Les premières activités humaines se manifestent sur le territoire communal dès leNéolithique ; plusieurs traces du passage de l’Homme sont aujourd’hui encore visibles. La voie romaine reliantVannes àQuimper fixe le peuplement à l’époque antique. Faisant historiquement partie duVannetais, Languidic, mentionnée dès leXIIe siècle, est attachée à plusieurs personnages chrétiens :saint Kinède d’abord, qui lui donne son nom ;Aubin d'Angers, qui serait né dans la localité et premier patron de la paroisse, et enfinsaint Gurloës, qui y serait mort ou aurait installé son ermitage près duBlavet. Sa proximité avec la cité médiévale d’Hennebont et la cité portuaire deLorient lui ont parfois valu un passé tumultueux, notamment pendant laguerre de Succession de Bretagne, laChouannerie ou plus récemment, laSeconde Guerre mondiale. Maintes fois remaniées, ses frontières actuelles sont définitivement adoptées après 1945.
Le territoire de Languidic, comme l'ensemble du Morbihan, fait partie du domaine sud dumassif armoricain. La géologie de la commune est marquée par une juxtaposition deroches métamorphiques etmagmatiques, d'orientation nord-ouest sud-est. Selon le même axe, un filon de quartzite traverse tout le territoire communal sous la forme d'une crête rectiligne, laissant apparaître sur les versants de la vallée du Blavet des amas d'énormes rochers blancs[Plu 1]. Un alignement, visible au lieu-dit Craninen, est jugé intéressant à l'échelle de la vallée[Plu 2].
Le relief se présente comme un vaste plateau incliné vers la mer, se relevant progressivement vers le nord-est. Ce dernier est constitué de nombreux vallons aux pentes douces. Les versants se font plus escarpés dans la vallée du Blavet, où le dénivelé peuvent atteindre 50 à 60 mètres[Plu 1].
La superficie de la commune est de10 908 hectares, ce qui en fait la commune la plus étendue en superficie de son département ; son altitude varie de7 à 126mètres[7]. Le point culminant se situe au hameau de Penhoët. Le bourg se situe à une altitude de 67 mètres[Plu 1].
L'ensemble de la commune est structuré par un réseau hydrographique très ramifié[Plu 1], d'une longueur de 104,13 km[9].
Languidic se situe dans deuxbassins versants[M 1]. Le premier, celui duBlavet, englobe le nord et l'ouest de la commune, soit environ un tiers de son territoire. Il se compose d'une vingtaine de sous-bassins versants[M 2]. Parmi lesaffluents du Blavet, on compte en particulier l'Ével[10], délimitant la commune au nord-nord-est, et ses affluents les ruisseaux du Resto[11] et du Pont Pala[12], ce dernier délimitant la commune à l'est. Le Blavet, d'une longueur totale de 148,91 km, prend sa source àBourbriac, dans lesCôtes-d'Armor et traverse 31 communes avant de se jeter dans larade de Lorient[13]. À partir duPremier Empire, le cours d'eau a fait l'objet d'une canalisation pour le raccorder aucanal de Nantes à Brest ; à cette occasion une trentaine d'écluses sont aménagées entrePontivy etHennebont[XB 1]. Six d'entre elles, numérotées de 19 à 24, se trouvent sur le territoire de Languidic : l'écluse de Minazen (point kilométrique ou PK 39,355), de Manerven (PK 44,641), du Rudet (PK 47,249), de Trébihan (PK 49,341), de Kerrousse (PK 50,904) et l'écluse de Quelennec (PK 52,302)[14], où est installée unestation hydrométrique[15]. Sur le plan piscicole, le Blavet estclassé en deuxième catégorie, le groupe biologique dominant est constitué essentiellement depoissons blancs (cyprinidés)[16]. Lechemin de halage reste une endroit phare pour les randonneurs et cyclistes, le trafic fluvial y est cependant plus discret.
Le reste du territoire de la commune, soit environ les deux tiers, appartient au bassin versant de laria d'Étel[M 3]. De nombreuxruisseaux y prennent leur source, parmi lesquels le Goah Guillerm[17] — identifié également en cartographie sous le nom de deux ruisseaux, le Rion et le Pont du Roc'h[Plu 1] — et le ruisseau du Moulin de Leschamps (ou Les Champs)[18] ou encore le Patais[19].
Plusieurs cours d'eau sont classés dans les listes 1[Note 3] et 2[Note 4] au titre de l'article L. 214-17 ducode de l'environnement sur leBassin Loire-Bretagne. Au titre de laliste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de laliste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[20],[21]. Les plus petits cours d'eau bénéficient en outre d'un nettoyage régulier ou de restaurations de la part d'associations locales.
L'omniprésence de l'eau sur le territoire languidicien a permis le développement d'activités économiques spécifiques, tels l'implantation d'une dizaine demoulins hydrauliques[M 4],[M 5],[22] aujourd'hui en ruines ou transformés en habitation.
Les ressources d'eaux souterraines sont également nombreuses sur le territoire de la commune. On y recense au moins sept fontaines, d'usage domestique ou religieux, et vingt-septpuits ayant un intérêt historique[M 4],[M 5]. Le puits de la place Général-de-Gaulle a disparu ; une fontaine, inaugurée en 2011, témoigne aujourd'hui de son existence[23]. En outre, uncaptage souterrain à Dézinio assure à la commune 25 % de son alimentation en eau potable[Plu 1].
Languidic a recensé1 200 hectares dezones humides (soit environ 11 % du territoire), constituées principalement de prairies humides, d'étangs, de bois humides et de roselières[Plu 1]. Autrefois menacées, ces dernières sont depuis lesannées 2000 au centre d'un programme local de préservation[24]. Celle de Pont-Bellec a fait l'objet d'une action de valorisation avec l'installation de trois panneaux d'informations[25].
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[26]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatiqueBretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[27]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[28].
Languidic fait partie en très large majorité de l'ensemble de paysages appelé Armor morbihannais, défini par l'Atlas des paysages duMorbihan[33]. Il s'agit d'une vaste plaine qui s'étend depuis le littoral et qui se compose sur le territoire de la commune de deux unités distinctes : la plaine de Pluvigner au sud du bourg et dans sa continuité au nord, la campagne de Languidic. Avec un relief plus marqué que la première, la seconde est un véritable territoire de transition paysagère entre la vallée du Blavet qui longe le nord et l'ouest du territoire sur 18 km (où les dénivelés peuvent atteindre 50 à 60 mètres)[Plu 1] et à l'est les reliefs desLandes de Lanvaux, crête qui traverse presque la totalité du département. La campagne de Languidic marque la fin de l'Armor morbihannais avant des paysages enplateau.
La « lande tourbeuse de Kergurune », ZNIEFF detype 1 dans le PLU, n'est même plus référencée ; un appauvrissement végétal, déjà constaté en 2013[Plu 4], a sans doute motivé son déclassement.
Au, Languidic est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[35].Elle appartient à l'unité urbaine de Languidic[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[36],[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[5]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[37],[38].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (30,5 %), forêts (22,8 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Leplan local d'urbanisme (PLU) de Languidic, révisé en 2013 et modifié en 2022, identifie un habitat communal structuré en trois groupes[Plu 5] :
le bourg, implanté à l'origine autour de l'église Saint-Pierre au sud de laRN 24. Son agglomération s'est considérablement développée au cours des dernières décennies, essentiellement sous forme pavillonnaire, le long des routes qui rayonnent à partir du centre mais aussi à sa périphérie. Le quartier de Lanveur se situe au nord de laRN 24. Sur les plus de 7 000 habitants, près de 3 000 résident dans le bourg[Plu 2] ;
deux villages : Tréauray au sud, à 10 minutes du bourg envoiture[40], et Kergonan au nord-est, à 8 minutes[41]. Ces sites présentent un caractère urbain proche de celui du bourg, toutefois le bâti s'y densifie plus lentement ;
leshameaux, environ au nombre de 360[Plu 2]. Ils sont de taille variable, pouvant aller d'une simple ferme à un ensemble de bâtiments plus important.
Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Languidic et dans l'ensemble du Morbihan en 2011, au travers de quelques indicateurs[In 1],[In 2] :
Indicateurs de logement - Languidic, 2020
Languidic
Morbihan
Part des résidences principales (en %)
90,6
75,2
Part des logements vacants (en %)
6,0
6,6
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
77,5
67,6
L'habitat à Languidic en 2020[42] se caractérise par une proportion de ménages propriétaires de leur habitation supérieure à la moyenne départementale. La part de logements vacants y est également plus élevée. Le logement locatif représente 21,2 % des résidences principales[Plu 6]. Cette même année, 58 % des ménages résidaient dans la commune depuis plus de10 ans[In 1].
En 1945, on dénombrait544 résidences principales ; entre 1946 et 1990, 1 522 résidences principales supplémentaires ont été construites, puis736 nouvelles entre 1991 et 2008, très majoritairement sous forme de maisons individuelles (91,9 %)[In 1]. Le nombre de résidences principales à Languidic a pratiquement été multiplié par 6 depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale.
Les résidences secondaires ou logements occasionnels représentent 3,3 % des habitations de Languidic[In 1], valeur très nettement inférieure à la moyenne du Morbihan qui s'établit à 18,1 %[In 2].
Le bâti de type traditionnel, construit avec des matériaux locaux, reste néanmoins important, particulièrement dans les hameaux. Plusieurs habitations en pierre et chaumières sont inscrites à l'inventaire général du patrimoine culturel[43].
En raison de son étendue, Languidic possède un important réseau routier[44] dont une infime partie est à la charge de l'État et du département. La voie expressRN 24, reliantRennes àLorient, traverse Languidic du nord-est au sud-ouest sur environ 15 km[Plu 7], partageant la commune en deux moitiés grossièrement égales. En outre, cinq routes départementales permettent de rejoindre les communes environnantes, formant sur 50 km un réseau en étoile[Plu 7] :
la départementale D 102, sur un axe nord-ouest/sud-est et dont un embranchement rejoint la départementale D765 ;
la départementale D 158, sur un axe nord-est/sud-ouest ;
la départementale D 189, à l'est, qui rejoint la départementale D4 ;
la départementale D 724 qui suit l'axe de la voie express ;
la départementale D 765 qui dessert le village de Tréauray à l'extrême sud.
Enfin, les voies communales relient l'ensemble des hameaux et villages de la commune. Composées de routes, de chemins ruraux et d'exploitation, elles représentent environ 350 km[Plu 7].
Deux lignes de chemin de fer traversent la commune de Languidic. À l'extrême nord-est, laligne d'Auray à Pontivy, qui comptait comme arrêt lagare de Baud, n'est plus utilisée pour le transport des voyageurs, mais uniquement pour le transport de marchandises[45]. L'association PARB'ER a un temps fait revivre la ligne en organisant quelques circulations à bord dutrain touristique « Train Blavet Océan »[46]. Située à l'extrême sud, laligne de Savenay à Landerneau franchit le territoire sur moins d'un kilomètre, à proximité du hameau de Kerjouan Ninez[Plu 7]. Les habitants peuvent se rendre à lagare d'Hennebont[47] ou auxhaltes ferroviaires deBrandérion[48] et deLandévant[49] pour emprunter un train du réseauTER Bretagne.
la ligne 42E, ligne express reliant le village de Kergonan et le centre de Languidic au centre-ville de Lorient. Il s'agit d'une ligne empruntant la N24 puis la N165 ;
la ligne 32 qui relie quotidiennement Languidic à la gare SNCF d'Hennebont ;
la ligne 34 qui relie quotidiennement le village de Tréauray en Languidic au centre d'Hennebont, en passant parBrandérion ;
la ligne 105 qui relie du lundi au samedi le village de Kergonan au bourg deQuistinic.
en période estivale, la commune est desservie par la ligne 52 reliant Quistinic à Lorient.
LaD 724 (à gauche) et l'espace partagé (à droite).
Des dessertes de hameaux ou des lignes scolaires, nommées « services de proximité » (SP), complètent l'offre[53].
Le réseau cyclable est encore en développement[M 6]. En 2007, un espace partagé sécurisé, pour piétons et cyclistes, a été réalisé entre le lieu-dit Saint-Germain en Languidic et Kerpotence en Hennebont[54],[BM 1]. Un second tronçon a été inauguré en entre l'entrée de l'EHPAD du Marégo et le lieu-dit Brambouët[BM 2]. À terme, les communes d'Hennebont et Languidic pourront être accessibles à vélo ou à pied[BM 1].
Languidic est soumise aux risques d’inondations. En effet, de mauvaises conditions météorologiques peuvent entraîner des débordements duBlavet[Plu 8]. Depuis 1988, neuf arrêtés ont reconnu l’état de catastrophe naturelle dû aux « inondations, coulées de boue et mouvements de terrain »[55]. Le dernier porte sur les inondations de, où la hauteur d’eau a atteint 1,73 mètre[BM 3],[56]. Depuis 2008, la localité est également concernée par d'éventuels risques de feu dans ses espaces naturels[Plu 8].
Malgré un séisme demagnitude 5,5 en 2002[8] et un de 4,7 en 2013[57], la commune de Languidic est située, comme l’ensemble du Morbihan, enzone de sismicité faible, soit de niveau 2 sur une échelle de 1 à 5[55].
Étant traversée par laRN 24, une voie ferrée et ungazoduc, la commune de Languidic est concernée par le risque lié au transport de matières dangereuses. De plus, elle se trouve dans le périmètre en cas de rupture dubarrage de Guerlédan[Plu 8].
Languidic peut s'analyser comme un composé formé sur la base de deux éléments : l'appellatif toponymique bretonlan, signifiant « territoire (le plus souvent consacré à un saint) », « lieu sacré » ou « ermitage », etKintic,anthroponyme celtique[60],[61],[58],[XB 4], probablement nom d'un saint selonJoseph Loth[62].Ernest Nègre précise qu'il s'agit d'un saint gallois.
Une hypothèse ancienne identifie dans ceKintic, la personne desaint Kinède, ermite mort le[63],[XB 4]. Toutefois, on ne sait pas quel lien ce personnage entretiendrait avec Languidic. Dans ce cas, cet anthroponyme n'est pas nécessairement gallois mais peut êtregaëlique et équivaut àKenneth, forme anglicisée d'un nom de personne celtique dont l'origine est discutée (gaëliqueCainnech /Cináed ou picteCiniod). Le suffixe-ic est typique deshypocoristiques bretons.
Le territoire de Languidic a été occupé par l'Homme depuis leNéolithique[Plu 9],[XB 5] ; de nombreux sites mégalithiques et découvertes d'objets en témoignent.
Lesalignements mégalithiques du « Grand Resto » ou de « Lann-Venet »[65], encore appelésalignements de Kersolan ou « soldats deSaint Cornély »[66] auraient été dressés vers 3 300 ans av. J.-C[XB 5]. Ce site est probablement un vestige d'un ensemble plus vaste ; les pierres, au fil des années, ont été déplacées ou détruites. En 1967, il y avait encore218 menhirs[XB 5] (contre 141 en 2015). Du charbon, des tessons de poterie et des outils ont été retrouvés à proximité, dans destumulus[67] ; une partie des fouilles a été déposée aumusée de préhistoire à Carnac[XB 6]. Un poignard triangulaire est découvert au lieu-dit la Forêt[XB 6],[68]. Au lieu-dit Lezorgu (ou les Orgu), un site souterrain composé de cinq chambres, peut-être utilisé comme garde-manger[XB 7], renfermait divers objets[69] et possiblement de vieilles monnaies[70]. Des dégradations ont aussi été constatées sur lesallées couvertes. Celles du Rolas et de Kerscoul sont les plus endommagées : la première, formée de quatorze ou dix-huit[71] pierres levées supportant quatre tables, est probablement ruinée par des archéologues peu consciencieux[Plu 9], la seconde est détruite par les arbres sans avoir été explorée[71]. Certaines pierres de l’allée couverte de Mané-Nestran ont été utilisées pour construire maisons et four ; cependant on y trouve entre autres un fragment desilex, une hache à bouton, un tesson de poterie et des ossements[72]. On dénombre plusieurs dolmens[71],[XB 6] et menhirs[Plu 9],[73],[74],[75] dont les plus remarquables se situent aux lieux-dits Kerdoret (5,20 mètres de hauteur, 4 mètres de largeur)[XB 6],[76] et Kerdanué (4,20 mètres de hauteur, 2 mètres de largeur)[77],[78]. Une quinzaine destèles etlec'hs, datant de l'âge du fer, ont été recensés ; la plupart ont été déplacés de leur lieu d'origine et christianisés[XB 6],[Plu 9]. C'est le cas des stèles de Kervréhan et de Kernec, présentant unecupule à leur sommet, et du lec'h de Tréauray, orné d'unecroix pattée[XB 6].
De l'époquegallo-romaine, peu de vestiges ont été retrouvés mis à part des briques et des fragments detegulae au lieu-dit Kersolan[XB 7]. La voie romaine reliantVannes àQuimper passait par la commune[Plu 9], elle suivait à peu près l'actuelle délimitation entre Languidic etNostang[XB 7].
Plan de la motte castrale située au lieu-dit Kernec (1899).
Faute de sources écrites, il est difficile de retracer l'histoire de la commune durant lehaut Moyen Âge. On ignore par exemple si lesVikings sont arrivés jusqu'à Languidic (l'hypothèse est fort probable puisque ces derniers ont remonté leBlavet vers 888[XB 8]). La population locale laisse néanmoins quelques traces. Une stèle datée desVIIe ou VIIIe siècles est retrouvée au village de Kervily[79] ; une croix à hampe y est gravée à côté d'une inscription latineCroix de Bili fils de Hal[XB 9]. Unemotte castrale, originellement confondue avec untumulus, a été construite vers lesXe ou XIe siècles sur un édifice plus ancien[80],[XB 8]. D'environ 180 mètres de circonférence, la butte est fortifiée par un petit mur rectangulaire de pierres. Les fouilles ont mis au jour plusieurs objets dont une hache en fer, des morceaux de poterie, un bijou en forme de disque et des coquilles d'huîtres[81],[XB 10]. La présence de pièces d'argent de la périodePhilippe IV de Valois montre que le site était encore connu auXVe siècle[XB 10].
Après une époque de relative prospérité, les troubles reprennent dès leXVIe siècle.
Au cours de la huitièmeguerre de religion (1585-1598), le gouverneur de Bretagne, leduc de Mercœur, se met à la tête de laLigue bretonne.Philippe II d'Espagne, qui soutient et finance la Ligue, lui envoie des troupes. À partir de 1590, les villes de Blavet (ancien nom dePort-Louis) et d'Hennebont sont âprement disputées ; les soldats n'hésitent alors pas à piller les villageois de Languidic[XB 20].
De plus, les épidémies depeste s'intensifient. Apparues pour la première fois en 1587, elles sévissent ensuite en 1633, entre 1637 et 1640 puis entre 1698 et 1700. Cette dernière est la plus meurtrière,800 villageois meurent, soit près d'un cinquième de la population totale[XB 21].
Par ailleurs, la paroisse attire les convoitises de nombreux membres du clergé. En 1618, elle rapporte en effet à son titulaire1 500 livres et un siècle plus tard,12 000 livres. Voyant en Languidic une source de profit, certains ecclésiastiques trempent dans quelques intrigues pour obtenir la charge derecteur[XB 22].
En 1759 uneordonnance du roiLouis XV impose à la paroisse de Languidic[le nom est écrit Lauguidic] de fournir 100 hommes et de payer 656livres pour la défense de la côte et pourvoir aux besoins desgarde-côtes[85].
La paroisse est également régulièrement soumise aux conditions météorologiques exceptionnelles qui gâchent les récoltes. En 1769, une terrible sécheresse frappe la région. L'année suivante,600 livres sont puisées dans les fonds de la paroisse pour contrer la menace de la disette[XB 23].
Le premierconseil municipal de Languidic, composé du maire et de huit officiers municipaux, se réunit le dans la sacristie de l’église[XB 24],[86]. Cependant, la fièvre révolutionnaire ne prend pas. En 1791, les membres de l'assemblée abandonnent leur fonction, ne se reconnaissant plus dans les idées du nouveau régime[XB 25]. L'année suivante, des notables modérés sont plébiscités lors des élections[86]. Ce désaveu n'est pas du goût du chef du district qui promulgue un arrêté le :
« Attendu que la cabale aristocratique a dominé dans les élections au point de composer de ses suppôts les plus zélés la municipalité de Languidic, ordonne de procéder à de nouvelles élections[XB 26]. »
— Xavier Dubois,Languidic au fil des siècles, 2008,p. 117.
Un commissaire est envoyé par le directoire pour« éclairer [les citoyens] sur l'importance du choix dont [ils] doivent s'occuper »[86].
Aussi, en 1791, Languidic devient le chef-lieu d’un canton comprenant la commune de Brandérion, Languidic et la section de Saint-Gilles-des-Champs (pour la différencier de Saint-Gilles-Trémoëc), et dépendant du district d’Hennebont[86].
Malgré cette effervescence révolutionnaire, laChouannerie gagne de plus en plus de partisans, notamment dans les campagnes, et menace le pouvoir communal. Les tensions entre opposants et partisans du régime, déjà délicates, s'accentuent. Le, les jeunes hommes refusent de prendre part au tirage desconscrits ; devant l'agitation, le tirage a lieu àHennebont. Cependant, les personnes désignées désertent massivement et grossissent l'effectif desChouans[XB 30]. À partir de 1794, la présence de troupes s'avère indispensable pour protéger les républicains retranchés au bourg ; les Chouans se font de plus en plus audacieux : le, ils s'aventurent au bourg et coupent l'arbre de la Liberté, dans la nuit du4 au 5 mars 1795, ils tuent le maire Mathieu Le Serrec[XB 31]. Lors du débarquement de Quiberon en 1795, des centaines de Languidiciens, par contrainte ou par sympathie, se lancent dans la bataille ;87 sont faits prisonniers et sont remis en liberté après paiement d'une rançon[XB 32].
En 1795, le canton est maintenu mais modifié ; les autorités remplacent Brandérion parQuistinic etInzinzac[XB 33].
La rébellion n'est pas matée pour autant. À Languidic, en 1799, les Chouans se retrouvent face à une troupe républicaine. Le combat tourne court, les premiers dispersent les seconds. Les royalistes investissent le territoire : une cache d'armes et d'habillement est aménagée dans le bois de Kérallan[XB 33],[87] ; le, sept hommes volent Pierre Bertrand, maire provisoire deLorient et directeur de la manufacture dePloemeur, et le tue. Le meurtre est imputé àJean Rohu[XB 34]. La fin de la rébellion chouanne n'apaise pas le climat pour autant, les vols et les agressions se multiplient et sont pour certains le fait d'anciens royalistes[XB 34].
En 1801, le canton de Languidic est supprimé ; la commune est rattachée aucanton d’Hennebont[86].
Afin de favoriser la navigation fluviale en France,Napoléon décide le30 fructidor an X — — d'aménager leBlavet dePontivy jusqu'àHennebont. Les travaux commencent en 1805, ils se termineront en 1825 après une interruption entre 1814 et 1822[XB 1].
À la chute duPremier Empire, le conseil municipal affirme son attachement au régime royaliste : en 1820, Languidic participe à la souscription nationale duchâteau de Chambord ; elle vote en 1822 des subsides pour l'érection d'un monument aux morts de l'expédition de Quiberon et d'un monument àGeorges Cadoudal[XB 35].
En 1866, une épidémie devariole fit 60 malades et provoqua 4 décès à Languidic[88]. Une autre épidémie devariole sévit à Languidic en 1869 : elle fit 977 malades, dont 112 moururent[89]. Une épidémie dedysenterie fit 98 malades (dont 10 moururent) à Languidic en 1876. Le docteur Alfred Fouquet explique la propagation de la maladie par les conditions de vie déplorables des habitants de la région qui « ne prennent absolument aucun soin, soit de leur propreté, soit de celle de leurs maisons. Ils jettent les selles des malades devant leur porte et parfois les vident dans la maison même, au milieu des cochons et des poulets, au milieu desquels ils grouillent. (...) Ils se refusent d'ailleurs à prendre aucun médicament »[90].
À partir duSecond Empire, Languidic se modernise peu à peu. Dans lesannées 1860, laligne de chemin de fer Auray-Napoléonville conduit à la construction de lagare de Baud[XB 36]. En 1884, d'autres lignes seront envisagées mais ne seront réalisées qu'en 1921[XB 37] ; plusieurs gares et haltes sont créées à cette occasion[91]. Dans lesannées 1870, la commune est désenclavée à la suite de l'ouverture de la route à grande communication (futureRN 24)[XB 38]. La Poste installe un établissement de facteur-boitier d'État en[92], le service télégraphique apparaît le, le téléphone en, la radio en 1922[XB 39]. L'électricité n'arrive que dans lesannées 1920 et concerne seulement le bourg et Kergonan[XB 40]. L'extension du réseau s'étendra petit à petit mais certains villages n'auront l'électricité que dans lesannées 1950[XB 41]. Avant l'arrivée de l'eau courante en 1959, Languidic multiplie la construction de puits et lavoirs publics[XB 42].
En 1906, l'inventaire des biens d'Église entraîne une contestation des habitants. L'église Saint-Pierre est barricadée lors de la visite du receveur des Domaines ; un mois plus tard, la seconde visite se déroule comme prévu[XB 43]. Les tensions ne retombent pas pour autant. À la suite de l'acquisition de certains biens de l'Église, le curé prononce un violent sermon :
« Quand vous verrez ces gens-là [ceux qui ont acquis les biens de l'Église], votre devoir est de crier sur eux […] hurlez après [eux] comme on hurle après les loups […] ; ils ne sont plus baptisés ; c'est l'argent de l'Église qu'ils volent ; ils seront enterrés dans un fossé comme des chiens[XB 44],[93]. »
— Xavier Dubois,Languidic au fil des siècles, 2008,p. 99
La situation dégénère. Des bagarres éclatent ; les personnes calomniées par le curé sont prises à partie. Les troubles se poursuivent quelques jours jusqu'à l'arrestation de plusieurs habitants, dont le curé et le fils du maire. L'incident fait grand bruit et il est repris dans de nombreux journaux[93],[94],[95] tels queLe Figaro[96] etL'Aurore[97].
L’époque contemporaine est marquée par les deux grands conflits mondiaux. Durant laPremière Guerre mondiale, l'absence des hommes oblige la municipalité à demander un envoi de prisonniers allemands pour participer aux travaux agricoles[BM 3]. Par ailleurs, de nombreuses familles évacuées trouvent refuge à Languidic[XB 45]. Inauguré le, le monument aux morts, œuvre d'Henri Gouzien, rend hommage aux336 Languidiciens morts au combat[XB 45],[BM 3].
Pendant laSeconde Guerre mondiale, la commune est occupée par les Allemands à partir de[XB 46]. Cependant, les conditions se durcissent dès 1941 ; les vivres, réquisitionnées par l'occupant, font défaut alors que Languidic doit accueillir des milliers de réfugiés[XB 47]. Au même moment, les avions alliés commencent à bombarderLorient et il n'est pas rare que quelques bombes voire des avions tombent sur le territoire communal[XB 48]. Le, un bombardier australien s'écrase avec cinq soldats au lieu-dit Kerroch. Un autre, anglais cette fois, tombe le à Kergurun ; sur les dix personnes à bord, cinq survivent et sont faits prisonniers[BM 4]. Pendant ce temps, la résistance s'organise et multiplie les actes de sabotage : une station de pompage des chemins de fer est détruite à Tréauray, une ligne électrique approvisionnant labase sous-marine de Lorient est coupée[XB 49]. Une cache d'armes est installée à Kerallan[XB 50]. Le, deux chauffeurs de l'organisation Todt sont abattus sur la place de l'Église. L'affaire s'envenime : une femme est mortellement blessée par des tirs allemands, les hommes de Languidic sont réunis au Marégo devant des nids de mitrailleuses[XB 50]. La catastrophe est évitée de justesse grâce à l'intervention du maire et de l'amiral Urvoy de Portzampar[XB 51]. Devant l'avancée des alliés, les troupes allemandes abandonnent Languidic en ; le6 du même mois, un groupe de résistants investit le bourg, les Américains arrivent dans la soirée. Informés de leur présence, les Allemands bombardent la commune le lendemain, tuant sept villageois[XB 52]. Malgré laLibération de la France, la résistance allemande continue dans lapoche de Lorient. Languidic essuie encore des tirs d'artillerie et bombardements au point que la municipalité doit faire évacuer plusieurs fois le bourg[XB 53]. Au total, au moins65 personnes sont mortes au cours de ce conflit[XB 54].
En 1947, Languidic perd les villages de Saint-Gilles-des-Champs et Langroix au profit d'Hennebont[XB 55].
Lors de son voyage officiel en Bretagne en 1960, le président de la RépubliqueCharles de Gaulle s'arrête au bourg pour saluer la population rassemblée sur la place de l'Église. À son décès, il est décidé que cette place portera son nom[BM 5].
L'électorat languidicien est assez versatile quant à ses choix politiques. Aux élections présidentielles, les électeurs semblent favoriser les candidats de gauche, à une courte majorité. Par contre, aux élections législatives, ce sont les candidats de droite qui arrivent généralement en tête, avec également une courte avance mais élus directement au premier tour. Les élections européennes et régionales sont moins facile à analyser, elles suivent toutefois la tendance nationale sauf lors desélections régionales de 2004. Aux élections municipales, les candidats de droite sont toujours sortis vainqueurs dès le premier tour. La participation reste plutôt stable lors de scrutins d'intérêt majeur telles que les élections présidentielles et municipales. On remarque cependant un effritement de la participation lors desélections régionales avec une baise de près de15 points.
Élections présidentielles, résultats des seconds tours
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre5 000 et 9 999, lenombre de membres du conseil municipal est de 29[103]. La démission de 10 élus de la majorité lors du conseil municipal du 18 décembre 2023[104] manque de provoquer des élections intermédiaires à Languidic.
Conseil municipal de Languidic (mandat 2020-2026)[101]
Dans lesannées 1980, Languidic adhère au syndicat pour le développement de la région de Lorient (Syderel)[XB 56], remplacé en 1990 par le district du pays de Lorient[105]. La commune quitte le syndicat en 1996, tout en continuant d'y collaborer. Entre-temps, Languidic a créé en 1987 avec les communes deBrandérion etInzinzac-Lochrist unsyndicat intercommunal à vocation unique pour l'amélioration de l'habitat et du cadre de vie[XB 56].
Le, la commune rejoint la communauté d'agglomérationLorient Agglomération qui regroupe25 communes en 2015[51]. Elle lui transfère de nombreuses compétences : ledéveloppement économique, l’aménagement du territoire, l’équilibre social de l’habitat, lapolitique de la ville, la protection et mise en valeur de l'environnement et du cadre de vie, la gestion des équipements culturels,sportifs, de lavoirie, desparcs de stationnements, de l'eau potable et de l'assainissement[106],[BM 6]. La commune est représentée au conseil communautaire par deux élus, le maire et son premier adjoint, le premier étant aussi8e vice-président, chargé des ressources humaines et de l'organisation interne[107]. Ces derniers siègent dans diverses structures opérationnelles du pays de Lorient : l'Agence d'urbanisme, de développement économique et technopole de pays de Lorient (AudéLor), l'Association Musiques d'aujourd'hui au pays de Lorient (MAPL), la société d'économie mixte XSEA[108], le syndicat mixte pour leschéma de cohérence territoriale du pays de Lorient, le syndicat mixte duharas national d'Hennebont, le syndicat mixte de la vallée du Blavet[109], le syndicat mixte de la ria d'Étel et le syndicat mixte du bassin du Scorff[BM 6].
Depuis 2011, la municipalité dispose aussi d'un conseil municipal des enfants[110].
Évolution du volume d'eau produit à la station de Dézinio (en m3)[125],[Plu 10]
Année
2007
2008
2009
2010
2011
Volume produit
170 582
189 014
201 717
205 545
177 223
En 2002, le volume d'eau produit s'élevait à 74 037 mètres cubes[126].
L'assainissement était également géré par la commune de Languidic jusqu'au[Plu 10]. Letraitement des eaux usées est assuré par trois stations d'épuration : le bourg est raccordé à la station de Coët Megan, le village de Tréauray par trois bassins delagunages, enfin le village de Kergonan est raccordé à la station d'épuration privée de Socalys[Plu 10].
Au sein de Lorient Agglomération, Languidic participe au programme de traitement desdéchets ménagers depuis 2002[Plu 11]. Une collecte hebdomadaire ou bimensuelle des ordures ménagères, des emballages ménagers et desbiodéchets est assurée[127]. Des conteneurs pour le verre et les journaux-revues-magazines sont disposés sur plusieurs sites du territoire communal. Les habitants de Languidic peuvent également se procurer des bacs pour lecompostage de leurs déchets végétaux[M 9]. En outre, l'une des treizedéchèteries de l'agglomération est située sur le territoire de la commune, dans la zone d'activité de Lanveur[128].
Le tableau ci-dessous présente quelques éléments des finances locales de Languidic, sur une période de neuf ans. Les données sont exprimées en €/habitant. La strate[Note 8] considérée est celle des communes de3 500 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé jusqu'à 2008 inclus, puis celle des communes de5 000 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé depuis 2009[130] :
Comptes de la commune de Languidic de 2005 à 2013
Années
Résultat comptable
Besoin () ou capacité () de financement des investissements
Capacité d'autofinancement (CAF)
Maire
Languidic
Moyenne de la strate
Languidic
Moyenne de la strate
Languidic
Moyenne de la strate
2001
125
122
64
7
83
143
Maurice Olliéro
2002
129
117
66
16
136
138
2003
112
126
19
10
125
151
2004
145
136
0
5
159
163
2005
150
142
192
2
171
168
2006
138
142
123
10
168
172
2007
141
139
83
7
177
167
2008
94
121
33
10
146
155
2009
125
127
67
18
174
163
2010
163
147
78
8
200
184
2011
103
160
140
3
137
200
2012
138
149
109
15
171
190
2013
41
137
10
28
72
181
2014
111
124
26
6
133
168
Patricia Kerjouan
2015
94
125
48
38
129
171
2016
79
131
102
4
116
179
2017
113
130
3
4
147
179
2018
147
142
6
5
186
192
2019
152
145
0
26
189
197
2020
135
145
115
26
172
201
Laurent Duval
2021
143
153
104
16
181
210
2022
94
143
43
19
158
203
Quelques tendances générales, toujours en comparant Languidic avec la moyenne de sa strate (communes de5 000 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé), se dégagent à l'examen de ces données[Note 9].
On constate, à l'examen de ces comptes, que la capacité d'autofinancement[Note 10], globalement stable depuis le début de la période de référence, régresse à partir de 2011. Le même constat peut être fait pour le résultat comptable[Note 11].
La capacité de financement des investissements[Note 12], à l'exception de 2005, 2010 et 2013, est toujours nettement supérieure à la moyenne de la strate dans laquelle évolue Languidic. Néanmoins, la situation financière de la commune se dégrade légèrement depuis 2016 et la réduction des dotations de l'Etat aux communes[132].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[135]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[136].
En 2022, la commune comptait 8 046 habitants[Note 13], en évolution de +1,8 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Après une forte progression, Languidic perd près d'un tiers de sa population au lendemain de laSeconde Guerre mondiale. Cela s'explique par le rattachement des villages de Saint-Gilles et Langroix à la commune d'Hennebont[XB 56]. Unexode rural, plutôt faible, se poursuit jusqu'en 1975. Dès lors, la tendance se renverse et sous l'effet d'un solde migratoire excédentaire, la population augmente. Cet accroissement est également dû au solde naturel positif, comme le montrent les données du tableau ci-dessous, sous les effets conjoints d'un taux de natalité stable et d'un taux de mortalité fortement en baisse[In 4].
Soldes de variation annuelle de la population de Languidic exprimés en pourcentages[In 4]
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 998 hommes pour 4 012 femmes, soit un taux de 50,09 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[139]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
6,5
75-89 ans
9,7
15,4
60-74 ans
16,0
22,7
45-59 ans
19,9
19,7
30-44 ans
19,9
14,6
15-29 ans
13,7
20,5
0-14 ans
19,5
Pyramide des âges du département duMorbihan en 2021 en pourcentage[140]
La commune de Languidic est rattachée à l'académie de Rennes. Cette académie fait partie de lazone B pour son calendrier de vacances scolaires[Note 14].
Elle administre deuxécoles maternelles et deuxécoles élémentaires communales et dispose d'une école privée regroupant une école maternelle et une école élémentaire[141]. Au bourg, l'école publique Georges-Brassens et l'école privée Notre-Dame-des-Fleurs se composent respectivement de12 classes (10 monolingues et2 bilingues)[142] et18 classes (13 monolingues,5 bilingues)[143]. La troisième école se situe au village de Kergonan et accueille107 élèves en 2014[144].
Le collège privé Saint-Aubin, au bourg, est le seul collège situé sur le territoire de la commune[145]. Construit en 1887[146], tenu par des religieux jusqu'en 1993, c'était à l'origine une école de garçons avec internat.
L'effectif scolaire total de la commune s'élève à 1 178 élèves à la rentrée 2011[Plu 12]. À la rentrée 2017,185 élèves sont scolarisés dans les filières bilingues publiques et catholiques[147].
Leslycées les plus proches se situent àHennebont etKervignac. Hennebont propose l'accès à quatre lycées dont deux d'enseignement général, l'un privé, l'autre public, et deux d'enseignement professionnel publics[148]. À Kervignac, il s'agit d'un lycée d'enseignement agricole privé[149].
Les habitants de Languidic ont également accès au centre hospitalier de Bretagne Sud — hôpital du Scorff àLorient et centre de réadaptation et degériatrie à Hennebont — ainsi qu'à plusieurs cliniques dans les alentours.
Sans compter les associations sportives, plus de70 associations interviennent à Languidic[M 11]. Elles organisent régulièrement des manifestations à la salle polyvalente Jo-Huitel, qui sert aussi de cantine en période scolaire[M 12].
La plus ancienne manifestation de la commune, la fête des Menhirs (aussi appelée fête de Kersolan), date de 1969. Elle se tient durant trois jours, au début du mois d'août, sur lesite mégalithique de Kersolan[150].
Créées dans lesannées 1970 par le club de l'Amitié, les noces bretonnes ont été reprises depuis 2005 par le cercle celtique Rahed Koëd Er Blanoeh[151]. Elles mettent en scène, mi-juillet, un mariage tel qu'il était fêté autrefois. Après une messe à l'église, le cortège de noces, en costume traditionnel, défile dans les rues au son dubagad de Languidic pour rejoindre le lieu des festivités. Jeux d'antan, bal etfest-deiz rythment l'après-midi. Des groupes folkloriques de toute la France sont invités pour l'occasion[152].
Depuis 2012, le festivalDans nos villages, fin mai, s'excentre volontairement du bourg pour investir chaque année un village ou hameau[153]. Accueillant des artistes de tous horizons (danse, musique, théâtre, arts plastiques, littérature), la manifestation a réuni près de 5 000 visiteurs en 2014[154]. En raison de son rayonnement, le festival devient bisannuel à partir de 2015[155]. Une manifestation, avec une organisation plus légère, est prévue lors des années de battement.
Façade sud de l'Espace des médias et des arts (à droite, on distingue le théâtre de verdure),.
En outre, la programmation culturelle EMA'genda, conçue par l'Espace des médias et des arts (EMA), propose régulièrement des expositions, des rendez-vous musicaux et littéraires[156],[157].
La commune de Languidic dispose de plusieurs infrastructures permettant la pratique sportive. Le complexe Lucien-Bigouin, au bourg, se compose d'ungymnase, d'une salle de musculation, de danse et de karaté, d'unstade et de trois terrains de football dont un stabilisé[159]. La salle multisport Julien-Le-Mancq est située juste à côté, avec ledojo et les deux courts de tennis extérieurs[160]. Le complexe de Kergonan, situé au village du même nom, se compose de deux salles et du stade Jo-Huitel[161]. Plusieursboulodromes sont disséminés sur le territoire communal. Unecarrière, dans la zone de Lanveur, accueille régulièrement desconcours de saut d'obstacles.
Une trentaine d'associations assurent l'encadrement de la pratique sportive en club dans la commune[M 15] ; certaines d'entre elles brillent régulièrement au niveau national telle la sectiontwirling de la Stiren[162],[BM 3].
Les quotidiens régionauxLe Télégramme etOuest-France consacrent quelques pages à l’actualité du canton d’Hennebont. Le journal bimestrielMorbihan est distribué gratuitement dans tout ledépartement[163].Lorient Agglomération Express, de parution mensuelle, etLes Nouvelles, de parution bimestrielle, sont des magazines d’informations concernantLorient Agglomération[164]. La mairie publie un bulletin bisannuel[M 16] et une feuille d’informations mensuelle[M 17].
En 2015, la paroisse dispose d'un lieu de culte à Languidic, l'église Saint-Pierre, où le culte catholique est célébré en alternance avec d'autres églises du doyenné[168]. Des célébrations ont lieu chaque semaine à l'EHPAD du Marégo et, selon les occasions, à lachapelle Notre-Dame-des-Fleurs. Cette dernière sert également de lieu de culte orthodoxe une fois par mois[169].
Lespardons des chapelles sont des manifestations très suivies dans la paroisse. Le plus réputé reste celui de Saint-Urlo lors duquel une infirme a été guérie par les eaux de la fontaine, en 1923[XB 57]. En, leTro Breiz, célèbre pèlerinage breton, est passé par la commune[170].
Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Languidic et leur évolution[In 7],[In 8] :
Structure de la population active à Languidic
Languidic 2011
Languidic 2006
Population de 15 à 64 ans
4654
4481
Actifs (en %)
72,7
73,2
dont :
Actifs ayant un emploi (en %)
67,3
66,6
Chômeurs (en %)
5,4
6,6
Évolution de l'emploi à Languidic
Languidic 2011
Languidic 2006
Nombre d'emplois dans la zone
2167
2261
Indicateur de concentration d'emploi
69,0
75,4
Durant ces cinq années, la population potentiellement active (habitants âgés de15 à 64 ans) de Languidic a légèrement diminué alors que son taux d’emploi a augmenté ; le taux de chômage a également régressé. Le nombre d'emplois dans la zone a légèrement diminué contrairement à l'indicateur de concentration d'emploi qui a chuté.
En 2011, les actifs résidant à Languidic travaillent en très grande majorité dans une autre commune du département (70 %) ; 4 % des actifs travaillent hors du département, de la région voire de France[In 9]. Ils sont 30 % à occuper un emploi dans leur commune de résidence. La présence du bassin d'emploi dupays de Lorient (en 2008, plus de 60 % travaillent dans les communes deLorient Agglomération[Plu 13]), et dans une moindre mesure celui du pays d’Auray et de Pontivy, draine une importante partie de la population active de Languidic.
En 2013, trente-deux entreprises ont été créées à Languidic : quatre dans le domaine de l’industrie, une dans celui de la construction, dix-sept dans celui du commerce, des transports et des services divers et dix dans celui de l’administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale[In 11], dont dix-sept par desauto-entrepreneurs[In 12].
Malgré la constante diminution du nombre de ses exploitations, Languidic demeure une commune très agricole en termes d’activités — 1re commune agricole de Lorient Agglomération — et d’espace — sur plus de13 000ha, 6 000 sont consacrés à l’agriculture soit près de 50 % du territoire[Plu 13]. Lecheptel tend à diminuer mais reste important ; en 2010, la production animale représente près de 79 % des exploitations. L’élevage de volailles en chair, bien qu’en constant recul, domine (37 %) puis vient laproduction de lait (34 %) et l’élevage de porcs (10 %). La majorité des productions végétales est directement consommée par les animaux des élevages de la commune[Plu 13].
L'usine Nutréa (au fond) vue de la gare de Baud.
Originaire de Languidic, le groupe coopératif agricole UKL-Arrée a installé un de ses établissements sur la commune ainsi qu’un magasin[172].
L'offre communale de commerces et services en 2014 est riche et variée. Sur les60 établissements, deux tiers dispose d’une vocation de proximité[Plu 11]. Les habitants disposent d’unesupérette et d’unsupermarché, divers commerces de bouche. Dans le domaine des services, on peut citer salons de coiffure, fleuriste, banques, agence immobilière, tabac-presse, imprimerie, laverie, etc[174]. Un marché, tourné vers les produits locaux, se tient tous les vendredis au bourg.
En 2014,104 assistantes maternelles sont agréées sur le territoire de Languidic-Brandérion et peuvent accueillir230 enfants[M 18] ; une micro-crèche est également ouverte pour12 enfants[175].
La vallée du Blavet, avec vue sur le chemin de halage (mai 2016).
Au, la commune de Languidic ne disposait pas d'hôtel[In 13]. Depuis 2009, la commune est propriétaire d'un camping de32 emplacements, quatre gîtes et d'une aire d'accueil pour camping-cars[M 19]. En plus de cette structure, l'hébergement touristique regroupe, en 2015,27 établissementschambres d'hôtes etGîtes de France[176],[177] ainsi que deux établissements d'hébergement de groupe dont un de type insolite[178],[179].
Jusqu'au, une antenne de l'office du tourisme était installée sur la commune ; elle est aujourd'hui remplacée par une borne numérique en mairie[180],[M 20].
Au départ de Pont Augan, une péniche propose, d'avril à septembre, des croisières pour découvrir l'environnement et le patrimoine fluvial du Blavet[181]. Aussi, quatre circuits-découvertes ont été aménagés pour appréhender le patrimoine naturel de la commune, soit au total 29 km de sentier pédestre[Plu 7], en plus des 18 km dechemin de halage[Plu 1].
Sur les plans de l’architecte Maignen, l’église Saint-Pierre a été construite entre 1876 et 1879[Plu 9] et remplace deux édifices plus anciens. Le premier est érigé vers 1329, à peu près au même emplacement[BM 5]. Le second est édifié auXVe siècle, peut-être en 1453[BM 5],[77] ou en 1433. Cette date est inscrite, en lettres gothiques, sur l’une des poutres et à l’extérieur du bâtiment. Celui-ci est alors entouré d’un petit cimetière, d’une surface de 1 750 m2[BM 5]. L'église a été construite a différentes époques, c'est pourquoi on trouvait à l'intérieur des chapiteaux romans alors que l'ensemble était de style ogival[77],[187]. Aujourd'hui, l'église abrite l'une des rarescloches de la région antérieures à laRévolution. « Kolas » (ou Nicolas) date en effet de 1783 et n'a pas été fondue car elle servait pour les sonneries civiles[188]. Lecalice en argent et leciboire en étain, respectivement desXVIIe et XVIIIe siècles, sont classés au titre « objet » de l'inventaire des monuments historiques[189],[190]. En 1933, uncalvaire est construit sur la place Général-de-Gaulle[BM 5].
Église Saint-Pierre
Clocher.
Vue extérieure générale depuis l'impasse du cimetière.
La chapelle Saint-Luc, à Kergonan, date desannées 1970. Elle a dû être reconstruite après la démolition du précédent édifice, frappé d'alignement lors des travaux de laRN 24[Plu 9],[M 23].
Seul vestige de la première chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours (1806), le clocher est abattu en 1956[M 25]. L'édifice est reconstruit entre 1978 et 1982, après 2 290 heures de travail[Plu 9]. La fontaine se trouve en bordure de la route de Pluvigner[M 25].
La chapelle Saint-Trémeur (1897), au hameau de Penhoët, est également dédiée à saint Cornély et saint Georges[Plu 9]. C'est le troisième édifice construit sur le site. Celui-là abrite la statue en bois polychrome représentant saint Georges terrassant le dragon (datant duXVIe siècle et classée à l'inventaire des monuments historiques en 1981)[195]. En contrebas, se trouve une fontaine sur laquelle sont sculptés les trois saints[M 27]. Le calvaire date duXIXe siècle[196].
Plus grande chapelle de la paroisse, la chapelle Saint-Abibon (XVe et XVIIe siècles)[Plu 9], au centre du village de Tréauray, était autrefois dédiée à Notre-Dame-de-la-Joie[BM 9]. Le vitrail dit de la Crucifixion, datant de 1588[199], et six statues anciennes, sont classés à l'inventaire des monuments historiques[M 32]. Le corps de Pierre de Lantivy, sieur de Villeneuve, est inhumé devant le chœur[BM 9].
Statue desaint Georges terrassant le dragon, à la chapelle de Penhoët.
Entrée de la chapelleSaint-Nicolas (la stèledu diable à gauche).
ChapelleSaint-Abibon.
Statue duChrist en croix à la chapelleSaint-Jean (la date « 1643 » est visible sur la poutre).
ChapelleSaint-Urlo.
Lepresbytère actuel, construit vers 1731, a été maintes fois réparé[XB 64]. Le mur de clôture, qui entoure le bâtiment et l'ancien jardin, est toujours existant.
Le monument aux morts, à l'entrée du cimetière, est inauguré le, deux ans après le vote du conseil municipal[BM 3]. Œuvre de Henri Gouzien, le monument, tout en pierre, représente une femme en costume breton, priant au pied d'une imposante tombe. Quelques vers deThéodore Botrel, présent à l'inauguration, se retrouvent à la droite du personnage :
LANGUIDIC, en ton cimetière, Quelle est cette Ombre solitaire Qui prie et que l'on entend pas ? C'est la BRETAGNE, pauvre mère, Que GOUZIEN tailla dans la pierre Qui pleure la mort de ses gâs.
— Théodore Botrel
Deux stèles rendent hommage aux équipages des deux avions alliés tombés pendant la Seconde Guerre mondiale. Toutes deux ont été inaugurées le, l'une se situe au lieu-dit Kerroch, l'autre à Kergurun[BM 4].
Au cimetière, on trouve la tombe de Marie-Thérèse-Perrine-Joséphine Hersart de la Villemarqué, fille du philologueThéodore Hersart de La Villemarqué[216] et le gisant de Pierre Guillozo, ancien curé de Languidic. Pour guérir un enfant timide ou ayant des difficultés d'élocutions, la légende veut que les parents y déposent un sachet de graines ou de cailloux après une prière[217].
La statue del'an 2000 a été érigée à l'aube du troisième millénaire à côté du hameau de Saint-Donatien[218].
En 2018, Volée de piafs accueille 3 532 animaux, dont 879 proviennent duFinistère, deuxième zone de découverte d’animaux, après le Morbihan (2 342 animaux)[222].
La pratique du jeu desoule s'est maintenue à Languidic jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Elle a même été reprise entre 1967 et 1986 lors dupardon de la chapelle Saint-Luc de Kergonan[224].
D’azur au chevron d’hermine accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d’une fleur de pommier feuillée, le tout d’or.
Devise
« Bleuein ha frehein » (« Fleurir et fructifier »)
Détails
Le blason, conçu par l'abbé Joseph Marquer et Hervé Martin, date de 1963[225],[226]. La fleur représente la fructification (comme l'atteste le sens debleuein en breton) et fait écho à la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs. Le chevron d'hermine renvoie naturellement à la Bretagne.
Statue d'Aubin d'Angers dans l'église Saint-Pierre.
Aubin d'Angers (v. 468-550), moine et abbé puis évêque d'Angers, né vraisemblablement à Languidic ou àGuérande.
Saint Gurloës (également connu sous le nom de saint Urlo) (av. 1029-1057), premier abbé de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Il serait mort ou aurait installé son ermitage près de Blavet, vers l'emplacement de la chapelle Saint-Urlo[XB 65] ou alors àQuimperlé.
Yves Alexandre de Marbeuf, (1734-1799), ecclésiastique et homme politique français, propriétaire du château de la Vigne, aujourd'hui disparu.
↑Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
↑Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par lesSDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
↑Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Les formes indiquées entre parenthèses sont celles que l'on rencontre sur les cartes et dans les archives.
↑Le terme « strate » est utilisé en France pour catégoriser les communes, l’administration française utilise également le terme de « groupe de référence » et en définit une liste de 31[129].
↑Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.
↑La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement ; cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[131].
↑Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement.
↑Le besoin ou capacité de financements des investissements est la différence entre les ressources et les emplois d'investissement ; si les ressources sont supérieures aux emplois, on parle de capacité de financement ; des emplois supérieurs aux ressources expriment un besoin de financement.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'académie de Rennes était située en zone A avant la réforme effectuée en 2015.
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↑« Languidic : M. Lucien Bigoin élu maire »,Ouest-France, « Après les élections complémentaires au conseil municipal, auxquelles il avait été procédé il y a une semaine, le nouveau conseil s'est réuni hier matin pour élire un maire, en remplacement du regretté M. Nicol. M. Lucien Bigoin, premier adjoint, était seul candidat, et obtenant 20 voix sur 23 au premier tour a été proclamé élu. »
↑« Languidic : Mort de M. Bigoin, maire »,Ouest-France, « M. Lucien Bigoin, maire de Languidic, a succombé, mardi, à l'âge de 63 ans, après une cruelle maladie. »
↑« Nécrologie : M. Joseph Huitel, maire de Languidic, est mort victime d'une crise cardiaque en Espagne »,Ouest-France, « Nous avons appris hier, en fin d'après-midi, le décès brutal, survenu à l’âge de 43 ans, de M. Joseph Huitel, maire de Languidic, qui a succombé à une crise cardiaque alors qu'il était en vacances en famille depuis samedi, à Palma, sur l'île de Majorque aux Baléares »
↑« M. Maurice Olliéro élu maire de Languidic »,Ouest-France, « Suite au décès de M. Huitel, le conseil municipal de Languidic se réunissait samedi à 18 h, à la salle polyvalente pour élire un nouveau maire. C'est le premier adjoint, M. Maurice Olliéro, instituteur, qui a été élu à ce poste, à une nette majorité dès le premier tour de scrutin. »
↑« Émotion, humour et anecdotes aux derniers vœux du maire »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le).
Atlas du pays de Lorient : socle physique, population et urbanisation, cadre de vie, économie, enjeux, Lorient, Agence d'urbanisme, de développement économique et technopole de pays de Lorient (AudéLor),, 133 p.(ISBN978-2-7466-1010-1).
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La version du 26 août 2015 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.