La ville est essentiellement implantée sur la rive droite (nord), la partie sud de la ville formant le hameau du Rouergue.
L'étendue territoriale de la commune est de1 250 hectares, chiffre inférieur à la moyenne de la Gironde qui est de1 845 hectares. Ce territoire se compose de :
la rive droite, au nord de la Garonne, composant la partie la plus importante dudit territoire communal, la cité proprement dite de La Réole étant implantée sur un éperon rocheux surplombant le fleuve ;
la rive gauche, au sud de la Garonne, formant le lieu-dit du Rouergue.
Vue de l'entrée dans la ville, côté ouest (mai 2009).
Vue depuis le lieu-dit la Recluse, à l'est (juin 2009).
Le sous-sol de La Réole, comme dans le reste du bassin de la Garonne, est constitué d'un empilement de couches sédimentaires de l'ère tertiaire.Les couches affleurant[3] à La Réole, sont :
en rive droite (nord), sur l'éperon rocheux où s'est installé le bourg : Formations deversants,limons et argiles sableuses (couverture de moins d'un mètre) de l'Holocène auPléistocène inférieur.
en rive gauche (sud), au lieu-dit Le Rouergue : Formations fluviatiles d'argiles limoneuses et sables argileux duHolocène.
Calcaire d'eau douce de l'étage moyen[Note 1] (ce calcaire forme en général la partie supérieure de tout le système de couches du bassin de la Garonne).
Calcaire durspathique contenant un grand nombre de coquilles marines.
Une couche puissante d'argile sableuse renfermant beaucoup d'huîtres d'espèces variées mais généralement petites et dont plusieurs ne sont pas encore connues ; elle contient en outre desnodules analogues auxsilex de lacraie composés à la fois de silex et de calcaire.
Couches de calcaire très solide formé d'une grande quantité de miliolites[Note 2] cimentés par du calcaire spathique et dans lequel on trouve aussi despolypiers, des moules de différentes coquilles et une grande quantité de petites huîtres.
Groupe d'amas de calcaires très solides associés à des sablessiliceux au milieu desquels le calcaire forme de vastes nodules qui se fondent dans le sable et qui paraissent avoir été produits par desinfiltrations calcaires lorsque les couches supérieures se déposaient.
Réseaux hydrographique et routier de La Réole.La Garonne, rive droite devant La Réole (août 2008)
Le territoire communal de La Réole est implanté sur laGaronne sur une distance de sept kilomètres environ.
La ville est traversée par deux ruisseaux, aujourd'hui canalisés sur la plus grande partie de leurs cours, le Charros à l'ouest et le Pimpin à l'est qui forment deux vallons et qui se jettent dans la Garonne.
La Garonne ne joue pas actuellement, contrairement à certaines périodes du passé, de rôle direct dans la vie de la commune, sinon dans son approvisionnement en eau d'irrigation non potable à la station de pompage sise au lieu-dit l'Illet[5].
Crue du 26 janvier 2009
La commune est concernée par les risques d'inondations liés aux crues de la Garonne, notamment le hameau du Rouergue en rive gauche (sud) et les quais de la rive droite (avenues du Maréchal-Joffre, Jean-Jaurès et de la Gare)[6] dans le cadre du PPRI (Plan de prévention des risques d'inondation) de la Gironde[7].
Au, La Réole est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle appartient à l'unité urbaine de La Réole[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle estville-centre[Note 5],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Réole, dont elle est la commune-centre[Note 6],[20]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,6 %), zones urbanisées (16,4 %), prairies (13,8 %),terres arables (10,4 %), eaux continentales[Note 7] (7,4 %), cultures permanentes (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), forêts (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Ce site a attiré les hommes depuis la préhistoire car il y avait un gué sur la Garonne à hauteur de l'actuelpont du Rouergue et, en rive droite, un promontoire calcaire dominant le fleuve d'une vingtaine de mètres.
C'est le plus ancien centre urbain et le plus important de tout l'Entre-Deux-Mers. Mais la ville ne survit actuellement que grâce au maintien d'activités administratives[24].
La commune est desservie, dans le cadre du réseau de transports urbainsTransGironde, par la ligne n°4813, circuitSauveterre-de-Guyenne -Bagas - La Réole - assuré par les autocars du transporteur Citram.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement decours d'eau, notamment laGaronne. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999, 2000, 2002, 2009, 2019 et 2021[27],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Réole.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 671 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 671 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
La commune est en outre située en aval dubarrage de Grandval, un ouvrage sur laTruyère de classe A[Note 8] soumis àPPI et disposant d'une retenue de 270,6 millions de mètres cubes[32]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[33].
L'arrêté de zonage archéologique du préfet de la région Aquitaine en date du 19 octobre 2004 recense neuf zones à protéger[34] :
Bourg de La Réole et abords : occupations de l'Antiquité au Moyen Âge,
Le Calonge : édifice antique de plan basilical,
Le Luc : Maison forte médiévale et moderne,
Le Séjour : Maison forte médiévale et moderne,
Ancienne paroisse de Saint-Aignan : occupations antique et médiévale,
Luciot : habitat antique,
La Recluse, Le Mirail et Roquebuse : nécropole et occupations de l'Antiquité à l'époque moderne,
Frimont, les Jurats, Fontfrède : occupations Néolithique, Âge du bronze et Moyen Âge,
Saint-Aignan et Luciot : occupations antique et médiévale.
Un poignard et des épées de l'âge du bronze ont été remontés lors de dragages à hauteur du pont du Rouergue.
Plusieurs monnaies du début duIIIe siècle avant notre ère ont été découvertes en différents endroits[35].
Unenécropole antique a été signalée en 1873 à100 mètres de l'hôtel de ville actuel ; elle comportait des ossements, des urnes en terre cuite et du mobilier duHaut-Empire[36]. Non loin de là, en 1864, plusieurs tombes entegulae avaient déjà été découvertes[36].
Aux lieux-dits Lévite, Calonge et La Bombe, les prospections aériennes de F. Didierjean en mai 1984 ont permis de découvrir deux bâtiments gallo-romains, dont unfanum[36] et une construction de plan basilical[35].
Au Haut Moyen Âge, les établissements antiques de Saint-Aignan et La Recluse ont été à l'origine de l'implantation des églises de Saint-Martin et Saint-Aignan[37].
Expansion du bourg monastique jusqu'au milieu duXIIIe siècle
En977, unecharte désigne leprieuré sous le nom de monastère de Squirs, date officielle de la fondation de la cité, dans lepagus d'Aillard. Un bourg monastique est fondé autour du prieuré au lieu-ditRegula[38].
En1004, le théologien et abbé deFleury-sur-Loire,Abbon, chargé de remettre de l'ordre dans le prieuré où l'accumulation des biens a abouti à un rapide relâchement de la discipline, est tué au cours d'une querelle. Enterré et vénéré comme martyr, saint Abbon est fêté le 13 novembre, anniversaire de son assassinat.
En1190, le roi d'AngleterreRichard Cœur de Lion en route pour laTerre sainte offre le bâtiment de l'hôtel de ville pour récompenser les bourgeois de leur fidélité au roi d'Angleterre.
En1224, le roiLouis VIII de France donne l'autorisation d'édifier la forteresse dite des Quat'Sos à l'angle sud-ouest de la ville.
Cette extension du bourg se lit dans la construction successive des deux premières lignes défensives. La première, attestée dès 1219, couvre un périmètre d'environ400 mètres autour du prieuré[39]. La seconde enceinte protégeait l'hôtel de ville et la zone de marchés qui le bordait au nord[40].
Cette période se caractérise par la prise de pouvoir du roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine, au détriment du prieur.
En1324, l'ost du roi de France qui assiège le château, expérimente une nouvelle arme, les « bouches à feu » ce qui permet d'obtenir une reddition relativement rapide de la garnison d'Edmond de Woodstock,comte de Kent. C'est la première fois que le son du canon retentit en France.
En mai1462, le roiLouis XI (1423-1461-1483) confirme les privilèges accordés par ses prédécesseurs, par les lettres patentes, en passant par la Guyenne[41].
Lebourg neuf est mentionné en 1476 : la ville s'étend au-delà du Charros et du Pimpin ; une troisième enceinte est construite, de forme semi-circulaire.
En1577, lors des guerres de religion, lesHuguenots prennent et saccagent la ville.
En1629, le cardinal de Richelieu fait démanteler la forteresse.
Carte de la Réole en 1757
En1649 et en1653, la ville est à nouveau saccagée par les troupes de la Fronde.
En1654, à cause de la peste, puis de 1678 à 1690, à la suite d'une décision du roi, le Parlement de Bordeaux doit s'exiler à la Réole.
À laRévolution, la paroisse Saint-Michel de La Réole et la paroisse Saint-Aignan, annexe de Saint-Pierre des Esseintes, forment la commune de La Réole[42].
En1790, les moines quittent définitivement le prieuré.
En1793, La commune prend le nom deLa Réole Saint-Aignan. Lors de la Terreur, La Réole épouse la cause des Montagnards. Pendant l'été 1793, la Réole abrite les représentants de la Convention Tallien, Ysabeau et Baudot, qui en partent pour investir Bordeaux avec un détachement de « patriotes » réolais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].En 2022, la commune comptait 4 441 habitants[Note 12], en évolution de +4,13 % par rapport à 2016 (Gironde : +6,91 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Leprieuré[57], dont les bâtiments dans leur forme actuelle datent duXVIIIe siècle a fait l'objet d'une inscription en tant quemonument historique en1925[58]. La porte du cloître, le balcon de l'escalier et ses rampes sont l'œuvre du ferronnierBlaise Charlut (Blaise Charlut, né à côté de Dijon en 1717- mort à La Réole en 1792, ferronnier d'art réolais).
Lechâteau des Quat'Sos (Quatre Sœurs)[59] fut fortifié à la fin duXIIe siècle. Assiégé en1345, il fut finalement en partie démantelé en1629 sur ordre duCardinal de Richelieu. Aujourd'hui troistours subsistent en l'état dont celle du sud-ouest nommée laThomasse. Il est classé monument historique depuis 1947[60].
L'église Saint-Pierre[61],[62], adossée au prieuré, date, comme le château, duXIIe siècle. Le portail en est de stylegothique flamboyant[Note 13], elle comporte une nef unique et trois travées. Restaurée, elle devint église paroissiale en mai 1839 et son classement en tant que monument historique date de1846[63].
Depuis novembre 2015, l'église a retrouvé l'orgue qui lui avait été enlevé en 1812.
L'ancien hôtel de ville ou « vieille halle »[64], entre la place du Loup et la place des Martyrs-de-la-Résistance, dont la construction serait due àRichard Cœur-de-Lion (1157-1199) a subi de nombreux remaniements au cours des siècles, chapiteauxromans[Note 13], balcongothique flamboyant[Note 13], fenêtresRenaissance[Note 13] à meneaux. Les douzejurats de la ville tenaient leurs assemblées dans la vaste salle du premier étage. Le rez-de-chaussée était une halle aux grains. Le bâtiment a été classé monument historique en1913[65].
L'hôtel de Briet[66], rue de Verdun, est une demeure privée qui date de1662. La sculpture d'un soleil sur la façade, au-dessus de la porte, propose, à l'instar desarmes parlantes, une allusion au nom du propriétaire (briller/Briet). L'édifice est inscrit en tant que monument historique depuis 2004[67]
L'Arsenal ou Grande École[68], avenue Jean-Delsol, est une bâtisse qui était intégrée dans les remparts défensifs duXIIIe siècle. Elle servit, auXIVe siècle, d'école pour les enfants de la bourgeoisie. Ladite bâtisse est classée en tant que monument historique depuis 2004[69]
Desruines de remparts[70] parsèment la ville : trois enceintes successives desXIIe,XIVe etXVe siècles protégèrent la ville des envahisseurs. Elles sont visibles principalement autour du château, au pied du prieuré, en limite du parc de stationnement des Jacobins, à l'emplacement dit de la porte Saint-Martin, et dans le quartier du Marmouret. Entre le bas de la rue André-Bénac et l'escalier menant au jardin situé sous l'esplanade de la mairie, se trouve la double porte du Sault, la dernière subsistant parmi les quinze que comportait la ville. Ces vestiges sont classés depuis 1886[71]
Au 7 de la rue Maurice-Moussillac, une maison ancienne ditemaison Seguin qui fut répertoriée et décrite parLéo Drouyn, peut être datée de la fin duXIIe siècle ou du début duXIIIe siècle ; elle est inscrite en tant que monument historique depuis 2002[72]
Lesite gallo-romain de Bas-Calonge - La Bombe dans l'est de la ville, à proximité du collège Paul-Esquinance, est lui aussi inscrit monument historique en raison des vestigesgallo-romains qui y ont été découverts, sur les parcelles AE 155 à 157, 165 et 166, savoir celui d'un fanum (temple à vocation civile servant de lieu d'accueil aux pèlerins) et d'une basilique à trois nefs ; l'inscription date du 20 septembre 1996[73]. Lesdits vestiges en sont cependant enfouis et propriété d'une personne privée.
Le Manoir du Prince Noir appelé également logis du Parlement[74], rue de Menuts, est un hôtelRenaissance qui date du début duXVIe siècle. N'ayant toutefois jamais hébergé le Prince Noir,Édouard de Woodstock, prince anglais d'Aquitaine, fils aîné d'Edouard III, qui vécut de 1330 à 1376, c'était une maison noble de la ville et il abrita cependant, à la fin duXVIIe siècle, le président duParlement de Bordeaux. Dans la cour, une tour octogonale surmontée d'uneéchauguette abrite un escalier.
Un vieux puits couvert duXVe siècle subsiste à l'emplacement de la porte des Menuts, à l'angle de la rue des Menuts et du chemin de Ronde (près de l'hôpital).
De nombreuses maisons à pans de bois ou à colombages se trouvent dans les rues et ruelles de la vieille ville[74].
Deux lavoirs subsistent dans la ville. L'un à l'ouest de la vieille ville, au fond du vallon du Charros, rue de la Marmory, dit de la Marmory[75], l'autre un peu plus à l'est, dans le vallon du Pimpin, à l'angle de l'avenue Carnot et de la rue Camille-Braylens, dénommé lavoir du Cugey.
Lepont du Rouergue,pont suspendu de 170 m detravée sur la Garonne, a été construit en1934 et inauguré le 21 mars 1935. Le pont précédent fut péager jusqu'en 1872 ; à titre d'exemple, il en coûtait un centime pour le passage d'un piéton[44].
La ville de La Réole a reçu, en décembre 2013, un avis favorable à sa demande de labellisation en tant queVille d'art et d'histoire[76]. Elle a obtenu le label en 2015, ce qui en fait la plus petite commune de France à avoir cette reconnaissance[77].
L'ancien hôtel de ville, côté nord(mars 2016).
L'ancien hôtel de ville, côté sud-est(sept. 2006).
La Réole est une ville decinéma depuis le milieu duXXe siècle, en particulier grâce à la fougue d'un cinéaste amateur de l'époque, Jean Saubat. Il a réalisé de nombreux documents filmés sur la vie locale de la ville pendant et après laSeconde Guerre mondiale.
Bien que peuplée d'environ 3 500 habitants seulement à l'époque, trois salles y étaient implantées dans la période d'après-guerre : leCasino, près de lamairie, leRex sur la place de laLibération et une salle qui avait été créée dans les locaux de l'Amicale laïque, à l'entrée est de la ville.
Aujourd'hui, leRex, salle classéeart et essai, est toujours actif grâce à l'association « L'Écran réolais »[78] qui se charge de l'exploitation, de l'animation du lieu et coordonne des actions d'éducation au cinéma sur le territoire. Ouvert tous les jours de l'année, leRex propose chaque semaine une quinzaine de séances avec des films en exclusivité, une sélection importante d’œuvres « art et essai » et une programmation « jeune public ». Il fait partie des trente cinémas de proximité implantés en Gironde, et fut parrainé parÉdouard Molinaro.
L'enseignement musical est une des priorités de l'intercommunalité réolaise[79]. L’École de musique du Réolais, intégrée au Réseau des Écoles de Musiques Rurales (avec les établissements deMonségur,Pellegrue etAuros) est située rue des Menuts et dispose d'une capacité d'accueil de120 élèves. Elle propose des cours de batterie, piano, guitares, basse, violon, flûtes à bec et traversière, clarinettes, saxophones et chant.
Créée en 1838 à la demande du député Dussaulx[44], la bibliothèque se situe aujourd'hui dans l'ancien prieuré des Bénédictins, au sous-sol des locaux de la mairie, face à la plaine de la Garonne. Elle y a été installée en 1889[44].
De très nombreuses associations permettent aux Réolais d'exercer des activités tant sur le plan culturel[88], évènementiel[89], des loisirs[90], social[91] ou sportif[92].
Foire de la Toussaint, la seconde foire en Gironde après celles de Bordeaux, qui accueille environ 40 000 personnes chaque année et organisée par la commune
Planet Folk, festival de folklore international, a lieu tous les deux ans, vers la fin juillet.
Festival Millésime, musique électronique et techno sur la plaine de Mijéma
Festival VivaCité : « éco-festival » des arts de la rue, festival de spectacles vivants, qui a lieu le week-end suivant le 14 juillet à l'espace Saint-Jean Bosco
Tous les ans, La Réole participe à des manifestations d'envergure nationale comme leTéléthon ou laFête de la musique, la Fête des associations, lesJournées du patrimoine, et parfois la Nuit du patrimoine.
ancienne manifestation : Radofolies (descente de la Garonne depuisMarmande jusqu'à La Réole enradeaux colorés et animés)
Depuis 2024, La ville accueille chaque année les rencontres nationales du parti politiquePlace publique.
Le festivalLes Riches Heures de La Réole[95] se déroule chaque année à La Réole.
Trois jours de concerts avec des artistes d'un très haut niveau (dernier week-end de septembre).
L’ensemble Vox Cantoris (la voix duchantre), fondé par Jean-Christophe Candau en 2000 dans les Alpes Maritimes, est en résidence à La Réole depuis 2007. Il a contribué à la création de ce festival. S'appuyant sur un travail de collecte et de lecture directe des notations originales, il fait vivre un patrimoine musical monodique et polyphonique qui s’étend du haut-Moyen Âge pour aller jusqu’auXIXe siècle[96].
L'édition 2015 a été associée aux commémorations du500e anniversaire de l’avènement deFrançoisIer (1515-2015) et de labataille de Marignan ainsi qu'au tricentenaire de la mort deLouis XIV. Ces deux figures emblématiques de l’essor des arts en France sont liées aux deux grandes époques musicales de la Renaissance et du Baroque[97].
Après une année 2004 autour des 1 000 ans de la mort d'Abbon de Fleury, les acteurs municipaux et associatifs de la ville ont décidé de renouveler l'expérience d'une année à thème tous les trois ans. Voici les thèmes choisis :
2004 : sur le thème d'Abbon de Fleury (Saint-Abbon), pour les 1 000 ans de l'anniversaire de sa mort ;
2007 : sur le thème de la Garonne, le fleuve, l'eau : « La Réole fête la Garonne » ;
Jean de la Réoule[68] est un personnage légendaire dont l'origine est pour le moins obscure mais dont l'existence, ou du moins la création, semble remonter auXIIIe siècle. Il symbolise la résistance des habitants de La Réole aux sièges qu'ils ont pu subir durant leMoyen Âge. Une reproduction de sa statue se trouve sur la place de la Libération.
Abbon de Fleury (ca 940-1004), moine bénédictin assassiné lors d'une visite aumonastère de La Réole.
Les « jumeaux de La Réole », généraux César et Constantin de Faucher (1760-1815), nés à La Réole et fusillés àBordeaux pour rébellion.
Jean-Antoine de Seguin[99] (1789-1874), né le à La Réole, chevalier de la Légion d'Honneur, maire de La Réole en 1819, conseiller général de la Gironde.
Henri de Lur-Saluces (1808-1891), homme politique né à La Réole, maire dePreignac, député de la Gironde puis sénateur.
Armand Caduc (1818-1902), homme politique,avocat, journaliste, député puis sénateur de la Gironde.
Georges Dupont (17juin1884, La Réole - 24novembre1958,Paris13e), chimiste. Collège de la Réole ; bachelier lettres-mathématiques (24 juillet 1901), fondateur, avec Vèzes, de l'Institut du Pin de Bordeaux (1921) et directeur technique jusqu'en 1933 ; directeur général de l'École normale supérieure (1948-1954).
Jean-Maurice Lahy (1872-1943), psychologue et sociologue du travail, né à La Réole.
Robert Arambourou (1914-1989), archéologue et préhistorien, a enseigné l’histoire-géographie au collège de La Réole.
Édouard Molinaro (1928-2013), cinéaste, parrain du Cinéma Rex, a passé une partie de sa jeunesse à La Réole. Il dévoile de nombreuses anecdotes sur son enfance réolaise dans son livreIntérieur Soir sorti en 2009.
Michèle Perrein (1929-2010), journaliste et écrivain née et morte à La Réole, y a passé son enfance et sa jeunesse et en est resté une résidente[100].
Colette Besson (1946-2005), athlète, a été maître d'éducation physique au collège de La Réole. Un gymnase de la ville porte son nom.[réf. nécessaire]
La ville, son église et son histoire durant les guerres de religions semblent avoir servi de sources d'inspiration pour la ville fictive deRéole (ou Lior/Liore selon les traductions/translittérations) dans le mangaFullmetal Alchemist et ses adaptations en séries animées. Cette information n'est néanmoins pas vérifiable...
D'azur à un château de deux tours et donjonné de deux pièces, d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, accompagné en chef de trois fleurs de lys d'or rangées en fasce[101].
Désiré-Antoine Virac (1805-1872),Curieux détails sur le siège de La Réole en 1562, Vve Justin Dupuy et Cie, Bordeaux,(lire en ligne), consulté le1er février 2010.
↑L'étage moyen est une division duPléistocène correspondant à une période couvrant de 0,780 à 0,130 million d'annéesBP.
↑Une miliolite est un coquillage fossile du type Miliola, de l'embranchement desForaminifera, ayant untest de typeporcelané avec plusieurs chambres longitudinales.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de La Réole, il y a une ville-centre et quatre communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[31].
↑Claude Lugat, ci-devant Anne-Claude de Lugat, âgé de « soixante-onze » ans fut condamné par le tribunal révolutionnaire de Bordeaux, le 8 pluviôse an II (27 janvier 1794), à être renfermé « jusqu'à la paix » et à une amende de80 000 livres pour avoir fait passer de l'argent à un de ses neveux, émigré, de s'être opposé, en sa qualité de maire de La Réole, à ce qu'un ci-devant Bénédictin, qui avait commis un acte d'incivisme, fut dénoncé, de s'être montré l'ami des aristocrates, etc. (Patrice-John O'Reilly,Histoire complète de Bordeaux, 1860,lire en ligne)
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑abc etdLes styles architecturaux cités couvrent à peu près les périodes suivantes : roman de 1030 à 1150, gothique flamboyant de 1350 à 1500, Renaissance de 1500 à 1600.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).