Pour les articles homonymes, voirLabastide etSaint-Pierre.
| Labastide-Saint-Pierre | |||||
La mairie. | |||||
Blason | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Occitanie | ||||
| Département | Tarn-et-Garonne | ||||
| Arrondissement | Montauban | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne (siège) | ||||
| Maire Mandat | Jérôme Beq 2020-2026 | ||||
| Code postal | 82370 | ||||
| Code commune | 82079 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Bastidiens | ||||
| Population municipale | 3 763 hab.(2022 | ||||
| Densité | 182 hab./km2 | ||||
| Population agglomération | 10 567 hab.(2022) | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 43° 55′ 09″ nord, 1° 22′ 06″ est | ||||
| Altitude | 102 m Min. 75 m Max. 119 m | ||||
| Superficie | 20,64 km2 | ||||
| Type | Bourg rural | ||||
| Unité urbaine | Labastide-Saint-Pierre (ville-centre) | ||||
| Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (bureau centralisateur) | ||||
| Législatives | Deuxième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Tarn-et-Garonne Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
| Liens | |||||
| Site web | www.labastide-st-pierre.fr/ | ||||
| modifier | |||||
Labastide-Saint-Pierre, connu sous laRévolution sous le nom deLabastide-du-Tarn[1], est unecommune française située dans le sud dudépartement deTarn-et-Garonne, enrégionOccitanie.Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale duQuercy.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par leTarn, leRieu Tort, leruisseau du Vergnet, le ruisseau la Margasse, le ruisseau de la Rougette et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : unsite Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « prairie de la Viguerie ») et deuxzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Labastide-Saint-Pierre est une commune rurale qui compte 3 763 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Labastide-Saint-Pierre et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitantssont appelés les Bastidiens ou Bastidiennes.
Commune située sur leTarn entreMontauban etBuzet-sur-Tarn sur l'ancienneroute nationale 630. Elle est la ville-centre d'uneunité urbaine de l'aire d'attraction de Toulouse.
Labastide-Saint-Pierre est limitrophe de six autres communes.Les communes limitrophes sontBressols,Campsas,Corbarieu,Montauban,Montbartier etOrgueil.
La commune de Labastide-Saint-Pierre est établie sur la première terrasse du Tarn en rive gauche.
La superficie de la commune de est de2 064 hectares ; son altitude varie de75 à 119 mètres[3].

La commune est dans lebassin versant de la Garonne, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[4]. Elle est drainée par leTarn, leRieu Tort, leruisseau du Vergnet, le ruisseau la Margasse, le ruisseau de la Rougette, le ruisseau de Cantaloube, le ruisseau de Quartd'Homme et par divers petits cours d'eau, constituant unréseau hydrographique de 24 km de longueur totale[5],[Carte 1].
LeTarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune dePont de Montvert - Sud Mont Lozère et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans laGaronne àSaint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes[6].
LeRieu Tort, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune deFronton et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans leTarn sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[7].
Leruisseau du Vergnet, d'une longueur totale de 11 km, prend sa source dans la commune deMontech et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans leTarn àBressols, après avoir traversé 4 communes[8].
Le ruisseau la Margasse, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune dePompignan et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans leRieu Tort sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[9].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat de Tarn-et-Garonne.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[10]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[11]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[12] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[13]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[14],[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,2 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 732 mm, avec10,3 jours de précipitations en janvier et5,4 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deMontauban à11 km àvol d'oiseau[16], est de13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,2 mm[17],[18]. La température maximale relevée sur cette station est de42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−20 °C, atteinte le[Note 1].
Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[19],[20].
Un espace protégé est présent sur la commune : le « prairie de la Viguerie », un terrain acquis (ou assimilé) par unconservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de1,1 ha[21].

Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[23], d'une superficie de17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 enHaute-Garonne, 50 dans leTarn et 37 dans leTarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de laLoutre d'Europe et de lamoule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[24].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 3] est recensée sur la commune[25] :l'« ensemble d'habitats acides de la Viguerie » (21 ha), couvrant 2 communes du département[26] et une ZNIEFF detype 2[Note 4],[25] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans laHaute-Garonne, 20 dans leTarn et 21 dans leTarn-et-Garonne[27].
Au, Labastide-Saint-Pierre est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle estville-centre[Note 6],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,8 %), cultures permanentes (23,5 %), zones urbanisées (11 %),terres arables (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), eaux continentales[Note 8] (1,3 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Labastide-Saint-Pierre est desservie par une ligne de bus desLignes intermodales d'Occitanie, la ligne717, qui permet de relierMontauban àSaint-Sulpice-la-Pointe en passant directement par le centre-ville.
La commune est accessible par l'A62
10 (Villemur-sur-Tarn), puis par la D930 (ancienneroute nationale 630).
La commune est proche de plusieurs gares : lagare de Montbartier ou lagare de Montauban-Villebourbon.
Le territoire de la commune de Labastide-Saint-Pierre est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et lerisque industriel[29]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant15 communes concernées par un risque de débordement duTarn, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[31]. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait 210 morts et près de 10 000 sinistrés. 120 morts ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture desdigues et 2 769 maisons ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[32]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1991, 1992, 1994, 1996, 1999, 2003, 2008 et 2020[33],[29].
Labastide-Saint-Pierre est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[34].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[35].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 372 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 372 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[36],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1995, 1998, 2002, 2003, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à ladirective européenne SEVESO[38].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].
Durant laRévolution, la commune porte le nom deLabastide-du-Tarn[40].
Ses habitantssont appelés lesBastidiens[41].
L'histoire de Labastide-Saint-Pierre commence à se préciser à l’époque où lesempereurs romains gouvernèrent laGaule. Les Romains furent les premiers cultivateurs, ils établirent des alliances avec les Gaulois et créèrent la granderoute qui va deMontauban àToulouse.
Au fil des siècles, la contrée a dû faire face à l’invasion et au pillage desVisigoths, desFrancs, puis desArabes etBerbères.
Au cours duXe siècle, les habitants commencèrent à bâtir des villages autour deschâteaux forts.
Vers la fin duIXe siècle, sous la protection dumonastère de Saint-Théodard, Pierre d’Alba établit une sorte de colonie sous le vocable de Saint-Pierre, délimitée par leTarn, la Rougette, la Margasse et le Rieutord.
A 12 km au sud de Montauban, sur la rive gauche du Tarn, fut bâti le bourg de Labastide, appelé ville par son fondateurAlphonse de Poitiers, en1272. Vers le milieu duXIe siècle, lechâteau fut édifié au bas du bourg (à la place de l’actuellechartreuse). Il devait son importance aux revenus que lui procurait le péage du Tarn.
En1317, leroi de France donna la majeure partie de Labastide à Pierre de Galard, grand maître des arbalétriers de France. À partir de cette époque, il y eut au château une compagnie plus ou moins nombreuse de soldats recrutés dans Saint-Pierre.
Pierre de Galard vendit ses droits seigneuriaux et au fil des ans lesseigneurs se succédèrent.
En1504, lemarquis de Puylaroque resta seul bénéficiaire de laseigneurie de Labastide.
Durant lesguerres de religion, le château de Labastide continua de s’enrichir avec les droits exigés des marchands qui empruntaient le Tarn et la route de Montauban à Toulouse.
En1592, Saint-Pierre fut pillé et livré aux flammes par lesprotestants de Montauban, puis le seigneur de Labastide invita les survivants de Saint-Pierre à rebâtir leurs maisons dans les rectangles en friche de Labastide et ce village, devenu Labastide-Saint-Pierre, acquit une réelle importance.
En1621, ils soutinrent le siège des Montalbanais et furent pour cela remerciés parLouis XIII en personne.
En1622, lechâteau fut pillé, puis mis à sac et incendié en1628. Le château rebâti n’eut plus la même puissance. Il devint une grosse mais simple maison bourgeoise. Le bourg ne se releva que très péniblement.
Le château du Clau n’a jamais été un châteauféodal, encore moins une forteresse. Il a surtout été la belle résidence des seigneurs de Corbarieu, barons de Terride. Il fut pris par les protestants de Montauban en1622 et fut occupé jusqu’en1625.
Contraint de partir, le duc de Rohan, chef descalvinistes, ordonna que l’on démolisse l’église de Saint-Lizier, attenante au château.
Lescatholiques s’emparèrent de nouveau du Clau et reconstruisirent leprieuré de Saint-Lizier en1648.
Sous le nouveau régime, en1789, le citoyen Lescure proposa en qualité de premierconsul de nommer unegarde bourgeoise afin de maintenir la tranquillité publique. Les Bastidiens payèrent un secrétaire. A mesure que les lois parvenaient à la municipalité, elles devaient être régulièrement inscrites sur les registres.
Labastide fut comprise dans le canton deGrisolles,arrondissement de Castelsarrasin, département de laHaute-Garonne. Elle fut dénommée Labastide Fronton puis Labastide sur Tarn. Elle voyait son importance grandir chaque jour.
Elle faisait partie duBas-Montauban.
Durant laRévolution, en1792, les biens des marquis de Puylaroque furent confisqués. Jusqu’en1850 environ, le château passa de vente en vente à divers marchands de biens.
En 1850, le château fut vendu à l’ordre des Chartreusines desaint Bruno. Sa conception intérieure fut modifiée, les grandes salles furent divisées en cellules.
1903 marqua la séparation de l’église et de l’État, les Chartreusines partirent s’installer en Italie mais gardèrent possession du château, acheté par une sœur sous son nom civil.
De1914 à1918, le château reçut des personnes résidant en France mais originaires de pays alliés à l’Allemagne, les « internés ».
Le château resta vide jusqu’en1941 où l’armée française en prit possession, puis l’armée allemande en1944.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, lenombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[42],[43].
| Liste | Tendance | Effectif | Statut | |
|---|---|---|---|---|
| Jérôme BEQ | DVC | 25 | Majorité | |
| Marie NADAL | DVG | 2 | Opposition |
La commune fait partie de lacommunauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne et ducanton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, Labastide-Saint-Pierre faisait partie de l'ex-canton de Grisolles) et avant le elle faisait partie de lacommunauté de communes du Terroir Grisolles Villebrumier.
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| décembre 1919 | mai 1929 | Jean-Claude Abeilhou | ||
| mai 1929 | mai 1935 | Louis Combedouzou | ||
| mai 1935 | novembre 1939 | Charles Penchenat | ||
| novembre 1939 | octobre 1940 | Jeanny Pech | ||
| octobre 1940 | mai 1953 | Charles Penchenat | ||
| mai 1953 | mars 1971 | Edouard Montels | ||
| mars 1971 | mars 1977 | Jean-Claude Arbeau | MRG | |
| mars 1977 | mars 1983 | Edouard Montels | ||
| mars 1983 | mars 2001 | Jean-Claude Arbeau | MRG puisPRG | PDG de la Société des Vins Arbeau Conseiller général de Grisolles(1984 → 2004) Vice-président duconseil général de Tarn-et-Garonne(1992 → 2004) |
| mars 2001 | mars 2008 | Jean-Marc Parienté | PS | Médecin généraliste Conseiller général de Grisolles(2004 → 2011) |
| mars 2008 | en cours | Jérôme Beq | DVD puisDVC | Directeur d'usine Conseiller départemental de Tarn-Tescou-Quercy vert(2015 → ) Vice-président duconseil départemental de Tarn-et-Garonne(2015 → ) 11e vice-président de laCC Grand Sud Tarn-et-Garonne(2017 → 2020) 8e vice-président de la CC Grand Sud Tarn-et-Garonne(2020 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].
En 2022, la commune comptait 3 763 habitants[Note 10], en évolution de +1,1 % par rapport à 2016 (Tarn-et-Garonne : +3,12 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 419 | 378 | 488 | 854 | 876 | 912 | 882 | 993 | 1 000 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 014 | 1 015 | 1 019 | 1 017 | 1 031 | 1 127 | 1 115 | 1 059 | 1 028 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 967 | 868 | 831 | 855 | 896 | 913 | 938 | 904 | 1 012 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 140 | 1 310 | 1 848 | 2 231 | 2 653 | 3 043 | 3 466 | 3 508 | 3 680 |
| 2015 | 2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 3 599 | 3 803 | 3 763 | - | - | - | - | - | - |

| selon la population municipale des années : | 1968[47] | 1975[47] | 1982[47] | 1990[47] | 1999[47] | 2006[48] | 2009[49] | 2013[50] |
| Rang de la commune dans le département | 22 | 15 | 13 | 12 | 9 | 10 | 10 | 13 |
| Nombre de communes du département | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 |
En 2018, la commune compte 1 479 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 3 646 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 20 320 €[I 6] (20 140 € dans le département[I 7]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (42,6 % dans le département).
| 2008 | 2013 | 2018 | |
|---|---|---|---|
| Commune[I 8] | 11,2 % | 11,2 % | 10,4 % |
| Département[I 9] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
| France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 297 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (65,6 % ayant un emploi et 10,4 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 13],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 896 emplois en 2018, contre 828 en 2013 et 779 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 522, soit unindicateur de concentration d'emploi de 58,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,8 %[I 12].
Sur ces 1 522 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 266 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 90,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % lestransports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
237 établissements[Note 14] sont implantés à Labastide-Saint-Pierre au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 15].
| Secteur d'activité | Commune | Département | |
|---|---|---|---|
| Nombre | % | % | |
| Ensemble | 237 | 100 % | (100 %) |
| Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 17 | 7,2 % | (9,6 %) |
| Construction | 49 | 20,7 % | (14,9 %) |
| Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 73 | 30,8 % | (29,7 %) |
| Information et communication | 1 | 0,4 % | (1,9 %) |
| Activités financières et d'assurance | 4 | 1,7 % | (3,4 %) |
| Activités immobilières | 8 | 3,4 % | (3,3 %) |
| Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 29 | 12,2 % | (14,1 %) |
| Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 36 | 15,2 % | (13,6 %) |
| Autres activités de services | 20 | 8,4 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,8 % du nombre total d'établissements de la commune (73 sur les 237 entreprises implantées à Labastide-Saint-Pierre), contre 29,7 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus dechiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
La commune est dans les « Vallées et Terrasses », unepetite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].
| 1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
|---|---|---|---|---|
| Exploitations | 71 | 46 | 31 | 32 |
| SAU[Note 17] (ha) | 1 182 | 1 208 | 1 123 | 1 451 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 71 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 46 en 2000 puis à 31 en 2010[54] et enfin à 32 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[55],[Carte 7]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de1 182 ha en 1988 à1 451 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à45 ha[54].

Sonblasonnement est :D'or aux deux pointes de gueules posées en chevron. |
Labastide-Saint-Pierre fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune de Labastide-Saint-Pierre de lacrèche, en passant par l'école maternelle et l'école élémentaire, lecollège Jean-Jacques-Rousseau, leslycées se trouvent sur la commune deMontauban[58], deMontech ou deFronton.
Danse,gymnastique,judo,karaté,pétanque,volley-ball,tennis,football.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de lacommunauté de communes du Terroir Grisolles Villebrumier[59].
La déchetterie se trouve sur la commune deReynies[60].
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