Pour les articles homonymes, voirLamanon (homonymie).
Lamanon | |||||
Paysage à Lamanon. | |||||
![]() Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Bouches-du-Rhône | ||||
Arrondissement | Aix-en-Provence | ||||
Intercommunalité | Métropole d'Aix-Marseille-Provence | ||||
Maire Mandat | Christian Nervi 2020-2026 | ||||
Code postal | 13113 | ||||
Code commune | 13049 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lamanonais | ||||
Population municipale | 2 069 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 108 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 42′ 10″ nord, 5° 05′ 13″ est | ||||
Altitude | 112 m Min. 94 m Max. 326 m | ||||
Superficie | 19,19 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Salon-de-Provence (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Salon-de-Provence-1 | ||||
Législatives | Quinzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Bouches-du-Rhône Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur | |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.lamanon.fr | ||||
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Lamanon est unecommune française située dans ledépartement desBouches-du-Rhône, en régionProvence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de lamétropole d'Aix-Marseille-Provence.
Ses habitants sont appelés lesLamanonais[1].
Lamanon possède une gareSNCF. Initialement construite par laCompagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée en 1873, elle est située au point kilométrique 48,964 sur laligne d'Avignon à Miramas.
En 1889 s'ouvre laligne d'Eyguières à Meyrargues, gérée par une compagnie différente, laCompagnie des chemins de fer régionaux des Bouches-du-Rhône. Ainsi, jusqu'à la fermeture de cette ligne en 1950, Lamanon possédait deux gares distinctes[2].
Aujourd'hui, la ville est desservie par la ligne 9 des TER PACA (Marseille - Avignon, par Salon-de-Provence et Cavaillon[3]).
À l'ouest de la commune, on trouve ledéfens d'Eyguières, partie du « Défends », élévation septentrionale du massif des Alpilles. Au nord-est, on trouve le défens d'Alleins et, au sud-est, les collines de Roquerousse et le point le plus haut de la commune... Entre les trois, la plaine et le bourg.
À l'époque duMiocène, 12 millions d’années avant notre ère, laDurance ne se jetait pas dans leRhône, mais dans laMéditerranée. Elle passait le seuil deLamanon[5], puis faisait un large delta dont l'étang de Berre et la plaine de laCrau et ses galets sont les restes. La plaine de Lamanon est donc constituée de l'ancienne vallée de la Durance et de ses alluvions.
Encore aujourd'hui, le col de Lamanon creusé par la Durance est un moyen très prisé de franchissement entre la vallée de la Durance et l'étang de Berre. On l'a utilisé notamment pour l'autoroute A7 et surtout pour le canal EDF, qui s'éloigne de la Durance àMallemort et se jette dans l'étang de Berre.
À la suite du décret du définissant le zonage sismique de la France, les Bouches-du-Rhône ont été découpés de la manière suivante[6] :
Plusieurs canaux de tailles et débits variables passent sur la commune : Le canal commun Boisgelin-Craponne, le canal d'Alleins, le canal septentrional des Alpilles, le canal du vallat de Madame... et le plus important, lecanal EDF de la Durance qui dessert la centrale électrique deSaint-Chamas, en bordure de l'étang de Berre.
Au nord du bourg, on trouve une source, la source Saint-Denis.
Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Bouches-du-Rhône.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents >5 m/s) et peu de brouillards[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 644 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Salon-de-Provence », sur la commune deSalon-de-Provence à 7 km àvol d'oiseau[9], est de14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 594,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de43,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18,5 °C, atteinte le[Note 1],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[13].
Lemistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement enhiver et auprintemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[14].
On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.
Lamanon n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle deSalon-de-Provence[15].
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période1971-2000 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 2 | 4 | 6,4 | 10,1 | 13,7 | 16,4 | 16,3 | 13,3 | 9,5 | 4,9 | 2,4 | 8,4 |
Température moyenne (°C) | 6,1 | 7,2 | 9,7 | 12 | 16,1 | 19,8 | 22,9 | 22,7 | 19,2 | 14,7 | 9,6 | 7 | 13,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,9 | 12,3 | 15,3 | 17,5 | 22 | 25,8 | 29,4 | 29 | 25 | 19,9 | 14,2 | 11,6 | 19,4 |
Précipitations (mm) | 59 | 47 | 44 | 63 | 42 | 31 | 16 | 37 | 64 | 98 | 58 | 54 | 623,4 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10,9 1,2 59 | 12,3 2 47 | 15,3 4 44 | 17,5 6,4 63 | 22 10,1 42 | 25,8 13,7 31 | 29,4 16,4 16 | 29 16,3 37 | 25 13,3 64 | 19,9 9,5 98 | 14,2 4,9 58 | 11,6 2,4 54 |
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm |
Au, Lamanon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Salon-de-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[17]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), prairies (17,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,1 %), cultures permanentes (13,4 %), zones urbanisées (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %),terres arables (1,4 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La forme la plus ancienne estAlamannon, attestée vers1031. Elle dérive ensuite ende Lamanone (1253). Ce toponyme suggère le nom d'un homme germain,Alaman, marquant une origine ethnique, auquel a été ajouté le suffixe-onem, lea initial pris pour la prépositionà ayant disparu par aphérèse[21].
Enprovençal, « Lamanon » s'écrit « Lamanoun » selon lagraphie mistralienne et ̇« Lamanon » engraphie classique, et se prononce[lamaˈnũᵑ].
Au nord du village moderne, le site archéologique présente des habitats préhistoriques et médiévaux. Jusqu'auXVIe siècle lesgrottes de Calès sont habitées. Ce site constitue unoppidum comme il en existe beaucoup dans les Alpilles durant la Protohistoire. Des chemins relient alors les différents villages ; ainsi une voie directe relie alors Lamanon aucastrum d'Aureille[22]. Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (VIIe – VIe siècles av. J.-C.), la population se sédentarise et se met à construire en dur. Lecastrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[22]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçantsméditerranéens[22]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent descéréales et passent d'un état d'autarcie à une véritableéconomie d'échange[22]. Au cours des siècles suivants, la population des Alpilles diminue de façon conséquente : lecomptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région[22]. Mais dès la fin de l'Âge du fer (IIe – Ier siècles av. J.-C.), plusieurs sites sont occupés à nouveau[22].
Lesoppida des Alpilles, dont celui de Lamanon, sont démantelés avec l'installationromaine en Provence. Certains subsistent et deviennent des lieux de culte, comme la chapelle Saint-Jean[23],[24].
À la fin duXIIe siècle, Pons de Brugérias seigneur catalan, reçoit du comte de Provence la seigneurie de Lamanon et construit un château sur l'oppidum et devient seigneur d'Alamanon. Ses deux fils, Pons d'Alamanon, futur seigneur deRognes et son frère, Bertrand d'Alamanon, seigneur troubadour, ainsi que leur descendance marqueront l'histoire de la Provence jusqu'auXVIIe siècle. La mort de la reineJeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête ducomté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenantCharles de Duras contreLouisIer d'Anjou. Le roi de France,Charles VI, intervient et envoie le sénéchal deBeaucaire,Enguerrand d'Eudin, qui fait la conquête de Lamanon à l’été 1383. Lorsque LouisIer meurt et que sa veuve,Marie de Blois, arrive en Provence pour défendre les droits de son filsLouis II, elle réclame que le sénéchal lui cède la ville, ce qu’il refuse par instruction du roi de France[25].
En 1586, lors des guerres de religion, les protestants ayant demandé le secours de mercenaires de la région d'Alleins, menés par Cartier, pour contrer les catholiques conduits par Hubert de Vins, ce dernier assiège le château de Lamanon, alors désert, où s'est réfugié la bande de Cartier. Malgré le renfort des canons du château de l'Empéri, le siège s'achève au bout d'un mois par l'entremise d'un lieutenant de Cartier l'ayant trahi. Le château est alors détruit presque entièrement les 13 et 14 août 1586. Le site troglodyte se vide de ses habitants[26]. Le nouveau château, au pied de la colline, est mentionné à partir de 1614, néanmoins François Rostain de Cadenet de Craponne de Lamanon fit reconstruire le château, tel que visible actuellement, en 1660. Moins d'un siècle plus tard, le roi donne l'autorisation au marquis Mark de Tripoly de Panisse de construire un village, principalement des maisons pour loger les ouvriers agricoles et leur famille, donnant naissance à la commune de Lamanon en 1745.
À Lamanon, lecomité de surveillance est institué en 1793. Il ne peut recruter les douze membres prévus dans le décret de laConvention et compte plusieurs membres simples paysans et illettrés. Son institution marque en quelque sorte l’apogée démocratique de la Révolution. Les membres illettrés prennent néanmoins toute leur place dans les débats. Le comité, chargé de la surveillance de l’application des lois et de la confection des listes desuspects, déclare qu’il n’y a aucun suspect dans la commune, uniquement peuplée de cultivateurs[27].
Le château devient, par héritage, propriété des ducs de Sabran-Pontevès (d'Ansouis) qui le revendent en 1917 à une industrie du bois. Inquiet de la sauvegarde duplatane géant de Lamanon, alerté par le maire de l'époque, le préfet le classe aux monuments naturels de France en 1918. Monsieur Barbou acquiert finalement la propriété du château en 1938 et l'aménage en appartements locatifs vers 1950 dans le but de préserver ce patrimoine[28].
Le dépôt de munitions 647 géré par labase aérienne 701 Salon-de-Provence est créé en 1938. Il est fermé en 2008.
Les monuments commémoratifs[29],[30].
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 duCode général des collectivités territoriales[31]). Lors duscrutin de 2008 il n’y eut qu’un seul tour, Roland Darrouzes a été réélu, pour la cinquième fois, conseiller municipal au premier tour avec le dix-septième total de 793 voix soit 83,39 % des suffrages exprimés. La participation a été de 68,12 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[32]. À la suite de laloi du 17 mai 2013, lescrutin majoritaire plurinominal avecpanachage est remplacé par unscrutin proportionnel de liste avec prime majoritaire pour lesélections de 2014. Deux listes se présentent et Roland Darrouzès est réélu, des élus d'opposition font leur entrée au conseil municipal. Durant les deux années qui suivent, la majorité municipale s'éprouve face à l'autorité du maire avec de multiples démissions perlées, faisant peser le risque d'une élection partielle afin d'infléchir les décisions. La démission commune de l'opposition au 1er juillet 2016 fait chuter le conseil municipal et provoque la tenue d'une nouvelle élection au mois de septembre[33]. La liste composée des démissionnaires de l'ancienne majorité, menée par l'ancien premier adjoint Auguste Colomb, est alors élue au second tour[34], face à trois autres listes déclarées[35].
De1789 à1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail. De1799 à1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par lepréfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans. Du à1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants. De1851 à1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de1855. Depuis1871, les maires sont élus par leconseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1792 | Paul Turc | ... | ... |
1792 | 1802 | Jean Ginac | ... | ... |
1802 | 1806 | Paul Turc | ... | ... |
1806 | 1816 | Denis d'Anselme | ... | ... |
1816 | 1821 | François Arnaud | ... | ... |
1821 | 1824 | Barthélémy Simian | ... | ... |
1824 | 1846 | Joseph Arnaud | ... | ... |
1846 | 1847 | François Bérenguier | ... | ... |
1847 | 1852 | Jacques Ricard | ... | ... |
1852 | 1860 | Joseph Caillon | ... | ... |
1860 | 1878 | Marquis de Panisse-Passis | ... | ... |
1878 | 1884 | Frédéric Gay | ... | ... |
1884 | 1900 | François Auquier | ... | ... |
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1900 | 1908 | Léon Marbec | ... | ... |
1905 | 1908 | Marius Gay | ... | ... |
1908 | 1912 | Maximilien Jourdan | ... | ... |
1912 | 1919 | Henri Chabert | ... | ... |
1919 | 1925 | Marius Gay | ... | ... |
1925 | 1932 | Jean-Pierre Barbou | ... | ... |
1932 | 1943 | Jean Valentin | ... | ... |
1943 | 1944 | Henri Chabert | ... | ... |
1944 | 1945 | Jean Estienne | ... | ... |
1945 | 1957 | Jean-Pierre Barbou | ... | ... |
1957 | 1971 | Louis Thibert | ... | ... |
1971 | 1977 | Jean-Marie Chevallier | SE | ... |
1977 | 1986 | Pierre Richaud | DVG | ... |
1986 | 2016 | Roland Darrouzès | PS | Retraité |
2016 | 2020 | Auguste Colomb | SE | Retraité |
2020 | En cours | Christian Nervi | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 8,50 % | 0,00 % | 9,19 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 16,80 % | 0,00 % | 10,85 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 37,61 % | 0,00 % | 9,80 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 19,53 % | 0,00 % | 7,08 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par lacotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par lacontribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant lacontribution économique territoriale (CET) qui est unimpôt local instauré par laloi de finances pour 2010[38]).
Lamanon est jumelée avec :
Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de l'Agglopole Provence[39]. La commune abrite une déchèterie au niveau de son bourg.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2022, la commune comptait 2 069 habitants[Note 3], en évolution de +2,43 % par rapport à 2016 (Bouches-du-Rhône : +2,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
286 | 229 | 253 | 355 | 392 | 422 | 413 | 438 | 486 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
474 | 535 | 477 | 408 | 438 | 441 | 404 | 433 | 450 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
439 | 429 | 451 | 505 | 532 | 528 | 487 | 486 | 670 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
708 | 735 | 1 025 | 1 377 | 1 487 | 1 712 | 1 735 | 1 740 | 1 977 |
2018 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 989 | 2 069 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 30 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,3 % la même année, alors qu'il est de 26,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait984 hommes pour 1 005 femmes, soit un taux de 50,53 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,24 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 1,4 |
11,3 | 75-89 ans | 9,9 |
17,6 | 60-74 ans | 18,3 |
21,0 | 45-59 ans | 22,3 |
18,2 | 30-44 ans | 19,8 |
12,7 | 15-29 ans | 11,0 |
18,9 | 0-14 ans | 17,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 1,9 |
7,6 | 75-89 ans | 9,8 |
16,2 | 60-74 ans | 17,2 |
19,7 | 45-59 ans | 19,5 |
18,8 | 30-44 ans | 18,6 |
18,4 | 15-29 ans | 16,9 |
18,6 | 0-14 ans | 16,1 |
La commune possède uneécole maternelle et uneécole primaire publiques[46],[47]. Les élèves sont ensuite affectés aucollègeLucie-Aubrac àEyguières[48],[49]. Puis ils vont aulycée général et technique deL'Emperi àSalon-de-Provence[50],[51].
On trouve de nombreuses associations à but sportif sur la commune[47] : tennis, cyclisme, boules, football, gymnastique...
On trouve aussi un haras au sud du bourg et le chemin de grande randonnée n° 6 traverse la commune.
On trouve sur la commune plusieurs docteurs et une pharmacie, puis un centre cardio-vasculaire sur la commune voisine d'Eyguières. Le centre hospitalier le plus proche est surSalon-de-Provence à environ cinq kilomètres.
La commune fait partie du diocèse d'Aix-en-Provence et d'Arles, comprenant plus de 120 paroisses. À l'échelle locale, l'unité pastorale ELSA regroupe les paroisses d'Eyguières, Lamanon,Sénas etAureille[52].
La commune dispose d'une église, l'église Saint-Denis, achevée en 1783 et restaurée en 1988, dont une originalité réside dans le triptyque républicain "Liberté, Égalité, Fraternité" arboré sur le fronton accompagné du sigle "RF", souvenance de l'époque où la Troisième République imposa le respect des valeurs de la République au clergé[53].
Le site de Calès comporte une anciennechapelle construite en 1150 vouée elle aussi à saint Denis. Les travaux d'aménagement et de restauration l'ont rendue de nouveau praticable, ainsi depuis quelques années, une fois l'an aux alentours de la Saint-Denis (9 octobre) une procession est faite depuis le village jusqu'à la chapelle où se tient une messe en provençal en l'honneur du saint patron[54].
En 2008, lerevenu fiscal médian par ménage était de 21 376 €, ce qui plaçait Lamanon au 3 554e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[55].
Levin de pays des Alpilles est unvin de pays de zone, au nord desBouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine. Jusqu'en2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au Nord, par laDurance et au Sud, par lesAlpilles[56].
La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence est protégée par uneappellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le. Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[57]. Elle produit aussi desolives cassées et desolives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires la seule variété acceptée est la grossane[58],[59].
Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée autourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles et ses environs. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (Les Baux-de-Provence,Glanum, etc.) ou sur des festivals, tel le Festival des Alpilles, événement intercommunal du Parc naturel régional, dont le maire de Lamanon, Roland Darrouzes, est le président.
Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.
Une centralehydroélectrique utilisant les eaux de laDurance est implantée sur la commune depuis1979[60].
Une usine de fabrication de produits en béton Bonna Sabla[61] est également sise sur la commune, ainsi que deux sites de la société Mirion Technologies[62] qui emplois plus de 2000 salariés.
Avec « Le Blues et Lam' du blues », Lamanon abrite l'un des grands événements du festival des Alpilles qui présente les musiques de la terre, issues des travaux des champs de la planète sur six communes du parc naturel régional des Alpilles. Depuis six ans, Lam' du Blues a présenté des stars mondiales, telles que Tony Joe White, Billy Boy Arnold, John Primer, Billy Branch, Lurrie Bell, Lousiana Red, mais aussi le bluesman Wes Mackey, qui a d'ailleurs dédié une chanson et un album à Lamanon :Full Moon in Lamanon. Lam' du Blues se tient la première semaine de juillet dans le parc des Platanes de Lamanon.
Les armes peuvent seblasonner ainsi : D'or à un lacs d'amour en pal d'azur. |
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