Les lampes au néon ont été inventées en1910 parGeorges Claude, ce qui a valu à cechimiste une grande popularité.
Le gaznéon avait été découvert parsir William Ramsay etMorris Travers, dans l’air liquéfié, en1898. À partir de 1902, la compagnie de Georges Claude, l'Air liquide, en produit des quantités industrielles en tant que sous-produit du processus de fabrication de la liquéfaction, et en décembre 1910 Georges Claude fait une démonstration des possibilités d'éclairage de ce gaz en disposant deux tubes de néon de 12 m sur lepéristyle duGrand Palais à l'occasion duSalon de l'auto.
En 1912, le premier "néon" publicitaire à s'élever au-dessus des toits de Paris est une réclame en lettres blanches large d'un mètre sur les Champs-Elysées, affichant Cinzano, une marque italienne distillant duvermouth[2].
Un brevet est déposé en 1915 concernant les électrodes[3]. Ce brevet est à la base du monopole de la compagnie Claude Neon Light auxÉtats-Unis entre 1923, date de la première enseigne américaine installée àLos Angeles, et 1932.
Ces lampes se déclinent en d'autres couleurs que le rouge ; on doit alors utiliser d'autres gaz que du néon (qui, lui, produit toujours du rouge). Même si par abus de langage on appelle parfois à tort « néon » les lampes ayant d'autres couleurs, l’expression appropriée esttube fluorescent (ou tube « fluo »), contenant principalement de la vapeur demercure sous basse pression.
Le néon est également employé dans les lampes de signalisation. Ces petites lampes remplacent avantageusement les lampes à incandescence, car elles présentent une très faible consommation, alliée à une longue durée de vie, qui est un avantage indéniable pour la signalisation visuelle. Cependant, comme toutes lampes à décharge, elles ne peuvent être utilisées que sous des tensions suffisantes pour provoquer leur amorçage. Une résistance montée en série limite le courant consommé. Elles sont notamment utilisées pour le balisage d'interrupteurs électriques, où elles commencent à être remplacées par des voyants àLed.