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Langues ienisseïennes

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Cet article concerne les langues iénisséïennes. Pour les peuples iénisséïens, voirIenisseïen.

Cet article est uneébauche concernant laSibérie, unelangue et lalinguistique.

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Langues ienisseïennes
PaysRussie
RégionSibérie
Classification par famille
Codes de langue
Glottologyeni1252
Carte
Image illustrative de l’article Langues ienisseïennes
Répartition des langues ienisseïennes à la fin duXXe siècle (en rose plein) et estimation auXVIIe siècle (hachuré en rouge).
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Leslangues ienisseïennes (aussi appelées langues ienisseïques ouienisseï-ostiak) sont unefamille de langues parlées dans le centre de laSibérie en Russie, dans la région du fleuveIenisseï. Elles font partie de l'ensemble géographique deslangues paléo-sibériennes, dont les membres ne sont pas censés être liés généalogiquement les uns aux autres.

Les linguistes ont longtemps eu des difficultés à relier les langues ienisseïennes à un plus grand groupe. Ce n’est que récemment qu’un lien linguistique a pu être mis en évidence avec leslangues na-dené, une famille delangues amérindiennes parlée enAlaska, à l'ouest duCanada et au sud-ouest deÉtats-Unis. Les langues ienisseïennes et les langues na-dené formeraient deux branches d'une ancienne famille représentée des deux côtés dudétroit de Béring : leslangues dené-ienisseïennes[1],[2].

Classification interne

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Liste des langues ienisseïennes attestées

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Le kott, l'arine, l'assane, le poumpokole, se sont éteints dès leXVIIIe ou le XIXe siècle, et ne sont connues que par des écrits anciens, notamment, pour lekott, ceux du linguiste finlandaisMatthias Alexander Castrén qui avecJulius Klaproth a établi la parenté de ces langues[3].

Différentes hypothèses

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La classification interne des langues ienisseïennes est controversée.

Quatre groupes insécables ont été clairement définis, mais la relation entre eux diverge selon les auteurs[4] :

À cela s'ajoutent diverses langues non attestées, certaines dont la parenté avec les langues ienisseïennes est débattue (jie,xiong-nu,langues para-ienisseïennes[5]), ou d'autres soit considérées comme des langues ienisseïennes non classées[6], soit comme des dialectes kottes (yastine,yarine,baïkote)[7].

Hypothèse d'une famille à trois branches

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Certains chercheurs séparent la famille ienisseïenne en trois branches[8] :

  • langues kètes-youges (kètiques/ienisseï-ostiakiques) : kète et youge
  • langues kottes-assanes (kottiques/assaniques) : kotte et assane (parfois considérés comme deux dialectes d'une seule langue kotte-assane[9])
  • langues arines-poumpokoles (ariniques + poumpokoliques) : arine et poumpokole

D'autres utilisent une classification différente[5] :

Le vieux kète et le vieux kotte sont les langues mères des dialectes kètes et kottes respectivement[10].

Hypothèse d'une famille à deux branches

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La théorie la plus soutenue est que les langues ienisseïennes sont séparées en un groupe septentrional et un groupe méridional[11] (les langues dont la classification est controversée sont annotées d'un(?)[12]) :

  • langues ienisseïennes septentrionales
    • kète
    • youge
  • langues ienisseïennes méridionales
    • langues kottes-assanes
      • kotte
      • assane
    • langues arines-poumpokoles
      • arine
      • poumpokole
      • jie (?)
    • xiong-nu (?)
      • hunnique (?)

Histoire

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Les populations ayant parlé des langues ienisseïennes ont été rapprochées desTingling (en)[13] mentionnés auVIe siècle parWei Chou, à la suite deYou Houan (en), comme les voisins septentrionaux desHunnu, par lesquels ils finirent, auIIIe siècle, par être subjugués. L'historien chinois voit leur origine dans les légendaires Tch'iti (赤狄) de lapériode des Printemps et Automnes et leur fin dans lesTiele, qui ont alors émigrés vers lelac Balkhach.

Le nom même deTingling a été rapproché, sur le modèle de beaucoup d'ethnonyme, duketde?ng, qui signifiepeuple,les humains, et dutlingithling, qui signifie,les gens,le groupe.

Notes et références

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  1. Heinrich Werner,„Zur jenissejisch-indianischen Urverwandtschaft“, Otto Harrassowitz Verlag, 2004,(ISBN 9783447048965)
  2. Edward Vajda,A Siberian Link with Na-Dene Languages[PDF], Dene-Yeniseic Symposium, Fairbanks, 2008.
  3. Comptes-rendus des séances de la Société d'Ethnographie américaine et orientale, Paris, 1860.
  4. Quiles (2021), section 1.1, paragraphe 2, ligne 3
  5. a etbHölzl 2018,p. 377.
  6. Janse (2003), p. 96
  7. Vajda (2022), p. 247
  8. Quiles (2021), section 1, paragraphe 5
  9. « Glottolog 4.6 - Kott-Assan », surglottolog.org(consulté le)
  10. Vajda (2022), p. 252
  11. « Glottolog 4.6 - Yeniseian », surglottolog.org(consulté le)
  12. Vovin (2000), p. 87-104
  13. E. J. Vajda (en), « The Kets and Their Language »,Mother Tongue (en),no 4,p. 8,ASLIP,Cambridge (Massachusetts), 1998.

Bibliographie

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Voir aussi

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Liens internes

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Liens externes

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