Dans l'usage, le nom deLançon-de-Provence est fréquemment utilisé pour désigner la commune, jadis dénommée simplementLançon (Lançoun en graphie provençale mistralienne) et rebaptiséeLançon-Provence depuis 1919.
DepuisLyon, le nord et l'est de la France : par l'autoroute A7, échangeur A7/A54, sortie Salon-sud, puisD 538 -D 113 direction Marseille sur 5 kilomètres.
Depuis Marseille : par l'autoroute A7, sortieno 28 (Rognac-Berre), puis D 113 direction Salon-de-Provence sur 15 kilomètres.La ville donne son nom au péage de l'A7, ainsi qu'à une aire de service accessible sur cette même autoroute et également située sur le territoire communal.
Au, Lançon-Provence est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Lançon-Provence, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (49,7 %), cultures permanentes (15,7 %),terres arables (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), prairies (3 %), forêts (2,7 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Lorsque les premiers habitants l’ont nommé ainsi, Lançon était encore perché sur son promontoire rocheux entouré de marécages. Jules César fut le premier à entreprendre des travaux d’assainissement, il y a deux mille ans. Le nom de la commune enprovençal est Lançoun-Prouvènço, en graphie mistralienne.[réf. nécessaire]
De nombreuses traces d'habitats préhistoriques ou protohistoriques ont été retrouvées en divers points de la commune de Lançon : Château Calissanne, Coudounèu, Sénéguier, Constantine[17].
À la suite d'un incendie dans la colline près de laRN 113 (devenueRD 113), les vestiges d'une ferme grenier fortifiée ont été découverts et un important matériel archéologique y a été retrouvé, sous l'égide du CNRS et confié à la salle du patrimoine de la ville. Ce site est connu d'après la combe qui jouxte ce petit promontoire rocheux : la Coudounéu. Le grenier a été utilisé de550 av. J.-C. jusqu'à environ450 av. J.-C., où il a été détruit par un incendie. Des maquettes ont été réalisées pour reconstituer les lieux avant la destruction et au moment de leur découverte[18].
Le nom du site ferait référence à l'empereur Constantin qui y serait passé. Effectivement, il a séjourné à Arles et cette ville a été un temps nommée Constantina[19].
Depuis le XVe siècle, le site a été écumé par les chasseurs de trésors en quête ou d'une statue de l'empereur Constantin en or, ou bien d'une chèvre en or, légendes rattachées aux prédictions de Nostradamus qui y situent un trésor[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2022, la commune comptait 9 627 habitants[Note 4], en évolution de +8,35 % par rapport à 2016 (Bouches-du-Rhône : +2,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
RaymondIer des Baux, constructeur du château fort et de sa première enceinte.
Emmanuel Signoret, poète lyrique qui s'inspira de la ville pour ses poèmes.
Edmond Théry (1854-1925), journaliste financier, économique et viticulteur. Propriétaire de plusieurs domaines dont celui de Château Virant.
Merri Franquin (1848-1934), musicien, trompettiste né et décédé à Lançon.
Adam de Craponne (1526-1576), Salonais, ingénieur du roi, bienfaiteur de la région de par ses travaux d'assèchement et de canalisations de la Provence. Il crée à ses frais une dérivation sur Lançon.
↑Radstock est située au sud-ouest de la Grande-Bretagne, dans le comté du Somerset. C’est une cité de banlieue d’environ 8 000 habitants, à14 km de Bath et 26 de Bristol. La ville doit son essor à la découverte du charbon dans sa région auXVIIIe siècle.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑FlorenceVerdin, FrançoiseBrien-Poitevin, LucieChabal et PhilippeMarinval, « Coudounèu (Lançon-de-Provence, Bouches-du-Rhône) : une ferme-grenier et son terroir au Ve s. av. J.-C »,Documents d'Archéologie Méridionale,vol. 19,no 1,,p. 165–198(DOI10.3406/dam.1996.1170,lire en ligne, consulté le)
↑FlorenceVerdin, « L'oppidum de Constantine (Lançon-de-Provence, B.-du-Rh.) : un exemple d'établissement de hauteur réoccupé durant l'Antiquité tardive »,Revue archéologique de Narbonnaise,vol. 34,no 1,,p. 105–121(DOI10.3406/ran.2001.1075,lire en ligne, consulté le)