La BSL n'est pas fondamentalement intelligible pour les utilisateurs de lalangue des signes américaine (ASL). La communauté sourde britannique est cohésive, malgré des différences régionales, ce qui assure une bonne communication[2].
Les signes utilisés varient entre ceux de l'anglais signé(en) (qui s'appuie sur le vocabulaire de la BSL mais utilise la structure grammaticale de l'anglais parlé) et ceux de la BSL, selon la connaissance de ces signes par le conversant[2].
Il y a beaucoup de similitudes structurelles entre la langue des signes britannique,australienne (Auslan) etnéo-zélandaise (NZSL) et un degré élevé de compréhension mutuelle. Les linguistes utilisent parfois le nomBANZSL (enanglais :British, Australian and New Zealand Sign Language) pour appeler cette famille de langues, tout en reconnaissant chacune comme une langue distincte[2].
La BSL utilise les systèmes de notation WritingHamNoSys et deStokoe(en), ce dernier étant utilisé le plus couramment[2].
La BSL est utilisée par 77 000 personnes comme première langue en 2014 et, selon les sources, par 250 000 (2013) à 310 000 (2014) personnes en tant queseconde langue[2] pour un total de 125 000 sourds en 2009[3]
Il existe des organisations régionales et nationales pour les sourds, dont un Comité pour la langue des signes national. Des interprètes sont fournis dans les tribunaux et dans certaines autres situations[2].