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La Nouvelle-Orléans

29° 58′ 34″ nord, 90° 04′ 42″ ouest
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirOrléans (homonymie) etNew Orleans (homonymie).

La Nouvelle-Orléans
New Orleans
Blason de La Nouvelle-Orléans
Sceau de la ville
Drapeau de La Nouvelle-Orléans
Drapeau de la ville
La Nouvelle-Orléans
Vue aérienne du centre-ville en 2019.
Administration
PaysDrapeau des États-UnisÉtats-Unis
ÉtatDrapeau de la LouisianeLouisiane
ParoisseOrléans
Maire
Mandat
LaToya Cantrell (D)
depuis 2018
Démographie
Population383 997 hab.()
Densité423 hab./km2
Populationaire urbaine1 270 530 hab.(2020)
Géographie
Coordonnées29° 58′ 34″ nord, 90° 04′ 42″ ouest
AltitudeMin. −2 m
Max. 6 
m
Superficie90 700 ha = 907 km2
· dont terre467,6 km2 (51,55 %)
· dont eau439,4 km2 (48,45 %)
Fuseau horaireCST (UTC-6)
Divers
Fondation1718
SurnomThe Crescent City, The Big Easy, The City That Care Forgot, NOLA (acronyme de New Orleans Louisiana)
Localisation
Localisation de La Nouvelle-Orléans
Carte de la paroisse.
Géolocalisation sur la carte :États-Unis
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La Nouvelle-Orléans
Géolocalisation sur la carte :États-Unis
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La Nouvelle-Orléans
Géolocalisation sur la carte :Louisiane
Voir sur la carte topographique de Louisiane
La Nouvelle-Orléans
Liens
Site webnola.gov
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La Nouvelle-Orléans[1],[2],[3], (prononcé :/lanu.vɛ.lɔʁ.le.ɑ̃/[4]Écouter ; en anglais :New Orleans/ˈnuˈɔːl(i)ənz/[5]Écouter ; enespagnol :Nueva Orleans), est la plus grande ville de l'État deLouisiane, auxÉtats-Unis. Avec une population de 383 997 habitants et 1 270 530 dans sonaire métropolitaine, selon le dernier recensement officiel duBureau du recensement des États-Unis (2020)[6], la ville est située sur les bords duMississippi, non loin de sondelta, sur les rives sud dulac Pontchartrain.

Les limites de la paroisse d'Orléans, l'une des soixante-quatreparoisses subdivisant l'État de Louisiane, correspondent à celles de la ville. Sa vie culturelle riche, ancienne et vibrante lui vaut le surnom deBig Easy. Berceau dujazz, La Nouvelle-Orléans est marquée par l'héritage colonial français, que l'on retrouve aussi bien dans latoponymie que dans l'architecture ou les traditions locales.

Fondée en 1718 parJean-Baptiste Le Moyne, sieur de Bienville et descolons français, son nom est choisi en l'honneur du régentPhilippe, duc d'Orléans. Nommée capitale de la Louisiane en 1722, elle est construiteex nihilo selon unplan en damier symétrique. Elle devient peu à peu un centre commercial, exportant vers l'Europe des peaux et fourrures produites par lesAmérindiens ainsi que des produits de plantations (indigotier,tabac). Cédée à l'Empire espagnol puis reprise par la France, la ville est définitivement vendue aux États-Unis, avec la Louisiane, parNapoléon Bonaparte en 1803. En 1880, elle perd son statut de capitale d'État au profit deBaton Rouge. Modernisée au début duXXe siècle, grâce à la création dedigues et de canaux ainsi que d'un réseau destreetcars, La Nouvelle-Orléans perd 30 % de sa population après le passage de l'ouraganKatrina le, qui entraîned'importantes inondations et destructions de bâtiments.

Peuplée à plus de 65 % d'Afro-Américains, La Nouvelle-Orléans devient dès 1910 un lieu de bouillonnement artistique et musical. Foyer de lamusique afro-américaine, elle voit émerger de nombreux artistes deblues, dejazz, commeLouis Armstrong etSidney Bechet — tous deux nés dans la ville — mais aussi de musique ditecadienne. En outre, la ville possède un important patrimoine colonial espagnol et français, notamment dans leVieux carré français, leFaubourg Marigny etTremé ainsi que celui deFontainebleau. Certains de ses habitants, descendants descréoles français[7], parlent encore lefrançais et leMardi gras est fêté chaque année. L'atmosphère chaleureuse et bruyante de La Nouvelle-Orléans a inspiré beaucoup d'artistes, dont l'écrivainTennessee Williams qui en fit le théâtre de sa célèbre pièceUn tramway nommé Désir. Enfin, la ville accueille plusieurs équipes sportives, dont les franchises de laNBA desPelicans de La Nouvelle-Orléans, et de laNFL desSaints de La Nouvelle-Orléans.

Géographie

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Site

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La Nouvelle-Orléans est située à vol d’oiseau à 511 km à l'est deHouston, à 966 km au sud deSaint-Louis et à 1 076 km à l'ouest-nord-ouest deMiami. Elle couvre une superficie de 907 km2, dont 48,45 % en plans d'eau. La ville suit un méandre du Mississippi, d'où son surnomThe Crescent City (la ville croissant). La ville est enclavée entre lelac Pontchartrain au nord, leMississippi qui traverse la ville au sud, laparoisse de Jefferson au sud-ouest et laparoisse de Plaquemine au sud-est. La plus grande partie de son territoire est située en dessous du niveau de la mer (environ 60 cm). Certaines zones se trouvant déjà à 5 m au-dessous du niveau de la mer continuent à s'enfoncer en moyenne de 6 mm et jusqu'à 2,5 cm par an dans certains quartiers. Les barrages et les digues construits pour dompter les crues du Mississippi et faciliter le trafic fluvial ayant privé le delta des dépôts de sédiments et d'alluvions, les zones humides qui protégeaient la ville des eaux déchaînées se retrouvent aujourd'hui sous les vagues.

Climat

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D'après laclassification de Köppen : la température du mois le plus froid est comprise entre0 °C et18 °C (janvier avec11,7 °C) et la température du mois le plus chaud est supérieure à10 °C (juillet et août avec28,2 °C). Les précipitations sont stables et abondantes, il n'y a pas de saison sèche. C'est donc unclimat tempéré chaud sans saison sèche. L'été est chaud, car la température moyenne du mois le plus chaud est supérieure à22 °C (juillet et août avec28,2 °C).

Le climat de La Nouvelle-Orléans est donc classé comme Cfa[8] dans laclassification de Köppen ; autrement dit, il s'agit d'unclimat subtropical humide.

Les températures en hiver varient de16 à25 °C la journée. Le printemps est une des meilleures périodes pour visiter la ville pour ses bonnes températures et son humidité encore modérée. L'été, les températures sont très élevées (35 °C), les matins et les débuts d'après-midi sont ensoleillés et des périodes orageuses se font souvent ressentir en fin de journée. L'humidité du climat est particulièrement accablante en été, à la fin duquel la ville peut être frappée par desouragans provenant dugolfe du Mexique. L'automne reste chaud.

Au cours de son histoire, la ville a été dévastée vingt-neuf fois par des ouragans ou des inondations, soit environ une fois tous les onze ans.

Relevé météorologique de La Nouvelle-Orléans aéroport international (Normales 1981-2010)
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)6,68,411,515,119,622,623,623,621,816,511,57,815,7
Température moyenne (°C)11,713,516,820,324,627,228,228,226,221,516,812,920,7
Température maximale moyenne (°C)16,618,522,125,629,631,932,832,830,726,62217,925,6
Ensoleillement (h)151,9163,9220,1252279273257,3251,1228241,8171158,12 647,2
Précipitations (mm)130,3134,6114,3116,1116,8201,9152,1155,4130,690,9114134,91 591,9
Nombre de jours avec précipitations9,38,88,26,97,612,913,6139,47,67,69,1114
Source : NOAA[9]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
16,6
6,6
130,3
 
 
 
18,5
8,4
134,6
 
 
 
22,1
11,5
114,3
 
 
 
25,6
15,1
116,1
 
 
 
29,6
19,6
116,8
 
 
 
31,9
22,6
201,9
 
 
 
32,8
23,6
152,1
 
 
 
32,8
23,6
155,4
 
 
 
30,7
21,8
130,6
 
 
 
26,6
16,5
90,9
 
 
 
22
11,5
114
 
 
 
17,9
7,8
134,9
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Histoire

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Article détaillé :Histoire de La Nouvelle-Orléans.
Appartenances historiques

Drapeau de la Nouvelle-FranceNouvelle-France (Drapeau du Royaume de FranceRoyaume de France) 1718-1763
Drapeau de la Nouvelle-EspagneNouvelle-Espagne (Royaume d'Espagne) 1763-1802
Louisiane (République française) 1802-1803
Territoire de Louisiane (États-Unis) 1803-1812
Drapeau de la LouisianeLouisiane (Drapeau des États-UnisÉtats-Unis) 1812-1861
Louisiane (Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés) 1861-1862
Drapeau de la LouisianeLouisiane (Drapeau des États-UnisÉtats-Unis) 1862-présent

Période coloniale

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En 1691, lesexplorateursfrançais arpentent la région du delta dufleuve Mississippi. Lescoureurs des bois ettrappeurs français etcanadiens parcourent le territoire et troquent lafourrure avec lesautochtones. En 1701, un premier comptoir de la fin duXVIIe siècle est transformé enposte de traite fortifié sous le nom defort Saint-Jean à laconfluence dubayou Saint-Jean et dulac Pontchartrain juste au nord de la future cité de La Nouvelle-Orléans.

Vue de La Nouvelle-Orléans en 1720.

La ville fut fondée par lesFrançais sous la direction du colonJean-Baptiste Le Moyne de Bienville, en 1718. Le nom de la ville fut choisi en l'honneur du régent,Philippe, duc d'Orléans. À l'origine simplecomptoir de laCompagnie du Mississippi, elle devint la capitale de laLouisiane française en 1722[10] (la capitale fut transférée deBiloxi à La Nouvelle-Orléans).

Le site retenu est celui d'unméandre du Mississippi, d'où la forme en croissant de la ville qui lui donne le surnom deCrescent City, la ville en forme de croissant. Des fortifications devaient l'entourer dès le début, mais elles ne furent jamais réalisées. Ce n'est qu'en 1760 qu'une palissade en bois fut construite en urgence.

Les plans de La Nouvelle-Orléans furent dessinés parAdrien de Pauger et Le Blond de la Tour sur le modèle traditionnel des villes nouvelles, c'est-à-dire un damier symétrique, dont la taille maximale devait être de88 hectares divisés en 66 îlots[11], avec une place où se trouvaient l’église (la futurecathédrale Saint-Louis), la maison du gouverneur et des casernes. Sur les quais furent aménagés des magasins, un hôpital et le couvent desUrsulines. C'est notammentAdrien de Pauger qui dessina les plans du Vieux Carré avec ses rues à angle droit. La construction s'avéra très difficile à cause du climat, mais aussi des forêts denses qui occupaient le site : l'ouragan de 1722 causa d'énormes dommages[12]. Le manque de main-d'œuvre, les épidémies et les moustiques ralentirent également les travaux. Le creusement du chenal démarra en 1723.

Le fait que la Louisiane fût dépourvue de structures sociales, politiques et religieuses rigides donnait à tous le sentiment d'une liberté accrue. Selon les registres paroissiaux de l'époque, la moitié des catholiques de La Nouvelle-Orléans ne faisait pas leurs pâques et n'entrait que rarement dans l'église Saint-Louis. La fréquentation des Amérindiens aux mœurs plus libres, notamment en matière sexuelle, a dû contribuer à l'évolution des mentalités.[réf. nécessaire] Mais surtout le manque de femmes était un problème majeur. Le royaume de France procéda à l'envoi de contingents de femmes pour la Nouvelle-France et notamment pour la Louisiane française. DesFilles de la Cassette furent envoyées dès la fin duXVIIe siècle.Les cas de bigamie n'étaient pas rares et beaucoup de colons français prenaient de jeunes Amérindiennes et surtout des jeunes femmes noires comme maîtresses, qu'ils installaient dans leur propriété grâce au système du plaçage, le Code noir empêchant tout mariage interracial. Bref, la ville de La Nouvelle-Orléans abritait une communauté cosmopolite, multiraciale et même, par certains aspects, interlope.[réf. nécessaire]

De 1726 à 1733, le gouverneur colonial de la Louisiane française estÉtienne de Perier (1687-1766)[13],[14],[15],[16].

La toute première digue le long du Mississippi est réalisée en 1727.

La Nouvelle-Orléans en 1728.
Proposition de planification de La Nouvelle-Orléans en 1763.
LeVieux Carré, ou quartier français.
Lacathédrale Saint-Louis vue de Jackson square (anciennement Place D'armes).

La même année, à l'instigation du gouverneur Perier[17], arrivèrent lesFilles de la Cassette, pourvues d'un trousseau fourni sur les deniers de la cassette royale.

Perier « établi une police bien réglée, il déclare la guerre auvice, il expulse ceux qui mènent une vie scandaleuse, on inflige des châtiments corporels auxfilles qui mènent une mauvaise vie, les procès sont terminés en trois ou quatre jours, onpend, on brise sur laroue pour le moindre vol, le Conseil est suprême. Il n'y a pas d'appel, on fait venir des affaires de l'Illinois à quatre cents lieues de distance : cela n'empêche pas qu'il y ait des magistrats dans ces endroits, mais on fait appel ici »[18].Marie-Madeleine Hachard en parle en ces termes : Les femmes célibataires sont contraintes de déclarer leur grossesse, souspeine de mort[16].

En 1731, Perier décide d'exterminer lesNatchez qui avaient commis le massacre defort Rosalie en 1729 en représailles de l'expulsion de leurs terres ancestrales.

En 1733, lorsqueJean-Baptiste Le Moyne de Bienville redevint gouverneur de la Louisiane, La Nouvelle-Orléans avait déjà la réputation d'une ville libre et joyeuse, avec ses fêtes, ses bonnes tables et ses danses. Durant toute cette période, le français demeura la langue officielle de la colonie : c'était la seule langue des Blancs, mais les Noirs parlaient lecréole (à base de français) et les autochtones, leurs propres langues.

La Nouvelle-Orléans devint la capitale économique de la Louisiane. Elle exportait des peaux venues de l'intérieur ainsi que des produits des plantations (indigo, tabac…).

En 1762, la colonie fut cédée à l'Empire espagnol par un accord secret : letraité de Fontainebleau, qui fut confirmé par letraité de Paris, mais aucun gouverneur espagnol (Antonio de Ulloa) ne vint pour prendre le contrôle de la ville avant 1766.

  • La Luisiana : Cedida al Rei N.S. Por S.M. Christianisima con la Nueva Orleans é Isla en que se halla esta Ciudad / Construida sobre el Mapa de Mr. D'Anville por D. Thomas Lopez en Madrid Año de 1762
    La Luisiana : Cedida al Rei N.S. Por S.M. Christianisima con la Nueva Orleans é Isla en que se halla esta Ciudad / Construida sobre el Mapa de Mr. D'Anville por D. Thomas Lopez en Madrid Año de 1762

De même, peu d'hispanophones vinrent s'installer dans la capitale louisianaise. Certains des premiers colons français ne furent jamais satisfaits du régime espagnol et firent de multiples pétitions pour retourner sous celui de laFrance. Le, un groupe decolons créoles tenta de chasser les Espagnols de la ville à la suite de l'établissement de l'exclusif. La reprise en main se fit par une troupe envoyée en. Les meneurs furent arrêtés et neuf d'entre eux furent condamnés à mort[19]. Un conseil municipal fut instauré pour satisfaire les revendications locales.Un incendie détruisit 856 immeubles de La Nouvelle-Orléans le etun autre 212 en.

En conséquence, un règlement d'urbanisme imposa labrique en remplacement du bois pour les maisons à étage, et lestuiles pour les couvertures.

La population de la ville se limite à 4 985 habitants en 1785, avec un total de 32 000 habitants pour toute laLouisiane, alors espagnole et englobant la partie occidentale de la Floride, en particulier le secteur deBiloxi[20]. En 1785, le comte d'Aranda, pour peupler la Louisiane face aux Anglo-Saxons, suggère au roiCharlesIII d'Espagne d'obtenir du roiLouisXVI de pouvoir y établir les derniersAcadiens qui restaient non assimilés en France. Les transactions avecCharles Gravier de Vergennes aboutissent en : les frais de transport sont payés par l'Espagne, la France règle ses arriérés de pensions aux Acadiens. Sept navires sont armés et partent deNantes en 1785 vers La Nouvelle-Orléans. En raison des décès au cours du voyage, des naissances et des clandestins,on peut[Qui ?] avancer le chiffres de 1 596 Acadiens qui sont transportés ainsi, sur leBon Papa et leSaint-Rémy armés par Jean Peltier Dudoyer, laBergère armée par Joseph Monesron Dupin, laCaroline, commandée parNicolas Baudin, leBeaumont, l'Amitié et laVille d'Arcangel.

En 1791, le nouveau gouverneur de la Louisiane,Francisco Luis Hector de Carondelet, impulsa une politique culturelle tout en développant l'amélioration et le confort des Louisianais, comme l'installation de l'éclairage des rues. Un théâtre fut construit rue Saint-Pierre, lethéâtre de la Rue Saint-Pierre, qui était un bâtiment construit en bois du pays situé dans le centre-ville de La Nouvelle-Orléans, situé dans le quartier duVieux carré français. Le directeur du théâtre était un réfugié de Saint-Domingue,Jean Baptiste Le Sueur Fontaine. Il fit jouer des comédiens français tel queJeanne-Marie Marsan.

En 1795, l'Espagne autorisa lesÉtats-Unis à utiliser le port. La ville revint sous le contrôle français en 1800, mais en 1803Napoléon Bonaparte vendit la Louisiane (qui comprenait un territoire beaucoup plus vaste comprenant lepays des Illinois, laNouvelle-France etla Louisiane française) auxÉtats-Unis pour 80 millions de francs. À cette époque, la ville comptait environ huit mille habitants. La même année, le premier maire de la ville,Étienne de Boré, nommé par le gouverneurWilliam C. C. Claiborne, institua uneforce de police, sous la direction de Pierre Achille Rivery, à la tête de vingt-cinq hommes.

La population souffrit d'épidémies defièvre jaune,malaria etvariole, éradiquées après 1905. 22 épidémies de grande ampleur de fièvre jaune, qui ont fait plus de 150 000 victimes au total en ville et autant dans la région, sont recensées entre l'achat de la Louisiane et la guerre de Sécession[21].

Le Vieux carré (quartier français) de La Nouvelle-Orléans, Louisiane.

XIXe siècle

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Vue de la Nouvelle-Orléans en 1803.

La Louisiane devient l'un des États des États-Unis en 1803. La Nouvelle-Orléans, en 1805, comptait au total 8 475 habitants. Elle reçoit de 1806 jusqu'en un total de 9 059réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique, parmi lesquels 2 731 Blancs, 3 102 Noirs libres et 3 326 esclaves, ce qui fait plus que doubler sa population. En 1810, la ville compte 24 552 habitants, dont seulement 3 200 anglophones[22].

Les historiens ont retrouvé leur trace grâce à la très abondante presse française : parmi laquelleLe Moniteur de la Louisiane, le premier journal publié en Louisiane en 1794 parLouis Duclot et sous la rédaction en chef deJean Baptiste Le Sueur Fontaine, deux desréfugiés français de Saint-Domingue en Amérique, ouL'Ami des Lois (créé en 1809 parJean-Théophile Leclerc le révolutionnaire français)[23] etL'Abeille de La Nouvelle-Orléans (1825).

La population de la ville fait plus que doubler avec l’arrivée deCréoles français qui quittèrent Saint-Domingue à la fin de la colonie en 1802 et 1803 puis, en une seconde vague en 1809, par ceux qui furent expulsés par les Espagnols de l'île de Cuba où beaucoup s'étaient réfugiés autour de Santiago ; certains vont cultiver le coton dans les quatre États du sud des États-Unis qui représenteront 80 % de la culture du coton en 1860 (Louisiane, Alabama, Mississippi et Géorgie). Pendant laguerre anglo-américaine de 1812, lesBritanniques envoyèrent une force pour essayer de conquérir la ville, mais ils furent vaincus par les troupes commandées parAndrew Jackson à quelques kilomètres en aval, àChalmette, le (bataille de La Nouvelle-Orléans).

La population de la ville doubla dans les années 1830. Vers 1840, elle atteint même 100 000 habitants, ce qui en fit la quatrième ville desÉtats-Unis. Selon Brasseaux, près de cinquante mille Français ont pénétré dans les États-Unis par La Nouvelle-Orléans entre 1820 et 1860, tandis que l'autre port, Baton Rouge, assurait le transport des esclaves venus de lacôte est. Il fallait désormais le ménager : en 1808, la traite avait été interdite.

Vente de domaines, de tableaux et d'esclaves dans la Rotonde à La Nouvelle-Orléans, vers 1842[24].

La Nouvelle-Orléans est la capitale de l’État deLouisiane jusqu’en 1849, puis de 1865 à 1880 (à cette date,Baton Rouge prend le relais). Son port eut un rôle majeur dans lavente des esclaves, alors qu'elle avait la plus grande communauté d'origine servile.

L'histoire deDelphine Lalaurie est probablement la plus connue des faits divers macabres duVieux Carré français. Madame Lalaurie, mondaine respectée, accueillait nombre de grands événements dans son opulent domicile, 1140, rue Royale. Son train de vie somptueux était servi par un grand nombre d'esclaves. Cependant, le mauvais traitement des esclaves étant illégal, la société commença à éviter LaLaurie après qu'un voisin eut surpris cette femme élégante en train de chasser une fille d'esclave avec un fouet. La fille sauta du toit dans un effort désespéré pour fuir LaLaurie et se tua. Le voisin avertit les autorités. Ce fut la fin de la carrière sociale de Lalaurie, rejetée par la bonne société.

Lors de laguerre de Sécession, La Nouvelle-Orléans fut prise par l’Union, sans combat le[25]. En leur qualité de garde urbaine, les milices des citoyens européens et principalement français empêchent la destruction de la ville voulue par des émeutiers[26].

Juste après la guerre, unmassacre se produisit : desdémocrates blancs, y compris des policiers et des pompiers, attaquent desrépublicains, la plupart étant desNoirs, rassemblés devant leMechanics Institute de la ville[27], où devait se tenir une session de la convention républicaine afin de réviser la constitution de laLouisiane. En effet, les républicains étaient irrités par une constitution qui légalisait lesBlack Codes et refusait de donner le droit de vote aux Noirs. Les démocrates louisianais considéraient cette révision de la constitution comme illégale et redoutaient que le vote des Noirs puisse donner une majorité aux républicains lors des élections de l'État de la Louisiane. En réaction, des Blancs démocrates radicaux décident d'en découdre et déclenchent l'émeute pour empêcher la tenue de la convention. Il y aura au total entre 150 et 200, voire plus, de victimes afro-américaines, dont entre 35 et 44 morts et plus d'une centaine de blessés[28],[29]. En outre, trois républicains blancs et un manifestant blanc sont tués[30],[31].

Il reste un cachet historique avec la richesse duXIXe siècle au-delà duVieux carré français. La ville, qui abritait leNew Orleans Cotton Exchange depuis 1871, accueillit l’Exposition internationale de l'industrie du coton en décembre 1884 pour célébrer le centenaire du commerce cotonnier américain[32].

La ville gagna une réputation de débauche et detripot à la fin duXIXe siècle et début duXXe siècle notamment avec le quartier interlope deStoryville.

En, onze Italiens sontlynchés par la foule en raison de leur prétendue participation au meurtre du chef de la police localeDavid Hennessy (en). L'incident eut de graves répercussions sur le plan national et international. Leroyaume d'Italie suspendit ses relations diplomatiques avec les États-Unis, allant jusqu’à susciter des rumeurs de guerre. Les relations diplomatiques sont restées dans l'impasse pendant plus d'un an et des rumeurs de déclaration de guerre à l'Amérique ont circulé à la suite des meurtres. Dans le cadre d'un effort plus large pour apaiser les tensions avec l'Italie et les immigrés italiens, le présidentBenjamin Harrison a déclaré la première célébration nationale duJour de Christophe Colomb en1892, commémorant le 400e anniversaire du débarquement de l'explorateur italien dans leNouveau Monde[33].

XXe siècle

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Canal Street.
La Nouvelle-Orléans (au centre, vue de satellite) suit un méandre du fleuveMississippi (au sud), d'où son surnomThe Crescent City (la ville croissant). Lelac Pontchartrain est au nord.
Photo aérienne du centre-ville (à droite du fleuve). Le cercle blanc est leSuperdome.

Une grande partie de la ville est située sous le niveau de la mer. D'autre part, elle est bordée par le fleuveMississippi et lelac Pontchartrain. Enfin, la cité est confortée et entourée dedigues. Jusqu’au début duXXe siècle, les constructions étaient largement limitées à la partie légèrement surélevée sur les digues naturelles et lesbayous, car le reste de la région était constitué demarécages soumis à de fréquentescrues. Ce qui donna à la ville, auXIXe siècle, la forme d’un croissant. Dans lesannées 1910, l’ingénieur A. Baldwin Wood proposa un plan ambitieux dedrainage avec des pompes de sa conception qui sont toujours utilisées aujourd'hui.

Dans lesannées 1920, dans un effort de modernisation de l’aspect de la ville, beaucoup de rambardes des balcons de la rue du Canal, la rue commerçante, furent retirées. Dans lesannées 1960, lesstreetcars furent remplacées par des autobus. Ces décisions furent ensuite considérées comme des erreurs et désormais la rue est revenue à son aspect initial, ce qui plaît aux touristes en quête de dépaysement.

XXIe siècle

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Article détaillé :Conséquences de l'ouragan Katrina sur La Nouvelle-Orléans.

À la suite du passage de l'ouraganKatrina le, sa population a été, en grande partie, évacuée vers des villes de Louisiane, duTexas et d'autres États de la fédération américaine. Actuellement, la ville est progressivement reconstruite, mais une partie des habitants évacués ne sont jamais revenus[34], La Nouvelle-Orléans a de fait définitivement perdu 30 % de sa population[35].

Les et, la ville est de nouveau évacuée, à la suite de l'annonce de l'approche de l'ouraganGustav, qui contourne finalement la ville le lendemain.

Lors duNouvel An2025, la ville est frappée parun attentat terroriste à la voiture-bélier arborant le drapeau de l'État islamique, faisant 15 morts[36].

Population et société

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Démographie

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Historique des recensements
AnnéePop. 
181017 242
182027 176▲ +57,62 %
183046 082▲ +69,57 %
1840102 193▲ +121,76 %
1850116 375▲ +13,88 %
1860168 675▲ +44,94 %
1870191 418▲ +13,48 %
1880216 090▲ +12,89 %
1890242 039▲ +12,01 %
1900287 104▲ +18,62 %
1910339 075▲ +18,1 %
1920387 219▲ +14,2 %
1930458 762▲ +18,48 %
1940494 537▲ +7,8 %
1950570 445▲ +15,35 %
1960627 525▲ +10,01 %
1970593 471▼ −5,43 %
1980557 515▼ −6,06 %
1990496 938▼ −10,87 %
2000484 674▼ −2,47 %
2010343 829▼ −29,06 %
2020383 997▲ +11,68 %
Est. 2023364 136[37]▼ −5,17 %
sources[38],[39]

Évolution de la population

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Évolution démographique de La Nouvelle-Orléans depuis 1810
Sources :Bureau du recensement des États-Unis


Après la fondation de la ville en 1718, la colonisation de la Louisiane ne fait pas recette, et le royaume la peuple en y mêlant forçats, « filles de la cassette » dotées par laRégence et « femmes de mauvaise vie »[40], dont l'Amiénoise Marie-Anne Lescau[41] qui inspirera lointainement le personnage deManon Lescaut. Bien queJohn Law ait fait envoyer en Louisiane 7 000 personnes (dont 1 500 de force) entre 1717 et 1720, La Nouvelle-Orléans elle-même n'aurait encore compté que :

  • 203 habitants en 1723 ;
  • 893 habitants en 1726, dont 626 blancs et 267 esclaves ;
  • 1 750 habitants (sans les militaires) en 1735, dont 799 blancs, 925 esclaves noirs et 26 esclaves autochtones[40].

Beaucoup de soldats en fin d'engagements s'installaient dans la colonie, d'autant que nombre d'entre eux avaient pris une épouse ou une maîtresse autochtone. Ils furent ainsi 1 500 entre 1731 et 1756, dont 1 000 pour La Nouvelle-Orléans[40].

À partir de 1755, de nombreux Acadiens (4 000 ?), chassés d'Acadie par leGrand dérangement, s'installent en Louisiane, surtout enAcadiane, mais aussi à La Nouvelle-Orléans, conduisant à un accroissement de sa population. Cadiens oucajuns, ils seront pour beaucoup dans la perpétuation de lalangue et de la culture française en Louisiane.

En 1803, lors de lavente de la Louisiane, la ville comptait entre 12 000 et 15 000 habitants[42].

En 1812, la population augmente considérablement, atteignant les 25 000 habitants en raison de l'arrivée massive de Français et deCréoles fuyant l'île de Saint-Domingue (l'ancienne colonie deSaint-Domingue devenue larépublique d'Haïti)[43].

En 1860, lors de laguerre de Sécession, La Nouvelle-Orléans est la sixième ville par importance des États-Unis. Avec 169 000 habitants, elle était la seule ville duSud de plus de 100 000 habitants[44].

Distribution des groupes ethniques en 2010. Chaque point représente 25 personnes :Blancs non hispaniques,Noirs,Asiatiques,Latinos etautres (jaune).

Sociologie

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Composition de la population en % (2010)[45],[46]
GroupeNouvelle-OrléansDrapeau de la LouisianeLouisianeDrapeau des États-UnisÉtats-Unis
Afro-Américains60,232,012,6
Blancs33,062,672,4
Asiatiques2,91,64,8
Autres1,91,66,4
Métis1,71,62,9
Amérindiens0,30,70,9
Total100100100
Latino-Américains5,34,216,7

En 2017, La Nouvelle-Orléans est une des villes les moins riches des États-Unis[47]. Elle compte l'une des plus importantes populations noires du pays (60 % des habitants de la ville).

Selon l'American Community Survey, pour la période 2011-2015, 27,0 % de la population vit sous leseuil de pauvreté (15,5 % au niveau national)[48]. Ce taux masque des inégalités importantes, puisqu'il est de 35,0 % pour les Afro-Américains et de 12,2 % pour les Blancs non hispaniques[48]. De plus 41,0 % des personnes de moins de 18 ans vivent en dessous du seuil de pauvreté, alors que 24,5 % des 18-64 ans et 16,2 % des plus de 65 ans vivent en dessous de ce taux[48].

Quand le taux national de la criminalité a diminué, celui des homicides a augmenté de manière significative à La Nouvelle-Orléans. Ainsi, une personne résidant à La Nouvelle-Orléans a dix fois plus de risque de se faire assassiner que l'Américain moyen. Le taux d'homicides y est supérieur à ceux d'autres villes plus grandes commeNew York,Los Angeles ouChicago[49].

Comme de nombreuses autres villes des États-Unis, La Nouvelle-Orléans est confrontée à la faillite de son système de retraites. Les retraites de ses ex-fonctionnaires ne sont désormais pas toujours payées[50].

Langues

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Selon l'American Community Survey (en), pour la période 2011-2015, 90,89 % de la population âgée de plus de 5 ans déclarent parler l'anglais à la maison, 4,33 % déclarent parler l'espagnol, 1,78 % levietnamien, 1,12 % lefrançais, 0,31 % unelangue chinoise, et 1,55 % une autre langue[51].

Francophonie

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Carte des municipalités et zones linguistiques de La Nouvelle-Orléans en 1863.
Panneau routier bilingue à l'entrée de la Louisiane.

Lors de lavente de la Louisiane parNapoléonIer auxÉtats-Unis en 1803, le territoire louisianais est essentiellement peuplé de colons d'origine française, composés de Franco-Louisianais, d'Acadiens, deCanadiens français, deCréoles de Louisiane et d'esclaves. Devenu l'État de Louisiane, le port de La Nouvelle-Orléans va recevoir un flot important et continu d'immigrants jusqu'à laguerre de Sécession. Les premiers à s'installer entre 1804 et 1810 furent plusieurs milliers de Français en provenance de lacolonie de Saint-Domingue fuyant avec leurs esclaves larévolution haïtienne. Puis arrivèrent ensuite quatre flux continus d'immigrants venus du reste des États-Unis, de France, d'Irlande, d'Italie et d'Allemagne.

Lors de son voyage en Amérique,Alexis de Tocqueville séjourne à La Nouvelle-Orléans en 1832 et rencontre leprocureur général de la Louisiane,Étienne Mazureau, qui lui fournit de nombreuses données sociologiques, démographiques et linguistiques sur la Louisiane et notamment La Nouvelle-Orléans. Laville portuaire est alors divisée en trois municipalités ; deux sont francophones et une anglophone[52].

  • La première municipalité est composée duVieux carré français historique et des quartiers deTremé,Fontainebleau,Audubon et duBayou Saint-Jean. C'est une municipalité francophone peuplée depuis la colonisation de laLouisiane française.
  • La seconde municipalité est située en amont du fleuve Mississippi. Elle est contiguë à la première et accueille les immigrants américains anglophones venus du reste des États-Unis. Majoritairement protestante, la municipalité va recevoir de nombreux Irlandais catholiques notamment avec la mise en place d'offices religieux catholiques en langue anglaise.
  • La troisième municipalité est située en aval du fleuve Mississippi. Elle est contiguë à la première municipalité. Elle est composée duFaubourg Marigny. Elle est peuplée à l'origine de francophones créoles, mulâtres et métis franco-africains. Elle fut le lieu historique duplaçage, système hérité de la période française, mais en désuétude, qui consistait à placer des femmes esclaves noires pour les maîtres blancs commeconcubines. Les enfants métissés issus de ces centaines de couples devinrent des hommes de couleur libres. La troisième municipalité accueillit, par la suite, plusieurs milliers d'immigrants venus de France au cours duXIXe siècle.

Les Créoles, métis, mulâtres et esclaves noirs restèrent fidèles à la langue française en raison notamment des idéaux révolutionnaires d'égalité et de liberté de laRévolution française. Après les ravages et les bouleversements de la guerre de Sécession en raison de la défaite des Confédérés, le paysage linguistique de la Louisiane a changé. Les francophones ne sont plus majoritaires et s'intègrent à la société américaine. Même si on continue à parler français chez soi, la majorité des écoles n'offrent plus que l'anglais comme langue d'instruction. Quant aux Créoles, mulâtres, métis et anciens esclaves francophones, ils ne peuvent constituer des écoles francophones en raison de leur pauvreté. La langue française va alors régresser jusqu'à laPremière Guerre mondiale et sera même bannie officiellement en 1921.

Il faudra attendre 1968 pour voir renaître officiellement la langue française en Louisiane. LeConseil pour le développement du français en Louisiane (Codofil), dirigé parJames Domengeaux, va se battre pour imposer la langue française comme une langue officielle de l'État de Louisiane. Le français n'a jamais totalement disparu, notamment de La Nouvelle-Orléans. Les anciens le parlent encore et leurs petits-enfants se mettent à s'intéresser à leur origine autrefois française. Un renouveau de l'apprentissage du français apparaît. L'Organisation internationale de la francophonie participe à cet engouement en envoyant des centaines d'enseignants français, belges, canadiens, suisses, maghrébins et même vietnamiens former à la fois les élèves et leurs futurs enseignants.

Sur le million d'habitants de l'agglomération en 1970, seuls 10 % (soit 100 000 personnes) avaient le français comme langue maternelle. Parmi eux, une minorité (40 000 personnes environ) était issue de vieilles familles créoles citadines du Vieux carré ; moins encore (10 500) de la communauté francophone noire (dont était originaire Sidney Bechet), et le reste (50 000 personnes) étaient desCadiens ayant quitté leursbayous ou la prairie de Lafayette. Toutes ces catégories-là ont été touchées par l'acculturation anglophone intensive introduite par la scolarisation généralisée dans l'entre-deux-guerres. Elle concerne notamment le demi-million de francophones recensés en 1970 (incluant encore quelques autochtones :Koasati,Houma etChitimachas) sur le million de Franco-louisianais ou « Français de Louisiane », selon l'expression américaine couranteLouisiana French.

Économie

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Données générales

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Le centre des affaires de La Nouvelle-Orléans, vue depuis le Mississippi.
Raffinerie de pétrole près de La Nouvelle-Orléans, sur leMississippi.

L'économie de La Nouvelle-Orléans est en déclin depuis plusieurs générations. La Nouvelle-Orléans a longtemps été un grand port international qui profitait de sa situation privilégiée au débouché desGrandes Plaines : le port exportait des céréales (12,5 millions de tonnes en 1996). Il vivait aussi grâce à une vaste arrière-pays irrigué par les 23 000 km du réseau fluvial du Mississippi et de ses affluents. Il était au premier rang mondial pour les navires porte-barges.

AuXIXe siècle, La Nouvelle-Orléans était le site d'unhôtel des Monnaies des États-Unis. Aujourd'hui, son bâtiment est un musée de l'État de la Louisiane.

AuXXe siècle, sous l'administration autoritaire du gouverneurHuey Long, l'État de Louisiane a développé ses installations portuaires et l'industrie liée à l'activité pétrolière, donnant ainsi l'occasion à de nombreux habitants d'intégrer la classe ouvrière ou la classe moyenne. Lechantier naval Avondale est le principal site industriel de Louisiane en termes d'emplois.

Mais ensuite, le développement de l'économie productive ou des secteurs comme l'énergie ou le commerce, offrant des salaires élevés, ont été abandonnés au profit des arts, de la culture et surtout dutourisme.

Le tourisme est ainsi devenu l'activité principale de base de La Nouvelle-Orléans. C'est cependant une activité aux salaires peu élevés, souvent de 50 % en dessous de la moyenne nationale permettant à près de la moitié des employés, principalement noirs, de maintenir leur famille au-dessus duseuil de pauvreté. Avec la culture, c'est un secteur d'activité qui a surtout profité aux propriétaires de restaurants, d'hôtels, ou encore agents et promoteurs immobiliers.

Port

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Deux navires de croisière de la société Carnival à quai à La Nouvelle-Orléans, réquisitionnés après le passage deKatrina.

Le port de La Nouvelle-Orléans est le cinquième port des États-Unis en volume de marchandise, en valeur de marchandises transportées, le port de La Nouvelle-Orléans se situe à la douzième position. Il dispose également de la plus grande longueur de quai avec 3,1 kilomètres de long et peut accueillir 13 navires en même temps.

Cette installation portuaire traite un volume équivalent à 84 millions de tonnes de fret par an. Leport de la Louisiane du Sud situé entre La Nouvelle-Orléans etBaton Rouge, traite quant à lui, 199 millions de tonnes de fret. Les deux étant combinés forment le plus grand port au monde, en gros tonnage et le quatrième par volume annuel traité.

La Nouvelle-Orléans est l'un des principaux ports dans le monde pour le transbordement d'acier, de caoutchouc et de café. Il accueille plus de 6 000 bateaux par an et 700 000 passagers en transit pour les Caraïbes, le Mexique et les Bahamas.

Les exportations du port de La Nouvelle-Orléans se concentrent principalement sur les productions du Sud des États-Unis : les céréales et les produits pétroliers.

Le port accueille dans ses terminaux « Erato Street », « Julia Street 1 » et « Julia Street 2 », soit donc près de 700 000 passagers de différentes compagnies telles queCarnival Cruise Lines,Royal Caribbean Cruise Line,Norwegian Cruise Line et ACCL.

Culture

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Héritage culturel

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Scène ducarnaval de La Nouvelle-Orléans.

La ville est au cœur de la culture desCaraïbes y compris le culte duvaudou. Beaucoup de visiteurs adoptent le slogancadien« Laissez les bons temps rouler », notamment en flânant dans leVieux carré français qui est entouré par le fleuve et les rues du Rempart, Canal et Esplanade. Une des spécialités locales à déguster auCafé du Monde (près duMarché français) : lecafé au lait avec des beignets. LeNatchez, unbateau à roues à aubes, fait quotidiennement un tour sur le fleuveMississippi.

Désormais deux lignes detramway, la ligne rouge parallèlement à Canal Street à travers leVieux carré français et la verte le long de la rue Saint-Charles, desservent les citoyens de La Nouvelle-Orléans. Une promenade nostalgique à jamais immortalisée dans la fameuse pièce deTennessee WilliamsUn tramway nommé Désir.

À cause de la hauteur de lanappe phréatique, les cimetières utilisent descryptes. Depuis longtemps, des cérémonies funèbres sont accompagnées par des musiciens dejazz (jazz funeral). Aucune visite à La Nouvelle-Orléans n'est complète sans une excursion dans les musées extérieurs les plus anciens de la ville, ses cimetières historiques (cimetière Saint-Louis). Souvent appelés les « Cités des morts », ces cimetières sont remarquables pour leurs tombeaux uniques et en surface. Lesdits tombeaux sont des monuments des dix-huitième, dix-neuvième et du début du vingtième siècle, et sont, comme les cimetières eux-mêmes, une partie remarquable de l'héritage français si particulier de cette ville.

Opéra

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Avec la création en 1792, dans le Vieux carré français, duThéâtre de la Rue Saint-Pierre, et de la première représentation documentée d'un opéra en 1796 avec l'opéra-comiqueSilvain, La Nouvelle-Orléans devient« le Paris de l'Amérique » en termes culturels[53]. Marquant d'abord une préférence pour les ouvrages français et italiens, la ville devient un des lieux majeurs de la création lyrique dans les colonies[54] et la première à se doter d'unecompagnie d'opéra permanente entre 1859 et 1919[53]. LeThéâtre d’Orléans construit entre 1806 et 1815 devient une des scènes lyriques les plus importantes de la ville, qui produit presque 150 opéras durant ses cinq premières années de fonction[53]. La création en 1859 de la French Opera House accentue encore l'importance musicale de la ville, raffinant et enrichissant la représentation d'opéras[53].

Gastronomie

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Parmi les nombreuses spécialités culinaires : les beignets néo-orléanais, les haricots rouges avec duriz, lepo' boy et les (sandwiches)muffuletta ; leshuîtres du golfe et lescrawfish (petites écrevisses d'eau douce) ; l'étouffée, lejambalaya, legumbo, lesazerac, ledaube glacé et la cuisine créole.

  • La Nouvelle-Orléans s'enorgueillit d'être la ville qui a la meilleure cuisine des États-Unis et la meilleure musique du monde. En effet, c'est la ville d'où vient lejazz et leblues, et on y mangecadien ou créole ;
  • L'agglomération compte environ 120 clubs de jazz en 2006[55].

Enseignement

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Musées

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  • Musée du vaudou
  • New Orleans Museum of Arts (NOMA), 1 Collins Diboll Circle (City Park).
  • New Orleans Historic Voodoo Museum, 724 Dumaine Street/Bourbon Street.
  • New Orleans Pharmacy Museum, 514 Charles Street/Toulouse Street.
  • Civil War Museum, 929 Camp Street/Saint Joseph Street.
  • Ogden Museum of Southern Art, 925 Camp Street/Saint Joseph Street.
  • Contemporary Art Center, 900 Camp Street/Saint Joseph Street.
  • Mardi Gras World, 1380 Port of New Orleans Place.
  • McKenna Museum of American Art, 2003 Carondelet Street/Saint Andrew Street.
  • Musee Rosette Rochon, 1515 Panger Street/Dauphine Street.
  • National War II Museum, 945 Magazine Street.
  • New Orleans Jazz Museum, 400 Esplanade Avenue.
  • Historic New Orleans Collection, 533 Royal Street/Toulouse Street.
  • The Presbytere (Mardi Gras/Ouragan Katrina), 751 Charles Street/Saint Anne Street.
  • The Cabildo, 701 Charles Street/Saint Peter Street[56],[57].

Édifices notables

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La Nouvelle-Orléans comprend 24gratte-ciel, dont le plus haut est leHancock Whitney Center qui atteint 221 mètres de hauteur.

Hancock Whitney Center.

Dans le domaine religieux, la ville comprend lacathédrale Saint-Louis, qui est la plus ancienne cathédrale continuellement en activité aux États-Unis.

AuXIXe siècle ont été construites les églisesSaint-Patrick etSaint-Joseph ; auXXe, lesanctuaire Sainte-Anne.

Voies de communication

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Transports en commun

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Tramway de La Nouvelle-Orléans.
Article détaillé :Tramway de La Nouvelle-Orléans.

Un réseau de transport assez dense géré par la RTA (Regional Transit Authority) couvre l’agglomération néo-orléanaise. Vingt-huit lignes de bus sillonnent La Nouvelle-Orléans (notamment les quartiers d'Algier, Garden District, Mid-City, New Orleans East et le Quartier français) ainsi que la partie est de la commune indépendante deMetairie (à l'ouest de la ville) et la ville deGretna (située sur la rive sud du Mississippi).

Trois lignes detramway (streetcar) parcourent les quartiers de Mid-City, Garden District, et leVieux carré français (French Quarter)[58].

Trains

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La Nouvelle-Orléans possède une gareAmtrak : laNew Orleans Union Passenger Terminal. La ville est ainsi reliée directement àChicago. La ligne « Crescent » relieNew York et La Nouvelle-Orléans en desservant deux autres villes :Washington D.C. etAtlanta. La ligne « Sunset Limited » relieLos Angeles et La Nouvelle-Orléans.

Aéroport

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La ville est desservie par l'aéroport international Louis Armstrong de La Nouvelle-Orléans, situé àKenner à vingt minutes du centre-ville de la Nouvelle-Orléans. L'aéroport a un seul terminal principal avec quatre satellites, ce qui rend la circulation très facile. Des navettes offrent un service de transport en commun entre l'aéroport et les quartiers de Central Business District où se trouvent les hôtels.

C'est le51e aéroport nord-américain avec plus de 7,7 millions de passagers en transit en 2009. En 2001, il prend le nom de Louis Armstrong en hommage au célèbre jazzman néo-orléanais[59].

Politique et administration

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La ville est administrée par un maire et un conseil de sept membres, tous élus pour quatre ans.

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19781986Ernest Nathan Morial (en)Parti démocratePremier Afro-Américain
19861994Sidney Barthelemy (en)Parti démocrate 
19942002Marc MorialParti démocrate 
20022010Ray NaginParti démocrate 
20102018Mitch LandrieuParti démocrate 
2018en coursLaToya CantrellParti démocrate 
Composition du conseil municipal de La Nouvelle-Orléans[60]
DistrictNomParti
AJoseph GiarrussoDémocrate
BJay BanksDémocrate
CKristin Gisleson PalmerDémocrate
DJared Brossett (en)Démocrate
ECyndi NguyenDémocrate
At-large Division 1Helena Moreno (en)Démocrate
At-large Division 2Jason Williams (en)Démocrate

Célébrations

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Article détaillé :Carnaval de La Nouvelle-Orléans.
Carnaval de La Nouvelle-Orléans surCommons
  • La Nouvelle-Orléans est la ville qui organise le plus defestivals dans le monde : chaque année, près de 500 manifestations[61] diverses ont lieu dans différents quartiers.
  • Le plus célèbrecarnaval est celui deMardi gras, avec des parades et des décors flottants, qui rassemble près de 700 000 personnes en[61].
  • Le Festival de Jazz (appelé en anglaisNew Orleans Jazz & Heritage Festival ou encore « Jazz Fest »), organisé depuis 1969, a rassemblé plus de 400 000 personnes[61] en avril-.

VoirKrewe du Vieux (en),Mardi gras de la Nouvelle-Orléans etMardi gras indien.

Personnalités liées à la ville

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Voir les catégories :Naissance à La Nouvelle-Orléans etDécès à La Nouvelle-Orléans.

Sports

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Les clubs professionnels :

La plus grande infrastructure sportive de la ville est leSuperdome.

Dans la culture populaire

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Littérature

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Cinéma

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Voir les catégories :Film se déroulant à La Nouvelle-Orléans etFilm tourné à La Nouvelle-Orléans.

Télévision

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Jeux vidéo

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Voir la catégorie :Jeu vidéo se déroulant à La Nouvelle-Orléans.

Archevêché

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Jumelages

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La Nouvelle-Orléans est jumelée avec[62] :

Carte
Jumelages et partenariats de La Nouvelle-Orléans.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de La Nouvelle-Orléans.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Batoumi[63],[64]Géorgiedepuis le
BelémBrésil
Cap-HaïtienHaïti
CaracasVenezuela
Durban[63],[65]Afrique du Suddepuis
Honolulu[66]États-Unisdepuis le
Innsbruck[63],[67]Autrichedepuis le
Isola del LiriItalie
Juan-les-Pins[63]Francedepuis
Klaipėda[63]Lituaniedepuis
Florence[63]Italiedepuis
Maracaibo[63],[68],[69]Venezueladepuis
Matsue[63],[70]Japondepuis le
Mérida(en)Mexique
Mérida[63],[71]Mexiquedepuis le
Orléans[72],[63]Francedepuis le
Pointe-Noire[63]République du Congodepuis
ResistenciaArgentine
Rosh HaAyin[63],[73]Israëldepuis
Rotterdam[63]Pays-Basdepuis
San Miguel de Tucumán[63]Argentinedepuis
Tegucigalpa[63]Hondurasdepuis
ZonguldakTurquie

Notes et références

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  1. SurnoméeNOLA en anglais, en abrégéNOLA (N.O., La.) veut dire « NewOrleans,Louisiana » et en créole louisianais parfois appeléeLa Ville ouEn-Ville.
  2. Dictionary of Louisiana French: as spoken in Cajun, Creole, and American Indian communities, University Press of Mississippi,(ISBN 978-1-60473-403-4,OCLC 318716139,lire en ligne)
  3. (en) Thomas Klingler,If I Could Turn My Tongue Like That: The Creole Language of Pointe Coupee Parish, Louisiana, Bâton-Rouge, LSU Press,
  4. Prononciation enfrançais standardretranscrite selon lanorme API.
  5. Prononciation enanglais américainretranscrite selon lanorme API.
  6. « U.S. Population Totals 2010-2020 », surUnited States Census Bureau.
  7. (en) « Creole History in New Orleans », surneworleansonline.com(consulté le).
  8. « Climat : La Nouvelle-Orléans »(consulté le).
  9. [lire en ligne].
  10. Havard Gilles, Vidal Cécile,Histoire de l'Amérique française, Flammarion, 2003,p. 393.
  11. Havard Gilles, Vidal Cécile,Histoire de l'Amérique française, Flammarion, 2003,p. 402.
  12. Havard Gilles, Vidal Cécile,Histoire de l'Amérique française, Flammarion, 2003,p. 403.
  13. Louis Narcisse Baudry des Loziéres,Voyage a la Louisiane, et sur le continent de l'Amérique septentrionale(lire en ligne),p. 14, 24, 365
  14. Réginald Hamel,La Louisiane créole, Leméac,, 679 p.(lire en ligne),p. 191,192,196
  15. Yves Poisson,La naissance des États-Unis d'Amérique, des premiers colons au premier président, Éditions du Fleuve,, 435 p.(ISBN 9782893720302,lire en ligne),p. 130,381
  16. a etbCharles Gayarré,Histoire de la LouisianeVolume 1,(lire en ligne),p. 219 à 290
  17. (en) Vaughan B. Baker, « " Cherchez les Femmes": Some Glimpses of Women in Early Eighteenth-Century Louisiana »,Louisiana History: The Journal of the Louisiana Historical Association (volume 31, numéro 1),‎,p. 21 à 37(lire en ligne)
  18. (en) Heloise Hulse Cruzat,The Louisiana Historical Quarterly Vol.2, No.1,(lire en ligne)
  19. Philippe Jacquin, Daniel Royot,Go West ! Histoire de l'Ouest américain d'hier à aujourd'hui, Paris, Flammarion, 2002,p. 59.
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  21. Kathryn Olivarius, « The Dangerous History of Immunoprivilege »,The New York Times,‎(lire en ligne, consulté le).
  22. (en) William C.Davis,The Pirates Laffite : The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, Orlando, Fla.,Houghton Mifflin Harcourt,, 720 p.(ISBN 978-0-15-100403-4),p. 45, 52, 56.
  23. Christelle Augris,Jean Théophile Victoire Leclerc, la vie d'un révolutionnaire Enragé,(ISBN 978-2-9568174-3-7)
  24. (en) BrettTodd et KateMason,« St. Louis Hotel & Exchange: Auctioning Off Lives »[archive], surNew Orleans Historical(consulté le)
  25. Stève Sainlaude,La France et la Confédération sudiste (1861-1865) : La question de la reconnaissance diplomatique pendant la guerre de Sécession, éditions L'Harmattan, 2011.
  26. Farid Ameur, « « Au nom de la France, restons unis ! » Les milices françaises de La Nouvelle-Orléans pendant la guerre de Sécession », suripr.univ-paris1.fr, Institut Pierre Renouvin,(consulté le).
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  34. Olivier Cyran, « Comment tuer une ville »,Le Monde diplomatique,‎(lire en ligne)
  35. Sous-paragraphe « Démographie », tableau « Évolution de la population ».
  36. Melissa Chan, Hallie Jackson et Antonio Planas, « Texas man kills 15 on New Orleans’ Bourbon Street after driving truck with ISIS flag through crowd », surnbcnews.com,(consulté le)
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