| Arlette Laguiller | |
| |
| Fonctions | |
|---|---|
| Porte-parole de Lutte ouvrière | |
| – (35 ans) | |
| Prédécesseur | Fonction créée |
| Successeur | Nathalie Arthaud |
| Députée européenne | |
| – (4 ans, 11 mois et 29 jours) | |
| Élection | 13 juin 1999 |
| Circonscription | France |
| Législature | 5e |
| Groupe politique | GUE/NGL |
| Conseillère régionale d'Île-de-France | |
| – (6 ans et 5 jours) | |
| Élection | 15 mars 1998 |
| Circonscription | Seine-Saint-Denis |
| Président | Jean-Paul Huchon |
| Conseillère municipale desLilas | |
| – (5 ans et 9 mois) | |
| Maire | Jean-Jack Salles |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Arlette Yvonne Laguiller |
| Surnom | Bizet[1] |
| Date de naissance | (85 ans) |
| Lieu de naissance | Paris 14e (France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | |
| Syndicat | |
| Profession | |
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Arlette Laguiller, née le àParis, est unefemme politiquefrançaise d'extrême gauche.
Militante syndicale d'inspirationtrotskiste, elle intègre la direction deLutte ouvrière (LO), dont elle devient porte-parole en 1973.
En 1974, elle est la première femme à se présenter à uneélection présidentielle sous laCinquième République. Six fois candidate entre 1974 et 2007 avec des scores allant de 1,3 à 5,7 % des voix, elle détient à ce jour le record du nombre de candidatures présidentielles en France.
Connue pour son adresse traditionnelle« travailleuses, travailleurs », elle représente son parti à de nombreuses autres élections. Elle estconseillère municipale desLilas (Seine-Saint-Denis) de 1995 à 2001,conseillère régionale d'Île-de-France de 1998 à 2004 etdéputée européenne de 1999 à 2004.
Arlette Yvonne Laguiller naît le dans le14e arrondissement de Paris[2].
Elle est issue d’une famille modeste vivant auxLilas (alors dans ledépartement de la Seine, aujourd'huiSeine-Saint-Denis). Pendant laSeconde Guerre mondiale, alors que sa fille est âgée detrois mois, sa mère part s'installer àClermont-Ferrand afin de se rapprocher de son mari, qui sert dans l’armée française lorsqu’il est fait prisonnier, avant d’être libéré pour des raisons sanitaires en 1942. Arlette Laguiller passe deux ans chez sa famille maternelle, dans l’Oise. Après le conflit, elle retourne avec sa famille aux Lilas, où elle vit dans unpavillon d'une pièce cuisine[3].
Avant la guerre, son père, Louis Laguiller, est employé d'assurance. Après sa libération, alors que sa santé reste fragile, il travaille comme manœuvre dans différentes places de travail, mais est principalement auchômage.Séminariste avant de devenirathée, il se définit commeanarchiste et milite à l’Association républicaine des anciens combattants (proche de laSFIO et duParti communiste français). À sa fille, il transmet son goût pour la lecture et la discussion politique. Sa mère, Suzanne Janin, est secrétaire puis sans emploi. C’est ainsi principalement grâce auxprestations sociales que vit le foyer[3],[4].
Pendant son enfance, elle s'occupe de ses deux frères cadets, nés en 1947 et 1949, notamment en raison de la santé fragile de ses parents. Sous l'influence de sa mère,catholique, elle suit des cours decatéchisme et fait sapremière communion, sans toutefois avoir de croyances religieuses[3].
Elle quitte le domicile familial à23 ans, part vivre dans le18e arrondissement de Paris, puis revient habiter aux Lilas. Elle reste officiellement célibataire[3].
En, à 16 ans, après avoir obtenu leBEPC au collège d'enseignement général des Lilas, elle commence à travailler auCrédit lyonnais. Elle est stagiaire pendant trois mois commedactylographe, avant de devenirmécanographe dans une agence situéeplace Jules-Joffrin, dans le18e arrondissement de Paris. Elle échoue peu après au concours d’entrée à l'école normale primaire[3].

En1957, alors qu'elle n'est pas encore enCDI, elle ne prend pas part à lagrève (sur conseil de ses collègues) qui a lieu au sein duCrédit lyonnais. En1963, elle obtient samutation ausiège central,boulevard des Italiens (2e arrondissement), où elle est affectée en tant qu'employéedactylographe au service descrédits immobiliers. Elle y crée unesection syndicale et lance despublications au succès limité. En1971, elle est détachée à la permanence syndicale deForce ouvrière de la banque et rattachée au service du personnel. Elle est fréquemment éluedéléguée du personnel ainsi que membre ducomité d’établissement et ducomité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail[3],[4]. En 1973, elle tente de passer sonbaccalauréat en candidat libre, mais échoue de peu[5].
Arlette Laguiller travailleà mi-temps à partir de 1996 et part enpréretraite l’année suivante. Elle prend saretraite en 2000[2].
Au milieu desannées 1950, elle se crée ses premières convictions avec l'insurrection de Budapest — qui marque selon elle les dérives dustalinisme —, l'opération Mousquetaire — elle y voit la marque ducapitalisme et de l'impérialisme — et laguerre d'Algérie — elle se dit révoltée par l’attitude de la France. Elle est principalement influencée par un employé du Crédit Lyonnais, syndicaliste et membre de la SFIO[3].
Lectrice deL'Humanité, elle est d'abord proche duParti communiste français (PCF), dont elle déplore cependant un engagement trop timide en faveur de l'indépendance de l'Algérie. Elle effectue sa première action militante le, en prenant part à une manifestation anti-guerre d’Algérie organisée à Paris par l'UNEF et leParti socialiste unifié (PSU)[6]. Après la répression de la manifestation, qui avait été interdite par lepréfet de la Seine, Arlette Laguiller adhère à la section des Lilas du PSU, dont elle prend rapidement la tête, et rejoint la tendance socialiste-révolutionnaire deMichel Lequenne. Elle fait alors du démarchage dans lesHLM et distribue l’hebdomadaire du parti,Tribune socialiste[3],[4]. Elle participe à lamanifestation de Charonne en 1962, dont la répression par la police fait neuf morts[7].
Développant à partir de 1961 des idéestrotskistes (définies dans leProgramme de transition[8]), elle quitte le PSU l'année suivante pour rejoindre l'organisation trotskiste et titre de presseVoix ouvrière (VO). Toujours en 1961, elle intègre laConfédération générale du travail (CGT), où elle assure les tâches administratives et tente d’accroître les liens entre les différentes entités du Crédit lyonnais. Élue déléguée du personnel et membre du comité d’établissement en 1963, elle est cooptée au bureau et au secrétariat CGT du Crédit lyonnais. Mais elle finit par être écartée du mouvement en 1965, après qu'elle a réclamé une augmentation des salaires uniformes — et non en pourcentages, comme le demandait la CGT — et en raison de son engagement trotskiste[3].
Le, avec vingt autres employés, Arlette Laguiller conduit la grève dans son établissement du Crédit lyonnais, dont elle participe à l’occupation le même jour. Le mouvement dure deux semaines, les salariés votant finalement pour la reprise du travail après avoir obtenu plusieurs avantages (hausse duSMIG, des droits syndicaux, etc.). Arlette Laguiller prend également part aux manifestations duQuartier latin. Elle intègre alors le syndicatForce ouvrière (FO), dont elle devientdéléguée syndicale[3].
AprèsMai 68, Voix ouvrière et d’autres organisations d'extrême gauche sont dissoutes pardécret présidentiel. Mais le mouvement se reconstitue aussitôt sous le nom de son journal, rebaptiséLutte ouvrière (LO). Arlette Laguiller intègre en 1969 le comité central et le comité exécutif de la formation, qui gagne en militants et multiplie les bulletins d’entreprise[3].
Elle brigue son premier mandat électoral lors desélections municipales de 1971 : à la tête de la liste« Paris aux travailleurs » présentée par LO et le PSU dans le18e arrondissement de Paris, elle réunit 2,5 % des suffrages. Dans le cadre de la campagne desélections législatives de 1973, elle est choisie, à 32 ans, pour être porte-parole nationale de Lutte ouvrière, ce qui lui permet de réaliser ses premières interventions télévisées. Le parti présente au premier tour quelque170 candidats, tous ouvriers ou employés ; Arlette Laguiller se présente dans une circonscription du18e arrondissement de Paris. Ayant obtenu des scores modestes, le parti appelle à voter pour les candidats communistes ou socialistes au second tour[3].
Désignée en présidente d'un comité de grève — dont elle est à l'origine — au service « portefeuilles-banque » du Crédit lyonnais, elle parvient à étendre le mouvement de protestation à l'ensemble de l'établissement puis à tout le secteur bancaire. Elle devient porte-parole des différents comités de grève élus dans ce cadre. À l'issue d'une occupation des locaux dedix semaines, la contestation prend fin le avec la satisfaction des demandes des grévistes[3].

En, alors inconnue du grand public, elle devient la première femme à se présenter à uneélection présidentielle en France[4]. Pendant la campagne, elle dénonce le statut de la femme dans la société — mentionnant notamment leurs conditions de travail, desinégalités de revenus salariaux avec les hommes et l’interdiction de l’interruption volontaire de grossesse. Elle critique les grands partis de gauche, qu’elle voit comme opportunistes et trop timorés[9]. À l’issue du premier tour, avec 2,33 % des suffrages exprimés, elle arrive en cinquième position (sur douze candidats)[10]. En vue du second tour, déclarant que« les voix de l'extrême gauche font partie des voix de la gauche », avec des réserves, elle soutientFrançois Mitterrand face àValéry Giscard d'Estaing[11]. Les sondages indiquent que deux tiers de ses électeurs soutiennent le candidat socialiste et un quart le candidat de droite[12].
Lors desélections législatives de 1978, elle fait partie des470 candidats de LO, Arlette Laguiller se présentant dans la4e circonscription duPuy-de-Dôme (Thiers-Ambert), où elle obtient 8,4 % des suffrages. Auxélections européennes de l’année suivante, sa liste d’alliance avec laLigue communiste révolutionnaire (LCR) d’Alain Krivine réunit 3,1 % des suffrages. Étant parvenue à réunir les nouveaux500 parrainages requis pour se présenter l’élection présidentielle de 1981, elle recueille 2,30 %. Comme en 1974, elle appelle à voter pourFrançois Mitterrand au second tour[13].
Candidate dans lasixième circonscription de la Seine-Saint-Denis auscrutin législatif anticipé qui fait suite à l’élection de François Mitterrand, Arlette Laguiller obtient 2,3 % des voix. Elle se présente ensuite comme tête de liste auxmunicipales de 1983 (4,4 %), auxeuropéennes de 1984 (2,1 %) et auxlégislatives de 1986 en Seine-Saint-Denis.[réf. souhaitée]
À l’élection présidentielle de 1988, elle obtient son moins bon score depuis sa première candidature quatorze ans plus tôt : 1,99 % des suffrages exprimés, arrivant ainsi en avant-dernière position, devantPierre Boussel duMouvement pour un parti des travailleurs (0,38 %). Contrairement aux fois précédentes, elle ne donne pas de consigne de vote pour le second tour[14].
Lors du référendum sur le traité de Maastricht (20 septembre 1992), Arlette Laguiller appelle à l'abstention.
La Parti communiste français précise : "En 1992, lors du référendum sur le traité de Maastricht, Arlette Laguiller a choisi de s'abstenir, ce qui a fait passer le traité de Maastricht. Dans les moments compliqués, où il faut que le clivage gauche-droite s'affirme, il y a des hésitations chez les trotskistes. Ils sont assez à l'aise dans la protestation, ils séduisent certainement, et c'est tout à fait respectable ; mais quand il s'agit de passer au concret et de s'attaquer réellement au capital, ils hésitent[15]."
Lors desélections municipales de 1995 aux Lilas, la liste qu’elle conduit rallie les suffrages de 15,6 % des électeurs s’étant exprimés, ce qui lui permet d’être élue au conseil municipal avec un colistier.

De nouveau candidate de Lutte ouvrière à l’Élysée, elle réunit 5,30 % en1995, 5,72 % en2002 et 1,33 % en2007. En 1995, elle ne donne pas de consigne de vote au second tour pour « ne pas cautionner la politique des gouvernements de gauche », estimant que la politique de la gauche au gouvernement « avait suffisamment démontré que les travailleurs n'avaient rien à attendre duParti socialiste au pouvoir ». En 2002, elle refuse d'appeler à voter pourJacques Chirac contreJean-Marie Le Pen lors du second tour de l'élection présidentielle[16]. Elle appelle à soutenirSégolène Royal en 2007[17].
Arlette Laguiller détient le record du nombre de candidatures (six consécutives) à une élection présidentielle française[18].
Elle brigue à nouveau un mandat de députée dans lasixième circonscription de la Seine-Saint-Denis, détenue par le socialisteClaude Bartolone, à l’occasion desélections législatives de 1997. Concurrencée par un candidat de la LCR et un duParti des travailleurs, elle arrive en cinquième position du premier tour avec 8,1 % des suffrages exprimés[19].
Lors desélections régionales de 1998, elle est élue enÎle-de-France avec deux autres colistiers de ses listes LO, qui rassemblent 4,1 % des suffrages au niveau régional et 6,8 % en Seine-Saint-Denis, où elle était tête de liste[20]. Candidate à la présidence de l’assemblée, elle recueillequatre voix au deuxième tour et trois au troisième tour, alors que le socialisteJean-Paul Huchon l’emporte[21],[22]. Elle perd son mandat régional auxélections de 2004, après que sa liste d’union LO-LCR a obtenu 3,99 % des voix au premier tour[23].

Régulièrement tête de liste aux élections européennes (avec des scores allant de 3,1 % en 1979 à 1,4 % en 1989), Arlette Laguiller est éluedéputée européenne en1999, la liste LO-LCR qu’elle conduisait ayant obtenu 5,2 % des suffrages. Elle devient ainsi parlementaire avec deux autres membres de son parti et deux adhérents de la LCR.
AuParlement européen, elle siège au sein dugroupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) et de lacommission de l'emploi et des affaires sociales[24]. Elle intervient contre lesmécanismes capitalistes et laloi du marché, contre la diminution dessalaires et desminima sociaux[25]. En janvier 2000, elle fait partie des députés européens qui empêchent l'adoption d'une résolution visant à permettre l'étude de la faisabilité d'une taxation des flux financiers (« taxe Tobin »), arguant du fait qu'il faut détruire le système capitaliste et non le réformer[26],[27],[28].
Lors desélections européennes de 2004, elle se présente en deuxième position sur la liste conduite encirconscription Île-de-France parOlivier Besancenot, porte-parole de la LCR. La liste recueille 2,78 % des suffrages exprimés et n’obtient aucun élu, ce qui conduit Arlette Laguiller à quitter le Parlement européen[29].
Lorsque Lutte ouvrière l’investit candidate à l'élection présidentielle de 2007, Arlette Laguiller déclare qu'il s’agira de sa dernière campagne présidentielle. Elle indique qu'une jeune militante de LO lui succédera la fois suivante, affirmant qu'« il y a tout un vivier de jeunes femmes à LO qui peuvent jouer ce rôle »[30].
Libération précise alors :« L'évocation de la succession d'Arlette Laguiller montre que LO poursuit son évolution, certes à pas comptés. En 2003, ce parti, qui fonctionne sur le modèle d'un parti léniniste homologué 1917 et a toujours entretenu un certain secret autour de ses débats internes et de ses cadres les plus élevés, présentait officiellement deux nouveaux entrants au bureau politique. Des jeunes. Un rajeunissement destiné à contrer l'effet Besancenot, raillaient alors les détracteurs du parti. Quelque temps après, c'était au tour deRobert Barcia, alias « Hardy », fondateur et figure historique de Lutte ouvrière, jusque-là resté dans l'anonymat, de se dévoiler dans un livre d'entretiens[30]. »
Arlette Laguiller quitte sa fonction de porte-parole de Lutte ouvrière le,Nathalie Arthaud, une enseignante de38 ans, lui succédant[31].
Depuis, elle se tient très en retrait du débat public, mais participe à des rassemblements de son parti.
D'extrême gauche (elle revendique cette étiquette[32]),trotskiste et se définissant comme« communiste révolutionnaire », elle critique leParti communiste français en raison de sonstalinisme, de ses ralliements systématiques auParti socialiste et de ses participations au gouvernement au côté de celui-ci[33],[34]. Elle affirme que les travailleurs ne peuvent« compter ni sur la droite, ouvertement au service du grand patronat, ni sur la gauche, hypocritement servile envers lui »[35].

Arlette Laguiller met l'accent sur les questions économiques et sociales. Elle défend l'interdiction deslicenciements dans les entreprises qui font desbénéfices, le prélèvement des profits des entreprises pour créer des emplois, l'augmentation des salaires, la levée dusecret bancaire et dusecret commercial, la construction de nombreux logements sociaux.
Elle défend des positions féministes. En 1973, elle prend part à la fondation duMouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception (MLAC), dont elle intègre le bureau national en tant que représentante de Lutte ouvrière. En 1978, sollicitée parGisèle Halimi, elle témoigne au procès de l'affaire Tonglet-Castellano, du nom de deux femmes belges violées quatre ans plus tôt[3]. Cette position contraste avec celle de Lutte ouvrière, dont le discours est axé sur la seule « révolution prolétarienne »[8].
Des médias et analystes soulignent queLutte ouvrière fonctionne comme une organisation secrète, presquesectaire, sans direction[8], et impose l'utilisation de pseudonymes, Arlette Laguiller étant elle-même appelée« camarade Bizet »[36],[37], qu'elle choisit en hommage au compositeurGeorges Bizet[38].
| Année | Parti | Premier tour[39] | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | |||
| 1974 | LO | 595 247 | 2,33 | 5e | |
| 1981 | 668 057 | 2,30 | 6e | ||
| 1988 | 606 017 | 1,99 | 8e | ||
| 1995 | 1 615 552 | 5,30 | 6e | ||
| 2002 | 1 630 045 | 5,72 | 5e | ||
| 2007 | 487 857 | 1,33 | 9e | ||
| Année | Parti | Position | Unique tour[40] | ||
|---|---|---|---|---|---|
| % | Élus | ||||
| 1979 | LO-LCR | Tête de liste nationale | 3,08 | 0 / 81 | |
| 1984 | LO | 2,07 | 0 / 81 | ||
| 1989 | 1,43 | 0 / 81 | |||
| 1994 | 2,27 | 0 / 87 | |||
| 1999 | LO-LCR | 5,18 | 5 / 87 | ||
| 2004 | Deuxième enÎle-de-France | 2,78 | 0 / 14 | ||
| Année | Parti | Circonscription | Premier/unique tour | ||
|---|---|---|---|---|---|
| % | Rang | ||||
| 1978 | LO | 4e du Puy-de-Dôme | 8,41 | 4e | |
| 1981 | 6e de la Seine-Saint-Denis | 3,76 | 4e | ||
| 1993 | 3,91 | 6e | |||
| 1997 | 8,05 | 5e | |||
| Année | Parti | Tête de liste régionale | Premier/unique tour | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| % | Rang | Élus | ||||
| 1998 | LO | Île-de-France | 4,12 | 5e | 3 / 209 | |
| 2004 | LO-LCR | 3,99 | 6e | 0 / 209 | ||
« Arlette Laguiller is the only politician in France who is universally referred to by her first name. Twenty-eight years have passed since she shed her underground alias of Comrade Bizet ("because I likedCarmen"). »
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