le-goemon/historique/les-ressources-in-situ/les-differentes-carrieres/la-famille-le-moal-joubert-tailleurs-de-pierre/
  40. JournalLe Temps, n° du 25 janvier 1912, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k240742n/f6.image.r=Lanildut?rk=193134;0
  41. JournalL'Ouest-Éclair, n° du 16 septembre 1911, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643019r/f4.image.r=Lanildut?rk=321890;0 et n° du 14 février 1912, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643170q/f5.image.r=Lanildut?rk=879832;4
  42. Serj Le Maléfan, "Granites de Bretagne", Coop Breizh, 2013,(ISBN 978-2-84346-588-8).
  43. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", 1886-1908, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5817533g/f439.image.r=Lanildut?rk=21459;2
  44. "Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1868, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565213q/f423.image.r=Lanildut?rk=21459;21869 et 1869, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564642h/f19.image.r=Lanildut?rk=42918;4
  45. "Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1868, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565213q/f423.image.r=Porspoder?rk=1201722;4
  46. http://histomar.net/Manche/htm/gorgone.htm
  47. JournalLe Petit Journal, n° du 14 janvier 1870, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k590622g/f3.image.r=Lanildut?rk=21459;2
  48. Rapport général sur les épidémies de 1882, "Mémoires de l'Académie de médecine", 1887, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6361334q/f171.image.r=Lanildut
  49. JournalLa Justice, n° du 23 septembre 1893, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k774246g/f2.image.r=Lanildut?rk=1244641;2
  50. Joseph Chantrel,Discussion des conclusions du rapport de la commission d'enquête sur l'élection de la troisième circonscription de Brest, "Annales catholiques : revue religieuse hebdomadaire de la France et de l'Église", n° du 17 juillet 1897, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57161287/f18.image.r=Lanildut?rk=150215;2
  51. JournalL'Univers, n° du1er mars 1897, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k709416r/f3.image.r=Lanildut?rk=42918;4
  52. Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f252.image.r=Lanildut?rk=3218900;0
  53. Gustave Toudouze,Livre de bord, "La Revue de famille", n° d'avril 1890, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96403828/f439.image.r=Lanildut?rk=815454;4
  54. "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 23 février 1900, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62477115/f7.image.r=Lanildut?rk=128756;0
  55. JournalLeXIXe siècle, n° du 30 janvier 1903, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7572363q/f2.image.r=Porspoder?rk=171674;4
  56. JournalL'Ouest-Éclair, n° du 5 mai 1904, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6403296/f5.image.r=Lanildut?rk=600861;2
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