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Lambarek Boumaarafi, né en 1966 àMeskiana, est un anciensous-lieutenant duGroupe d'intervention spécial (GIS) de l'Armée algérienne. Ilassassine le président algérien,Mohamed Boudiaf, le àAnnaba[1].
Vingt jours après l'assassinat, une commission d'enquête nommée immédiatement après l'assassinat rendait ses conclusions : il s'agissait d'un « complot ». A l'appui de cette thèse, les six membres de la commission, tout en notant que Boumaarafi n'avait pas « le profil d'unkamikaze» agissant de sa propre initiative, relevaient surtout que les « négligences criminelles» des services de sécurité avaient « facilité objectivement» la tâche du tueur.
Lambarek Boumaarafi faisait partie d'un groupe d'intervention spéciale (GIS) dépendant de laDirection du renseignement et de la sécurité (DRS) chargée de diverses opérations de répression. Une brigade qui, théoriquement, n'était pas chargée d'assurer la sécurité du président Boudiaf.
Cette situation, et ses explications embrouillées[2], ont jeté le doute sur les raisons qui ont poussé ses supérieurs à l'affecter ce jour-là à la protection du président algérien.
Lors de la mutinerie de laprison de Serkadji à Alger, en, qui a fait 100 morts, dont 96 détenus, sa disparition a été évoquée[3]. C'était une rumeur erronée. Il est toujours en prison, et en, son père affirme qu'il n'était pas l'assassin[4].