Pour les articles homonymes, voirSchiffrin.
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Activités | Compositeur,compositeur de musique de film, artiste d'enregistrement,musicien de jazz,pianiste,chef d'orchestre,arrangeur musical ![]() |
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Labels | Audio Fidelity Records(en),Tabu,CTI Records, Palo Alto(en), Paramount(en),Atlantic Records,Warner Records Inc.,Colpix, Dot Records(en), Colgems(en),MGM Records, Tico Records(en),Verve Records ![]() |
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Discographie | Discographie de Lalo Schifrin(en) ![]() |
Boris Claudio Schifrin,ditLalo Schifrin, né le àBuenos Aires, est unpianiste,arrangeur,compositeur etchef d'orchestreaméricano-argentin. Selon les périodes, il alterne ou mélange, en ajoutant des touches demusique latine, ses passions de jeunesse : lamusique classique, lejazz et lesmusiques de cinéma.
Lalo Schifrin est connu, depuis 1966, dans de nombreux pays, pour avoir composé legénérique musical de la série téléviséeMission impossible. Il est également renommé pour sesmusiques de films (Bullitt,L'Inspecteur Harry,Opération dragon…) ainsi que pour d'autresbandes-sons de séries télévisées et téléfilms (Mannix,Starsky et Hutch…). En 2018, unOscar d'honneur lui est décerné.
Compositeur prolifique, avec plus de 250 compositions au total, Lalo Schifrin travaille aussi bien pour le trompettiste de jazzDizzy Gillespie que pour dessymphonies.
Boris Claudio Schifrin naît àBuenos Aires en 1932 dans une famille de musiciens[1],[2],[3]. Il est l'un des enfants d'un remariage et ses parents ont des religions différentes, juive pour son père et catholique pour sa mère[4]. Son père, Luis Schifrin, est durant 30 ans[5],premier violon et chef de l'orchestre philharmonique de l'opéra de Buenos Aires, leThéâtre Colón[6],[7],[8]. À environ cinq ans[9],[10], il commence un cursus classique[7] : il étudie le piano avec Enrique Barenboim (père du pianisteDaniel Barenboim)[6] qui se montre très sévère[11],[12],[13]. Toutefois, il écoute du tango en cachette de ses parents[14] et regarde plusieurs fois les mêmes films au cinéma afin de réécouter leur bande son[15]. Le métier de son père lui permet également d'assister à de nombreuses représentations dont plusieurs opéras[15],[16]. Durant son adolescence[17], il étudie auColegio Nacional de Buenos Aires, un collège d'enseignements imprégnés de la culture française[9],[18], et se découvre une passion pour le Jazz[7],[19]. Ses amis et lui achètent en contrebande des disques de jazz, car cette musique est interdite en Argentine[20],[2]. Lorsqu'il est étudiant en Droit, Lalo Schifrin suit les cours de piano d'Andreas Karalis[21], un ancien directeur duConservatoire de Kiev[17]. Puis, il prend des cours particuliers de composition avecJuan Carlos Paz (en)[22] pendant lesquels aucun piano n'est utilisé[10],[17],[11].
En 1952[13], Lalo Schifrin passe, au consulat français de Buenos Aires, le concours d'entrée duConservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ; qu'il réussit. Il reçoit une bourse d'études et est autorisé par lapolice secrète deJuan Perón[23], à y poursuivre sa formation[24],[25]. À Paris, il étudie durant la journée, entre autres, auprès d'Olivier Messiaen[26],[7],[13],[27] et est encadré parCharles Koechlin[21]. Puis, afin de payer son loyer, il joue les nuits au sein d'orchestres de jazz dans des lieux commeLe Club Saint Germain[28],[29],[2]. Alors qu'il y était réfractaire quand il était en Argentine, Schifrin se familiarise avec lesrythmes cubains, qui sont populaires à Paris, et en incorpore progressivement dans son style de jazz[30]. Cependant, le dimanche matin, il écoute Olivier Messiaen jouer sur les orgues de l'église de la Trinité, car ce dernier y improvise[31],[32]. À son regret, Schifrin n'arrive pas à convaincre les personnes évoluant dans ses deux mondes musicaux favoris, à s'intéresser les unes aux autres[33]. Il est en outrecinéphile et fréquente lacinémathèque française[20].
À la même période, Lalo Schifrin commence sa carrière professionnelle en France comme pianiste dejazz, compositeur pour le label d'Eddie Barclay[6] et arrangeur musical pourRCA France[6],[9]. Il enregistre alors plusieurs disques de musique latine pour lesdisques Vogue ou le label d'Eddie Barclay[34].
Après quatre ans passés à Paris (1952-1956[9])[35], Schifrin retourne en Argentine pour « des raisons familiales et économiques »[27]. Il a 24 ans et a la possibilité de fonder, avec entre autres son compatrioteGato Barbieri[36], son propre orchestre de jazz qui passe à la radio et la télévision argentine[35],[37]. Par ailleurs, il compose deux musiques de film, dontEl Jefe (film de 1958) (es) qui remporte le prix dumeilleur film argentin.
En 1956[13], une de ses idoles[2], le trompettisteDizzy Gillespie, l'ayant entendu jouer à Buenos Aires, l'invite aux États-Unis[6]. Lalo Schifrin est obligé d'attendre deux ans avant d'obtenir un visa et de pouvoir se rendre à New-York en septembre 1958[35],[23]. Une fois sur place, il doit patienter encore un an avant que les règles de laFédération américaine des musiciens ne l'autorisent à être pianiste du quintette de Dizzy Gillespie[35],[38](1960[39] - 1962[21],[40]). Alors qu'il pense abandonner et retourner en Argentine, l'orchestre de musique latine « populaire » deXavier Cugat l'embauche entre-temps comme pianiste remplaçant et arrangeur[35],[2],[41]. C'est la deuxième fois, après Paris, que la musique de Schifrin sonne plus « latine », alors que ce n'était pas le cas quand il résidait en Argentine[41].
Lalo Schifrin écrit pour Gillespie des pièces ou arrangements pour grandes formations, avec notamment le succès[2], auprès des amateurs de jazz[42],[1], deGillespiana (en) qui, sorti en 1960[23],[34], est nommé aux Grammy Awards[16]. Il est suivi deThe New Continent (en) sorti en 1962. Cependant, fatigué par les voyages incessants lors des tournées avec Dizzy Gillespie, Schifrin arrête de travailler pour lui à la fin de l'année 1962[2],[3],[40].
Selon l'auteur Matthew Karush, Lalo Schifrin est à cette époque l'un des personnages clefs qui contribue à populariser laBossa Nova brésilienne aux États-Unis[43], en sortant notamment plusieurs albums qui lui sont consacrés.
Par l'intermédiaire deClarence Avant[23], Schifrin devient arrangeur pour le labelVerve Records. Il crée des arrangements pourStan Getz,Count Basie,Sarah Vaughan,Jimmy Smith,Luiz Bonfá,Cal Tjade, etc. Verve appartient à laMetro-Goldwyn-Mayer (MGM) et Lalo Schifrin devient compositeur pour cette dernière[6]. En effet, Arnold Maxim, un membre du conseil d'administration de la MGM, aime l'un de ses albums de Bossa Nova et le recommande pour la musique du « petit »[34] filmSur la piste du rhino blanc (Rhino!)[44],[45]. Lalo Schifrin s'installe alors àHollywood, fin 1963[23],[9].
En 1964, le fait qu'il parle français lui permet de réaliser la musique du filmLes Félins deRené Clément[46],[45]. Selon Lalo Schrifin :
« René Clément m’a permis de révéler ce potentiel, de combiner musique symphonique, jazz et électronique. Si l’on compare ma carrière cinématographique à une maison, Les félins en sont les fondations »[29].
À partir de 1965[34], Lalo Schifrin écrit plus de cent[34] musiques de films et près de quatre-vingt-dix musiques de séries télévisées et téléfilms[7],[16],[47] en mélangeant la musique classique et le jazz[6],[48],[2],[49] et en appliquant la technique ducontrepoint musical afin de combiner le son et les images[47],[50],[32],[5],[51]. Selon le journalLe Monde,« À l'inverse d'autres compositeurs au style toujours identifiable, Lalo Schifrin s'adapte particulièrement à la scène et à l'ambiance qu'il doit illustrer. C'est dans les films policiers et d'espionnage qu'il se montre le plus brillant. »[34].
En 1966,Bruce Geller, unproducteur,scénariste etréalisateur de séries télévisées, demande à Lalo Schifrin de créer la bande-son de la sérieMission impossible[34]. Une fois celle-ci terminée, il manque un générique. Il doit être capable de retenir l'attention et prévenir les personnes qui se trouvent par exemple dans leur cuisine que la série va commencer[52],[53]. Schifrin compose le générique sans se douter que cet air àcinq temps deviendra célèbre dans le monde entier[54],[55],[56]. L'année suivante, il crée le générique de la sérieMannix pour le même producteur[57].
Labande originale du filmLuke la main froide deStuart Rosenberg, sorti en 1967, composée par Schrifin, est nommée auxOscars en tant que meilleure musique de film[58].
Lalo Schifrin contribue également au succès du filmBullitt dePeter Yates en 1968. En effet, il compose la musique qui précède la scène de lacourse-poursuite avecSteve McQueen[59],[60] et surtout impose au réalisateur de ne pas en ajouter sur la poursuite elle-même[61],[62],[13].
Dans les années 1970-80, à part pour le troisième épisodeL'inspecteur ne renonce jamais sorti en 1976, Schifrin élabore la musique des films de la célèbre sérieL'Inspecteur Harry, incarné parClint Eastwood, inaugurée parDon Siegel en 1971.
En 1973,Bruce Lee choisit Lalo Schifrin pour la musique du filmOpération Dragon, car il s’entraîne quotidiennement sur la musique de Mission impossible[63],[3],[64]. La même année, sa composition pour le filmL'Exorciste n'est pas retenue parWilliam Friedkin[65],[66].
En 1998, 2001 et 2007, il compose la musique de la trilogieRush Hour deBrett Ratner[34].
Lalo Schifrin commence à composer des symphonies dans les années 1960[67],[68],[69]. Toutefois, c'est surtout à partir des années 1980[21] qu'il mène en parallèle une carrière de musicien « classique » comme chef d'orchestre[70],[71] et comme compositeur[72]. Même si celle-ci est moins prolifique[13], il écrit plus de soixante compositions[73] dont par exemple :Invocations,Concerto pour contrebasse,Concertos pour piano Nos. 1 & 2,Pulsations,Résonances…
Au fil des ans, il dirige ou supervise plusieurs concertslyriques ou classiques à Paris,Londres,Los Angeles ouVienne[74],[75],[70].
En 1988, il compose l'album d'ethnomusicologieCantos Aztecas chanté en langueaztèque, leNahuatl, parPlácido Domingo qui est enregistré lors d'un concert donné devant laPyramide de la Lune deTeotihuacan au Mexique[76],[77].
De 1994 aux années 2000, Schrifin enregistre sept albums de jazz orchestral :Jazz Meets the Symphony (en)[29],[73].
Après 1990 à Rome et 1994 à Los Angeles, Lalo Schifrin est pour la troisième fois, en 1998, l'arrangeur des concerts « Les trois Ténors » regroupant lesténorsPlácido Domingo,José Carreras etLuciano Pavarotti[78],[38]. Ces concerts se déroulent lors desCoupes du monde de football[79]. Selon Lalo Schifrin, grâce au record de vente d'un de ces albums[79], ses travaux d'arrangements se révèlent être de loin les plus profitables financièrement de toute sa carrière[15].
En 2018, il crée une composition pourmandoline et orchestre à la demande du mandolinisteVincent Beer-Demander[80].
Lalo Schifrin a gagné quatreGrammy Awards (sur 19 nominations)[81] et a été sélectionné pour quatreEmmy Awards[82],[83]. Il a également une étoile sur laHollywood Walk of Fame depuis 1988[84],[85].
Entre 1967 et 1983, Lalo Schifrin est nommé six fois pour l'Oscar de la meilleure musique de film, mais sans jamais l'obtenir[86],[83]. En 2018, unOscar d'honneur lui est décerné « en reconnaissance de son style musical unique, de son intégrité de composition et de ses contributions influentes à l'art de la musique de film »[87],[86],[88],[52],[89],[16].
En France, il est faitCommandeur de l'Ordre des Arts et Lettres en novembre 2016[90],[73]. Le même mois, laCinémathèque française lui dédie une rétrospective[7],[27],[91],[46].
Depuis 1970, en France, une adaptation de la musique du filmLe Renard (The Fox), créée par Lalo Schifrin, est utilisée dansles spots de publicité pour les bas de la marqueDim[92],[93],[94].
Dans les années 1990, certaines de ses bandes-sons sontsamplées (par exempleSour Times (en) dePortishead,...)[13].
En 2010, la marque dethéLipton, après avoir testé d'autres musiques connues dans plusieurs pays, crée une publicité vidéo qui met en scène la création du thème musical de Mission impossible en 1966 par Lalo Schifrin[95],[96],[97].
Lalo Schifrin a deux enfants d'un premier mariage, William, scénariste et Frances, styliste[98],[99]. Il s'est remarié en 1971, avec Donna[99]. Ils ont un fils, Ryan, qui est scénariste et réalisateur[98],[99]. Les époux habitentBeverly Hills dans une ancienne maison deGroucho Marx[100].
En 1997, Lalo Schifrin crée avec son épouse la maison de disques Aleph records[34], ce qui lui permet de réenregistrer et diffuser sur CD certaines de ses anciennes compositions[15],[2],[101].
Schifrin a écrit près de quatre-vingt-dix compositions pour la télévision (séries et téléfilms)[16]. La liste suivante est non exhaustive.
Lalo Schifrin a écrit plus de soixante compositions[73] dont :Invocations,Concerto pour contrebasse,Concertos pour piano Nos. 1 & 2,Pulsations,Résonances…
« « Le metteur en scène, c’est le cerveau ; le producteur, les poumons ; le directeur de la photo, les yeux ; le compositeur... Le compositeur, ce sont les oreilles. Il lui faut prendre en compte tout ce qui a déjà été fait, être réceptif à l’agencement général. Le musicien doit suivre, ou parfois, faire l’inverse. Il ne doit pas seulement penser au rythme, mais aussi à l’harmonie. » Lalo Schifrin »
Sur les autres projets Wikimedia :
« [...] Il a étudié le piano avec le père de Daniel Barenboïm avant de se prendre de passion pour le jazz, très mal vu dans l'Argentine deJuan Perón. [...] »
« [...] Tout a commencé lorsqu'à 6 ans, je dessinais en me demandant quel pouvait être le son de chaque couleur. Pour l'orange, par exemple, je demandais à mon père, [...], si on pouvait associer le hautbois et le clavecin. [...]
[le réalisateur de Bullitt] [...] voulait que je continue et j'ai refusé. Je lui ai expliqué qu'il y avait déjà une
orchestration avec les bruits des voitures et que, si on ajoutait une musique, il faudrait choisir entre les deux. [...] »
« [...] « Mon père, qui était chef d'orchestre, n'aimait pas du tout le tango et l'avait défendu à la maison. Mais j'allais chez les femmes de chambre en écouter avec elles, tout bas à la radio. » [...] »
« [...] je sais aussi que j'ai fait plus d'argent avec mes arrangements pour les Trois ténors. Ils ont fait le concert en 1990, qui est devenu un disque, qui s'est vendu à 12 millions d'exemplaires. Comme ils chantaient plusieurs chansons du domaine public, ce sont mes arrangements qui ont rapporté les droits d'auteur. J'ai sûrement fait plus d'argent avec cela qu'avec tout le reste de mon œuvre ! [...] »
« « Avant d'aller en France, j'ai fait mes études dans un collège où la culture française était très importante », [...] « La culture française m'a toujours fasciné, quand j'étais enfant, mon livre préféré c'était Les Trois Mousquetaires.» »
« [...] Juan-Carlos Paz [...] [I've learned from him] Harmony, counterpoint, and orchestration, and the way he taught me was very organic. He started with Clementi and Haydn. Then he introduced Mozart and Beethoven and went through the Romantic era. Next he stepped backward to the Middle Ages, ending with Bach. And then there was another jump in history, to the French Impressionists and the 12-tone composers. The connections he made were surprising, and they always related to our central subjects. It was an incredible teaching method, one that I wish more people would use. [...]
Traduction :
[...] Juan-Carlos Paz [...] [J'ai appris de lui] L'harmonie, le contrepoint et l'orchestration, et la façon dont il m'a appris était très organique. Il a commencé avec Clementi et Haydn. Puis il introduisit Mozart et Beethoven et traversa l'ère romantique. Ensuite, il recula jusqu'au Moyen Âge et termina avec Bach. Et puis il y a eu un autre saut dans l'histoire, vers les impressionnistes français et les compositeurs dodécaphoniques. Les liens qu'il a établis étaient surprenants et toujours liés à nos sujets centraux. C'était une méthode d'enseignement incroyable, une que j'aimerais que plus de gens utilisent. [...] »
« [...] Schifrin connects these experiences effectively by drawing parallels between two separate conflicts in each "school." By day, Schifrin observed the tension between the avant-garde espoused by Messiaen and the more conservative style of Nadia Boulanger. In the clubs, Schifrin witnessed the intense battles between traditional jazz styles and the bop idiom. Furthermore, he could not convince his fellow students to accompany him to the clubs, nor his fellow band mates from Bobby Jaspar's band to go to the concert hall. To this Schifrin lamented, "I felt doubly a stranger. From that point on I decided to keep my mouth shut and enjoy all kinds of music using only my subjective taste as a guideline" (p. 20). [...]
Traduction :
[...] Schifrin relie efficacement ces expériences en établissant des parallèles entre deux conflits distincts dans chaque « école ». Le jour, Schifrin observe la tension entre l'avant-garde de Messiaen et le style plus conservateur deNadia Boulanger. Dans les clubs, Schifrin a été témoin des batailles intenses entre les styles de jazz traditionnels et lebebop. De plus, il n'a pas pu convaincre ses camarades de classe de l'accompagner dans les clubs [de jazz], ni ses camarades du groupe deBobby Jaspar d'aller dans des salles de concert [classiques]. Schifrin déplore : « Je me suis senti doublement étranger. À partir de ce moment là, j'ai décidé de me taire et d'apprécier toutes sortes de musique en utilisant uniquement mon goût subjectif comme ligne directrice » (p. 20). [...] »
« [...] Il y enregistre son premier disque, pour Vogue : « Eddie Barclay m'a donné ma première avance. » [...] »
« [...] En 1964, j’ai composé ma première musique hollywoodienne pour le film Sur la piste du rhinocéros blanc, distribué par MGM. Le salaire était très bas, mais ça m’a permis de rencontrer René Clément chez MGM : il cherchait un compositeur qui parlait français, et on l’a dirigé vers moi. [...] à cette époque-là tous les compositeurs de mon âge,[...], faisaient la même chose. Ils travaillaient à la télévision pour gagner leur vie. Pour ça, le cinéma ne suffisait pas. [...] »
« « Le 20ᵉ siècle a donné deux formes d’art qui n’existaient pas avant le jazz et le cinéma. Et j’ai embrassé les deux » . Lalo Schifrin, entretiens avec Georges Michel, Éditions Rouge Profond [...] Il a toujours pratiqué le contrepoint entre musique et images, sans dédaigner aucun instrument [...] »
«
[...] I moved to L. A. for artistic reasons, not for the money. Hollywood studios already employed symphony orchestras, the best jazzmen were out there. I thought the movies might be the perfect place for jazz to meet the symphony, which always was and still is my goal [...]Traduction :
[...] J'ai déménagé à Los Angeles pour des raisons artistiques, pas pour l'argent. Les studios hollywoodiens employaient déjà des orchestres symphoniques, les meilleurs jazzmen étaient là. J'ai pensé que les films pourraient être l'endroit idéal pour que le jazz rencontre la symphonie, ce qui a toujours été et est toujours mon objectif [...]»
«
[...] Mission Impossible [...] A producer at the time told him that he wanted something simple, something compact, and something that people can hear from the kitchen and know exactly which show is starting.[...]Traduction :
[...] Mission Impossible [...] Un producteur de l'époque lui a dit qu'il voulait quelque chose de simple, quelque chose de compact, et quelque chose que les gens puissent entendre depuis la cuisine et savoir exactement quelle émission commence.[...]»
« [...] Bruce Geller, le créateur de Mission impossible, m'avait donné un cahier decharges. Comme la télévision se trouvait dans le salon des foyers américains, il souhaitait que j'écrive un thème mémorable afin que l'épouse, dans la cuisine, rejoigne immédiatement son mari pour regarder l'épisode dès les premières notes du générique. C'était une signature. C'était ma mission. Que j'ai accomplie. [...] »
« [...] [sur le générique] « Je dois dire que je n'y accordais pas beaucoup d'importance. » [...] [sur le rythme à cinq temps] Je parlerais plutôt de concentration mentale. Et bien sûr, la connaissance de l'orchestration, de la composition, de l'harmonie, du contrepoint [...] L'inspiration est faite de beaucoup de choses très différentes ». »
«
[...] Much of Mannix's "cool" comes from the Lalo Schifrin Soundtrack against which he swaggers [...]Traduction :
« [...] Une grande partie de l'attitude "cool" de Mannix vient de la bande originale de Lalo Schifrin contre laquelle il se pavane ». [...]»
« The soundtrack Rosenberg and Schifrin created has received little attention, a surprising fact given the film’s popularity and music’s importance within it. Cool Hand Luke ranked among the 1967–68 season’s most successful movies, earning four Oscar nominations (Newman for Best Actor, George Kennedy for Best Supporting Actor, Pierson for Best Script, and Schifrin for Best Original Score). It remained in movie theaters for nearly five years after its release and then transitioned seamlessly to television as a popular movie of the week.
Traduction:
La bande originale créée par Rosenberg et Schifrin a reçu peu d'attention, un fait surprenant compte tenu de la popularité du film et de l'importance de la musique en son sein. Luke La Main Froide s'est classé parmi les films les plus réussis de la saison 1967-1968, remportant quatre nominations aux Oscars (Newman du meilleur acteur, George Kennedy du meilleur acteur dans un second rôle, Pierson du meilleur scénario et Schifrin de la meilleure musique originale). Il est resté dans les salles de cinéma pendant près de cinq ans après sa sortie, puis est passé de manière transparente à la télévision en tant que film populaire de la semaine. »
« "Bullitt", as everybody has heard by now, also includes a brilliant chase scene. McQueen (doing his own driving) is chased by, and chases, a couple of gangsters up and down San Francisco's hills. They slam into intersections, bounce halfway down the next hill, scrape by half a dozen near-misses, sideswipe each other, and leave your stomach somewhere in the basement for about 11 minutes.
Traduction :
"Bullitt", comme tout le monde l'a déjà entendu, comprend également une brillante scène de poursuite. McQueen (conduisant lui-même) est poursuivi par, et poursuit, deux gangsters de haut en bas des collines de San Francisco. Ils claquent dans les intersections, rebondissent à mi-chemin de la colline suivante, grattent par une demi-douzaine de quasi-accidents, se balaient les uns les autres et laissent votre estomac quelque part dans le sous-sol pendant environ 11 minutes. »
« Lorsque les deux hommes se rencontrent en 1973 pour préparer « Opération Dragon », la star se présente : « J'ai étudié cinq mille ans de tradition d'arts martiaux pour briser les règles. » Réplique du musicien : « J'ai étudié deux mille ans de musique et j'ai aussi brisé les règles. » »
«
The association with football must have helped it, but achieving a Guinness world record for best-selling classical music with the Three Tenors in Concert CD shows that a great tune, well sung, has mass appeal even if it is classical.Traduction :
L'association avec le football a dû aider, mais l'obtention d'un record du monde Guinness pour la musique classique la plus vendue avec le CD Three Tenors in Concert montre qu'un bon morceau, bien chanté, attire les foules même s'il est classique.»
« [...] La musique pour les films, c'est comme écrire une lettre. La musique pour la télévision, c'est comme écrire un télégramme...[...] »